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Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne

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PA M. Jules Ofeller

ι

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

berne

Quatrième année. — N0 51

P r i x du numéro IO centimes

Mercredi 25 juin 1890.

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Syndicat des patrons monteurs de boîtes argent.

Jeudi 26 juin courant, aura Heu, à Bienne, une importante assemblée géné- rale du syndicat dans laquelle, conformé- ment aux dispositions des statuts géné- raux qui ont trait au renouvellement de l'alliance conclue entre les membres de l'association, la continuation ou la disso- lution du syndicat sera prononcée.

A ce propos, il n'est pas sans intérêt de faire un court résumé de l'histoire de l'organisation boîtière et des phases di- verses par lesquelles elle a passé pour aboutir à l'organisation de la branche

argent.

On se souvient qu'au commencement de 1886, l'idée de grouper les différentes catégories d'intéressés à l'industrie hor- logère s'est fait jour et qu'à la suite d'une grande assemblée populaire, tenue à Bienne, une commission d'enquête avait été nommée, avec mandat d'examiner les moyens propres if mettre un terme à la décadence des salaires des ouvriers et des prix de vente de la montre suisse.

Ensuite d'un rapport présenté le 24 juillet 1886 par le Comité biennois, rap- port traitant de la question horlogère à un point de vue général, un comité d'ini- tiative convoqua, par voie de la presse, les chefs d'atelier monteurs de boites de la région biennoise, en vue de discuter l'opportunité qu'il y avait pour les patrons de l'industrie boîtière, de donner leur adhésion à la formation d'une union hor- logère intercanlonale. Celte assemblée eut lieu le 5 décembre 1886 ; là, fut pro- clamée la nécessité d'un groupement des chefs d'atelier monteurs de boîtes, dans le but de réaliser le programme suivant:

Mettre les chefs d'atelier dans la possibi- lité de sauvegarder, par des mesures d'en-

semble les intérêts réciproques des patrons et ouvriers de l'industrie boilière ;

Réaliser une réforme du crédit dans le but de diminuer, dans la plus grande mesure possible, les risques de pertes résultant des trop longues confiances;

Lutter contre l'avilissement constant des prix de façon ;

Etablir des tarifs uniformes pour la ma- tière manufacturée, pour les feçons payées aux ouvriers et pour les façons des boîtes ;

Décréter une journée normale de travail et interdire le travail du dimanche dans les ateliers ;

Organiser un bureau de renseignements commerciaux.

En décembre 1886, avait lieu la pre- mière réunion générale des chefs d'ate - lier suisses. Cinquante avaient répondu à l'appel du Comité d'initiative et en mars 1887 la Société suisse des patrons monteurs di boîtes se constituait, et s'or- ganisait définitivement par l'acceptation de statuts généraux, de statuts pour un bureau d'informations et de renseigne- ments et d'un règlement pour un tribu- nal arbitral.

Malheureusement, sur près de 360 chefs d'atelier que comptait alors l'indus- trie boîtière, 64 seulement avaient adhéré effectivement à l'association, en payant leur cotisation réglementaire; c'était peu, et quoique les principaux établissements fussent au nombre des adhérents, l'exé- cution des différents points du pro- gramme était sérieusement compromise par la faiblesse relative des effectifs groupés.

C'est alors qu'une campagne de propa- gande fut décidée et confiée à M. Châte- lain, le contrôleur actuel du syndicat des patrons monteurs de boîtes argent.

Il résulte de la statistique établie au cours de cette campagne de propagande, que les patrons monteurs de boîtes étaient au nombre de 310, occupant 2,860 ou- vriers ; 200 patrons occupant 2,231 ou-

vriers avaient donné leur adhésion signée, à l'idée d'organiser un grand syndicat ; on pouvait donc croire que toutes les difficultés étaient levées et que l'exécu- tion du programme primitif allait se poursuivre, pour le plus grand bien des intéressés. Mais on comptait sans les défections, sans les réserves mentales, sans les rivalités de région à région, sans les différences de situation créées par la différence des procédés de fabrication, sans do graves divergences concernant l'applications des points essentiels du programme. C'est ce qui éclata à l'as- semblée générale des monteurs de boîtes suisses et français, qui eut lieu à Bienne, les 17 et 18 juin 1888.

Les ateliers du Locle subordonnaient leur adhésion définitive à l'adoption de prix minima pour les façons. Par contre, les ateliers de la Chaux-de-Fonds, envi- sageaient que l'on devait laisser momen- tanément de côté celte tarification. Les trois principaux ateliers de Besançon, qui avaient adhéré au syndicat, déclaraient maintenir leur adhésion sous la réserve expresse qu'il ne serait pas question d'une tarification des façons facturées aux éta- blisseurs.

De plus, un conflit pendant entre les trois Rubriques de boîtes or de la Chaux- de-Fonds et la Fédération ouvrière, — conflit qui n'est pas réglé encore — em- pêchait ces fabriques d'adhérer au syn- dicat.

L'entente générale ne peut se faire, et

les fabricants de la boîte argent, seuls dis-

posés à accepter tous les points du pro-

gramme sans aucune restriction, durent

se constituer isolément en syndicat, tout

en déclarant qu'ils laissaient la porte

ouverte à leurs confrères. Celte situation

ne s'est pas modifiée.

(2)

244 LA FÉDÉRATION HUKLOUÈKE S U l S S t

Les circonstances que nous venons de rappeler à grands traits furent naturelle- ment défavorables au développement du syndicat de la branche argent,- et l'échec du syndicat général servit de prétexte à de nombreuses défections. Mais à force d'énergie, de persévérance et de cons- tants efforts, malgré les attaques visibles ou cachées, les tentatives dissolvantes et la concurrence par la baisse des adversai- res, le premier groupement, grâce à des adhésions successives, a acquis aujour- d'hui une force qui lui permet d'envisager l'avenir avec confiance.

Le syndicat comprend aujourd'hui 70 fabriques et ateliers — au nombre des- quels la plupart des établissements de quelque importance, — occupant 900 ou- vriers sur 1400 environ qui forment l'effectif complet des ouvriers travaillant dans la branche argent.

Certes, la minorité restée en dehors du syndicat ne peut être considérée comme une quantité négligeable; mais elle est formée, en majeure partie, d'ate- liers de peu d'importance, parsemés dans les Franches-Montagnes et principale- ment dans le district de Porrentruy qui, jusqu'ici, est demeuré passablement ré- fractaire à toute idée de groupement pro- fessionnel. Mais l'importance industrielle d'un grand nombre des établissements syndiqués, la bienfaclure des produits qu'ils livrent à la consommation, grâce à leur organisation intérieure et à leur outillage perfectionné, donnent au syndi- cat une force qui vient heureusement compenser la faiblesse relative de son effectif. On peut même dire que nombre d'ateliers cheminant sur l'ancien système et d'après les vieilles méthodes sont obli- gés de tenir leurs prix au-dessous de ceux des syndiqués, pour conserver leur clien- tèle; à prix égal, on irait aux syndiqués vu la différence de qualité des produits.

Ceci est à méditer par les ctablisseurs.

Si l'on se place au point de vue spécial de l'industrie boîtnre, on peut affirmer, sans crainte d'être démenti, que le syn- dicat a l'ail œuvre utile; autant que les circonstances l'ont permis, le programme primitif a été maintenu et appliqué. Même les chefs d'atelier non syndiqués, ont bénéficié de l'unification et du relève- ment des prix de l'argent et des façons, en les suivant scrupuleusement, quoiqu'à une petite distance. Ces côt'ijeurs ont parfaitement saisi les avantages qui peu- vent résulter d'une organisation bien comprise; ils ont trouvé tout naturel d'en profiter, mais sans prendre leur part des responsabilités et des charges qui en dé- coulent. Espérons qu'un sentiment plus exact du devoir finira pas les rallier au syndicat.

Un point noir est à l'horizon. Quelle sera, à l'assemblée de jeudi, l'altitude des nouveaux membres que le syndicat s'est acquis, un peu de gré un peu de force, à la suite de la grève de St-Iraier ? On

fait courir les bruits les plus étranges sur leurs intentions; on va jusqu'à dire qu'ils travaillent dans l'ombre à démolir le syndicat, et qu'ils consacrent les plus grands efforts à former une majorité dis- posée à voter la dissolution immédiate de l'association.

Nous ne saurions les soupçonner d'aussi noirs desseins. Qu'ils aient éprouvé quelque contrariété, de devoir entrer dans le syndicat plus tôt peut-être qu'ils n'y fussent entrés de leur pleine bonne volonté, c'est fort compréhensible;

mais cette première impression de mau- vaise humeur passée, les nouveaux mem- bres ont dû comprendre, qu'après tout, il était plus naturel de vivre en paix que de vivre en guerre avec des collègues, et que les intérêts généraux d'une industrie avaient besoin, pour être intelligemment sauvegardés, du concours de toutes les bonnes volontés.

Aussi sommes-nous persuadés qu'il ne s'élèvera pas une seule voix pour propo- ser la dissolution du syndicat et que les derniers événements, loin de l'affaiblir, ont au contraire prouvé sa force, tout en lui attirant des éléments de valeur, qui concourront loyalement et sans arrière pensée à l'œuvre commune.

Il n'en serait pas moins très regretta- ble que l'expérience du Vallon dût être souvent renouvelée. Les grèves laissent après elles des anirnosités et des ressen- timents qui risquent d'affaiblir la bonne entente qui doit exister entre membres d'une association; de plus elles sont, au point de vue financier qu'il faut bien en- visager aussi, un réel danger, en ce qu'elles absorbent des ressources qui pourraient trouver un plus utile emploi, et obligent à des appels forcés à la bourse des syndiqués.

L'assemblée de jeudi aura, nous l'es- pérons vivement, ce bon résultat d'effa- cer les préventions que peuvent encore nourrir, contre le syndical, les patrons qui y sont récemment entrés par la force des événements, et de permettre ainsi à la Chambre syndicale nouvelle, de se consacrer entièrement à la réalisation du but utilitaire que poursuit l'association.

Mais pour que les décisions qui seront prises jeudi puissent être exécutées en toute sûreté, il importe qu'elles soient prises par le plus grand nombre possible d'intéressés. Aussi encourageons-nous vivement les membres du syndicat à as- sister nombreux à cette importante as- semblée ou à s'y faire régulièrement re- présenter en cas d'empêchement absolu.

— » * « —

R e g i s t r e du commerce.

La Feuille officielle du commerce, publie dans son dernier numéro, le règlement sur le registre du commerce, qui entrera en vi- gueur le 1er janvier 1891 ; nous en reprodui- sons quelques articles qui ont principalement

trait aux catégories d'entreprises astreintes ou non à l'inscription.

D i s p o s i t i o n s g é n é r a l e s .

Art. 7. Le registre du commerce est tenu dans l'une des trois langues nationales.

Les inscriptions sont opérées sur une dé- claration faite verbalement et signée par de- vant le préposé au registre, ou sur une dé- claration écrite, légalisée par l'autorité, des personnes qui ont le droit ou qui sont tenues de faire la déclaration.

Pour les déclarations verbales, le préposé au registre doit, avant de procéder à l'ins- cription, s'assurer de l'identité des per- sonnes.

Les inscriptions doivent être écrites d'une manière lisible et soignée; toutes ratures, surcharges ou interlignes sont interdites. Les erreurs découvertes avant la clôture de l'ins- cription sont rectifiées en marge, et la recti- fication est attestée de la même manière que l'inscription elle-même.

Les erreurs qui ne sont découvertes que plus tard ne peuvent être rectifiées qu'au moyen d'une nouvelle inscription.

O r g a n i s a t i o n d u r e g i s t r e d u c o m m e r c e .

1. Subdivisions.

Art. 12. Le registre du commerce est di- visé en trois parties : le registre principal, le registre spécial et le registre des procura- tions non commerciales.

A. Le registre principal.

Art. 13. Dans ce registre figurent les ins- criptions concernant :

a. les raisons de commerce individuelles (code des obligations 865, 2me et 4",e ali- néas) ;

b. la constitution des fondés de procuration de maisons de commerce (O. 422, lo r et 2m(! alinéas) ;

c. les sociétés en nom collectif (O. 552) ; d. les sociétés en commandite (O. 590) ; e. les sociétés anonymes (O. 623) ;

f. les sociétés en commandite par actions (0.676);

g. les associations (O 680) ; h. les autres sociétés (O. 716) ;

i. éventuellement le régim: matrimonial.

Les entreprises dont l'exploitation oblige, à teneur de l'article 865, alinéa 4, du code des obligations, à se faire inscrire au registre du commerce sont, en particulier les sui- vantes :

1. Les entreprises commerciales, lesquelles comprennent :

a. l'achat et la vente, opérés par quelqu'un en la forme commerciale pour son propre compte, d'objets quelconques, dans l'inten- tion de réaliser un bénéfice et avec un bu- reau ou magasin permanent (commerce de gros, de demi-gros et de détail) ;

b. l'entremise professionnelle de ventes et d'achats quelconques, dans le but d'en tirer un bénéfice(provision, courtage, commission, etc.) et avec bureau permanent (agents, agents de change et courtiers, commissionaires,etc);

c. l'exploitation commerciale ou l'entre- mise d'opérations quelconques d'argent, de change, d'effets de commerce ou de bourse, avec bureau permanent(banques, bureaux de change, bureaux d'encaissement; la pro- fession des agents, agents de change et cour- tiers, ainsi que celle des avoués, notaires et avocats, à moins qu'ils ne s'occupent exclu- sivement d'affaires juridiques dans le sens restreint du mot ou ne soient fonctionnaires);

d. l'expédition, exploitée en la forme com- merciale, de personnes, d'objets, de nou- velles, etc., avec bureau permanent (éta- blissement de transport, grandes institutions de portefaix, agences de journaux et de télé- grammes, etc.) ;

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

245

e. les agences de placement dont l'exploi-

tation se fait en la forme commerciale, les établissements de prêt sur gage, etc. ;

/. les entreprises d'assurance de tout genre.

2. Les entreprises industrielles, savoir : la transformation professionelle de ma- tières premières ou de marchandises en un

nouveau produit, dans un but de vente ou sur commande.

Rentrent aussi dans cette catégorie les entreprises qui ne font qu'améliorer les mar- chandises ou les approprier à un certain but (ateliers de teinturerie, d'apprètage, etc., et en géuéral les industries dites de perfectionne- ment.

3. Les autres métiers exploités en la forme commerciale. Rentrent dans cette catégorie :

a. Les entreprises ayant pour but de re- cueillir des produits naturels et de les vendre (mines, puits, ateliers de lavage de minerais, exploitations de tourbe, carrières, établisse- ments d'horticulture, laiteries, fromageries, etc.) ;

b. les entreprises dont l'exploitation sup- pose des connaissances scientifiques ou spé- ciales d'un genre quelconque (pharmacies, maisons de santé, établissements curatifs, la- boratoires de chimie, imprimeries, établisse- ments d'éditeur, etc.);

c. les entreprises qui, vu leur importance et leur exploitation sont assimilées aux entre- prises commerciales ou industrielles (entre- prises d'artisans qui ont un magasin de vente ou qui exploitent leur industrie en grand, de telle sort qu'une tenue de livres réguilière leur est nécessaire; entreprises de maçon- nerie, de charpenterie, ou de menuiserie- entreprises de construction ; parqueteries et industries analogues; brasseries, distilleries,

«le.)

d. les entreprises qui font métier d'acheter des denrées alimentaires ou des boissons et de les débiter à leurs clients, telles quelles ou préparées, dans des locaux spéciaux, qu'elles y logent en même temps les voya- geurs ou non (hôtels, auberges, établisse- ments curatifs, pensions d'étrangers, etc.)

Ne sont pas astreintes à se faire inscrire au registre du commerce les entreprises énu- mérées sous chiffre 1, lettre a, et sous chiff- res 2 et 3, lorsque leurs marchandises en magasin n'ont pas, en moyenne, une valeur d'au moins 2000 francs ou que leur vente an- nuelle (recette brute de l'année) ou la valeur de leurs produits annuels reste au-dessous de 10,000 francs.

B. Le registre spécial.

Art. 14. Sont inscrites dans le registre spé- cial les personnes qui réclament leur ins- cription en se basant sur l'article 865, alinéa 1, du code des obligations.

C. Le registre des procurations non commerciales.

Art. 15. Sont inscrits dans ce registre les fondés de procuration pour l'exploitation d'in- dustries ou d'entreprises autres que celles qui rentrent sous l'article 865, alinéa 4, du code des obligations (O. 422, alinéa 3).

NOUVELLES DIVERSES U n e vieille loi.

Le Sénat de Hambourg a trouvé dans les vieux textes de loi une disposition originale l'autorisant à poursuivre judiciairement les ouvriers qui se sont mis en grève et qui par la suite refusent de travailler après somma- tion des autorités supérieures.

Mais pour pouvoir légalement réprimer

les grèves, il faut que les autorités attendent d'abord que la famille de chaque gréviste soit dans un état voisin de la misère et solli- cite l'assistance publique.

C'est alors que les agents sont autorisés à arrêter le père de famille, à l'incarcérer et à le traduire devant les juges, qui lui octroient de deux jours à quatre semaines de prison, en vertu de la disposition de loi que voici :

« Tout ouvrier qui est lui-même ou dont les membres de sa famille sont par son fait, c'est-à-dire par son oisiveté volontaire, ré- duits à demander le secours de l'assistance publique, est passible des tribunaux et doit être condamné à la prison infamante. »

Un avis en ce sens a été affiché par ordre du gouvernement sur les murs de la ville, particulièrement aux abords des cités ou- vrières et des fabriques.

P r o t e c t i o n d e s o u v r i è r e s . — Le comité des couturières à Zurich a élaboré un projet de loi sur la protection des ouvrières; il diffère quelque peu de celui du conseil d'Etat. La journée serait de 10 et le samedi de 9 heures, avec 1 heure et demie de repos à midi. Les dispositions nouvelles sont les suivantes : in- terdiction d'employer à un travail industriel ou de placer en apprentissage des jeunes filles au-dessous de quatorze ans. L'extension permise des heures de travail ne doit pas du- rer plus de huit jours et ne pas aller au-delà de 10 heures du soir, de sorte que le maxi- mum d'une journée ne devra pas dépasser 13 heures. Le paiement du salaire devra avoir lieu tous les quinze jours. Des retenues ne pourront avoir lieu que pour des domma- ges commis à dessein ou par suite de négli- gence patente, et les amendes ne pourront pas être supérieures à un V5 (le conseil d'Etat propose V2 du salaire journalier.

Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.

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