• Aucun résultat trouvé

état-de-l’art pour le rapport scientifique annuel de l’Association franc ¸aise d’urologie

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "état-de-l’art pour le rapport scientifique annuel de l’Association franc ¸aise d’urologie"

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

Disponibleenlignesur

ScienceDirect

www.sciencedirect.com

Diagnostics clinique, urétéroscopique et photodynamique des tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieures :

état-de-l’art pour le rapport scientifique annuel de l’Association franc ¸aise d’urologie

Clinical, ureteroscopic and photodynamic diagnosis of urothelial carcinomas of the upper tract: State-of-the art for the yearly scientific report of the French national association of urology

L. Nison

a,1

, G. Bozzini

a,1

, M. Rouprêt

b,∗

, O. Traxer

c

, P. Colin

d,e

aServiced’urologie,hôpitalClaude-Huriez,universitédeLille,CHRULille,59000Lille, France

bServiced’urologie,hôpitalPitié-Salpêtrière,facultédemédecinePierre-et-Marie-Curie, universitéParis6,83,boulevardHôpital,AP—HP,75013Paris,France

cServiced’urologie,hôpitalTenon,AP—HP,universitéPierre-et-Marie-Curie,universitéParis 6,75020Paris,France

dServiced’urologie,hôpitalPrivé-de-La-Louvière,Générale-de-Santé,59037Lille,France

eServiced’urologie,hôpitaldeSeclin,59113Seclin,France

Rec¸ule25juin2014;acceptéle22juillet2014 DisponiblesurInternetle8septembre2014

MOTSCLÉS (MeSH); Carcinome urothélial; Voieexcrétrice urinaire;

Résumé

Objectif.—Proposer un état-de-l’artdes connaissances concernantles modalitéscliniques, urétéroscopiqueset photodynamiques pourlediagnostic des tumeurs dela voieexcrétrice supérieure(TVES).

Matérieletméthode.—Unerecherchebibliographiqueaétéconduiteàpartir delabasede donnéesbibliographiquesMedline(NLMoutilPubmed)àpartirdesmotscléssuivants:carcinome

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:morgan.roupret@psl.aphp.fr(M.Rouprêt).

1 Lesdeuxpremiersauteursontcontribuéàpartégaleàlarédactiondecetarticle.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2014.07.012

1166-7087/©2014ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

(2)

Uretère; Bassinet; Diagnostic; Fluorescence; Urétéroscopie; Technique photodynamique; Biopsie;

Cytologie

urothélial;voieexcrétriceurinaire;uretère;bassinet;diagnostic;fluorescence;ureterosco- pie;techniquephotodynamique;biopsie;cytologie.

Résultats.—L’hématurie macroscopique et les douleurs lombaires sont les deux princi- paux symptômes révélateurs d’une TVES en pratique clinique quotidienne. La cytologie urinaire et la cystoscopie sont nécessaires pour éliminer une tumeur de la vessie conco- mittante synchrone. L’urétéroscopie souple a révolutionné le diagnostic des TVES en permettant une exploration exhaustive des voies excrétrices, une visualisation endosco- pique de la lésion et des biopsies pour déterminer le grade. L’urétéroscopie souple doit être faite dans le bilan diagnostique chaque fois qu’un traitement conservateur est envisagé par la suite. Les nouvelles technologies d’investigation comme la fluores- cence, le narrow band imaging et la tomographie optique de cohérence (OCT)±couplée à l’endo-échographie sont des voies d’exploration particulièrement prometteuse pour l’avenir.

Conclusion.—Lebilandiagnostiqued’uneTVESnedoitpasfaireoublierqu’ils’agitd’uncar- cinomeurothélialetquel’arbreurinairedoitêtreexplorédanssonensemblepouréliminer uneautretumeur.L’urétéroscopiesouplearévolutionnélapriseenchargediagnostiquedeces lésionsetfaitdésormaispartiedubilaninitial.

©2014ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

KEYWORDS (MeSH);

Urothelial carcinomas;

Upperurinarytract;

Ureter;

Renalpelvis;

Diagnosis;

Fluorescence;

Ureteroscopy;

Photodynamic technique;

Biopsy;

Cytology

Summary

Purpose.—To propose a state-of-the art of current knowledge about clinical, ure- teroscopic and photodynamic for the diagnosis of the upper urinary tract cancer (UTUC).

Materialandmethod.—Asystematicreviewoftheliteraturesearchwasperformedfromthe databaseMedline(NLM,Pubmed),focusedonthefollowingkeywords:urothelialcarcinomas;

upperurinarytract;ureter;renalpelvis;diagnosis;fluorescence;ureteroscopy;photodynamic technique;biopsy;cytology.

Results.—Gross hematuria and flankpain arethe two main clinical symptoms revealing a UTUC in daily clinical practice. Urinary cystoscopy and cystoscopy are mandatory to rule outaconcomittantsynchronousbladdertumour.Flexibleureteroscopyhasrevolutionizedthe management ofUTUC by allowing a full exploration of upper urinary tract, an endoscopi vizualizationofthe tumour andassessmentof gradewith biopsies. A flexible ureteroscopy is mandatory in diagnostic evaluation of UTUC as soon as a conservative management is beingconsidered.Newinvestigationtechnologiessuchasfluorescence,narrowbandimaging andoptical coherencetomography(±combinedwithultrasound),arepromisingfor anear future.

Conclusion.—Ithastobeunderstoodthatthediagnosticwork-upofaUTUChastobeexhaustive andparticularlythesearchofanotherurothelialcarcinomawithintheurinarytract.Flexible ureterosocopyhasrevolutionizedthediagnosisandmanagementofUTUCandbelongsfullyto itsinitialevaluation.

©2014ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Les tumeurs de la voie excrétrices supérieure (TVES) représentent 5% des cancers urothéliaux avec une inci- dencestableenEurope(1,2caspour100000habitants/an) [1,2].

Découvertesessentiellement au décoursdesymptômes cliniques, les TVES sont majoritairement de localisation pyélo-calicielle(deux-tiersdescas)etdiagnostiquéesàun stademusculo-invasif(60%descas)[3,4].

Lebutdecetarticle étaitdeproposerunétat-de-l’art des éléments cliniques, urétéroscopiques et photodyna- miquesàladispositiondesurologuespourlediagnosticdes TVES. Les différentes modalités diagnostiques d’imagerie

seronttraitésdans unautre article au seindurapport de congrèsdel’AFU.

Matériel et méthodes

Une recherche bibliographique exhaustive à partir de la base de données PubMed(http://www.ncbi.nlm.nih.gov/) a été effectuée entre janvier 1990 à avril 2014 en utili- santlesmotscléssuivants(MeSH):urothelialcarcinomas; upperurinarytract;ureter;renalpelvis;diagnosis;fluo- rescence;ureteroscopy;photodynamic technique;biopsy etcytology.Lesarticlesontétésélectionnésenfonctionde lalangue(franc¸aisetanglais)etdeleurpertinence.Seules

(3)

desétudesprospectivesetrétrospectivesoudesarticlesde revue ontété sélectionnéspermettant ainsid’exclure les cascliniques.

Résultats

Présentation clinique

Hématurie

Unehématuriemacroscopiqueestlesymptômeleplusfré- quemment présent lors du diagnostic de TVES (68 à 82% descas)[5—7].Enrevanche,lebilanétiologiquenemeten évidenceuneTVESquedans 0,3—5,3%descasau décours d’unehématurieisolée[8,9].L’hématuriepeutêtremicro- oumacroscopique,souventtotale,parfoisterminaleencas detumeurdubasuretèreprolabéeauméat.Sonabondance est variable, de même que sa fréquence (intermittente, récurrente,permanente).Généralementindolore,ellepeut parfoisêtreresponsablededouleursdetypecoliquenéphré- tiqueencasdecaillotagedanslaVES.

Douleur

Ladouleurdesflancsetdesfosseslombairesreprésentele second symptôme entermes de fréquence(20 à 30% des cas)[5,6].Encasdecaillotageintraluminal,ladouleurest aiguëoupeutsemanifesterparunesensationdepesanteur lorsd’unedilatationprogressivedescavitésexcrétricesen amontd’uneobstructiontumorale[10].

L’extensionlocorégionaledelatumeurprovoquedesdou- leursmoinstypiques,sourdesconstantesetmallocalisées.

Ladiffusionmétastatique,notammentosseuse,peutégale- mentêtreresponsablededouleursvariées.

Découvertefortuite

Le taux de tumeurs asymptomatiques varie de 10 à 16% selonlesséries[5].LadécouvertedeTVESestvolontiersfor- tuite,audécoursd’uneimagerieabdominaleréaliséepour unautremotif.

Autresmanifestationscliniques

Ellessontprésentes dansenviron10%descas. Unemasse palpableenfosselombairepeutcorrespondreàdestumeurs pyélo-calicielles très évoluéesou à un rein hydronéphro- tique [11]. La perception d’une masse lombaire comme premier signe clinique est rare et reste dépendante du morphotype des patients. Une symptomatologie irritative ou infectieusepeut égalementêtre présente lorsdu dia- gnostic.Lestumeursdubasuretèreprolabéesauméatoules localisationsvésicalessynchrones(7—17%descas)sontsou- ventàl’origined’unepollakiurie[5].Lapyélonéphritepeut compliquerune dilatation chroniquedes voies excrétrices supérieures en amont d’une lésion urétérale. L’altération del’étatgénéral,rare,révèlevolontiersuneTVESévoluée oumétastatique[5,10,11].

Surveillanced’unetumeurdelavessie

UneautrecirconstancededécouvertefortuitedeTVESest lasurveillancesystématiqueencasdetumeursprimitivede lavessie n’infiltrantpas lemuscle (TVNIM).La rentabilité

diagnostiquedesuro-scannersréalisésàtitresystématique encasd’antécédentdeTVNIMrestefaible(0,5%).Toutefois, unepublicationrécenteensoulignel’intérêtencasdesignes cliniquesavecunevaleurprédictivepositivede63%[12,13].

Le taux de récidive localisée aux VES après cystecto- mie pourtumeur devessie infiltrant le muscle (TVIM)est faible(3,75 à 4,82% des cas). Ces récidivessont souvent tardives (3 à 5ans en moyenne après le geste). Lorsque lesexamenssontréalisésaucoursdelasurveillanced’une TVIM,ondécouvrefortuitement38%derécidivesauxVES.

Néanmoins, le pronostic péjoratif d’une TVES localement avancée ou métastatique justifie la poursuite d’une sur- veillanceduhautappareilaprèscystectomietotale[14].

Endoscopie diagnostique

Cystoscopie

Lacystoscopieestrecommandéedanslebilansystématique de première intention (grade A, AFU et EAU),et permet d’éliminer une localisation vésicale synchrone associée à unecytologieurinaire[4,6].

Urétéropyélographierétrograde(UPR)

L’UPRconsisteenl’opacificationparvoierétrogradedela VESaprèscathétérismepréalabledecelle-ciparunesonde urétérale. Elle est faite par l’urologue lors de la cysto- scopieoud’uneexplorationenurétéroscopie.Departson excellente résolution spatiale, l’UPR demeure unexamen recommandé par l’AFU et l’EAU (gradeC) [4,6]. Réalisée dans des conditions optimales,l’UPR a une sensibilité de 97%etunespécificitéde 93%pour ladétectiondes TVES [15]. L’UPR a sa place dans un contexte d’urgence ou lorsqu’uneimagerieoptimaleduhautappareilurinairen’a paspuêtreeffectuée.

L’urétérorénoscopiesouple(URSS)

Lesprogrèstechnologiquesontpermis àl’URSSdedevenir unoutildiagnostiqueprécieuxpourl’explorationdesimages lacunaires suspectes visualisées en imagerie. L’URSS a égalementunintérêtdanslediagnosticencasdecytologies urinairespositivessanslésionsobjectivéesencystoscopieet imagerie[16].

Une URSS avec prélèvements biopsiques doit être systématiquement discutée dans le bilan préopératoire d’une TVES selon les recommandations del’AFU etl’EAU (gradeC)[4,6].

En pratique courante, l’URSS est notamment indis- pensable lorsqu’il existe un doute diagnostique ou lorsqu’untraitementconservateurestenvisagé.Ellepermet d’éliminercertains diagnostics différentielsnotamment le polypefibro-épithélialdescavités,bénin,dontl’aspecten

«battant de cloche» est quasi pathognomonique (Fig.1).

La question de la nécessité d’une URSS pour une lésion localement avancée en imagerie avec cytologie urinaire positiveresteendébat.L’intérêtdelapreuvehistologique estdiscutabledanscecontextecarellenechangerapasle traitementderéférenceque constituela NUTdanscecas [17].

L’URSS rend possible l’exploration macroscopique d’au moins95% del’ensembleduhaut appareil (ycomprisdes calicesinférieurs)[18].

(4)

Figure1. DiagnosticdifférentieldeTVES:polypefibro-épithélial del’uretèreavecaspectenbâtondeclochetypiqueenurétéro- scopie.L’aspectIRMdelalésionlaissaitsupposerl’existenced’une TVES.

L’améliorationdeladéflexionetdelarésolutiond’image desrécentsurétérorénoscopessouplesnumériquesrenforce encorelaqualitédel’explorationdesvoiesexcrétricessupé- rieures(Fig.2).Lediagnosticvisuelestpossible dansplus de95%descas,maisnepermetpastoujoursuneévaluation finedugradetumoral[6,19].

Grasso et al. ont décrit une technique «no touch» commenc¸antparl’inspectiondel’uretèrejusqu’aucroise- mentdes vaisseaux à l’aided’un urétéroscope rigide afin denepasméconnaitre unelésionplus distale. L’URSSest ensuiteremontésurunfilguidemisenplacesouscontrôle del’urétéroscope rigide pour l’explorationdureste dela voieexcrétrice.Cettetechniqueaétéinitialementdécrite sansl’utilisationd’unegained’accès[20].

Techniquement, il convient de travailler à basse pres- sionenfluxcontinupermettantunebonnevisualisationdes structuressansrisqued’extravasation[21].

Certainsauteursontrecommandél’utilisation degaine d’accès urétérales pour faciliter les aller et retour de l’endoscope au sein de voie excrétrice et diminuer ainsi

Figure2. Urétéroscopiesouple:comparaisondelaqualitédela visionenfibreoptique(enbas)etennumérique(enhaut).

le risque théorique d’essaimage des prélèvements biop- siques(théoriedu«seeding»)[21,22].Cecirestecependant controversécompte-tenudurisquepotentieldelésioniatro- gènedel’uretèrelorsdelamontéedelagaine(Fig.3).Il fautidéalementexplorerlavoieexcrétricedanssonintégra- lité etlagaine apourinconvénient demasquerdeszones oùunetumeurmultifocaleauraitpus’implanter(Fig.4).

La sensibilité de détection peut être améliorée par la vision obtenue en Narrow Band Imaging (NBI) ou à l’aide du photodiagnostic dynamique utilisant l’acide 5- aminolévulinique (5-ALA), notamment pour les lésions de petitetailleetdecarcinomainsitu(CIS)[23,24].

Photodiagnosticdynamique(PDD)

L’endoscopie de fluorescence ou PDD est une technique endoscopique reposant sur la détection d’un gradient de fluorescenceentrelestissussainsettumoraux.Sonprincipe repose sur l’interaction d’une lumière bleue de longueur d’onde spécifique (=380—470nm) et d’un agent pho- tosensibilisant endogène (PS). La production du PS est rendue possible par l’utilisation d’une pro-drogue (acide 5-aminolévuliniqueouhéxaminolévulinate)quiinduitinsitu la formation de porphyrines photoactives sélectivement accumulées dans les cellules cancéreuses. Les cellules

(5)

Figure3. Plaieiatrogènedelavoieexcrétriceurinairesupérieure aprèsutilisationd’unegained’accès.

néoplasiques émettent alors une fluorescence qui facilite leurdétection.

La voie d’administration topique pourrait être une alternative à l’ingestion (présentant un plus haut risque d’accidenthypotensif etdephotosensibilisationcutanée).

Elle nécessiterait néanmoins la mise en place préalable d’unepyélostomieoud’uneendoprothèse(pourlacréation d’unrefluxvésico-urétéral)[24].

Figure4. Explorationrétrogradeparurétéroscopiesoupledela VESenvuedelaréalisationd’unebiopsiesansgained’accès.

Un certain nombre d’études prospectives randomisées ontdéjàconfirmélacapacitédelacystoscopiedefluores- cenceàoptimiserladétectiontumeursdelavessieetleur résectionendoscopique.Lefaiblenombredecasrapportés d’URSScouplée au PDD dans lalittérature ne permetpas encore deproposer cet outil enroutine. Sur le planpra- tique,l’instillationduproduitdanslaVESposeproblèmeet letempsdecontactavecl’urothéliumest limitécarilne s’agitpasd’unorganedestockage,contrairementàlaves- sie.Ilsembleraitnéanmoinsquel’utilisationduPDDpuisse améliorer le taux de détectionglobal et delésion de CIS [24,25].

Narrowbandimaging(NBI)

Uneautreperspectiveenévaluationestl’utilisation,grâce auxurétéroscopesnumériquesàhauterésolution,d’unpro- cédéd’améliorationdel’imageappeléNBI.Cettetechnique appliquedes filtres d’interférenceoptique quilimitent la longueurd’ondedelalumièreblancheàunebandeétroite (415—540nm).Celle-cin’atteintpaslescouchesinférieures detissu,mettantainsil’accentsurlesvaisseauxsanguinset lestissustumorauxplans(dontleCIS).(Fig.5)Lespremières

Figure5. AspectdeTVESnondétectableenlumièreblanche(gauche)etvisibleentechnologieNBI(droite).

(6)

Figure6. Détectiond’unepetitetumeurplane(flèche)enuré- téroscopie souple difficilement identifiable en lumière blanche traditionnelle.

études de la littérature rapportent un gain de détection desTVES de22,7%par rapportàlalumière blanche[23].

La combinaison du NBI à l’urétéroscopie souple diagnos- tiquesembleprometteur(Fig.6),sonutilisationnécessite unmatérieldédiédontlecoûtpeutêtreunfacteurlimitant [26].

Morbidité

Lescomplicationsdel’urétérorénoscopiediagnostiquesont rares (0,5 à 5% des cas). On recense notamment: per- forations, stripping, sténoses de l’uretère ou infections parenchymateuses.

L’hypothèsed’unpossibleessaimagetumoralinduitpar l’hyperpression dans les cavités rénales au décours de l’urétéroscopien’a finalement jamaisété confirmée[27].

L’impactsurlarécidivevésicaleparcontactavecleliquide d’irrigationrestedébattu[28—30].L’augmentationdudélai de prise en charge induit par l’exploration endoscopique couplée aux biopsies n’affecterait pas demanière signifi- cativeledevenironcologique[17].

Techniquesencoursdedéveloppement

L’évaluation visuelle de l’infiltration tissulaire des TVES reste une des limites de l’endoscopie [19]. À l’instar

Figure 7. Aspects différents pour trois TVES en tomographie optique de cohérence: un outil prometteur pour déterminer le staded’infiltrationdelalésionprimitive.

Figure 8. Tomographie optique de cohérence(OCT)couplée à l’écho-endoscopie intra-urétérale(ELUS): l’association des deux technologiessemblecomplémentairedansl’expérienceinitiale.

de l’écho-endoscopie digestive, l’échographie couplée à l’urétéroscopie a été décrite mais n’est pas encore utiliséeenpratiqueclinique[31].Denouvellestechniques d’imagerietellesquelatomographieoptiquedecohérence (OCT)(Fig.7)oulamicroscopieconfocaleendoscopiquesont en cours de développement etpourraient à l’avenir être utilisés,encomplémentdelaréalisationdebiopsies,pour l’évaluationspécifiqueentempsréeldustade,gradeetdes margestumorales[26,32].L’évaluationprospectivedel’OCT est en cours (ClinicalTrials.gov Identifier: NCT02108587) seuleoucoupléeàl’écho-endoscopieurétérale(Fig.8).

Prélèvements anatomopathologiques

Lediagnosticmacroscopiquevisuelnepermettoutefoispas dedéterminerle caractèreinfiltrant delaTVES.Eneffet, l’aspect tumoral endoscopique conduit à une erreurdans l’évaluationdustadedans30%descas[19].

Cytologieurinaire

La cytologieurinaire repose surl’analyse decellules des- quaméesdanslesurines.

Celles-cisontrecueilliesaudécoursd’unemictionouvia desprélèvementseffectuéslorsdelacystoscopieouidéa- lementinsitulorsdel’URSS(etavantinstillationdeproduit decontrastelorsd’uneUPR).

Laréalisationd’unecytologieurinairedanslebiland’une TVESestimpérative(gradeA—AFU/EAU)[4,6].

Le cyto-diagnostic urinaire mictionnel est non invasif mais il est limité par une sensibilité variable (35 à 65%) en lien avec une variabilité inter-individuelle importante de l’interprétationpar lepathologiste et lapossibilité de

(7)

Figure 9. Biopsie endoscopique d’une TVES en urétéroscopie souple:pinceclassique.

faux positifs en cas de traumatisme de l’urothélium ou d’inflammation. La spécificitéde cette technique est par ailleursexcellente(>90%).

Encasdecytologieurinairepositiveaveccystoscopienor- male,laprobabilitéd’uneTVESesttrèsélevée.Toutefois, lacytologieurinairedemanièreisoléeadesperformances

Figure10. EchantillonsbiopsiquesmacroscopiquesdeTVESobte- nusà l’aided’unepinceclassiqueet d’unepince macro-biopsie (inséréedefac¸onrétrogradeparl’avantdel’URSS).

médiocrespourprédirelegradeetlestadetumoraldéfini- tif.PourMesseretal.,unecytologieurinairepositiveprédit unetumeurdehaut gradeavecune sensibilitéde 56% et une tumeur infiltrante avec une sensibilité de 62% [33].

Par ailleurs, une cytologie urinaire préopératoire positive sembleêtreunfacteurderisquederécidiveintra-vésicale [34].

Biopsies

Lors de l’URSS, l’opérateur peut réaliser des biopsies de la lésion suspecte. Les biopsies établissent le diagnostic avecune sensibilité de 89 à 95% et souvent le grade de latumeur[35].Lafiabilitédustadetumoral biopsiqueest encorefaible avecun taux de sous-évaluation important.

Ainsi 45% destumeurs classées Taseraient enréalité des tumeursinfiltrantes[36,37].Enrevanche,legradebiopsique estunbonrefletdugradetumoraldéfinitifdans69à91% descas[22,38,39].Ilexisteégalementunecorrélationentre legradebiopsiqueetlestadetumoraldéfinitif.Eneffet,les biopsiesinsiturévélantdugrade1correspondraientàune tumeurnoninfiltrante(≤pT1)dans68à100%etlesbiop- siesretrouvantdugrade3correspondraientàunetumeur infiltrante(≥pT2)dans62à100%descas[22,35—39].

La réalisation de biopsies n’est pas toujours facile, notammentpourleslésionslocaliséesdanslescalicesinfé- rieurs.Eneffet,selonletypedepinceutiliséelorsl’URSS, ilpeutseproduireunelimitationplusoumoinsgrandedes capacitésdedéflexionparl’introductiondelapincedansle canalopérateurdel’urétéroscope(Fig.9)[40].

La qualité de l’analyse histologique des biopsies est dépendante de celle des prélèvements [40]. Plusieurs équipes évaluent actuellement en ce sens les résultats des instruments mis à la disposition des opérateurs et

(8)

Figure11. Biopsie endoscopique d’uneTVES enurétéroscopie souple:panierennitinol.

notamment les pinces à macro-biopsie (Fig. 10) [41,42].

Lesbiopsiesàl’aidedepanieraunitinolauraientainsiune meilleurerentabilité(diagnosticdans94%)(Fig.11)queles pincesclassiques(diagnosticdans63%).Laréalisationd’une cytologie associée aux biopsies permettrait d’augmenter encorecesrésultats[43].

Brossage

Lerecueildecellulesurothélialesparbrossagerétrograde estassociéà dessensibilité etspécificitéplus faiblesque

cellesdesbiopsies[44].Iln’estcependantplusévoquédans lesrecommandationsrécentes[4,6].

Fluorescenceinsituhibridization(FISH)

La FISH est un test diagnostique cytologique recherchant des aneuploïdiessurleschromosomes 3,7et17ainsique desdélétionssurlelocus9p21àl’aidedesondesspécifiques parFISH.Cettetechniqueprésenteunemeilleuresensibilité (78,9—100%) que la cytologie urinaire avec une spécifi- citéquisemblelégèrementplusfaible(89,5—99%)[45,46].

L’associationFISH-cytologiesurinairesstandardaméliorerait letauxdedétectiondesTVES[47].Cependant,lesrésultats restentpréliminaires,surdepetitessériesetlecoûtdela techniqueélevé.

Ledépistagedeslésionsduhautappareilparutilisation de laFISH après cystectomien’a, lui, pas été clairement démontré[48].

Àl’heureactuelle,aucunmarqueururinairen’estrecom- mandépouruneutilisationenpratiqueclinique[4,6].

Conclusion

Le diagnosticprécisdes TVES aété révolutionnéau cours deces dernièresannées parledéveloppement de l’endo- urologie.Tous lesoutils disponiblespour letraitement de lalithiasesontaujourd’huimisàcontributionpourlaprise enchargepersonnaliséedes TVES.Enpratique,l’URSS est l’outilprincipaldecetterévolutionquipermetlediagnostic (biopsie,cytologieinsitu)etparfoismêmeletraitementde laTVESdurantlamêmeintervention.

Déclaration d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeconflitsd’intérêtsen relationaveccetarticle.

Références

[1]Munoz JJ, Ellison LM. Upper tract urothelial neoplasms:

incidence and survival during the last 2 decades. J Urol 2000;164:1523—5.

[2]VisserO, AdolfssonJ, RossiS, Verne J,Gatta G, Maffezzini M,etal.Incidenceandsurvivalofrareurogenitalcancersin Europe.EurJCancer2012;48:456—64.

[3]RoupretM,ZigeunerR,PalouJ,BoehleA,KaasinenE,Sylvester R,etal.Europeanguidelinesforthediagnosisandmanagement ofupperurinarytracturothelialcellcarcinomas:2011update.

EurUrol2011;59:584—94.

[4]PfisterC,RoupretM,NeuzilletY,LarreS,PignotG,Quintens H,etal.RecommandationsduCCAFU2013:tumeurdelavoie excrétricesupérieure.ProgUrol2013;23Suppl.2:S126—32.

[5]Hurel S, Roupret M, Seisen T, Comperat E, Phe V, Droupy S, et al. Influence of preoperative factors on the oncolo- gic outcome for upper urinary tract urothelial carcinoma after radical nephroureterectomy. World J Urol 2014, http://dx.doi.org/10.1007/s00345-014-1311-8.

[6]RoupretM,BabjukM,Comperat E,ZigeunerR, SylvesterR, BurgerM,etal.Europeanguidelinesonuppertracturothelial carcinomas:2013update.EurUrol2013;63:1059—71.

[7]Cowan NC. CT urography for hematuria. Nat Rev Urol 2012;9:218—26.

(9)

[8]EdwardsTJ,DickinsonAJ,NataleS,GoslingJ,McGrathJS.A prospectiveanalysisofthediagnosticyieldresultingfromthe attendanceof4020patientsataprotocol-drivenhaematuria clinic.BJUInt2006;97:301—5.

[9]AscentiG,MiletoA,GaetaM,BlandinoA,MazziottiS,Scribano E.Single-phasedual-energyCTurographyintheevaluationof haematuria.ClinRadiol2013;68:e87—94.

[10] Raman JD, ShariatSF, Karakiewicz PI, Lotan Y, Sagalowsky AI, Roscigno M, et al. Does preoperative symptom classifi- cation impactprognosis inpatients withclinically localized upper-tracturothelialcarcinomamanagedbyradicalnephrou- reterectomy?UrolOncol2011;29:716—23.

[11] Ito Y, Kikuchi E, Tanaka N, Miyajima A, Mikami S, Jinzaki M, et al. Preoperative hydronephrosis grade independently predictsworsepathologicaloutcomesinpatientsundergoing nephroureterectomyfor upper tracturothelial carcinoma.J Urol2011;185:1621—6.

[12] SternbergIA,KerenPazGE,ChenLY,HerrHW,DonatSM,Boch- nerBH,etal.Uppertractimagingsurveillanceisnoteffective indiagnosinguppertractrecurrenceinpatientsfollowedfor nonmuscleinvasivebladdercancer.JUrol2013;190:1187—91.

[13] Xu AD, Ng CS, Kamat A, Grossman HB, Dinney C, Sandler CM. Significance of upper urinary tract urothelial thicke- ning and filling defectseen on MDCT urographyin patients withahistoryofurothelialneoplasms.AJRAmJRoentgenol 2010;195:959—65.

[14] PicozziS,RicciC,GaetaM,RattiD,MacchiA,CasellatoS,etal.

Upperurinarytract recurrencefollowing radicalcystectomy forbladdercancer:ameta-analysison13,185patients.JUrol 2012;188:2046—54.

[15] CowanNC,TurneyBW,TaylorNJ,McCarthyCL,CrewJP.Multi- detectorcomputedtomographyurographyfordiagnosingupper urinarytracturothelialtumour.BJUInt2007;99:1363—70.

[16] TakaoA,SaikaT,UeharaS,MondenK,AbarzuaF,NasuY,etal.

Indicationsfor ureteropyeloscopybasedon radiographicfin- dingsand urinecytologyin detectionofupperurinarytract carcinoma.JpnJClinOncol2010;40:1087—91.

[17] NisonL,RoupretM,BozziniG,OuzzaneA,AudenetF,PignotG, etal.Theoncologicimpactofadelaybetweendiagnosisand radicalnephroureterectomyduetodiagnosticureteroscopyin upperurinarytracturothelialcarcinomas:resultsfromalarge collaborativedatabase.WorldJUrol2012;31:69—76.

[18] RoupretM,CussenotO,Chartier-KastlerE,ThibaultP,Richard F, Conort P, et al. Role de l’endoscopie dans la prise en chargedestumeursdelavoieexcrétricesupérieure.ProgUrol 2006;16:537—41.

[19] El-HakimA,WeissGH,LeeBR,SmithAD.Correlationofure- teroscopic appearance with histologic grade of upper tract transitionalcellcarcinoma.Urology2004;63:647—50.

[20] GrassoM,FraimanM,LevineM.Ureteropyeloscopicdiagnosis andtreatmentofupperurinarytracturothelialmalignancies.

Urology1999;54:240—6.

[21] BaderMJ,SrokaR,GratzkeC,SeitzM,WeidlichP,StaehlerM, etal.Lasertherapyforupperurinarytracttransitionalcellcar- cinoma:indicationsandmanagement.EurUrol2009;56:65—71.

[22] GorinMA,SantosCortesJA,KyleCC,CareyRI,BirdVG.Initial clinicalexperiencewithuseofureteralaccesssheathsinthe diagnosisandtreatmentofuppertracturothelialcarcinoma.

Urology2011;78:523—7.

[23] TraxerO,GeavleteB,deMedinaSG,SibonyM,Al-QahtaniSM.

Narrow-bandimaging digitalflexible ureteroscopyin detec- tionofupperurinarytracttransitional-cellcarcinoma:initial experience.JEndourol2011;25:19—23.

[24] AudenetF,TraxerO,YatesDR,CussenotO,RoupretM.Potential roleof photodynamic techniques combined withnew gene- rationflexibleureterorenoscopesand molecularmarkersfor themanagementofurothelialcarcinomaoftheupperurinary tract.BJUInt2012;109:608—13[discussion613—614].

[25]Aboumarzouk OM, Mains E, Moseley H, Kata SG. Diagnosis of upper urinary tract tumours: is photodynamic diagnosis assistedureterorenoscopyrequiredasanadditiontomodern imagingandureterorenoscopy?PhotodiagnosisPhotodynTher 2012;10:127—33.

[26]BuiD,Jen-JaneLiuJJ,Chang T,HsiaoS,MohanR, MachK, etal.Opticalbiopsyofuppertracturotheialcarcinomawith confocallaserendomicroscopy.In:AUAAnnualMeeting2013.

2013.

[27]KulpDA,BagleyDH.Doesflexibleureteropyeloscopypromote local recurrence of transitional cell carcinoma? J Endourol 1994;8:111—3.

[28]LuoHL,KangCH,ChenYT,ChuangYC,LeeWC,ChengYT,etal.

Diagnosticureteroscopyindependentlycorrelateswithintrave- sicalrecurrenceafternephroureterectomyforupperurinary tracturothelialcarcinoma.AnnSurgOncol2013;20:3121—6.

[29]Ishikawa S, Abe T, Shinohara N, Harabayashi T, Sazawa A, MaruyamaS,etal.Impactofdiagnosticureteroscopyonintra- vesical recurrence and survival in patients with urothelial carcinomaoftheupperurinarytract.JUrol2010;184:883—7.

[30]NisonL,RoupretM,BozziniG,OuzzaneA,AudenetF,PignotG, etal.Theoncologicimpactofadelaybetweendiagnosisand radicalnephroureterectomyduetodiagnosticureteroscopyin upperurinarytracturothelialcarcinomas:resultsfromalarge collaborativedatabase.WorldJUrol2013;31:69—76.

[31]IngramMD,SooriakumaranP,PalfreyE,MontgomeryB,Massouh H. Evaluation of the upper urinary tract using transurete- ricultrasound–areviewofthetechniqueandtypicalimaging appearances.ClinRadiol2008;63:1026—34.

[32]BusMT,MullerBG,deBruinDM,FaberDJ,KamphuisGM,van LeeuwenTG, etal.Volumetricinvivovisualizationofupper urinarytract tumors usingoptical coherencetomography:a pilotstudy.JUrol2013;190:2236—42.

[33]MesserJ,ShariatSF,BrienJC,HermanMP,NgCK,ScherrDS, etal.Urinarycytologyhasapoorperformanceforpredicting invasiveorhigh-gradeupper-tracturothelialcarcinoma.BJU Int2011;108:701—5.

[34]KobayashiY,SaikaT, MiyajiY, SaegusaM,ArataR,AkebiN, et al. Preoperative positive urine cytology is a risk factor forsubsequentdevelopmentofbladdercancerafternephrou- reterectomy in patientswith upper urinary tract urothelial carcinoma.WorldJUrol2012;30:271—5.

[35]Lam JS, Gupta M. Ureteroscopic management of upper tract transitional cell carcinoma. Urol Clin North Am 2004;31:115—28.

[36]CutressML,StewartGD,ZakikhaniP,PhippsS,ThomasBG,Tol- leyDA.Ureteroscopicandpercutaneousmanagementofupper tracturothelialcarcinoma(UTUC):systematicreview.BJUInt 2012;110:614—28.

[37]SmithAK,StephensonAJ,LaneBR,LarsonBT,ThomasAA,Gong MC,etal.Inadequacyofbiopsyfordiagnosisofuppertracturo- thelialcarcinoma:implicationsforconservativemanagement.

Urology2011;78:82—6.

[38]BrienJC, ShariatSF, HermanMP,NgCK, ScherrDS, ScollB, etal.Preoperativehydronephrosis,ureteroscopicbiopsygrade andurinarycytologycanimprovepredictionofadvancedupper tracturothelialcarcinoma.JUrol2010;184:69—73.

[39]KeeleyFX,KulpDA,BibboM,McCuePA,BagleyDH.Diagnostic accuracyofureteroscopicbiopsyinuppertracttransitionalcell carcinoma.JUrol1997;157:33—7.

[40]TavoraF,FajardoDA,LeeTK,LotanT,MillerJS,MiyamotoH, etal.Smallendoscopicbiopsiesoftheureterandrenalpelvis:

pathologicpitfalls.AmJSurgPathol2009;33:1540—6.

[41]KleinmannN,HealyKA,HuboskySG,MargelD,BibboM,Bagley DH.Ureteroscopicbiopsyofuppertracturothelialcarcinoma:

comparisonofbasketandforceps.JEndourol2013;27:1450—4.

[42]Al-QahtaniSM,LegraverendD,Gil-DiezdeMedinaS,SibonyM, TraxerO.Canweimprovethebiopsyqualityofupperurinary

(10)

tracturothelialtumors?Single-centerpreliminaryresultsofa newbiopsyforceps.UrolInt2014.

[43]HuangSY,AhrarK,GuptaS,WallaceMJ,EnsorJE,Krishnamur- thyS,etal.Safetyanddiagnosticaccuracy ofpercutaneous biopsyinuppertracturothelialcarcinoma.BJUInt2014.

[44]DoddLG,JohnstonWW,RobertsonCN,LayfieldLJ.Endosco- pic brushcytologyoftheupper urinarytract.Evaluationof itsefficacyandpotentiallimitationsindiagnosis.ActaCytol 1997;41:377—84.

[45]Mian C,MazzoleniG, Vikoler S, Martini T, Knuchel-Clark R, ZaakD,etal.Fluorescenceinsituhybridisationinthediag- nosisofupperurinarytracttumours.EurUrol2010;58:288—

92.

[46]HuangWT, Li LY,Pang J,Ruan XX,SunQP, YangWJ, et al.

Fluorescenceinsituhybridizationassaydetectsupperurinary tract transitional cell carcinoma in patients with asymp- tomatic hematuria and negative urine cytology. Neoplasma 2012;59:355—60.

[47]XuC,ZengQ,HouJ,GaoL,ZhangZ,XuW,etal.Utilityof amodalitycombiningFISHandcytologyinuppertracturothe- lialcarcinomadetection invoidedurinesamplesofChinese patients.Urology2011;77:636—41.

[48]FernandezMI,ParikhS,GrossmanHB,KatzR,MatinSF,Dinney CP,etal.TheroleofFISHandcytologyinupperurinarytract surveillanceafterradicalcystectomyforbladdercancer.Urol Oncol2012;30:821—4.

Références

Documents relatifs

Pour aider les entreprises et les organisations à ne tirer que des avantages de ce futur passionnant et stimulant, Capgemini a les meilleurs atouts : des milliers et des milliers

ont étudié de fac ¸on plus rigoureuse les concentra- tions plasmatiques stéroïdes sexuelles de 143 hommes dont 38 insuffisants rénaux chroniques préterminaux, 61 patients dialysés

Nous avons récupéré toutes les communications présentées aux 94 e et 95 e congrès de l’AFU, respectivement, des années 2000 et 2001 à l’aide des suppléments de Progrès en

La cyto- logie des TVES est moins sensible que celle des tumeurs vésicales, même pour des lésions de haut grade, et doit idéa- lement être réalisée in situ [6].. Les lésions de

Le risque de développement d’une TVES pyé- localicielle en cas d’exposition aux AA est de 2,9 (étude cas-témoin multicentrique avec OR ajusté selon l’âge, le sexe et le

Uro-scanner « 4 phases » montrant une lésion tissulaire urothéliale calicielle supérieure droite, chez un patient de 72 ans adressé pour bilan d’extension d’une lésion

Ils peuvent s’associer à des TVS non neurogènes liés aux affections du bas appareil urinaire fréquemment rencontrées après la sixième décade (obstacle cervico- prostatique

Au terme du suivi, trois sur sept patients sont décédés du cancer de vessie (dont deux qui avaient eu une réponse complète à la chimiothéra- pie), un sur sept était vivant avec