• Aucun résultat trouvé

Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

'

• '

pa M. Jules Gfeller, au Palais fédéral

Deuxième année. — N

0

60 Mercredi 1" août 1888.

ABONNEMENTS

Un au : Six mois : Suissa . . . 6 fr. 3 fr.

Autres pays . 8 » i » port en sus On s'abonne à tous les bureaux de poste

ANNONCES

Provenant de la Suisse . . 20 et. la ligne

» de l'étranger. . 25 » » Minimum d'une annonce 50 centimes

Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne

Les anMnct!S se p a i e i l

t d'avance

P r i x du numéro IO centimes sS&fe B u r e a u x : R u e Neuve 3 8

a

^Réglementation du courtage

Dans sa séance du 26 juin écoulé, l'Union suisse des fabriques de montres a décidé de demander aux autorités fédé- rales de réglementer le courtage en hor- logerie, dans le sens d'un projet de loi dont nous donnons plus loin le texte.

Il faudrait remonter à la plus haute antiquité pour déterminer l'origine du courtage, car, dès qu'une société a été assise, on a vu apparaître le courtier, c'est-à-dire l'intermédiaire qui met en relation l'offre et la demande, le vendeur et l'acheteur.

En France, les courtiers relèvent du ministère des travaux publics et du com- merce. Leur cautionnement varie suivant l'importance des places de commerce où ils exercent leur profession. Tous paient la môme patente et leurs émoluments sont réglés par l'autorité supérieure d'a- près un tarif officiel dressé avec le con- cours des tribunaux et des chambres de commerce.

Rien de pareil chez nous; et le cour- tage en horlogerie est exercé en complète liberté par quiconque le veut. Il en est résulté de graves abus qui, en faisant descendre les opérations de courtage au niveau de vilains brocantages, ont attiré l'attention du commerce honnête sur le rôle joué par cerlains courtiers agissant comme intermédiaires entre les fabricants besoigneux et toute une catégorie d'ex- portateurs peu scrupuleux qui s'abritent derrière le courtier, pour acheter régu- lièrement des lots de montres à des prix notoirement inférieurs aux prix de revient.

Aussi l'initiative prise par l'Union suisse des fabriques de montres est-elle heureuse à plus d'un titre et le projet que nous signalons aujourd'hui, en mettant de sé- rieuses conditions à l'obtention de la patente de courtier, opérera sans aucun doute de notables changements dans la composition de ce corps qui, jusqu'ici,

s'est recruté un peu partout, renfermant ainsi, à côté d'éléments dignes de con- fiance, d'autres éléments sur la solidité et la moralité desquels il serait imprudent de faire fonds.

L'attraction qu'exerce sur le courtier la perspective de conclure une bonne affaire en spéculant, s'il le faut, sur la situation précaire ou la misère du ven- deur a toujours été toute puissante. Con- sidéré par le fabricant en quête d'argent pour ses échéances, comme une sorte de confesseur et de sauveur, le courtier en horlogerie se fait l'intermédiaire d'offres qu'un sentiment de prudence ou un reste de pudeur empêche le fabricant d'aller porter directement à l'exportateur. Et comme le vendeur pressé par la nécessité veut, avant toute chose, qu'on ignore sa situation difficile et qu'on ne révèle pas son nom, il se trouve en fin de compte à la merci du courtier qui lui fixe arbi- trairement un prix quelconque pour sa marchandise; il est bien obligé d'y passer.

Ce qu'il faudrait pouvoir faire dispa- raître ou tout au moins rendre de plus en plus difficile, c'est la vente des mon- tres à des prix inférieurs aux prix de re- vient. Le projet de loi sur la réglemen- tation du courtage apporte quelques entraves à ces pratiques commerciales ruineuses, grâce à l'obligation qu'il impose au courtier, à l'article 6, de tenir un con- trôle exact, jour par jour, de toutes ses opérations, avec détail des noms, prénoms et domiciles des vendeurs et acheteurs, de la désignation exacte des marchandises Tendues ou acheté, s ainsi que des prix et conditions de l'achat et de la vente.

Ces livres de contrôle formeront le dossier des avilisseurs qui vendent à tout prix pour se faire de l'argent et des vam-

pires qui achètent à des prix tels que la MOvenance de la marchandise devrait eur paraître suspecte. Peut-être que la perspective d'être ainsi contrôlés et affi- chés produira un salutaire effet sur les uns et sur les autres.

Mais les courtiers ne sont pas les seuls agents des ventes à vil prix. Certaines maisons d'exportation qui s'intitulent maisons d'achat et de vente, sont à l'affût des occasions, — témoin le fabricant du casier N° 1007 — achètent les lots avan- tageux qu'on leur présente, quitte à les céder ensuite, moyennant une faible com- mission, à tel de leurs confrère mieux placé pour les. écouler sur les marchés étrangers qu'il exploite.

Ces opérations, qui se font en dehors de l'intervention des courtiers et qui sont pourtant, sous une forme déguisée il est vrai, de simples opérations de courtage, sont-elles visées par le projet de loi ? Il nous paraît, à premier examen, qu'elles continueront à échapper à tout contrôle;

et il est à craindre que les restrictions apportées à l'exercice du métier de cour- tier aient, à côté des heureuses consé- quences que nous avons signalées, celle d'encourager les vendeurs besoigneux à se passer de l'intermédiaire du courtier pour aller directement à l'exportateur. Le siège du mal serait ainsi simplement dé- placé et le contrôle prévu par le projet de loi rendu illusoire, en partie du moins. s

Tout en rendant hommage à l'excel- lente intention qui a guidé les auteurs du projet de loi, nous croyons utile de leur signaler cette éventualité.

L'initiative prise par l'Union suisse des fabriques de montres rencontrera un ac- cueil favorable dans les sphères fédérales.

Déjà, M. le conseiller fédéral N. Droz l'a fait pressentir dans le discours qu'il a prononcé le 15 juillet, à l'inauguration du monument Daniel JranRichard.

Puisse-t-elle être un premier pas fait

dans la voie d'une saine réglementation

de nos procédés commerciaux.

(2)

250 LA FÉDÉRATION HORLOGBRE SUISSE PROJET DE LOI

Vu les dispositions constitutionnelles qui permettent à la Confédération de légiférer en matière d'industrie et de commorce ;

Attendu que la réglementation du courtage^

est d'intérêt général ;

L'assemblée fédérale décrète les disposi- tion législatives ci-après :

Art. 1. Le courtage en horlogerie est placé sous la surveillance de la Confédération et des autorités cantonales.

Le courtage en horlogerie consiste dans l'achat, la vente ou le placement, pour des tiers, de montres ou de pièces d'horlogerie terminées ou non.

Art. 2. Nul ne peut exercer la profession de courtier en horlogerie s'il n'est muni d'une patente délivrée par l'autorité fédérale.

Toute personne désirantobtenir une patente de courtier en horlogerie doit en faire la demande au département fédéral du com- merce, par l'intermédiaire des autorités muni- cipales et cantonales de son domicile.

Elle doit justifier: qu'elle jouit de ses droits civils et politiques ; qu'elle est de bonne vie et mœurs ; qu'elle revêt les qualités néces- saires pour exercer cette profession.

Art. 3. La patente de courtier est accordée pour une durée de cinq années. Elle doit être renouvelée pour pouvoir continuer l'exercice de la profession.

Elle pourra être retirée par l'au'orité fédé- rale avant l'expiration du délai de cinq ans dans les cas suivants :

a) Si le porteur a perdu la jouissance des droits civils et politiques.

b) S'il a encouru une condamnation à la peine de la réclusion.

c) S'il enfreint gravement les devoirs de sa charge en se prêtant ou en favorisant des opérations commerciales irrégulières.

dj S'il enfreint les dispositions de la pré- sente loi.

Art. 4. L'émolument annuel de la patente est fixé à cinq cents francs à payer lors de la réception de la patente, puis avant le com- mencement de chacune des années suivantes.

En outre, chaque courtier devra fournir une caution de dix mille francs.

Art. 5. Celui qui est muni d'une patente de courtier peut exercer ses fonctions dans toute l'étendue de la Confédération.

Art. 6. Chaque courtier doit tenir un con- trôle exact, jour par jour, de toutes les opé- rations de courtage traitées par lui.

Ce contrôle contiendra:

a) Les noms, prénoms et domiciles des vendeurs et des acheteurs.

bj La désignation exacte des marchandises vendues ou achetées.

c) Les prix et conditions de l'achat ou de la vente.

En outre, chaque courtier devra délivrer au vendeur et à l'acheteur, pour chaque opération, un bulletin détaché d'un livre à souche, résumant l'opération.

Ce bulletin tera foi contre lui et entre les parties.

Art. 7. L'émolument ou la commission de courtage est à la charge du commettant.

Cet émolument sera fixé par un décret de l'autorité fédérale.

Art. 8. Il est sévèrement défendu aux cour- tière d'exiger ou d'accepter quoi que ce soit en sus du tarif.

Art. 9. Les autorités cantonales et munici- pales sont tenues delà surveillance immédiate des courtiers en horlogerie habitant dans leur ressort.

Deux fois par année elles feront inspecter et viser leurs contrôles.

Les résultats de ces inspections seront communiqués au département fédéral du commerce.

Art. 10. Dans les localités où il existe des chambres de commerce ou syndicales régu- lièrement constituées, les autorités munici- pales pourront leur déléguer tout ou partie de leur droit de surveillance.

Art. 11. Les contraventions à la présente loi seront punies d'une amende de 100 à 500 francs. Dans les cas graves, les tribunaux pourront infliger la peine de l'emprisonne- ment jusqu'à quinze jours et la suspension des fonctions jusqu'à six mois.

En cas de récidive, durant la période de cinq ans, la peine sera doublée et la patente retirée.

Art. 12. Le fait d'exercer habituellement le courtage ou de faire des actes de courtage sans patente, constitue une contravention à la présente loi punissable de 500 à 1000 francs d'amende et d'un emprisonnement jusqu'à soixante jours au plus. En cas de récidive dans le délai de deux ans, la peine sera doublée.

Industrie et commerce.

Sous ce titre, la Suisse libérale publie, dans son numéro du 28 juillet, un article que le manque de place ne nous permet pas de re- produire en entier et dont nous détachons les passages suivants qui intéressent plus particulièrement les lecteurs de la Fédération horlogère.

« Pendant que nous en sommes à parler industrie et commerce, signalons le déve- loppement qu'ont pris dans nos contrées les syndicats horlogers, par la fédération des- quels on espère relever les pris-courants de nos produits et rendre plus rémunérateur le travail de nos industriels, ouvriers et patrons.

Certes, nous n'avons pas vu sans une cer- taine crainte ce mouvement fédératif qui, à nos yeux, risquait fort d'amener nos ouvriers à méconnaître l'inexorable loi de la libre- concurrence, et de leur faire croire qu'il n'y avait qu'à décréter en masse une hausse de prix pour la rendre possible, mais nous n'en sommes que plus heureux de constater, lors-

que nous le pouvons, les bons résultats de ce mouvement.

» Or, s'il faut en croire les vaillants cham- pions de la lutte pour le relèvement de notre industrie nationale, les syndicats auraient déjà produit d'excellents fruits. Il est surtout réjouissant de voir les patrons eux-mêmes se décider à former entre eux de ces sociétés qui solidarisent leurs intérêts et les rendent plus forts pour soutenir la lutte, non pas contre les ouvriers, mais contre les concur- rents étrangers et contre ceux de leurs col- lègues qui, chez nous, favorisent l'avilisse- ment des prix par une fabrication mauvaise ou par des procédés commerciaux empreints de déloyauté. Il est surtout réjouissant, disons-nous, de voir les patrons former entre eux des syndicats, parce qu'ils sont, par leur position même, plus capables que les ouvriers de tenir la balance égale entre les justes re- vendications de ces derniers et les conditions impérieuses de la concurrence étrangère. Les patrons sont naturellement les premiers inté- ressés à ce que les produits de leur industrie puissent se vendre cher, et c'est seulement lorsqu'ils écouleront avantageusement leurs marchandises qu'ils pourront, à leur tour, mieux rémunérer leurs ouvriers. Les syndi- cats de patrons sont donc le couronnement nécessaire des syndicats d'ouvriers. Tandis que ces derniers lutteront pour rendre plus fructueux les travaux de leurs branches res- pectives, les premiers s'efforceront de rele-.- ver, peu à peu, leurs prix de vente, mais, par contre, lorsque les syndicats de patrons déclareront qu'il est absolument impossible de soutenir la concurrence au-dessus de tel prix donné, les ouvriers pourront être sûrs que toute lutte ultérieure serait inutile, et seront ainsi préservés d'illusions qui seraient funestes à leurs propres intérêts comme à l'ensemble de l'industrie nationale.

» C'est donc avec plaisir que nous appre- w ns par la Fédération hoi logère que l'œuvre de formation des syndicats de patrons suit une marche constante et progressive.

τι Puissent ceux qui consacrent leurs efforts à cette grande tâche, arriver au but qu'ils se proposent, sans éprouver trop de déceptions

Commerce des déchets d'or et d'argent.

TT J*L B L B A U

des opérations d'achat, de fonte et d'essai de déchets d'or et d'argent, faites pendant le second trimestre de l'année 1888.

A r r o n d i s s e m e n t s

5. Bienne . . ,

11· trimestre 1888 II· » 1887 Différence en faveur du /

ΙΓ trimestre 1888 \ s

1 i-S

E ™ S

S3S

"%

6 1 1 1 8 3 6 10 9 25 10 4 84 74 10

Opérations (Borîereaui rentrés) 2· trim.

1888 157 60-2 191 90 765 76 158 . 212 794 3,251 439 588 7,323 6,722 601

2· trim.

1887 122 611 709 85 628 24 144 258 794 3,106 241

— 6,72-2

Déchets achetés (valeur payée) 2· trimestre

1888

F r . Oi.

11,280 65 31,97-2 05 15,033 85 7, 88 15 87,066 65 19,795 85 I 10,270 25 ι 16,152 10 123,997 85 409,488 90 115,490 30 ι

H,177 30 861,913 90 697,326 9-2 164,586 98

2· trimestre 1887

Kr. Cl.

3,872 95 36,306 10 34,934 61

4,552 85 70,610 75 8,753 55 8,897 71 23,507 63 95,369 75 370,549 97 39,971 05

— 697,326 92

• Ouvert depuis le Γ* avril ; faisait partie auparavant du 3m· arrondissement.

Bordereaux Déchets l«r semestre 1888 . . . . 13,806 . . . . Fr. 1'614,575 40

» 1887 . . . . 11,742 . . . . » 1'164,690 63 I " » 1887 . . .

Différence en faveur du I " semestre 1888 Berne, le 28 juillet 1888.

2,064 . . . . Fr. 449,884 77

D é p a r t e m e n t fédéral d e s affaires é t r a n g è r e s , Division du commerce.

(3)

,. -y..

'

LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE

251

et sans trop tarder, car le temps presse, et les nombreux intéressés soupirent après une amélioration sérieuse et définitive de leur sort.

» Quand nous parlons « d'intéressés » nous voulons parler de ceux qui s'occupent direc- tement d'horlogerie, mais n'oublions pas que, par l'effet de l'admirable loi de solidarité,

nos populations tout entières sont intéressées à cette amélioration de la branche la plus importante de notre activité.

» Demandez plutôt au petit commerce, aux petits fournisseurs des campagnes, ils vous répondront :

« Parbleu ! quand l'horlogerie va, tout va !»

NOUVELLES DIVERSES

C e n t r a l e «les m a t i è r e s d ' o r e t d ' a r - g e n t . — Voici un court résumé des opéra- tions des bureaux suisses de contrôle des ouvrages d'or et d'argent durant le 2e trimes- tre 1888 : Boîtes or 99,729 (1887 : 90,542) ; boites argent 350,858 (1887 : 257,735) ; boîtes refusées 1875 (1887 : 2856) ; anneaux or et argent 63,222 ; objets de bijouterie et d'or- fèvrerie 8,926 (1887 : 8,364) ; essais 3,490 (1887: 3,996). Pour les boîtes, les chiffres mentionnés accusent une augmentation de 93,123 sur 1887, soit une augmentation d'en- viron 10 % sur les boites or et 20 % sur les boites argent.

E x t r a i t d u r a p p o r t c o m m e r c i a l d u ruiiHiil HiiÎHMe à I i i v o i i r i i e , ITI. J . C o r - r a d i n l , s u r l ' a n n é e IWM?. — L'importa lion de montres suisses n'est plus aussi floris- sante que jadis. La surabondance de mar- chandise, surtout de montres argent et métal, dont la vente augmente toujours plus au

détriment des montres en or de valeur, jointe à une concurrence acharnée, causée par une production trop forte et désordonnée, entraî- nent l'acheteur à profiter de conditions de paiement désavantageuses pour le fabricant aussi bien que pour le négociant et rendent ce commerce de moins en moins rémunéra- teur. La montre argent de bas prix est celle qui est la plus demandée, bien que Ie mar- ché en soit littéralement inondé ; il en est de même de la montre en métal courante et bon courant dont les marques sont avantageuse- ment connues. Les montres en or de tous prix, par contre, trouvent un écoulement de plus en plus difficile et ne laissent guère de bénéfice.

Pour l'orfèvrerie, la seule ville de Suisse qui en exporte dans les huit provinces de cet arrondissement consulaire, faisant centre à Florence, est Genève, et le seul article, pour ainsi dire, est la chaîne or. La bijouterie proprement dite n'y trouve depuis bien des années qu'un débouché des plus minimes, et quant à la grosse argenterie, comme ser- vices de table, etc., qui se fabrique plus spécialement à Berne et à Schaffhouse, l'Alle- magne en a presque le monopole pour le marché toscan.

Les maisons genevoises fabriquant la chaîne ont jusqu'à ces derniers temps passablement travaillé et fourni à elles seules la majeure partie de la consommation du pays, les fa- briques nationales n'étant pas encore outil- lées de manière à pouvoir lutter avec succès, et la concurrence allemande n'étant pas, pour le moment, arrivée à les supplanter.

Toutefois, depuis le commencement de l'an- née, il y a un fort arrêt aussi dans cette branche, causé par la stagnation générale des affaires aussi bien que par la mise en vigueur, à partir du 1e r mars a. c , du tarif

général. Ce fait a donné une vive impulsion aux fabriques italiennes qui cherchent main- tenant à perfectionner leur outillage et se mettre en mesure de paralyser l'importation étrangère.

Si la Suisse n'arrive pas à conclure pro- chainement un traité de commerce avec l'Italie, amenant une réduction sensible sur les droits actuels, il ne se passera pas long- temps avant que nos industriels ne perdent ce débouché.

M o y e n p o u r f a b r i q u e r u n e p i e r r e à a i g u i s e r . —On peut facilement fabriquer une pierre à aiguiser et lui donner la dureté, la finesse et par conséquent le mordant que l'on désire. On prend de la gélatine de très bonne qualité qu'on fait fondre dans une égale quantité d'eau. (La grande lumière gênerait à l'opération, qui doit se faire dans une obscurité presque complète.) La fusion obtenue, on ajoute IV2 p. c. de bicarbonate de potasse préalablement dissous. On prend ensuite neuf fois environ la valeur du poids de la gélatine employée d'émeri très fin et de silex pulvérisé (pierre à fusil) que l'on mé- lange intimement à la solution gélatinée. On moule ensuite la pâte obtenue suivant la for- me que l'on veut donner à la pierre, en ayant soin d'exercer une pression énergique pour bien consolider la masse ; on l'expose au soleil, et on a, quand elle est sèche, une pierre artificielle dure et d'une qualité par- faite.

Le manque de place nous oblige à ren- voyer au prochain numéro une correspon- dance du Locle.

Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.

U N M É C A N I C I E N

« R e l i a n t p r i n c i p a l e m e n t b i e n f a i r e l e s é t a m p e e e t m a t r i c e s t r o u v e r a i t e m p l o i s t a b l e . A d r e s s e r l e s offre* a u j o u r n a l

a v e c c o p i e s d e c e r t i f i c a t s . 417

E 5 151

151

S E

-

5

I

Ε 5 E 5 E S E

E^J CrT^ Gfffl E ^ f j ^ EJrJ U

1

^

MANUFACTURE D ' H O U E POUR TOUS PlTS

PROCÉDÉS MÉCANIQUES 406 C O M M I S S I O N — E X P O R T A T I O N

151 E

s E 5

Ξ 5 E 5 E 5 5 E 5 E 5 E 5 E 5 E 5 E

Georges FAVRE-JlGOTi

L O C L - E (SUISSE)

S O C I É T É A N O N Y M E

des

ses et Aciérier J * pB "

396

• I !

ïïsfaee et Acienes ne San

(SANDVIKENS JERNVERKS AKTIE BOLAG)

Laminage à chaud £ À N D V / V - Spécialité et à froid *)γ * Po u r découpage de

de bandes d'acier Vgk pièces

\6y d'horlogerie, T r é f i l e r i e MARQUE DÉPOSÉE boîtes d'acier

Représentée par

J L . - J E .

< O I IC VOIHB I It

D R O G U E R I E , M É T A L L U R G I E

Ancienne Gare, 7 3 3 X S S i M-I V E : Ancienne Gare, 7

FABRIQUE DE JOYAUX

EN TOUS GENRES

pour mouvements d'horlogerie 299 en un mot, tout ce qui se fait en pierres pour le mouvement de la

montre, pour boussoles, télégraphes, distributeurs d'eau, etc., etc.

L-E- 7 JUNOD

à JLUCJEJiS ( S u i s s e ) .

Marque de fabrique

Maison fondée en 1850. occupant V j a n ^ Récompensée à Londres en 1862 et plus de 800 ouvriers /ya\\ à la Ctaoï-de-Fondj en 1881 VENTE EXCLUSIVEMENT EN GROS " W ^ AUX MARCHANDS DE FOURNITURES

Envoi de prix-courants sur demande

Achat de diamants, rubis, sapliit», chrysolithes et grenats bruts

(4)

252 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

Zl

Ξ

a

5 Z Ξ

a

5 H

s

B 5 5

a s a

5 5

a a

5

iai

g g g g g g g g g g g g g g ^ g g ^ g g g ^ i g g g ^ C [ g g g ^ g g g ^ g g ^ g j ^ g ^ g g | ï ï

Grand Magasin d'horlogerie

VICT

Yente en gros et en détail *^Φ- BIJOUTERIE

Toujours bien assorti en articles Or, argent, doublé or, nickel et fantaisie,

tels que :

Chaînes, bracelets, bagues, broches, mé- daillons, croix, etc.

Alliances en or pour mariage.

Choix nouveau et varié.

ORFEVRERIE

Services de table. •— Services à thé et à café. — Timbales. — Passe-thé. — Services à trancher en ruolz et métal blanc argenté.

— Truelles, etc.

Coutellerie fine. — Articles de fumeurs.

— Etuis à cigares. — Pipes. — Porte- monnaie.

Articles d'éolairage en tous genres.

Grand choix de lampes à pieds et à sus- pension. — Accessoires pour lampes.

Régulateurs, pendules, cartels, réveils, des meilleures fabriques.

Fournitures diverses pour rhabillage

HORLOGERIE

OUTILS ET FOURNITURES D'HORLOGERIE

en tous genres et pour toutes les parties Se recommande spécialament à

Messieurs les :

Fabricants d'horlogerie, monteurs de boî- tes, fabricants de cuvettes, de cadrans, doreurs, faiseurs de secrets, repasseurs, acheveurs, polisseuses de boîtes et de vis, graveurs, guillooheurs, nickeleurs,

etc., etc.

Assortiments cylindres et roues. — Pierres finies. — Balanciers. — Aiguilles.

— Ressorts de barillets.

Spécialités de métaux blancs, rouges, jaunes et autres fournitures pour monteurs de boîtes métal et fabricants de cuvettes.

Outils et fournitures pour pierristes, perçages grenat, rubis, saphir, diamant.

Outils et fournitures spéciales pour régleuses.

Machines à régler, outils divers.

C r n n d a s s o r t i m e n t d e s p i r a u x de toute* lei quuliiés et des meilleures fabriques.

Prix-courants spéciaux à disposition pour chacune de ces parties.

P r i x e x c e p t i o n n e l l e m e n t a v a n t a g e u x

Les magasins sont toujours abondamment pourvus en marchandises fraîches de3 meilleures provenances et vendues à la garantie.

EXPÉDITIONS PROMPTES ET SOIGNÉES POUR TOUS PAYS

jgggggggggggggggrjggggggggggggg5B5B5B5B55555EB

151

a

S H IS Z

s H 5 E

a

5

Ξ

a

5

a s a

E

a

E

a

E

a s a a

E E

a

E

a

E

a

E

a

E

a

E

a s a

E

a

E

a

E

a

E

a

E

a s a

E

a ra

E

Ll

U

n chef d'atelier capable, s'oc- cupant des remuntages. emboî- tages et terminages, pouvant livrer de 100 à 150 cartons par mois, de-

mande de l'occupation. 416 S'adresser au bureau du journal.

MONTRES SOIGNÉES

P O U R D A M E S

L A C O L O M B E 302

DIPLOME Zurich 1883

MEDAILLE Anvers 1885 Mouvements cylindre de 8 à 13 lignes

et ancres de 10 à 13 lignes avec

BOITES VARIÉES ET FANTAISIE

H RI THALMANN

Téléphone B I E N N E RueKtore 64 b

MOTEURS A GAZ

ET AU PÉTROLE

Dépense 20 c. par heure et p. cheval

Demandez tarif à

• Ï . - E . B O K T T C H K I t 339 Ingénieur à Genève

CHEMISES

blanches, grandes, à 1 fr. 80 ; 2 fr. 30 sans col et 2 fr. 50 avec col. Chemises, teinture solide, très bonne marchan- dise, à 2 fr. sans col et 2 fr. 20 avec col. Envoi franco contre remhourse- ment jusqu'à 6 chemises.

237

LOUIS MEYER,

Reiden (Lucerne )

ffif-> l^jur-> fr..——. fr. » » - . il·-*»'-» '%jnflj

p o u r 357 i i EXPORTATION ET FABRICATION \

BOURQUIN-BOREL

i

B I E N N E

FABRICATION

de

CADRANS EN «TOUS GENRES G. PFUND & F I L S

B I E N N E k.-^~^ Z L D E B I E N N E

(BIELERHOF)

317

v i s - à - v i s d e l a g r t l i r e

Établissement recommandable à MM. les voyageurs de commerce, ξφ touristes ainsi qu'aux Sociétés. ,„

Bonne cuisine - Vins naturels — Chambres à différents prix — Grandes salles — Bains et douches à l'hôtel — Table d'hôte à midi 10 minutes

— Plats du jour — Restauration à la carte à toute heure — Exposition permanente de montres. Tous les mardis, marché d'horlogerie. (C;

ta rornmmanrip C. RIESEN-RITTER. propriétaire.

MAISON FONDÉE EN 1846

I FABRIQUE DE RESSORTS DE MONTRES

en tous genres et pour tous pays

S p é c i a l i t é d e r e s s o r t s a v e c b r i d e s

e t genre»! a m é r i c a i n e

Successeur de Albert Perret

R u e L é o p o l d - R o b e r t 1 S I J

CHAUX-DE-FONDS

312

Prompte livraison φ T É L É P H O N E · # Prompte livraison

Imprimerie du Nouveau Pressverein ue Bùnne.

Références

Documents relatifs

Le contrôleur du Syndicat des patrons monteurs de boites argent et des fabricants de galonné et d'assortiments pour la boîte de la montre, nous prie de communiquer aux

Cette initiative a été couronnée d'un plein succès et les groupes patronaux et ouvriers, rivalisant de zèle dans un but d'utilité générale, ont compris toute l'im- portance qu'il

Tant que la question de notre organi- sation industrielle s'est présentée comme une chose plus ou moins abstraite, tant qu'on l'a discutée au point de vue théori- que, des

Cette assemblée, à laquelle toutes les sections se sont fait repré- senter, a eu lieu dimanche 1 er décembre, à Langendorf, et elle a décidé à l'unanimité, en se basant

phone ont été sacrifiés aussi de la même façon à la sécurité publique. Toute la population de la ville est dans la plus grande agitation ; une foule énorme passe la journée

L'appui financier et moral des bureaux de contrôle ne manquerait pas de contribuer puissamment aux progrès d'une œuvre qui tend au relèvement de l'industrie horlogère en général

Mais les patrons dissidenls avaient fini par s'accoutumer à vivre avec celle pers- pective d'une grève loujonrs annoncée et toujours différé et quoique des offres très

Nous croyons qu'il n'y a pas lieu d'augmen- ter les droits d'entrée de ces métaux, car il est évident qu'une augmentation de ces droits, principalement sur les cuivres, aurait des