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Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne

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Deuxième année. — N

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54 Mercredi 11 juillet 1888.

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Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne

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a

L'assurance contre la vieillesse et l'incapacité de travail.

i.

De toutes les questions d'ordre écono- mique et social qui agitent la société mo- derne, celle de l'assurance générale contre Ia vieillesse et l'incapacité de travail, l'une des plus controversées et des plus discu- tées, s'impose de plus en plus à l'étude attentive des économistes et des penseurs.

Deux systèmes sont en présence : celui de l'assurance mutuelle facultative, procé- dant de l'initiative privée et celui de l'as- surance générale obligatoire, organisée par l'Etal et fonctionnant sous son con- trôle et sous sa direction.

Des volumes ont déjà été écrits sur les avantages et les inconvénients des deux systèmes et les récentes polémiques des journaux de Genève, où la question est vivement disculée en attendant qu'elle se pose devant l'autorité législative de ce canton, ont d'ailleurs appelé l'attention publique de notre pays sur cette question fournissant l'occasion, aux partisans et aux adversaires de l'ingérence de l'Etat dans le domaine de l'économie politique et so- ciale, de rééditer tout ce qui a pu être dit pour ou contre.

Aussi, n'avons-nous nullement la pré- tention d'apporter un élément nouveau dans l'étude de cet important problème et, si nous en parlons aujourd'hui, c'est que l'Allemagne, qui est en train de faire, dans différents domaines, l'application pratique du socialisme d'Etat est à la veille de hâter la solution du problème de l'assurance générale, par l'expérimen- tation qu'elle va faire de l'une de ses formes.

En effet, les commissions du Conseil fédéral allemand, viennent d'arrêter le texte du projet de loi sur l'assurance des ouvriers contre la vieillesse et l'incapacité de travail. D'après ce projet, le capital de l'assurance obligatoire sera fourni partie par l'Etat au moyen de répartitions, partie par les patrons et partie par les ouvriers

au moyens de primes. Les cotisations seront de 21 pfennigs par semaine pour les hommes et de 14 pour les femmes.

La rente des invalides serait fixée à 120 marcs pour les hommes et 80 marcs pour les femmes. Quant aux assurances sur la vieillesse, à partir de l'âge de 70 ans les assurés recevraient une rente de 180 marcs et la rente ne serait pas diminuée par le fait d'interruption du paiement de la coti- sation pour cause de service militaire.

L'initiative individuelle pourra-t-elle jamais produire un résultat aussi consi-

dérable que celui qui va être atteint grâce à l'intervention de l'Etat allemand?

II est vrai que l'esprit d'association tend chaque jour à se développer davantage et, quoique la matière soit neuve encore, l'avenir promet des perfectionnements dont nous pouvons à peine aujourd'hui prévoir toute l'importance. Mais l'assu- rance mutuelle, pour produire tous ses effets, a besoin d'être réalisée sur une vaste échelle; aussi,quoique nous assistions chaque jour à la création de nouveaux groupements d'assurés mutuels poursui- vant un but spécial, il n'est guère admis- sible qu'une assurance générale, englo- bant tous les travailleurs d'un pays, puisse être réalisée autrement que par l'inter- vention toute puissante de l'Etat,

Les partisans à outrance de la liberté individuelle et de la libre initiative, consi- dèrent comme funeste tout monopole de l'Etat, parce que selon eux il affaiblit, en les dispensant de s'exercer l'initiative, l'intelligence et l'activité des citoyens. Ces critiques auraient certes une valeur con- sidérable, s'il s'agissait— pour ne parler que du domaine de l'assurance — de transformer l'Etat en père nouricier de la nation et chaque citoyen en parasite vivant au crochet des munificences gouvermen- tales.

Mais il s'agit simplement de protéger la classe la plus nombreuse contre cer-

tains risques qui se produisent en dehors de sa volonté et de sa responsabilité et contre les conséquences desquels elle paraît impuissante à réagir, peut-être par défaut de prévoyance et d'esprit de soli- darité.

Dans une société bien organisée, le droit au travail devrait être autre chose qu'une abstraction et tout homme ayant la volonté de produire devrait être mis à même de subvenir, par son travail, aux frais de son existence.

Nous n'en sommes pas là encore et le problème de la misère se pose plus pres- sant, plus impérieux que jamais.

La grande cause de la misère est le risque de chômage, le risque d'insuffisance du salaire par suite de la concurrence sans frein ou do la cherté des subsistances.

A ces risques qui peuvent atteindre l'hom- me le mieux taillé pour le travail et qu'une meilleure organisation sociale pourrait faire disparaître viennent s'en ajouter d'autres qui sont inhérents à la nature humaine ; les maladies, les accidents, la vieillesse.

Le riche et l'homme aisé peuvent atten- dre, sans trop de souci, ces fâcheuses éventualités. Mais viennent, pour la grande masse des travailleurs le chômage, la ma- ladie, les accidents ou la vieillesse, c'est la misère à ses différents degrés qui s'a- vance avec son cortège d'humiliations, de privations et de dégradations.

Assurer les ouvriers contre ces diffé- rents risques précurseurs de la misère, constitue donc une œuvre éminemment humanitaire et philanthropique ; nous examinerons, dans un prochain numéro, quelles sont les conséquences que l'on peut attendre, au point de vue social, de l'application du principe de l'assurance générale.

~~ -ι ι - yn —11 ~

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226 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

M A U V A I S E F O I ?

Oa nous demande de reproduire l'article suivant, paru dans le dernier numéro de la Solidarité, organe des ouvriers monteurs de boîtes.

On nous prie de signaler à l'attention des collègues un fait ignoble au sujet duquel nous n'avons pas encore de preuves indis- cutables, mais qui s'éclaircira certainement un jour ou l'autre.

En ces temps de chômage, il arrive que dans certains ateliers quelques collègues sont singulièrement surpris de constater qu'après chaque livraison ils sont régulièrement sans travail pendant un temps plus ou moins pro- longé, tandis que un ou deux de leurs cama- rades sont continuellement occupés.

Il est évident que pour plusieurs motifs un patron peut plus ou moins favoriser ses ou- vriers, soit par exemple à cause de la bien- facture, ou pour aider à un père de famille qui a de plus lourdes charges qu'un autre, soit encore pour tout autre motif hautement avouable.

Il n'en est malheureusement pas toujours ainsi, et des remarques sérieuses, faites par des ouvriers dont nous ne mettons pas en doute la bonne foi, les conduisent naturelle- ment à rechercher la cause de cette faveur accordée aux uns au-préjudice des autres.

Une seule paraît plausible, mais elle est inqualifiable.

Est-ce que par hasard il y aurait parmi nous des collègues assez vils pour accepter ou proposer à leurs patrons de travailler en dessous des prix du tarif? Est-ce que d'un autre côté il y aurait des patrons spéculant sur la bassesse ou le besoin de certains indi- vidus pour les exploiter au détriment des honnêtes ouvriers?

Nous ne pouvons encore rien affirmer, mais s'il en était ainsi, les noms de ces citoyens seraient stigmatisés comme ils le mériteraient.

Quoiqu'il en soit, en présence des observa- tions qui ont été faites à plusieurs reprises, on sent bien qu'il se passe quelque chose d'anormal. Au reste, si le fait existe, bien qu'on le tienne caché, il finira par être décou- vert, car il suffit souvent d'une cause impré- vue pour vendre la mèche, nous en avons déjà eu des preuves dans d'autres circons- tances.

En attendant, nous ne pouvons que recom- mander à chacun de veiller à ce que tout se passe régulièrement, et de signaler à qui de droit et sans hésitation tout ce qui pourrait contribuer à éclaircir cette grave question.

Si ces êtres malfaisants existent réellement, c'est un devoir de les signaler au mépris public.

INOUVELLFS DIVERSES

Le Confidentia, journal de renseignements, dit qu'un tireur — St. — de Madretsch, dont il indique le nom en toutes lettres, faisait le 20 juin une coupe au tir cantonal d'Interlaken

et que les créanciers de ce même tireur rece- vaient le même jour une circulaire par la- quelle leur débiteur leur offrait le 50 % de leurs créances !

A f f a i r e Lé o u S i c h e l . — On a fait courir le bruit que la Banque fédérale était exposée à des pertes sérieuses par suite de ses en- gagements avec Ia maison Léon Sichel, qui vient de suspendre ses paiements.

Nous sommes en mesure d'affirmer que ces craintes ne sont pas fondées et que les signatures et les garanties que la Banque fédérale a en mains la couvrent. (National s.)

U n e g r è v e . — Une grève a éclaté à Lon- dres parmi les femmes employées à la fabri- que d'allumettes Bryant and May. Onze cents femmes ont cessé tout travail à la suite du renvoi d'une de leurs camarades. Les autres ateliers de la fabrique ont dû être fermés.

l i a q u e s t i o n d e s a l c o o l s . — Oa écrit de Neuchâtel au Journal de Genève :

« La loi sur les alcools fait toujours beau- coup parler d'elle : à mesure qu'on tâche de l'appliquer, on découvre combien elle est encore défectueuse et l'on a déjà dû y appor- ter plusieurs changements. Il paraît qu'une des premières réformes nécessaires devrait être une classification des alcools ou des marques de fabrique. Il circule dans ce but une pétition qui se couvre de signatures, parmi lesquelles se trouvent celles de nos premières autorités dans la matière : chi- mistes, pharmaciens, droguistes et négo- ciants. Elle est partie du Locle, et a été décidée par la Société des pharmaciens du canton de Neuchâtel, sous la présidence de M. Burmann.

Cette pétition réclame que les marques de fabriques soient distinguées et les alcools rangés selon leurs qualités respectives. En tête figure Weinsprit Kahlbaum à Berlin au prix de 175 fr., puis «fin fin » Kahlbaum, fin fin Spritbank et fin fin Stengel au prix de 170 francs ; enfin celles d'Autriche au même taux que les produits indigènes à 167 fr.

Cette classification est le seul moyen de contenter tous ceux qui depuis longtemps emploient ces produits. Après des expériences de plusieurs années, ils ont pu se persuader que, pour la fabrication des produits pharma- ceutiques ou autres ; il n'était pas indifférent du tout d'employer telle ou telle marque.

C'est une erreur que de prétendre que l'on est arrivé aux derniers perfectionnements possibles dans la rectification des alcools, que même les fabriques les moins appréciées fournissent des produits excellents et ne ren- ferment pas de loin le % de matières insalu- bres prévu par la loi. Ce n'est pas de cela qu'il s'agit, mais d'un fait constaté par tous ceux qui emploient les alcools pour n'importe quelle fabrication, c'est que les résultats ob- tenus sont loin d'êtres les mêmes selon qu'on se sert d'une marque ou d'une autre.

Selon les promesses faites au peuple suisse lorsqu'on lui a proposé la revision constitu- tionnelle, il s'agit simplement de demander qu'on fournisse aux consommateurs la mar- que qu'ils demandent parce qu'ils la connais- sent et l'ont éprouvée. »

Suivant le Nouvelliste vaudois, la régie fédérale achète actuellement l'hectolitre de trois-six allemand au prix de 25 fr. rendu à Bàle. L'alcool indigène est payé 100 fr. l'hec- tolitre, il est revendu 140 fr. par la Confédé- ration.

Ce q u e l a W a t e r b u r y p e n s e d ' e l l e - m ê m e . — On écrit de New-York au Moni- teur de la Bijouterie et de l'Horlogerie :

Il est certain qu'en Europe on a mauvaise opinion de la Waterbury qui fabrique actuelle- ment 1,500 montres par jour; ici, tout le monde sait à quoi s'en tenir sur la montre bon marché ; au moins aurait-on pu croire qu'à défaut du monde entier, une petite frac- tion de la population était absolument con- vaincue de la supériorité de la Waterbury Watch, et que cette infime fraction serait la Waterbury Company elle-même. Eh bien ! écoulez ce qu'un représentant de la Water- bury a dit à un de mes confrères: «Nous

» continuons à vendre directement aux detail-

» lants. Le marchand de gros n'est pas à Î môme d'acheter chez nous. Mais il ne fau- s drait pas supposer que nous constituons,

» dans le commerce, un élément discordant,

» comme l'est par exemple, M. Dueber. Nous

x> n'avons pas la moindre querelle avec l'as-

» sociation des marchands de gros; au con-

» traire, nous désirons leur prospérité et

» nous sommes contents de voir que les mar-

» chands et les commissionnaires cessent de

» nous montrer les dents. Ils s'imaginaient

» que la Waterbury Watch leur faisait du

» tort, et en cela ils se trompaient. La

» montre Waterbury est une initiatrice ; c'est y> elle qui apprend au public à ne plus pou- τι voir se passer de belles montres. Voyez-

» vous, monsieur, il y a une foule de petits

» garçons et de petites filles, mêmes des j> hommes sérieux qui d'abord n'ont pas les

» moyens de se payer un chronomètre ; ils

» achètent une Waterbury, la portent pendant

» deux ou trois ans et font des économies

» pour acheter une belle montre. Ils y ont

» pris goût. Vous voyez donc comment notre

» commerce à nous fraie le chemin au com-

» merce des autres. En achetant notre mar-

» chandise le «people» s'habitue à porter

» une montre; c'est un pli qu'il n'aurait

» jamais pris sans nous. Aussi depuis que le

» commerce s'est aperçu que nous sommes

» vraiment les pionniers de l'horlogerie, on

» nous fait bien meilleur accueil. »

On avouera que voilà un raisonnement biscornu qui ne manque pas d'être juste en beaucoup de points. Il est même assez habile comme système de défense, mais n'empêche : c'est un aveu ! Habemus confitentem reum ! A ce compte-là les pâtissiers qui fabriquent la montre en sucre et les chocolatiers qui la font en chocolat pourraient se réclamer de la corporation horlogère sous prétexte qu'en faisant sucer aux nourrissons des montres en buiscuit, ils ont poussé le public à la consom- mation des chronomètres de choix.

C o o p é r a t i o n e n F r a n c e . — Un exemple unique peut-être en son genre de la puis- sance de l'association sur le terrain de l'épar- gne, est offert en ce moment par la « Société coopérative des forgerons de Commentry » (Allier). M. A. Gibon, directeur des usines, qui a fondé ctftte société et qui la préside depuis vingt-un ans, est un de ces patrons, bien plus nombreux qu'on ne le pense, qui consacrent une large part de leur temps et de leurs forces à améliorer pratiquement le sort de leurs ouvriers, tandis que de soi- disant réformateurs sociaux ne s'occupent des rapports entre le capital et le travail que pour y semer la confusion et la zizanie.

Le moyen choisi par M. Gibon pour initier les quatre ou cinq cents forgerons qui l'en- touraient à la pratique de l'économie, d'abord, à la constitution de l'épargne ensuite, a été l'organisation de magasins coopératifs, à l'administration desquels les ouvriers eux- mêmes ont été invités à concourir.

Son ambition, il le dit dans son dernier rapport, était d'aider ces ouvriers à conqué- rir « la liberté du bien, la liberté de faire quelque chose pour l'avenir de ses enfants, la liberté de pouvoir se construire un foyer, si modeste qu'il soit, la liberté enfin de pas- ser ses vieux jours en repos, quand on a con- sacré toute sa vie à remplir ses devoirs, s

Voici, résumés en quelques Chiffres, les résultats auxquels, sous l'inspiration intelli- gente de cet homme de cœur, les forgerons de Commentry sont arrivés :

Ventes de 1867 à fin 1887 :14V2 millions de francs; bénéfices réalisés 1,368,000 francs, dont 1,127,000 fr. ont été distiibués aux intéressés, et le reste consacré soit à des amortissements, soit à la formation de réser- ves et de fonds de secours. On comprendra à quel point la Société coopérative de Com- mentry allège, pour ses adhérents, le fardeau des dépenses quotidiennes, quand on saura qu'elle fournit des denrées alimentaires (pain,

(3)

LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE 227

viande, épicerie, vin), les vêtements et la chaussure.

Mais ce n'est pas tout. Grâce à la bonne entente maintenue entre putrons et ouvriers, la société est devenue si prospère qu'indépen- damment des larges dividendes distribués, elle a pu rembourser au quadruple, à ses actionnaires, le capital de 30,000 francs pri- mitivement souscrit par eux. Une somme de 120,000 fr. vient d'être mise à la disposition des associés, afin que chacun, maître absolu désormais de ses épargnes, pût les placer à son gré. Le directeur leur offre pour cela ses conseils, s'ils y tiennent, mais il les laisse d'ailleurs parfaitement libres. Chaque indi- vidu ainsi remboursé reste d'ailleurs proprié- taire d'actions de jouissance valant déjà 50 fr.

pièce, grâce aux réserves accumulées, et qui lui permettront de continuer à jouir de tous les avantages qu'assure une société de con- sommation, à commencer par des dividendes de 9 à 10 pour cent.

Les forgerons guidés par M. Gibon ont donc réalisé littéralement la vérité de cette énergique expression anglaise qui dit que le coopérateur east himself info a capilalist (se transforme en capitaliste en mangeant).

Un dernier trait achèvera de caractériser la situation. Avant la création de leur société coopérative, les ouvriers de Commentry étaient couvert de dettes. Le directeur avait, dans ses bureaux, cinq cents saisies-arrêts sur les salaires dus au personnel ; il n'y en a plus une seule aujourd'hui.

Qu'on nous cite beaucoup de progrès va- lant celui-là. (Journal de Genève.)

C h o i s i r u n s p i r a l .

La pose d'un spiral n'offre généralement pas de grandes difficultés ; l'essentiel est d'a- voir su choisir ce spiral de force et diamètre convenables.

Le diamètre est donné par l'arc de cercle que décrit la première goupille de la raquette.

Pour trouver la force convenable, beaucoup d'ouvriers se contentent de suspendre le ba- lancier au centre du spiral et d'apprécier la hauteur du cône formé par le dit spiral élevé au-dessus de l'établi, la première spire étant pincée par les brucelles au point où l'on doit mettre le piton.

Cette appréciation ne donne pas des résul- tats bien sûrs, car de deux spiraux de même foTce, mais de hauteurs de lame inégales, le plus bas se tendra davantage sous l'action du poids exercé par le balancier.

Pour obtenir plus de certitude, plusieurs artistes ont proposé divers moyens, dont le plus pratique est peut-être celui qui consiste à fixer sur le pivot de l'axe un très petit mor- ceau de poix, dans lequel on ajuste la pre- mière spire intérieure ; on pose le cylindre sur une surface dure et unie, en enlevant le spiral par son point d'attache au piton ; on donne une légère impulsion au balancier, et il devient dès lors facile à quiconque a un peu l'habitude de compter les vibrations de se rendre compte si celles-ci sont trop nom- breuses, auquel cas le spiral est trop fort ; ou trop peu, il est alors trop faible.

Préoccupé d'économiser le temps autant que faire se peut, je me suis demandé s'il n'y aurait pas moyen de simplifier encore ce procédé, et voici, en dernier lieu, celui que j'ai adopté, et qui, je crois, est tout ce que l'on peut désirer de plus simple et de plus

expéditif. Je dégage un peu le centre du spiral, s'il est nécessaire, puis je courbe légèrement la première spire intérieure, en sorte que cette spire, devenue plus petite que la partie de l'assiette destinée à recevoir la virole du spiral, vienne forcer sur cette partie.

On comprend que le spiral mis en place, sans virole, par ce moyen, y tiendra suffisam- ment pour permettre d'opérer comme ci- dessus et compter facilement les bivrations.

Il ne faut qu'un peu d'habitude pour arri- ver à choisir un spiral en procédant ainsi, et quoique ces préliminaires puissent sembler un peu longs, on y trouvera néanmoins une grande économie de temps, en ce sens que le spiral définitivement posé, le réglage pourra se faire la plupart du temps par l'ai- guille, sans qu'il soit nécessaire de déplacer une seconde fois le point d'attache du spiral au piton. A.. JAHAN,

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