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Dispositions législatives et réglementaires sur les investissements

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Academic year: 2022

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(1)

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE Comita permanent do l'industrie,

des ressources nature11es et des transports Addis-Ababa, 3-13 decellJbre 1963

Ffu...NC.il.IS

Ori~ina1:

.lNGLAIS

ll8~oG

(

NATIONS UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

,: -..i

DISPOSITIONS LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES SUR LES INVESTISSEMENTS

11

)

La partie II et 1es annexes existent en ang1ais seu1ement.

63-4267

(2)

, ,. '.

DISPOSITIONS LEGISL.,TIVES :;';T REGLEMENTlaRES SUR LES INVESTISSEljiliNTS

FHEl\'II.sHB r.LRjlli~ - L8 C..Ii.DRS JURIDlr"UE DU DEVELOPPElYilll-:'I ECOliOMIQUE

11. - Intei'derena.&nce du jurLdLquc et de

C Q.uelqUlJ8 aspects Q8 La 10t;islQ,ti'Jn sur 10

d~velol'1e~~nt ~n Afriqu~

8,)

D~cl~r...t i c.n d e pc Liti.que Gc,-)YlumiQue b) lDntrGIrisGs aj.j.r-c uvc es

0) CuntrJ1a adminlstr~tif

d) InvGstissGffients 6traniers u) Incit~lnts jccn0[li~U6S

f)

ilrbitr",ge

l-l!~l

7-9 10-13

14-137 19-37

38-44

~5-61

62-93

99-129

130-137

138-141

(3)

, .

_ _ _ _J _..,

E/CN.14/INR/28

PREFACE

Gette etuie est faite cjnformement

a

La resuluti'cn 43(IV}Ya:iOptee par-

la C0mfuis~ion eCvtlomique pour l'Afri~ue a sa quatriewe sessivn Ie 27 fevrier 1962. Cette resolution stipule que ians Ie domaine :ie l'in:illiQtrialisatiun la CEA devrait "enc-.uruger , entreprendre et 1Jr,jpGser des etudes, enquetee , cycles

dI atudes at c,_,nf'erences destines

a

definir at met t r-e sur pied. les mcy errs les plus efficaces de fairs progresser l'iniustrL.:"lisation sur Ie plan nati.cna L, scus- regiur..al e

t

regiunall! .

1J

Cet t e resolutivn c"- cree W1 CO;ilite permanent des reSC ; l v U T G 8 S naturelles et de l ' industrialisatiun. Vuir egalerllsnt Le rn:V~Jort de 13. trente.-qua'tz-Len;e sessiun et Le PrugrDmlhe :ie tr-avai l puur 1962-1963 et 1964, en particulier Ie pr oj e't 01-07: "As pe ct s .juridigues et legislatifs iu developpement ec)no- miqua at s0cial, etude du c.roi.t et de la legislati0n des 1'ays et territ.jires africains port~nt sur les aspects economiqu8s at sGciaux d~ develuppement et sur I' aide f'o ur-n i,e c.ux gouverneruents,

a

leur d euand e , pour adapter Lour lS6islation &UX necessites d'une ecunumie en expansion; et Ie prvjet 21-12

"Leg-i e Le-t.Lon industrielle, C'-oH1lnerciale, ffioneti:lire at fisc2..1e, etu~e des

ent~e.ves

a

llindustrialisQtion causees par les legislatiuns indusilrielles, c ornner c La Les , mon eta i.r-ee et fisoales, en vue d'¥GrmuleT des IJrupcsit ic ns tendant

a

Ilhar.llOnisation ae ces legisla.tiuns, 'c es rrop,--,sitiunB devant f3tre soumises

a

l'exaLJen d 1u n 6 cwnference qud sera convo quee en temj.s o ppoz-t urr'",

(4)

• ••

E/CN .14/ INR/ 28 Face

(ii)

De pui e dix a ns , sbono.aIll.!L6nt ,--'CCUll86S

L e c a u t r o s O;]lili:.!isfjivns reG'i"ualas d e s l J a t i J u s Dt'lies s e s or . t

, I

i~ l~gislatiun inuustrielle.~

Cetts etuda a prio [.'uiut :le de:Ja.rt 16s reponse8 d es g:...uverneruents~2./

les dispGsitions lSEiis:ativt:s sur les inv8stissements, lOG declLratiuns dG pu1i-

tique econumique 0t les plans de developpement. II y a plusieurs lacun6s d~ns 18 clucumentatiun r<J.,ssemblee. Dans c er

t

c.i ns cas lea text es n' Jtaient pas di e pc n i.b Le s ~

dans dla~tres il nla V~G

ate

possible ae verifier si d63 modifications sunt intervenues par la suite.

La premiere part~8 de l'etude es~ une breve an~lY3e de l'opti~ue dans la- quelle les guuvornements (Jut aborcle la quc.ct i cn d e e Lnveet Lae e.uerrt s dans leurs d ec Laz-a'ti ons

.at

dans les textes legislatifs. 18. partie II presente les en:JncGo de pulitiqu8s, les dispositlons legislatives

et

reglementaires concornant 18 d ev e Lopperuent &c0tlomiqu8 en gener2-1 e t les investissemer:ts en particulier; e118 couvr-e trentc puye , La Qucuill6nt;;.-:. tn.cn est c La.as de e ous oi riq €randes rubriques:

politique officielle, c ect eur s public et 3_'rive, reglementiJ.t i.on dIapplicatiun, av[!.ntae:es ec..:numiqubs, arbitr3.[~8.

Con:..:..e i1 e ' agit d ' una premiere etude, 1e8 cc,nolusi.:.,us ne peuveut etre que pre1irl1inaires_ Four aVQ~U8r j.Lus Cl!n~i.'let,.:-llient l ' incidence d e tells au ~elle re- blementation sur les besoins de developpement d'un pays, i l faudr~it des

JJ

La Oornu.is e i.o n eC0nvI"iq-u.e puur 1 '.d.m8rique Lc.t Lne 8. publie une vingtuine de d.ocumerrt s sur div8:.c'S a.sj.ects de s Lci s sur Le

c

eve Lc pperae nt industriel en Amerique Cerrt r a I.e (E/Cl' .12/ CCE/

235);

sur les clispcsi'tio nc legisl,,- t i vea en vigueur en Amerique Centrals v ivant

a

a c .c.r d ez- des stL.:ulcLnts f'a.e ca ux a"LA.

develo~-:"pement industriel (CGE/GIl'l/r/DT.l); "3t s ur La c,~:mpur[;.ison des ~;3till.U­

Larrt s fiscaux pour Le develufreruent inclustri01 (E/CN.12/CCE/237). L" Cum"lis- s i.c.n eC0Llon:ique pc ur- l',i-1.sie et l'ExtrJiLJe-Orient s 'est surtcut lJccupee d e s inv8stisS8D..i.i3nts et1--,_-~ngerG. V:.:.>ir en }Jo..rticuli6r une etwie de

1951

sur les Loi s et rBglemt:nts conc e r-nant les anveeti cs e ment s etrnngers (t::/CN.ll/172) revis86 en 1:;57 BULlS 10, cote EC.Ali1E/L.. 122 et une autre etude sur In. pr omo

t

i.cn des inves 'tLs s e.aerrt s (2/CN.ll/L &;

[11'/1.34)

d u II janvier

196J.

La COli"c;issiJn eccnomique

pc izr llEuxupe e.twlia :ierJuis 1958 188 ques

t

i c ns relatives a ux cc.nt

r-a.t

s de verrt e

de plusieurs rr()duits t81s que le", cere3.1oas, 188 ccmb us

t

i.bLes soLi d es , les c ondi t i one generales :La f'our-n i.t.ur-e d'usin8s et de machines. En 1961, e11e c.

~r8pare une Ccnv ent i.on e ur o pe enne sur l'e..rbitrc::.ge cGI4ulercial internati,-'nal.

~ Voir annexe II (anglais seulciment).

(5)

E/CN.14/INR/28 Page

(iii)

echanges de vues approfvndis entre econcwistes d1une part et juristes specia- 11stes du developpement, d'autre part. Ces echanges de vues pourraient peut-etre servir de point de depart

a

des suggestions concretes concernant Ie cadre juri- dique qu1il serait necessaire de construire pGur Gtteindre una serie deterLlinee d'objectifs de developpement 8eonomi'lue. La pr es ente etude ne peut done etre consideree que ccmnre un p r emi er- pas dans cette vo i,e ..

(6)

PREMIERE PARTIE

L::;: CADRE ,TURIDIQ.UE DU IJEVELCPPEMElIT ECONOMHlUE

E/ClI.14/INR/28

1. L'annee 1960 fera date dans l'histoire contemporaine de l'Afri~ue. Elle a vu plus de la moi ti e des nouvelles natiuns ac ced ez-

a

l'independance. Vannee suivante a ete celIe de 1" f'o rrnu.Lc't i.o n des poJliti~ues econonJi~ues et de la ~e~

flnition des plans dQ developpement.

2. Pr-es qus sirLUItanement, au debut de 1962, que Lquc dix sept pays ont proJulgue des lois sur les Lrves

t

i.s s ea.ent a at modi r i.e les 'text es an

t

er-Leur s , La planifica- tiL.,n eccnomique donne une expression concrete a ux aspir::.:.tions

a

l'independance et la legislation sur Ies investissements cree Ie cadre ~ui facilite la reali- sation des plans de develuppsiJ,ent. II nIest donc "as surprenant que 1'8 premier groupe de textes Ie"islatifs

a

etre mcd i.f'Le ai t ete c e Lu.i qu ; interesse .tes investissements.

3. Dans une econolLie en voi e de d ev e Lo ppemerrt , Iss inv0stissements ont pOLL:' role d Iencouruger les facteurs menan

t

au probT8s aconomique. Les maigres oapi t.sux . nationaux et etrangers doivent etre affectes

a

la creation d'une infrastructure.

Une legislation de portee generale doit annoncer et definir la politi~ue au

gouvernement a I ' eg.,rd des dil°ferents domaines d ' affectation des inveetissem..nta.

Le mecanisme par lequel les investissements Geront geres et orientes suppose llintervention de cunsiderationspurement juridiques.

4. L"Jbjet des luis sur les inv8stissements est cl'en1..lI1lerer et do olo.ssifie=- las scot"ura dtact Lvi te quti l y a lieu d'explorer et ceux qui. sont approuves.

Ces lois .,;;;recisent L' aut.cr-Lt e administrative r-espc ns ab Le de L'exat.en et du

controle de~ investissements. Elles fixent habituelleruent les conditions d'entree du capital etranger et Ies regles cuncernant Ie rapatriement de fonds •.De milme, elles ccntiennent des dispositL.ns sur les Lapo sL'ti.one frappant les investis- sements ~ui sont applicables aux industries favorisees. On trouve aussi dans ces lois des ~ispositions rElatives

a

l'emploi des naticnaux, aux rem~ner~tions e't

a

la ~rocedure de regletlent des differends. Nen seulement elles servent

a

(7)

••

E/CN.14/INR!28 Page 2

facili tar, voire a en cc ur a.ger- les Lnvesti.s aen.ent s etrangers at nat i onaux mais aussi olles cr-e ent up cadre de relations jur-Ldi.ques, Elles delimitent le domaine de la politique de l'Etat ou tant qu'investisseur ou qu'administrateur eventuel.

L'exacte mise en oeuvre de ces luis peut amener

a

B.ugmenter at finalement

a

modi-

fier le.niveau du developpement economique,

a

accroitre le rapport des invest is- s emerrts

a

;tao productiun, ce pour quai il est indispensable d'adopter un objectif global d'investissements fonde sur 1e rapport probable entre l'accroissement des

inv~stissewents et l'accroissement de la production.

5.

Ilans les dernieres annees, les lois sur le developpement industriel sont devenues un instrument generalise d 'acceleration de l' Lnc ustr LaLi.aa't Lcn dans les pays en voie de developpement. Elles fournissent un cadre logique

a

l'interieur duquel les societes cl'aujourd'hui slorganisent pour atteindre certains buts eco-

nOllii~ues. Les lois indiquent les changements ~ue l'Etat espere introduire dans

118X8c>ution de Son prut;.;T::..mfiI8 d e d ev e Lo ppe merrt , II est ganera,lelllent admis au jo ur d ' hui qu'il revient u l'Etat de creer aes conditions prapres

a

favorise~ 1e aeveloppement econurnique.

6. La periods decennale que nous t.r ave r-sons est pour l'Afriqu8 une periods

d1experiencooplus au mains rell8sies en matiere de pl~nificati0n economique at juri- d i.que , A meeur-e que d.e nouveaux plans de deve Lo ppen.ent sont f'ormu.Lee et que 1tex- perience s 1accunul e , i1 f.audr-a' raodifier les cod-es et sta tuts des Lnv ast Ls uemerrt s pour' les ue'tt r-e en harmonie avee les fino-lites economiques. Nous ch er-ohons .icd.

a

analyser quelques unes de. ces lois d ane une periode dIevcIut i orr economique rapide.

A•. Interdependance du juridigue at de l ' econorlJigue

7.

Rien, dans l'histoire, ne permet de dire si la definition lee;ale de certains concepts aoc e Ler-e l'acceptatiun generale de ces concepts dans la societe. On ne peut donc'pas dire que le legislateur favorise le progres Rocial. Ce ~ui est clair toutefois c'est que le lTcbleme essentiel, de nos jours, est celui du d eve l o ppemerrt economique. Ce pr-ob Lezue est present dans pr-es que tous les secteurs de la societe. 1e juriste, etant membre de cette societe en evolution ne saurait se contenter d'etre obsorvateur.

:n

doi t apporter aussi une contribution

(8)

• •

E/ON.14/INR/28 Page

3

a

l'oeuvre con~une d'elirn nation de la pauvrete •

8. Au s i.e c Le dernier, qui, fut une perioded' expansic,neconofi.TiJ.uerapide dans les centres Lndust r-Le Ls le droit et l ' econoLie etaient etroitement 11>81es; les lois apparurent

a

mesure que la situ~tion economiClue en f~isait sentir le besoin.

D'une manLe r e generale, le progres economique precedait 1'oeuvre du legisl_teur.

car sauvent cette oenvre etait freinee par des procedures lourdes. En presence des t r-anaf'or-cationa fondarnentales de la societe, les institutions"juridiques staicnt en que Lqu e sorte entrainess a s ui.vr-e ,: Mais i l s'agissait'la d'un d

s

ve Lop-.

1Jell,ent -f'ortu ; t dans une periode au la p.lani.fLc.. tiun n' et2.i t pas juge'e necessaire.

Aujourd 'hui 'au contraire, la p.Lani.frcatLon est consideree comn.e un Lnstr-umerrt essentiel d'ameiior~tiondu bien~etre economiClue et social. Dans ce nouvel stat de chos~il n'est pas possible d'~"andonner au hasard lu construction du cadre juridique. Le juriste peut cunstruire une legislation uu developpen,ent

adaptee a la phase de transition que l'economique et le Gocial traversent. Les pays qui e~sont a l'age pre-industriel ant Ce grand avantage qu'ils peuvent mener ,presq,ue sLmuLt.aneu.errt Leurs revo LutLcnsv.poLa..tique, ecunomique et j ur LdLque ,

9.

Dans les 'PilYS en voi e de deve Lopp emerrt , les pLani.fLcct eurs f'orrt r-ar euent une p.Lace au cadre juridiqUe dans Les problewe~ eccnon.Lques telsqu' ils les con-

"olvent. Il se peut que La ganeration actuelle de jur Lste a aitets forr,le" Clans des universitas dorrt les pr0,S'ranlliJeS ne serant pas encore aduptes

a

l'int"r- depend.ance des besoins econon,iques et'des exigences 'juridiqUes.

lJ

Oette attituJe de co u l.e bien entendu de .not a.f's ;,ist'oriq,ues.

l!

On counnence

a

con.prend.r-e que I' ens ei6'TI 8 rl'l e n t du droit est tutaleruent Lncomp.let s 1il nIest pas donna sur un ar::'iere--plan de sciences ,econ~m;i.Clues, ?3opi5..1es et poLt

t

Lques , Voir dec Larc.t Lon du 'President du Ghana a'la FucuIt e de droit.

Journo.l of Afrioan Law, N°6, 1962 et H.W; Ohitepo dans The African Conference on the Rule of 1aw ( Lago s ,

3-7

jilnvier 1961). Cona.Ls s i.cn internatbnale des

juristes. Geneve, 1961. '

(9)

E/ eN .14/ IlIR/Z8

Page 4

une parti.e que Lcorique de 1 'Europe. Les comrlexites ,{'un regime juri'iique 8.0:..1.-

ven" double et parfois LJultiple provienl;lent de 10. superposition de divers types de droits europeens. Get heritage est peut-etre

celu~

qui est le plus confus •

.Y

B.

10.

Le climat Juridigue africain

Tous lea Et,J.ts africains po ur ai risi. dire ont eu ides liens or32.niqu8s 'avec

11. Les torritcires de I' ancienne Afrique Occidentale Bri tannique avaient un droit derive du droit

anglai~

Les

t.r

Lbunaux connaissaient souvent des variet,;s locnles,lonquelles etaient encouragees par l~ forDatiun des juristes. Les terri- toires ,ex-Fran9ais, d ' autre part, connaisse.ient Le regime de 11admi ni s t.rvrtion d.Lr-e ct e , De telle sorte que la legisl.i.tion co n.uez-c La Le d e 1 "Buz-c.j.e continentJle

s " a j . p L iq u ai.t a v e c d e lege-res mo0..ific2.tions. L e s c o r i t ' L its d e c l i v e r s d z - oi ts e u r o p e e n s mis au point en Fr~nce, en AlleUJagne et en Espagne ont laisse une er.Jpreinte au Came.r oun , au Niger, en Cete-d'Ivoir3 at en

Guinea.

12. 8i l'on cherchait

a

etablir un d i.agrarnn,e des c heva uchements de dr~its dans 1 'Afrique d'aujaurd'hui,

~n o~nstruir&it

un pu&&le singulierement enChevetre.

JI

LlargymBnt

principal a

faire

valoir

C0~e ce dUulisme, voire ce pluralisme, provient des conflits et des incertitudes internes. Les qu"litGs .principal~sndU<lr.jit

Dvnt sa oertitude et sa s o up Leae c , A t o ut ca los etal.--es de 1 'histoire

les syat snres juridiques ant subi des cnangon.ent e "OuS l' effet des fluctuations des conditio~s 800i<3-1e8, econu41iquas at politiques. La souplesse po ur faire f~oe

a

l'evolution des exa gonc e s econvi;dques est une qu.,lite essentielle du droit moderne.

A.N. Alott, Judicial and legal Systellis in Africa 1962.

L8s incidences du dr-cit anglais en Afrique sont de deux 'cr-dr es r d' abord il a l.lodifie·certains aspects du dz-cit .ccut un.Lar local; en p.Lus , i l a rempli les lacunes du droit tradi tionnel qui s Ietaient 'produi tes avec l ' appe.rttion do nouvelles pre. tiques coramerciales at econcmiques' qui orrt entra:5:ne La mise en o.ppLi.ca.ti.on d'un droit conauer-oaa l ..

Voir r-e comc.andet Lon de la Gocf6reli.ce internationale de j ur-aates , Venise, Dctobre 1963. Gette Conference a invite les pays africains

a

entreprendre des recherches Qans leurs traditions et coutu~es en vue d'harmoniser leurs legislations.

(10)

E/ Cli.14/IlJR/ 28 Pagv

5

13. L 1ess e ntial, toutefuis, est de s.::.v0ir si les regiril8s jur aci ques de l'Afrique cc nv i.ennent pour son developpen,ent. 11 peut y avoi r teutes sertes de differences e ntr-e 108 ~86'ilIJes y..:..:litiques ma i,s i l est un f'c.c't e ur co nuaun pui s q ue In. po LitLjue des pa.ys a nd ep endants est t.end u» vers Le d ev e Loppeure nt ece,nomique. II eat 8v.Ldent que 10 rrog"res ecc nvnu.que peut etre retarde par un droit fait d.'elements 1isr:2-Y" ti:.-~3

(;[; :;:'00&1';1'8 pcr- un ayst enie juIilique COherent •

.!!

Un tel

d.r~'it

pc ur-r-ai t

f'~cili:e)r

1,_,s tI·~_r:.sacti0ns oomrner o La l es at introduire La carti tude dans 112:2 r.cti v.i,tLS

CG~)~1,;:L,iQUcs en general et dans les'inv8stissements en ps.r-ti cuLa.er , C. Quelques aSj2ects de la legislation sur le dGveloppen,ent en Afrique

Lt , On trouvera

a

La partie II de cette etude (anglais s su l c.n.ent ) les j.ri nc Lpal es

<l.isp,,-:,sit i o ns d8S codes des investissements at des' 1Gi8 c,--nn6X'.:.;:::~. C8S :1i81.: si ~i,__n.:

varieut ...1un pays

a

I' a ut r e at trElduisent certaines des differences du cO-drc::

juridi1:.l~. passe at I&. mes ur e dans laquelle on a ch er-ch e it modifier c e l~>i.r\.)

pcur re}:"nclre aux b e s o Lns nouveaux. II -nta pas Gte pc s sib Le de s avoi r cxacte.aerrt cc c.n.ent clans un pays donne Les disposit i.c.ns juridiques out

ete

mcdi f'Lee s avec I.e t ernps , Cette ir;lj2ussibilite vient de c e que La p Lupart des lO'-ys d'Afriqu~ Cl'mt pas eu ':"'C:: terupe d'evaluer La porte~ des cb;angements juridiques .ini tiaux , M:.::i:, J.:.y

n~cessit~ de codifier les principales dispositions C0n~ern_nt les inv8stiss~~0nts

est a.pjar-ue a pz-es que chaque pays But prepare son. p l an de d ev e Lc ppemerrt , 11.ir.. si , Le code :":-e8 Lnv ea't Ls s emerrt s est d ovenu l 'acco~'lpagnerljent juridiQue du plan dt;

develoP.t:'8I11ent.

15. Parud L:::s trente pays africains que nct r-e etude couvre, d ix s,S;ulement r; 'ont pa s de c-Jd.e deE~ i.nve et i.as enen t.s , Toutee leB anciennes colonies f'r-ani ai s es aauf Le 'Togo 'Jnt un. co d e des Lnvcati.as ement.s ,

1/

all a f'rit valoir qui l y avai

t

un autre facteur positif ell Afrique. Cem"ii la plupart des droi~locauxsont non ecrits, leur sou,lesse pcrrnet de le8 utiliser pour de nouveaux bescins e conorai quee , Voir The Future of Law in ,.frica, compte rendu des trcevaux de La Conference de Lundres, 28 decer"brE-

15)9 -

8

janvier 1960. .

(11)

EI en, 141

INRI 28

P2~ge 6

Ie" Los qua.t r-e Ete.ts de l'ex-,;.EF: Gabon, RepubliquG Centr afr-d cai nc , Tchc~ ot

1I

CUIle"-'(Jl'(:~zz'1.ville) ont des codes d1investissement presque ideDt,iqu08~_::.J II ~ll 'v, aut r-e aerrt pc ur' .ics anciennes colcnies bri t.anni que s , J.l.ucune ,ss.uf 1is Ghr.nn sn Ia

,jJ~~ (>:;1.18 d ' inv6stiss6ment. L8 Sierra Leone 2. une Ordonn[:,nce sur Ie u-av01G}:ipe:.lent r~"<-'i .ivte de 1;'60. La Nigeria a plusieurs or-donnanoos et:,"bli::Lc;;:',rlt d8S ruclu~tj__ 't'-3 J 1i i,..,::'t; 0(Jr 18 r cvenu et de droits de douane , AU Tangan;yika un j.r-o jet d e J..:.,i

QLc.2. c..::lC'"rnera les Lnves

t

i s s enrent e etrangers est depose sur Le bureau (1'", 2::.r10L2u"t.

17. Puur Ct: qui es-t. cles._.~"utres pays dI,~.frique, llEthiopie 2. pr i.s r3c81;.•.ient un d e c.ret sur 1'::3S Lnv eet i.as emerrt s , La Republique .ii.r:1llt: Unie et IE Liberic vnt

divers d.ecrets ou lois qui corrt i.ennent des disposi tions sur 1 t:JS Lnve stiS8 e n.ent e , 10. II Gst difficile de i5r0uper en vue de Ls s analyser des di8'''~2it.."ona L;:2;i~,-·

LatLvcs ou re~lerllentail'os aus si d iv er-s es , Pour eu ei up Li.f Le r La present:.~ti(:n~

ncus cl.as s ez-ons SQUS 128 r-ub.ci ques ci-C1pres .les principt..ux J!l::tteri:"ux presentes

a

La partie II:

a) Decl~_r2.tiGns de pulittquc eC0nomique.

b) Entreprises "a1'iJT(Ju v e e s I I . c) Contr-z l e :lQf:linistrc.tif.

J) Investissements etr~ngers.

e) Incitants 8coDumiques.

f)

J,1.rbitracc.

2)

Decl~r[1tiuns de politigue economique

1). Dc.na La plupart des p8.ys africains la formulation d e s Lut errt i.cns eC0nuIl.iqt.:..-G dst t.;ucur0 a

I'

utude. Lorsque CBS intentions ont

et8

arretees~ .iI Gst mc.L.:.if.;8 ,18 1'-'-2 0Vnr.l2..l.tre. Dc.ns certci ns cas 811es s c n ; inscrites dans La oonst itcticn uu dC:1l3 Lo l..;L':"~n de d eve Loppen.ent au dans I.e code des Lnv eatLs s erae nt c , li,c:~is

i l est Lies cae Qu'elies Bunt 0parses dans dIimportantes declaratiGns du

pr6sident ..u du pr enuar ~';dnistre~ dans des discours nnni ster-Ls Ls au !;arleri~en-

t:lir dB, dans des t8Xt BS 1egisILLtifs divers. II n'y 2~ dune pas d e Sc' ur c e unique

11

Ll s surrt T118"lbrds Lie 1 "Uni.o n clouaniere equatGriale

a

laquelle Le Carileroun est associ,.j.

(12)

• •

E/ CN

.14/

INR/ 28 Fage

7

de laquelle on puisse degager un eDonce ccmpLet de 12~ pulit i.que economiqu8 natiunale. Cela dit, il importe aussi dta.jo ut er- que La po Liti qu; dlun gouv0rne·- ment ne v.vut Clue pour une periode de ten.ps limit co , Les declarations Clue nous

a v a n s r - et e n u a s n " o n t c i a n e d e v a l e u r q u e p o u r I . e n.cmerrt c u L e p l a n a

eta

f ' or - m u . L e

et ou Ie code des inv8stissements a

Gte

prof.lulgue"

20. L'illlpression 68n6rale qui se deg2'E;8 a leur lecture est que les declarations sur la politiqu8 economiqu8 naticnale developpe un theu3 dominant: accToitre Ie bien-etra economique eas enti e l.Lement par une Lnduetri.c.Liaa't i.on r-api de , Les moyens d'atteindre c e but sont s o uv errt enutlt3reS en QlStail; c e s orrt une r.ei l Leur-e utilisation des ressources n t.t ur e Ll e s , I' ameliorutiGu de 1 r.inf'r as tr-uctur e et des iuvestissements sooiaux, Ie developpsffient de tel ou tel seoteur particulier de 1teconomie. Css d ec Lar-at i oris sorrt generales et DS doiv ent pas etre prises cor•.'IJ.e un anonce c0m~let de la politique econumiqu8 nationale.

21.

11

est dit dans le cude algerien des investissements Clue les entreprises qui vi.serrt

a

fournir une infrastructurE: pour I'economie Bont dIint"eret no.t Lona.L, Le plan dthiopien de developpement enonce trois buts fondamentaux: meilleure

utilisatiun des ressources, application de la technologie moderns et accrOiSS8@Gnt des investissements. La C6te-d'Ivoire tient c'"-'mIl18 but ess entLe I la participation du Go uve r'neinerrt au d ev e Lcopet.ent des ressources Lnexp Loi t ees et La Repu~liClue

l:..rabe Unie met en evidence I.e desi.r- dIaugr..enter 1£1 production dans tous les e s ct eur s ,

22. Q.uelqu...s pc.ys du cont Lnerit orrt '.l6fi:':1i Leur-a .int errt-Lcns d.e fCls-:on pllfs cir- constanci a-, , L8 Gcuve.r-neuent du SoUc:l2D errtend ruot t r-e 1 "a.ccent dans sun ;TograllJ.,,8 f'utur- sur Le dev e Lo ppe uent des sc r-vi.ce s d ' utili

te

pubLa que et sur l 'ene::-gie

n.ent des trcns c or-t s1 des cCLJ.'lUnicc..ti0YlS et de l '8DSGiG'D8[lJ.ent superieur. La decL--Lrativn t.ur.Lsi.en..e :r:-8SbrVE- 12, priuri

te

::':"1 develoPliGLic'nt de l! extraction du jdin6rai cia far et 12 12:<.- p.rodnctloD de prc di..its chi n.i quee . Divers rays, ~n

i-·c:.,:.:-'"iculic:r CeUX qui 'Jut un j.I an d e J.evelOf,.peGldut integral c nt chi f'f'rc leurs cbje ct Lf'es tel ou tel accr oi as euen! dans tsJ.. ou tel s e c't c ur pandant une l'erJ.'Jde Cl-Jnrlee",

(13)

.

,

EI

eN•

141INRI 28 Page 6

23. Bien que les declarations de politique s0ient de csractere general, elles 0 donnent souvent des indication" sur les secteurs du d eveLcppemerrt qui L'etiennent l'attentiun d "un gvuvernement a un r••ow.ent donne [dais dans toutes il est un

elelOlcmt de gr~nd ~nter&t pour l' invest "ss":llr eventueI, ce so n

t

les indications sur l'orientation juridique

a

donner aux invGstiss8uents et

a

la croissance

~conomiqud: ~tabl~ssements ~:E0~t, elltr~y£i~8E ~iXt8S, c0up~ratives ou entreprises priV8:;S.

24. Bien entendu, aucun Et~t africain ne reserve l'exclusivite

a

l'un de ces secteurs mais il y a,suivant les : ~ys,d'in:por~~cntes differences dans Ie dosage de ces diverses solutions. On irouve norma18ment ies

declarations

concernant Ie secteur public ou Ie secteurprive dans les plans de developpement mais il a I en trouve aussi parfois dans les codes cas investisserllents.

lI

25. Tous les gouvernements africains cons ide rent que les principaux secteurs

sociaux, enseignement, sante et

jusqu1a

une certaine roesure, logement, relevent

de l'Etat. II en est de meIT.8 dans presque tous les pays pu~' les services

dIutili

te

puo Li que tels que trans pc.rte ferroviaires , communications, distribution dIeuez-g-i e electrique3 d ' eau, etcp La fil8Ii18 ao Lut Lcn est appliquee pour la cons truc- tion de grands uuvrages tels que barrages d'irrigation, caneux et ports.

26. Les politiques eccnonuques des gouvernerr..ents af'r-d.c e i.ne . peuvent etre reparties en trois groupes suiva~t la preponQeranC8 accorde8

a

telle ou te11e forme

d'oTganisQtion industriellG~

27. it L' un des extremes on peut ci ter Lcs I'sys qui considerent .Le s e cteur public COT,U;i8 Le pr-Lnci pa I n.ot eur- c.u dcve Loppercent industriel at

a

l'autre ceux

ou etrnr:gere. Ent.re CBS deux gruupDs :..J y a un €?-'::nd nombr« de pt:.ys dont l'attitud.e est plus au moins :pragmo.tique~ s lun r8L8ttrc

a

l'entreprise pr-Lv- e si .i:(.issible 1li2.is 81. 01102 ne se "ianifoste pE':'S; con ri e r 1 :c'pera,tion au s e ct e ur public.

y

La Republiqt:8 Oentr-af'r-Lce.Lue notan.acnt qU8 188 -cr.:.nsferts rriTTe doi vent Gtr0 co nf'or-nes la Rep'~blique, janvicr- 1963,

f:1it c:xcertLn1. Sa o.mstmrti on stipule

d.e pr()priete du s e ot euz: pub Li.c vers 1e s e ct e ur aux di cpoei ti..,:!8 des Lo.la , C'onstituti<..'n de

.j.... 1 ' ..., 3..rulC ...8 ~(~

(14)

••

E/CN.14/INR/28 Pag" 9

• 28. Au premi"r groups appar-t i.ennent la Republi'lue Arc.be Uni e , Le Ghana,

l'Algerie at la Guinea. Dans to us la f'oz-nati cn d'untY1'8 de societe socialiste sst consideree corune un principe directeur de 1" politique nat Lcna Le , De II> la predor.rJ.ina.nce ac cordce ,8. l' entreprise publique bien qu 'un vas.-I:;e dOlaaine et,

dans In. p Lupa.rt les cas, un dc mai ne en vo i.e d texparic Lcn s o i

t

Lais s e

a

11if!itiative privee.

29. En .. lgerie, l'Etat participe I> t.o ut ea les activites importantes; dans La Repub Ld.que ,ere.be Unie I,e Gouverne",ent se r es e rve Ie d r oi.t de creer les industries de base. A l'E~Qt revi8nnent la prospection at la recherche miniere et llutili-

sat ion

d8S lliin6rais. C8tte politique est motive0 ~ar Ie fait que ceS activites econbmiques exigent de vast6s inv8stissements que It e n t r e pr i s e , pr i v B8 nc J8Ut pus fournir. Certaines des industries importantes reserve8s

a

l'Etat dans la ~~U

sont la prospection patroliere, l'exploitation des chJ.:rbonnages, etc. Dans Ie merne cat~gorie rentrent les engr~is, Ie soude caustique, Ie p~pier, les ~Ut0~C-.

biles, les tract0urs et autres engins d8 tr2nsport. Pour l'industrie siderurgique 12 s o Lu'ti o n qui Lnt er-vi errt est c e Ll e de 12. cG-propriete dans Les :cas au Le ce.pi tal prive hesite a s'i~vestir

a

cause des probabllitos de perte dans les premieres annaes d'exploitutiun.

30".

Le Ghar.a et La Oui ne e ont , daris leurs p Lans de d6veloppement, decompose leurs e tr u ctu r - e a econcilJiques en tr - oi , e ou quatro secteurs: Se c t e u r ' dIE,tat, secteur fTive at sectour ;.Jix-ce. Le Ohu na aji:.,ute un "e e c-t e ur- de coo}'eration\l;

il s 'agit La d'entreprises dont Le gouv cr-nement ;...ssure Le demarrage jusqu1a ce qutel Je s ai errt

t

r o uvu 1 'equilibra et qui pa~sent ensuite au sectaur prive.

Au Sierra Le~ne la'politique consist~

a

encuurager In creation de diverses Lnd uetr Lea et dans certains cas d e pc.r-t Lc.i per- f'f.nancd e r emerrt au ca pi tal qui par 10.. s'Jite , pa s s er-a

a

des ac

c

Lcrmac.z-ce nati cnaux,

31.

Dans ce:ct~ins pays com.ne 111 Nigerie., I.e ::'iberia, 111 Libye, Le Me.roc et Le Soudan, l'entreprise p.r i.vee a Ie rOle e s s en t Le I en matiere d'animation de l'industrialisQticn, corucrmement I> la traditi~n lib~rale.

(15)

E/CN.14/INR/28 Page 10

32. Le Gouvernement du Liberia. pu decle-rer que s'il poursuit une politique d'investissement liberale, il a juge commode de prendre

a

sa charge les inves- tissements dans la production d'energie et qu'il dirigera la centrale pendant

Le temps necessaire. Dans Le l[jer;l8 pays, La distribution dtaa.u est deja prise en charge par l'Etat.

33. La pc Lit i quo de la Libye vise, ea s c.rrtLei Lemerrt ,

a

reserver une galc,me etendue d'activitespour lesquelles Ie ce-pital prive pourra creer des etablissements

industriels avec l'e-ssistance technique et financiere de l'Etat. Apres etude des besoins naticnaux, l'Etat entreprend la realisatiun de provets industriels lorsqu'il a constate que les i:i.l.ilieUJ[ p.ri vee s Iabstiennent pour d.es motifs economiqu8s,

sociaux ou autres.

34. La Maroc ~recise dans son code des inv6stiss~mentsque 1e capital prive est I.e bi envenu dans les secteurs econofiJiques auxquels le plan de d eve Lopperaent reserve 1a priori

ts.

La plan pr-o po s e not amuent qU8 1"Etat intervienne potu' ,etablir d as aci er-Les et des industries chimiques de base. Le Soudan a d e co up e sa structure ecoDCJL'dque en reS6rvant

a

llavance des industries nettelJ1ent determinees au secteur public et au secteur prive. II a fe-it conna~tre que le capital prive etait le bienvenu dans les Lnvo st i se ement s af'f'e c't e s nux natie r-es premieres et aux indus- tries legeres.

35.

La Nigeria a indiqu8 o ff L ciellement q u' u n e 8conomiG mix t e est e n vi . sa g e e

mais que l'entreprise privee se voit reserver une part preponderante de l'activite economique. 11 est toutefois quelques industries dont 1e Gouvernement a Ie mono- pole: production et distribution d'electricite, distribution d'eau, telecommuni- cations.

36. Mais il y a d'autres pays qui ont qu~lifie leur economie d'econo~i8 ~ixte,

vaulant indiquer par la que Ie secteur priv8 et le secteur public chevauchent dans plusieurs domaines. Toutefois, il ne faudrait pas clasGer trop ntittement les'paysen tenants du,aecteur public ou du secteur prive. II est 8viQent qu'avec 1 'introduction de la planificaticn les gouvernements de tcus 1es pays interviennent pour orienter, reglementer et sauvent exccut er- dir-ect ement

(16)

. '

E/CN .14/nlR/ 28

Page 11 .

divers pro jets industriels.

1I

37.

CcrruuG ncus le verrcns plus loin, l'Etat, dans certains pays, precise

les industries et les donaines dans lesquels il interviendra

des

Ie

debut;

dans d'autres pays llinitiative est laissee a l'entreprise privee ffieffi8 si PfuS tard l'Etat decide de participer.

b) Entreprises

",~"tpprouvees I.Y

38. Co

n.me on l'a dit plus haut , l'Et::t non seulement definit le champ d tact avat e ' du secteur public, du secteur pr-Lv e at du secteur li,ixte mais enumere souvent les industries ou entreprises auxquBlles est reservee la priorite dans Ie processus d'industrialisatiun. Ces precisivns Bunt h~bituellGment ccntenu8S dans les coJes des Lnv est i s s ements et les pLaris de developpe;',lent. Les industries beneficiE:.ires ont droit,

a

cause de la

priorite

qui leur est

resbrvee, a

cert&ins

avantQees

econo~jiQues. Un ordre de pri ori t e .ind Lque la structure future du develor,pelocnt industriel du IJays et La gal;L,It; 1GS c hc i,x Lai s s ds

a

l'investisseUJ eventual.

39. II

est interessant de noter QUo ~resQue toutes les anciennes colonies

fr~n9aises qui ont un code des investissements ont drGsse dans tous lea details une liste dIindustries "appr-ouv ecs ". Eas ont i e l Lenent , c o s pc:.ys ont d efi ni, lew's cbje ct i.f's econoJ;,iQues de base en les repartissant entre les dCIJaines d ta ct i vi t e suivar..ts: agriculture, industries extractives, tr_,nsforIllaticn de mat f.e r es :i)reLliere8

loc~les ou industries ruanuf~cturieres. La majeure p~rtic des ~~ys africains unt donne La priorite aux industries ext r-c.ct ivas dans leur legislation sur les in- v est i s s cu.e n t s ,

11

Voir .A..H. Hansan, Public Enterprise and EGonumic DGvelopmcnt, Londres, 1960, p. 203. L'auteur emprunte plusieurs exsffiflcs aux Z0ndS Gous-develoypees st conclut QU' il n ' est pas possible de det8rJdiner la structure de

I'

ent r-ej.ri s e publique ar-b Lt r-ai r euerrt o u exc l us Ive.nont it part i r de cc,nsideration ideol~~'­

git;.ues.

y

Dans plusieurs Lc Ls , les wots "priori te" et "e.ppr-cuve " sont employes iH,-;.ir~

feremr;lent • .t...u sens rigoureux du mot , "pr-Lo ri t.e " evoque un choix arbitr_ira t andi s que "ap pr-o uv e " fait }"'8nslSr qua 13. rriori

te

a et€ arretee s e Lon WJ.8

certaine procedure administr~tiv0.

(17)

• •

E/CN.14/INR/28 Page 12

40. 11 Y a des pays ~ui ne donnent leur liste de priorites ni dans leur plan de developpement ni dans leur code des investissements. Cette liste peut

,

se trouver dans une publication ufficiel1e, co~~e c'est par exemple le cas en Nigeria ou une liste importunte cornpr erid les industriesextraotives, la fond.erio et Ie raffinage, la cunserverie de denrees aliffientaires, la,fabrication de

chaussures it semelles en caoutchouc et de pneumati~ues, h6tellerie, etc.

41. L'l.1gerie, Le Cameroun, le Dahomey, le Ghana , La Republi~ue Centrafricaine ont introduit dans leur legislation unci clause

generale

.bD vertu do laquel1e tuutes les industries en proJet doivent, en adherant au plan, affecter leurs investissements it des secteurs definis 'par le plan. Le Liberia, In Libye et 11Ethiopi8, reservent La priori

te

aux inClustrics de biens ,de oo naomnctLcn , a ux textiles et aux denrees aliment~ires. Au Tchad, en Guinee, en C5te-d'Ivoire, au Niger et en Haute-Volta, la priorite est dc nn ee a l' elevagc eta certiiine,s industries. Les pays ~ui envis&gcnt In 0reation d'industries chimi~ues sont l' Ethiopie, la Guinee, le Mar oc , la Republi~ueLrabe Unie, le Niger et La Haute- Volta. L'industrie du blltiment est noms.emerrt merrt Lonn ee dans les textes legislatifs du Niger, de l'Ethiopie at du Liberia. La Haute-Volta, le Tchad et la Guinee

donnent 101 pr i.or i.t e

a.

l'industrie Jr,etallurgique; la Republi~ue Arab e Unie et le Maroc comprennent l'industrie des armcments dans la categoric prioritaire.

42. Dans cert~ins cas, le code definit aussi les criteres de Ia priorite. Par example, Le code des Lrrvee t.Ls semcrrts de Madag(::,scar fixe les condi tiuns d "approba- tiun des industries. 11 ati.pul e que lesentreprises nouvelleslDiv'e'nt se' c0nforlJJ8:' aces regles qui sont: L~~ contribution

a

un e r e c'tLf'd.cat Lcn des iml:1ort.~~tions at l'expansiori des export~tiuns au l'am61ior&tion de la b~lnnce des paienlents. La loi tunisienne spaci f'Le que pour ~tre "2,~)p+oi.lvee" une industria dvit sut i sf'c i.r-c aux cundit i o ns de ca pi,tel mi.ni.maL: pa:r ouvri er, de moindre ccn cuz-r-enc e et do r-erap Lac eu.errt d ' im})urtat Lo ns , i:LU Senegal une entreprise, pour etra 'b..prrouvee11

doit repundre aux conditions suiv~ntes: investissement de 100 milliuns de fr~ncs

CFli. realisable en trois mois ou cr ea'ti on directe dtemp Loi s pour cent personnes au moins par an.

(18)

. . .

E/ClI.14/INR/28 Pege 13

43. La loi du Ghana sur Ibs i:lvestissements stipule que; l'approbo.tion aux fins d'investissement paut etre Qccordee 81 l'oper~tion envisagee contribue

a

la r6elisation de quatre cQnditions determinees: developpement de la capacite de pr od uct i.cn , utilisation at expansion de c st te ca.t..rci t e , economies d'importations et

creation

d'emplois nouveQux.

44. II ne feut pus se rneprendre sur Ie sens du mot "prlGrite". Dans la plupart des cas I' euip Loi qui en est f~~it donne des indica tiuns sur l ' imrort,-_nce des

reSS0LU'C8S naturelles et sur Le n i.v e au de developpement economiqu8 du pays en cause,

Mais Lc.r-sque I.'on quc.L Lf'Le une indus trie d' "approuvee

11,

on veut dire qu' une cert~~inG

procedure ~dministrctivea

ete

engagoe, qui se termine par la delivrance d1un

certificat ou 1 'adoption d'un dacret. II importe maintenant de preciser brievement La nature et Lee attributions de I'org~:nisme administratif qui delivre les

"appr-oba t Lona ".

c) Controle administratif

45.

L',~rganisationde l'entreprise i,~ublique uans lea I,ays Lnoust rte lLement deve-.

Lo ppas ,J.

ate

s o uverrt 1 "o b jet de contrcverses mais e Ll e a appele 111 creation de pr-o c ed ur as admi ni s t.r-tti vos ad:l.ptaes, plus o u mo i.n s bien, aux exi gence s d'UTId

economi6 COQf1ex8 at diversifiee. Dans les pays d~velorpes, au contraire, liappa- reil ad_inistratif existant n'est pas ed~pt8 aux nouvelles t~ches. C'est pourquoi les pays \Tenus recvmment

a

l'indel'end::-.nce ont cree des services par-t Lc u Lde r-eruent

charges d~uri8nt8r le8 inv8stissements aans 128 vuies qui

correspundent

aux besuins da 1[_ nat i c n ,

46. D2.~_S 1<'. j.Lupart d es nouveaux :St-:,-',ts d ' ..'....frique, un nouveau type de c0ntr:'".il,;;

l·~ pvUV~,ir ciIi:.;x2,;;iineI', G"uiddT et cJntr:::Lc,T les Lnvest i s s ements ap par-ti ent eUCOTl; z ux r.Lni s t.eros Q3S fine,nct::s, it: 11inc:l.ustl'i,c: et ClU c.un...e r ce , C'est Le cas de _0. C·jte-dlIv'~irE;;;, du Li.b ori c , J.0 1:!- Kigfria «t du Tc:-"ng,""nyik[;,. Suus 1::.

~,rDc6~krG ~c 1:<~nci8n titre, en p~ut discern0r un~ riv ..lit~ assez forte ent~8

1.2 niini~t8r0 d os f inano es et 113 ministers du commerce, inspires du desir de

C0nserv~r 10 cuntrOle d~s invatissements.

(19)

• •

E!CN.14!INR!28

Page

14

47. Uti nouvel or garie de d eve Lcppemerrt , 1<:1 "ccnuru aai on des investissements", a ete cree dans 1a moitie envi.ion des pays Lnde pendan t.s de 1 'Afrique et notamrnent en n.1gerie" au Caue r-oun , en EtLiopie, au Chana ,

a

IViadagascar, dans la'Republique i ..rabe Un i,e et en Soma li e .. Ce.s comn.Ls s Lc ns sont d e s or6':.'.n88 ps.ra-etat1.ques etroi te- ment relies au gouvernement p~r l'intermedinire de certains ministeres. La

plupart Svut creees par les 00~~8 des inv0sLissements~ Elles ont done un caract ere official at des attributiuns natte~6nt d~termin6es.

48. Dans certGins c~s, ces organes purtent un autr~ titre. En

Guinee

par eX8Qple, 1 "o r garie en cause porte Le titre de Ccr.unission de cuntrols 6coDomique et est

rattache au Bur-eau poli tiquu nati.o naL du ERG. II a notaument pour attribution de creer de no uv e Ll.es entreprises. 11 IJladagc...scL-r il y s un COL.i.it8 technique des investissements prives qui nlast pas cr0B par 18 cude; c'est un v!G~nisme

independG.nt. II Y a aussi un c0mite interministeriel de planification at do deve.Loppemc.nt qui exerce La plupart des attributivns des COiiiITiissions de s inves- tissernents dans les autres pays.

49. En Somalie, llorganisille correspundant porte Ie nom de Comite des investisse-

me~ts etr~nb8rS. II est composj des winistres at directeurs de plusieurs depar-

terncnc e , En font partie ega1en:lcnt six experts specialistes des questions de

de-

veloppement economique. Le;, Tunisie a cree en 1961 un Consdil economiqu8 at social qui a po uvoi.z- de regler to ut es les questions eccnomiques et ao cLal e s , Cw conseil exerCE; des f'orict Lc.ns cunsult,~tivGS aupz-es du Gouver-nernent en ffiGtii;rt: de pLanif Lcc.t Lc n at ,:le nds e 011 o euvr e ,

50. En Somalit:;, en Libya et au Tn.nganyikG, If'. cc.mnd.as Lon des .i.nve.st Le s emerrt s s "o c c uj-e specifiquoment des Lnvc.et i s aemencs etr2.ngers. En general, ceS C01Htlis-

sions ont pour f'c.nct i ons d'8nQ~.'ur::-!.ger 1<,';'0 inv6stissements et de c\..·ntroler les dom.:::Lin08S c arie Lee quc Ls ces Lnve stLss cc.en t.a (duvr<::..ient etre employes. Au Cameroun,

10, eomr;!isSiGD des Lnves

t

Ls seracnt s .::J, s .ru Le qw::..lite 'pour excrni ns r les cleiJll:..,ndes

a

t.raiter- (L~ns Ie cs.r.lrt2 eles list8S d o l-:,::."ioritese BIlij pGut, dc ns les limites des cri teres 6n:j1:lC€2 d,'::-ris la~:(),~b, rejt<:er uti fl..-.-crl_1uvvr des d.aHL ....nd ee , ,ll.. U Ghana 1:. cUllunission des invosti8SGmeritS

Y

(Cc.pital Inv8sti:-lcllt Bcar-d ) errt r-epz-erid at

(20)

. .

E/eN .14/nrn/28

P"-G8

15

",r

c

: '':: ll i ,S G des activi

t

e s en VUE! d 'encourager les investissemants d.. ,; C::'i-<Lt:~u..x

etrGngo.;;Ts. Elle rpprouve les invasti3sements, assure 1::::. liaison ont.r-o Lnvcat.La-.

s c u r s , i e p a r t 0 1 ' J E m t s et s o . r v r . ces de lIEt ..~tJ elle est ch~rgee d'accord,.o:r Les

0."A,,,;,![tions, reductions o u p er-mi,s de nature

a

assister leB ,..>D"t2:'8.prises.

)1. <.u Liberi'" une institution. appelee Conseil ni tL. Hal d e La "roduction, cr';C '3D 1950, est charJ8 d e co or donr.er Lee po Li. t.Lquee , p Lana et pr-ogt-r:.i. •..:~ i:,

11i..:ff·.s

t

G-0 renforcer l'ecunumie. La c omnd.ae i.on Creel;) en Liby€ }J&T 1

les invcstlssements etr&'ngsrs r-as s emb I.e d~;A d021l1ees DUIL.driques sur l a possibi- Li,

te

:1'.in ve.o-ti.r- des c e p L t aux BtT'c1ngers dans les ,:1oTIlL:.o..ines qui sunt imp0rt3.!1ts pcur- :LEi! developperrl8ct Gconornique. Au Maroc, La Commission des .inves t i s s ercc.at s

:1, ".1t..:., -":Xp1'8SSBfilent

Cree8

pour ddterIiliner Le sectue r 'iudustri...,l .iu..:2bin .u. L:!'lof 52. Tc u t u f 0 i s , dc ns c ez-t ci ns paya , COll(;il8 1:, C6td-d'Ivoir'e, 10, Nig6ria, .le Seu0c.;al, La Repub 1'ique ..t'..rab e Uni e

o;;;t

18 T,~ngsnyikB, Ie pouvo t.r de reglE:)IJenter, examiner , co nt r o Lcr- at J.iriger Le.s nc uve a ux investissoments ar:;::artiennent

encor-e au mini.at e r-e du c craruer ce GU 18 1tLndust r Le ou des finances et

a

Il c r g:;..n d de contr61e eccnJmiqu~ tr-ad ; ti.cnn eL, Dans certains nouveaux Et.rts Ln at.r uct ur-e adnrini s.tr-'.

ti

VG r ec

t

e CGnfOrI,18 au rnocleLe des anci ormes Lh3tropclas. Chose

::,.alGo'rquable, les p!1.ys developp6s eproLlvent eux aussi 13 neG0st:it,j de cr-c cr- i.l8S c:~Ll.lissions des investissements et des o.;:oge.nes de d evc Lo pj-e.i.c nt , En ,_~~'{'.;.;t

iI s'ave re im:possLbl e pour un nuni ste r-e de 0'o c c upe.r- d'es o;.ctivi tdB n.u,ti't-,_d"':S 11 U~6 ocun01lli..:..: E:D expr.ne acn ,

j3. La ccmpos Lti.o n des cornmi s s Ivns des invewl,isS6IDents <~·~;t :1.2.'.;8Z gene.r".l .r.ent

1 0 . rl.t.~.c ~.,o.rtijut. H r . bi.tu eL lernen t , e 1 1 e s a c . n - t p r - d aL dd o s , ja.r I E . n . i . ni e tr e d e 118 Cl:L...J [l l i t; cu d u cc.mn.er-ce , See c.ut r e s membr-ea Bunt des functionnaires ot lE.;f.

.v~r::;\...1~r~Cl.1ite:J rvpresent2.tives. J ....ns c e r-tai.ns cas , Dahomey, CarnE:;rouc,lch~:.lvt Congo(Brazz~vil18), 811es comptent aussi de~

represuutants

du Parlement • .i~U G~.:bcn, 10E> ri~·preS"ent.J.nts du Par-Ler.en

t

s o nt qua t.r e , De plus: "La corami asi cn

lQbun::.ise co n.p.rend deux represent.::.:.nts des associations et fede;ratio!S proft:s- sion':.211es UU e ect eur dI acti.vi

t

e dunt f'-.-..it pa.r-ti e l'entrepri.;;a c,~'n8i(>':;r~3,.:,.

(21)

E/CN.14/ INR/28 F'ilgG 16

lc8 fii2~1l·bres j.r-cvi ennorrt 3. 12. f'ci.a dca ll.ini~ter8S ot cl' e:...utres e e cte ur'e , Font 1::<.-'.rtiE:. eg'c~101:l:;:;Lt do C88 orC;::1nismGs des d r r-r.otour-s d e be.nq ue s , ios -aJclinistr:.-.- 'tcur-e .jco do uanc s , des 2..g8nts perC8I-;teurs et des l-residcntd 1:,; ch':;;JnDr:.:;.8 ri:j cCJ.[l-

) ) . Le ~-10rublique ArE:.bG Unie a un ccrni t e a:p8ci3.1 qui regl,jIll<:,;nt8 tuus };::;s:.-.."" '-.-vn ....LJ,_' duo d:3vt.;lup~vm,--,nt 8con0mique nc.ti c.nal , En HautG-Vclta, La r5g1ament."tion des

.invc.stLe s emerrt s releve du Coneci I des nuni str-es , En Ethiv~i(;, 10 Comi

t •

dt3s ':nvLstj.sSE'Jmef!.ts, cree po..r decr,~t , est CamP.D.Se du rrdni e;~r8 du cocmer-c c et a o I'.in.rustrLe , du gJUVLrneur

de la Banque natiunale et du

secretaire e0n8r~l

57.

.l\:. 1=.:. Commission de p l.ani I'd coti on ,

56. Outre les com.ni s s Lon s d e s Lnv e st Ls s emerrt s qui «nt d os a'ttr Lbut ions d e cc,ntrole, que l qucs l~'e.ys dIAfriquG c nt cree des insti tutivns qu., fournissent un , 2.38istance f i nan oi e r-e E:.UX industries " ap pr',JuvaesI I . Une di z a i.no d '.ir.st Lt.uticnr 8...i'rt:-12vs. Banques ou Cai s s e s de devtlopfement lu credit ont et·;; cr·~~'~c en Afrique d8~uis deux ~u trvis ans.

II est clifficile 'cis seVerer 18 developp"m"ntindustri61 db sun financemcmt.

Y

ctost p~urqu0i quslqu8s

p2yS

ont

cree

des institutiuns qUi cumul~nt ces deux attr i.buti.ous , LI;;; Li.ber La a une Ban que 1''-·lU' Le deV81oppGIT1E:n-: ind,ustri8I et Ie;:;

.i.nvesti ae ements , organl.o of'f'Lcie l ehc-rEe n..n s e u Lement J0 devc Io p pc.r 1'economic;

li-b erii.Jnn8 pcur- f'avor i.s er- -11 entree de cus;.;i dc f i ne.nc e r Le s Lnvest Ls s euent s

capitaux d ILn ve st Lc ce.rnent -ar Lv ae ma Le par des j-r-et s au autr-eme-nt ,

-9'

'

Y

Vuir liJubillzation of Domestic Ca:;i tal, rapport qua etiJ.blit la diet i.ncti.c r;

juridiCiu8 entre une nSGociativrJ. d e financement et une aae o c.i ati.on Ud c1ev8- Loppement •. Pc ur d "aut r ea exemples en Arli8riqu8 Latine et en .:~3ie, voir Econofilic Survey of Latin AW8ric3., Natiuns Uniea195.3 at ~CliFE·L/122, 12

ii1[LrS

1957.

Reelem0ntairement, les prets de c,:'ntr8-Vo.-leur de d i.x pour cent

LibGric..

fin~ncJment no doivent pas depasser l~

des z-es s c ur-c ea totales d6 la Banq uc du

(22)

. ..

EI

CN •

141INRI

28

Page 17

58.

En Somalie, un etablissementd'Etat, le Cred.ito Soma Lo , acccz-d e des prets

a

moyen terme et

a

court terme pour financer les activites industrielles.

prillees de tous types. Dans la Republique Ar.cbe Unie, le. Banque nationale a

ete

s ci nd e e rooeillment en ueux 0rg.::nismes distincts: 1-.::. Banque centrale et 1'1 Banque nationale. La premiere coordonnc la politique de credit et la politi- que bancaire en

general;

:a seconde a l e s attributicns d1une banque ordinoiru et finance les activites industrielles.

59. La Development Corporation de l'Ouganda creee en 1952 est essentiellement chargee d'et~di8r les prcjets nouveaux qui lui sont soumis at de faire des recom•.andations

a

leur sujet. Un service technique cost aussi

a

~a disposition des investisseurs eventuels pGur assist~nce dsns des domaines techniques. Les pr-oj et s sunt appr-ouv es a pz-es en quet e approfuDuie sur tous les aape ct e du c ofrt de revient, de la cOlIjmerci[11is:~tiunet sur 188 problEHne-s -tc cnnd cuee de la production:

60. 11 Y a toute une serie de procedures pour determiner les avantages pa::'ti- culiers

a

accorder·aux investisseurs eventuels. En Afrique, la .frocedure 1"

plus couran

t

e compo r te une d emand e

a

la cOTilujissiGn cies Lnvesti s sements au b. t cut autre s e r-vi c e of'fi ca el. pr ovu par la Loi , Cette d en.a.nde s "ac compagne

tres

souverrt de pieces justificatives c es caL'""cteristiques Juridiques et economiques d cs investissements. ]ans certains cas, l'originc dOG capitaux duit aussi l3tre specifiee.

61. Ensuite, la commission etudie la nat ur e et 1,:'1 qualite des a nvoe ct ss emerrt s en cause, nQta~ent du point de vue des besGins

geuaraux

tela qu1ils sont enonces dans les lois sur 10:2 .investissements. l1.preS avair etabli divers aspects d e s .investiss6ments rrCJj::oses, 10. ccmn.as s ton 1)6ut s oi

t

r-epc us s ez- soi

t

approuver l' operc.tion. L.'approbation est materialis8e par un instrument

v~riable selon les pays qui peut ~tre soit un decret soit un arrete inter- ministeriel soit un simple certificat d'exemption. En regie generalo, oet instrur.:.ent est ac cc r d e aussi bien aux. investisseurs nati onaux qu1aux inves- tisGeurs strangers. De son cote, l'investisseur ~ventuel prenQ certains

(23)

,----_.""---'---

• •

E/CN.14/INR/28 Page 18

engagenJents en c? qui c onc e r n e Ie rnorrt ant , la periode et La forme des invest is-

a c m e nts , T u u t m a r i q u e m c nt l'e x p o s e a u r e t r a it d e l'a p p r o b a t i o n . C e t t s s a n cti c n

signifie 'lue l'entreprise est alors privee de tous avant ages econorni'lues. Dans certe.ins cas l'entrepreneur est ,OJeme ublige de restituer les avantages dont il a deja beneficie.

d) Inv8stissements etrangers

62. En Afrique, I' assistance exterielIT8 sous La fOr1J18 dILnvost i asernent s prives directs a pour role essentiel de degager des reSdources nationales. A condition qu 'il s'insers dans un programme de develoI1pswent impliquant un

taux ellinvestissement plus eleve Le financement "exterieur favorisere. la croissance et la formation de capital. Sous oette reserve, tous les pays en voie de develop- pement ont besoin de oapitaux etrangers.

63. L'investisseur etranger redoute avant tout la nationalisation. II cr~int

egalernent 'lue les benefices suient faibles ou 'lu'il devienne impossible de rapatrier Ie capital et les benefices. En revanche, les pays importateurs de ca;itaux or~ignent'aussi l~ domination 5t l'exploitation. Ce climat de crainte impregne jusqu1a un certain point les nouveaux codes africains des inv8stisse- ments.

64. Le besoin de capitaux et la cr~inte d'une exploitation placent les n0uveaux Et._ts devant un dilemne. Les Lis sur les investissements ont cherch~ de plusieurs

f2.~ons

a

nri.n i.mf.s er- les obst __ cles et

a

enc c ur-cge r Lea investissemcnts etr.::;,ngers

p~es par divers incitants et par des garanties. II est interessant de constater 'lue les lois de la plupart des pays africains visent

a

la fois les investisse- ments nationaux st les investissements etrangers. Quelquss pays seulement ant des lois qui visent ~xclusivem8nt

a

assurer les capitaux etre.ngers; clest Ie cas du Soudan, de la Libye, du Togu et de la Somalie.

65_

Les regles sur les investiss8ments etrangers couvrent un dom~ine tres vasts. Pour l'investisseur etranger, les re 61es concernant les procedures adra.LnLs t.r-at i vee , Les incitants fiscaux, I'emf,loi de personnel nat i cna L, sont tautes importantes. En

gdneral,

les lois sur les inv8stisssments contiennent des garanties touchant l'indewnisation e'luitable, Ie rJ.patriement des

(24)

. . .

E/ClJ

.14/I:m!28

PaG:.19 '" ' ... ,.,

ben~fices, La non c Ls cr-Lmi nu.ti on et La st,~billt0 des imrositLons , Nc us n ... us

arr~te:I;'uns bTievement aur 10, nat i.oua Lfs.it i.cn , Le ra?p~tr':'0ment'llu- c..p.i t a L ~t

des benefices, Lt en.p Lod d es na.t i.cnaux. et .La non diS'criminc..tion.

r

(i) lJationalisationl!

66. Le pr.in c.ipaI obstacle aux mvcst i ssemcn-te :18 cc.pi taux rriyeS Qc:;,r.s 108 P:l.j-':;

en vci s de d eve Lo ppeuent e st La or inte d e Lc nc.:.tivnalif-:~ rtLon .. La nf~,ti\")nali.s·~ti,-,tl r a p o n d ease nt i e Lre.nent au s o u ci, d e s t i r n u l e : r

itJ

d e v e Loppemer r t 8CldlC_iliJiqU8 dr.nc les pays pe uvr-e s , LorsquIline entrvprise I,riv8c ne Teut 0U ne veut fuurnir·

tele biens' ou services essentiels au progre.J inrlustriel, 10 jouv~rnGn:ont inter- vient ,et se Gubstitue

a

elle.

67. L~ ~lupart des pays africains ont precise leur politique 0n ~~tiere de nat Lc na.Li ac-ti.on dans leurs lois

sur

188 inv9sti8Seth:mts,

principe ·ou leur co neti,tuti.on. Ceux qui ont

intrcd~·it

une

tion out aus·si pr svu une gar arrti e legalo dI iridemni~D.tiun

clause do nc.:.tiun,2.1is,;- eqUltab l e •

.sf

La jLupar-t

d8S pays qui possedent un cude des invest{sSGffients y ont intruduit Ull6 claUSe de n~tivn~lisatiun.

68.

Le code des anveati sa en.en ts du Dahomey aocGl'cle en cas dIexprc pri.cti.ou

une gar ...rrt i,e cl'indel.Hlisa tion ec~uitab Le , La loi soma Lierme Sill' les investiS8GI,il,..~'~tf..i etrr~nebrs stipule que l e prJpri5t6 d.0S en t.r-ep.r-Lc ce dlihwnt irhli.e..tricule8s 8r.

SurnaliB est ger-anti e contro 1 '~xIJr(Jpri2.tiun 3&.uf puur c aus e d'utillte pub l i.q ue ..

C8tt6 ulelne 10i stipule aussi qUG lc-~ IJropriste d68

ent

r e pr i.s es n I·~st pe.s expoa ee

a

des rnee ur-oe a'dr"inistrc.,tives de e a Ls Le o u de re~uil:3ition aaur en cas de guerre at aeu.Leu.errt pour- 10. duree de csl10-ci telle qu'011e resul to' d os cunventicns intern~ti0nQles intaressees en vigu~ur

Le ~Jt'h~tiunalis~ti0n" doit gtre entendu ici dans 1u Guns de

"prOfri~t~ bt di rc ot Lcn de liE-tat" .. La pLupa rt des codes des Lnvest i.s s cc.ents empLoi ent 10 c.ot cxpr-o pr-Lat Lcn qui signifie dans son e.cc8p-ci,~dl juridiqu8 "ac qui s Lt L,...

f'or c ee dluna prJpriet6 privet:: par l'Et._t" .. II Y a de ncubr-eux cuvr:tges sur La question .. On tr-ouvcz-a un bun reswIio dans W.. Friedmann, SOll.S Impacts (,f' Sucial Or"anization un InternatiGnc:l Law, J'fikr,ic:,n Jvurno.l of Irrt c.rne't Lcna L

Lav , 1956 •

.sf

La p Lupart d cs textes legislatifs C!1JJ1',lient inclifferemr,lsnt Les n.ots "jUS:8",

"3..l-i ..rroprie", "equi t._.blo"1 etc.

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