Deuxième année. — N
067
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«lu C o m i t é f é d é r a t i f d u S y n d i c a t d e s r e n a B e e u r s , d é m o i i t e u r e e t r e m o n - t e u r e , a u x m e m b r e s d u S y n d i c a t .
Chers collègues ouvriers,
La fabrique Geiser, de Tavannes, est a la veille de suspendre son activité.
Déjà les ouvriers travaillant aux parties premières sont inoccupés et les repas- seurs, démonteurs et remonteurs de l'é- tablissement, arrivent au bout du travail commencé, sans espoir d'en obtenir d'autre.
Dix-neuf de nos confrères sont dans celte situation. Seize sont mariés et pères de famille.
Ils font tous partie régulièrement du Syndicat et sont en règle avec lui.
En présence de cette situation malbeu- reuse autant qu'imprévue, notre devoir est tout tracé.
Nous devons (aire acte de solidarité, en réunissant au plus vite les ressources nécessaires pour leur venir en aide.
Il s'agit ici d'un cas de chômage, forcé, dont on ne peut prévoir la durée ; et, dans le moment de crise que nous tra- versons, les chances de trouver du travail dans un autre établissement sont bien minimes.
Nous demandons :
Au Secrétariat général de la Fédération horlogèrc et aux Comités de nos sections de s'employer à trouver des places ou du travail à nos dix-neuf conirères.
Λ tous nos membres et à tous les amis
de la Fédération horlogère, de nous aider, d'une manière effective, dans notre œuvre de solidarité.
Les dons doivent être remis à M. Aug.
Hoffmann, caissier du Syndicat, à Saint- Imier.
Camarades ouvriers!
Chers collègues !
C'est avec confiance que nous faisons appel à vos sentiments de confraternité et d'union.
En répondant â notre attente, vous aurez prouvé la solidité des liens qui unissent entre eux, les membres fédérés de la grande famille horlogère.
Saint-Imier, le 22 aoùf'1888.
Le Comité fédéralif du Syndicat des repasseurs, démonleurs et remontenrs.
Syndicat des pat
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patrons mm
ëurs de boîtes On sait que les patrons monteurs de boîtes en argent, ont réussi, dans la se- conde journée du congrès général des patrons boîtiers suisses et français, à cons- tituer un syndicat particulier.
Différentes circonstances ont, jusqu'ici, empêché ce syndicat de décréter l'appli- cation des tarifs pour la matière manu- facturée et pour la façon des boîtes et son activité se trouve ainsi limitée à la ques- tion, la plus importante d'ailleurs, de la réforme du crédit, à laquelle un com- mencement de solution a été donné par la fixation à quatre-vingt-dix jours du terme maximum de crédit accordé aux fabricants.
Mais, sur cette question du crédit, se greffe celle de la classification des fabri- cants d'horlogerie au point de vue de leur solvabilité et de leurs ressources finan- cières ; car, si la réduction du crédit à 90 jours diminue, dans une certaine me- sure, le risque du monteur de boîtes, sa sécurité complète exige qu'il soit exacte- ment renseigné sur la totalité des crédits faits par l'ensemble des patrons monteurs
de boites, aux fabricants d'horlogerie aveclesquels il est en relation d'affaires.
Tant que les trois groupes de patrons boîtiers — or, argent et métal — ne se- ront pas syndiqués et organisés, ce ren- seignement nécessaire ne pourra être obtenu et les données fournies par l'un des syndicats à ses membres, seront né- cessairement incomplètes et par consé- quent inutiles sinon dangereuses, tant
qu'elles ne pourront pas être complétées par les renseignements des deux autres syndicats.
L'organisation syndicale des intéressés patrons à l'industrie boîtière- doit donc être générale pour pouvoir déployer d'u- tiles effets et, si k nature des questions à discuter par les trois catégories de pa- trons de celle branche comporte l'organi- sation de trois groupements distincts, il n'en est pas moins vrai que les trois syn- dicats doivent, pour être viables, se réu- nir en une unité compacte pour discuter les questions qui leur sont communes et prendre ensemble certaines mesures dé- fensives, propres à sauvegarder les intérêts généraux de l'industrie qu'ils représentent.
Aussi est-ce avec un sentiment d'in- quiélude, que nous constatons le peu de chemin parcouru par les patrons mon- teurs de boîtes en or, depuis le congrès des 17 et 18 juin; c'est pourquoi nous croyons de notre devoir de les mettre en garde contre les conséquences qu'un plus long piétinement sur place pourrait avoir aupoinldevuedel'a\enirde leurindustrie.
Nous savons bien que certaines diffi- cultés intérieures sont à résoudre et que ce malheureux conflit, entre les fabriques de boites or de la Chaux-de-Fonds et les ouvriers boîtiers de celte localité, apporte de sérieuses entraves à la constitution du syndical
-Mais nous pensons que si l'ac- cord ne peut se faire sur tous les points du programme, on pourrait, momentané- ment, laisser de côté les points que la persistance du conflit empêche de résou- dre — nous voulons parler principale- ment de la tarification des façons — et s'en tenir à la réforme du crédit et à la tarification de la matière manufacturée, qui peuvent suffire à l'activité du syndi- cat, dans la première période du moins.
L'organisation syndicale d'une branche
quelconque de l'industrie horlogère ne
peut être une réalité durable, que le jour
où les autres branches sont syndiquées
elles-mêmes. Un syndicat isolé, quelle
Mg
2 82 LA FÉDÉRATION HORLOGÊRE SUISSE
que soit la force qu'il peut puiser en lui- même, sera continuellement menacé dans son existence, s'il n'a pas autour de lui d'autres unions syndicales poursuivant un but analogue et pouvant, à un moment donné, lui servir de point d'appui.
Et ce qui est vrai, à un point de vue général, l'est bien plus encore au point de vue de l'industrie boîtière dont les trois branche iorment un tout indissoluble.
Que les patrons monteurs de boîtes en or, mettant de côté toute question de riva- lité professionnelle ou d'antagonisme de localité à localité, tentent un énergique effort pour faire sortir leur organisation particulière de la période d'enfantement où elle se traîne depuis plusieurs mois.
Il y va, non seulement de l'avenir de leur syndicat général et du relèvement de leur industrie, mais peut-être de l'existence même des syndicats organisés, auxquels le fiasco de l'organisation bcîtière risque- rait de porter un coup fatal.
FÊTE CHAMPÊTRE
La fête champêtre de St-Imier, organisée par les sociétés ouvrières de ce village, et à l'organisation de laquelle nous avons con- sacré un article dans l'un de nos derniers numéros, a réussi au-delà de toute attente ; plus de 3000 personnes y ont pris part. Voici le compte-rendu qu'en donne le Jura bernois:
« Dimanche, tout a contribué à la réussite de la fête Un grand soleil éclairait de ses feux les pentes boisées de notre vallon. L'em- placement choisi s'y prêtait à merveille. Un charmant coin de forêt. Les pas légers des gentes demoiselles pouvaient glisser sur le gazon vert et épais. Les senteurs des bois résineux, l'arôme des pins, embaumaient l'air.
» Le comité d'organisation a certainement eu beaucoup d'occupation. Ce n'est pas un mince travail que d'arranger ainsi une fête champêtre. Car, on n'avait qu'à demander pour obtenir ce que l'on désirait : Une bière fraîche, servie en chopes, vins rouges et vins blancs, et le reste. J'ignore le résultat finan- cier de celte réjouissance ; mais, il doit être assez beau.
» Une grande inscription se. trouvait à l'entrée de la place de fête. Elle portait seulement ces mots : Solidarité, Travail et Liberté. Ils disent beaucoup de choses, et surtout résument bien, à notre avis, tous les efforts, toutes les aspirations de notre monde horloger. 11 ne faut pas qu'elles restent expressions mortes. La solidarité au moment de crise pénible doit grouper toutes nos forces en un seul faisceau. Et nous avons besoin, maintenant, de nous tenir unis les uns aux autres. Le travail, hélas ! chacun en demande, on en attend chaque jour·. Parfois, il n'est pas abondant, les bras pourraient en faire plus. Mais, ne nous désespérons pas ! Après Ia nuit, le jour renaît ; après un temps de chômage forcé, revient une époque de nouvel essor, d'activité plus grande.
» L'idée qui a présidé à cette fête est à peu près celle-ci : On a voulu enfin réunir tous les groupements des horlogers, toute la fédé- ration, et non seulement les travailleurs, mais bien les familles, mères, filles et garçons.
Et j'approuve pleinement cette pensée. D'ail- leurs, par là on obtient encore un autre résultat : les diverses classes de notre popu- lation se rapprochent les unes des autres.
J'ai vu là le fabricant et l'ouvrier, le capital et le travail. Les uns et les autres font plus ample connaissance, car c'est toujours vrai qus la joie ouvre le cœur de l'homme.
» Naturellement, on avait songé à divertir le public. Le comité avait organisé un tir au flobert, un tir à la fléchette. La course au sac était suivie par beaucoup de curieux. Comme variété, on avait de la musique et de la bonne.
L'Union instrumentale de Saint-Imier, la so- ciété de chant du Grutli, l'Union chorale et enfin le Frohsinn de Villeret. Vous voyez que les choses avaient été bien faites. Par- lerai-je du bal champêtre, des rondes et autres jeux ? A quoi bon ! Et, pourtant, le beau sexe réjouissait les regards par ses toi- lettes claires, ses joues animées et l'entrain qu'il apportait dans les envolements des valses.
» La rentrée au village s'est accomplie en bon ordre.
» En terminant, qu'il nous soit permis d'adresser nos félicitations au comité qui s'était chargé de l'organisation de la fête.
Nous aimons assez qu'à la joie de vivre on unisse le désir de secourir ceux des nôtres qui sont dans le besoin. On pourra peut-être objecter la succession trop fréquente des ré- jouissances publiques. Nous sommes aussi
de cette idée qu'il ne faut pas les multiplier
•à l'infini, qu'il est même bon d'en réduire le nombre. Et nous voudrions, nous, qu'une fête ne durât jamais plus d'un jour, pour que le lendemain chacun se remît à l'ouvrage On y viendra sans doute, à cette idée.
» Somme toute, excellente journée ! Nous souhaitons qu'elle ait pour conséquence la mise en pratique des trois mots de l'inscrip- tion :
Solidarité — Travail — Liberté. »
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NOUVELLES DIVERSES
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E c o l e s s u p é r i e u r e s île c o m m e r c e — Le conseil administratif de la ville de Genève a décidé la création à l'école supérieure de commerce d'un musée d'échantillons, élé- ment absolument indispensable au fonction- nement du cours de marchandises. Les échantillons qui doivent servir à l'instruction des élèves comprennent toutes les matières premières commerciales, depuis leur état brut jusqu'à leur dernière transformation par l'industrie.
R e p r é s e n t a t i o n à l ' é t r a n g e r . — La chambre de commerce française de Monte- video, souvent sollicitée de procurer des représentants aux maisons de son pays, écrit à ce sujet ce qui suit :
« Ce que nos fabricants et industriels en- tendent par représentation à l'étranger n'est pas autre chose que la recherche d'un ache- teur sérieux et constant qui s'occupe, moyen- nant une offre de réduction sur les prix cou- rants, de procurer le débouché d'une mar- chandise ou d'une marque nouvelle sur le marché. La représentation qu'ils compren- nent est la vente ferme, avec tirage a 90 jours de vue sur la marchandise, sans tenir compte des trais de publicité ou de propagande pour faire accepter par les acheteurs un article qui n'y est ni connu, ni côté, et du long ter- me d'usage sur toutes les places commet-- ' ciales de l'Amérique du Sud. Si, malgré ces conditions peu encourageante-, un de nos commerçants réussit à assurer la vogue d'une marque, il se trouve souvent avoir travaillé pour des concurrents qui adressent des de- mandes directes, accueillies par le fabricant sans le moindre souci de la priorité acquise par le premier de ses correspondants à qui il doit des services et une certaine notoriété.
Nos rivaux, déjà nos maîtres, compren- nent mieux ce qu'exige de travail et de per- sévérance le placement d'une marchandise inconnue sur un marché. Ils commencent par y envoyer des agents et se procurent de la sorte des renseignements exacts sur des chances de' réussite et la valeur de la clien- tèle. Une fois fixés sur ce point, ils y dési- gnent un reprtsentantqui y centralise leurs opérations dans la région et qu'ils autorisent à donner des facilités nécessaires aux pre- miers essais, de manière à prendre dans la suite l'avance sur leurs concurrents. »
E x p o s i t i o n u n i v e r s e l l e «le P a r i s e n 1 8 8 » . — Une commission de directeurs cantonaux de l'instruction publique, réunie à Berne le 19 juillet par le département fédé-
ral de l'intérieur, a pris, à l'unanimité, la décision de représenter l'enseignement suisse à Paris par une exposition scolaire organisée sur des bases uniformes. Comme membres de la commission de cette exposition, le dé- partement fédéral des affaires étrangères, d'accord avec celui de l'intérieur, a nommé MM. A. Koller, conseiller municipal à Zurich, et Dussaud, professeur à Genève.
La commssion des beauts-arts a été consti- tuée par la nomination, faite par le départe- ment fédéral des affaires étrangères, confor- mément aux propositions du département fédéral de l'intérieur, de MM. E. Burnand, peintre à Moudon, G. Jeanneret, peintre à Neuchâtel, et A. Lanz, sculpteur à Bienne.
C e r t i f i c a t s d ' o r i g i n e p o u r l ' I t a l i e - A la demande du consul d'Italie à Lugano, le ministère des finances d'Italie vient de dé- clarer qu'on ne saurait admettre le système des certificats d'orgine cumulatifs, qui non seulemeni rend plus difficile et compliquée la tenue des registres de douane, mais peut aussi amener facilement des confusions, et faire surgir des doutes sur la véracité des déclarations présentées par les expéditeurs.
Le ministère des finances fait remarquer à ce propos que les certificats ne doivent com-
prendre qu'une seule espèce de marchan- dises, et si la douane de Chiasso exige un certificat pour chaque opération en douane, elle ne fait que s'opposer à un abus qui aurait été réprimié depuis longtemps si on en avait eu connaissance.
Le système des certificats cumulatifs dimi- nuerait d'ailleurs la confiance que l'Italie a, que les autorités qui les délivrent n'omettent point de s'assurer de la véridicité des décla- rations des expéditeurs, surtout après le fait dénoncé au gouvernement italien, que dans ces certificats on a parfois compris des mar- chandises originaires d'autres pays, ce qui ne saurait se justifier.
C h n m b r e e d e c o m m e r c e à l ' é t r a n - g e r . — L'Italie possède actuellement des chambres de commerce à Paris, Londres, Alexandrie d'Egypte, Buénos-Ayres, Cons- tantinople, Montevideo, New-York, RoSario
de Santa Fé, San Francisco de Californie et Tunis. La compétence de ces chambres de commerce vient, par un récent décret du ministre des finances d'Italie, qui entrera en vigueur le 1e r septembre prochain, d'être étendue à la délivrance des certificats d'origine exigés actuellement pour toutes les marchan- dises européennes entrant en Italie.
CORRESPONDANCES PARTICULIÈRES
Morat, le 22 août 1888.
Monsieur le rédacteur,
Diftérentes circonstances qu'il serait trop long d'énumérer avaient fait un peu péricliter notre section, mais le réveil va se faire et nous avons le plaisir de vous annoncer que
les ouvriers de Morat, Montilier et environs, sont convoqués en assemblée générale pour dimanche 26 courant, à IV2 h. de l'après- midi, au café de VEnge, à Morat.
Nous espérons qu'aucun ne fera défaut à cette assemblée et qu'ainsi notre section, reconstituée et agrandie, reprendra son rang dans la Fédération horlogère. Nous avons ici un groupe de citoyens dévoués qui sont décidés à marcher de l'avant et nul doute que le succès ne soit au bout.
Nous vous enverrons un compte-rendu de l'assemblée de dimanche et nous vous tiendrons au courant de la marche de la sec- tion.
Agréez, etc. X.
Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.
CONVOCATION
Tous les ouvriers repasseurs, demonteurs et remonteurs de Morat, Montillier et environs, sont convoqués en assemblée générale pour dimanche '20 août, a 1 V2 heure de l'après-midi, au restaurant
•de l'Ange, à Morat.
ORDRE DU JOUR: Réorganisation de la section.
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284
LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE
S E R V I C E H Y D R O G R A P H I Q U E D E L A M A R I N E F R A N Ç A I S E Concours des chronomètres du 2 janvier au 31 mai 1888 (1)
A Ecart maximum des marches à la température ambiante. Limite 2S5.
B Id. successives. Limite ls.
C Id. au chaud (30° environ). Limite 2S5.
F Id. au froid (U0 environ). Id. 3S5.
I Id. aux petites amplitudes. Id. 35O.
E Id. aux positions sur XII et VI, ou sur III et IX. Limite 65O.
N Nombre de classement [égal à A, plus B, plus V2I, plus le plus grand de C ou de '/2 F](2).
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Construc- teurs Classés Delépine Delépine Lsroy Leroy Leroy Leroy Delépine Leroy Leroy L roy&fils Leroy- Leroy Leroy Leroy Thomas Leroy Leroy Non classés
Leroy Leroy Leroy Rousseau-
Lecocq Callier
Nos des Chrono-
mètres 1505 1468 695 669 684 654 1508 663 681 146 664 706 680 64J 2 688 658 692 659 682 5 575
0,42 0,67 0,66 0,97 1,00 0,95 0,68 1,01 1,07 1,06 0,99 1,13 0,96 1,51 1,87 1,30 1,92 2.63 1,72 2,65 2,86 2,38
0,30 0,40 0,46 0,78 0,45 0,47 0.29 0,40 0,46 0,38 0,47 0,33 0,42 0,34 0,67 0,47 0,42 0,46 1,10 1,66 0,64 0,78
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0,33 0,97 1,21 0,80 0,82 1,43 1,47 1,58 1,47 1,12 1,26 1,57 1,57 2,00 2,02 1,95 2,10 0,90 1,11 0,82 1,46 2,29
0,94 0.49 0,23 0,88 0,78 0,72 0,65 0,20 0,24 0,93 1,04 1,06 1,20 0,86 0,54 1,18 1,13 0,71 1,40
•1,10 0,87 1,49
2,40 5,10 4,03 5,97 1,43 2,07 5,37 2;27 4,37 1,90 1,33 1,96 1,63 4,90 4,73 2,05 1,67 3,74 4,03 5,53 2,65 2,23
1,99 2,53 2,56 2,93(3) 3,05 3,07(3) 3,09 3,19 3,24 3,49 3,76 4,09 4,15 4,71 4,85(4) 4,90 5,57 4,70 4,83(3) 5,73(3) 5,83 6,94
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(1) Nombre des chronomètres présentés : 43. Classés, 17 ; non classés, 9, dont 4 retirés ou avec résultats incomplets ; renvoyés avant la fin du concours, 17. Le service hydrographique a d e - mandé au Ministère l'acquisition des six premiers chronomètres.
(£>) Voir le règlement des concours dans le Journal suisse d'Horlogerie, XI"10 a n n é e , page 143.
(3) Déduction faite d'une bonification de 0,50 résultant du précédent concours (art. 17 du règlement)
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ment industriel. 427 Adresser les offres, sous A . R .
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Un horloger, sérieux, actif et expé- rimenté dans la fabrication, cherche une place comme v i s i t e u r — r e m o n t e u r — r é g l e u r — d é -
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L'huile Uuhis est spécialement prépa- rée pour les montres ; elle est inoxydable, insaponiflable, imputrescible, elle ne sè- che pas, ne tonne ni crasse ni cambouis et ne se congèle jamais, même par les plus grands froids.
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Cette excellente préparation entretient admirablement le bois, auquel elle donne de la dureté. Elle empêche pendant un très long temps la formation de la poussière sur les planchers et rend ainsi un service à l'hygiène des habitations. Elle se laisse étendre facilement au moyen d'un chiffon de laine et sèche immédiatement sans laisser d'odeur. On l'emploie pour enduire et conserver les parquets et plan- chers des locaux où l'on circule beaucoup, comme les F a b r i q u é e , A t e l i e r s , B u r e a u x , M a g a s i n e , C a l é e - R e e t a u r a n t e , S a l l e s
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ViIIe ; AIb. Breguet, rue du Temple allemand ; Verpillal, négociant. — St-Imier, J. von Gunten. — Neuchàtel, AIf. Zimmermann. — Cormon- drèche, William Dubois. — Fleurier, Margot-Vaucher. — Ste-Croix, Emile Recordon. — Bienne, J. Graedel, Pasquart.
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signale aux intéresses a l'industrie horlogère le fait que sa marque de fabriqite — une locomotive — étant souvent imitée, elle livrera à la rigueur des tribunaux les individus coupables de cette contravention.
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sera donnée, après jugeaient rendu, à toute personne qui fournira à la maison sus-nommée, des renseignements exacts et précis sur les
contrevenants. 315
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En suite de l'organisation du Syndicat des fabriques d'ébauches (convention passée le 20 décembre 4887), les prix de vente de nos finissages sont fixés comme suit :
Diminution
pour finissages, rem., baretles couvre-rochets, fr. 2.— par douz.
Augmentation pour la 1 " qualité, pignons avec rivures polies,
roues de grandes moyennes anglée
» raquettes finies
» arrêlages aux barillets
ι encliquetages à masses brisées
» aiguillages
» brides de tiges
Valeur à 90 jours sans escompte ou à
30 jours avec 3 % d'escompte, date du relevé de fin de mois.
Finissages à clef ι
15 et 16 lignes, cyl.,cal. Vacheron, genre anglais, fr. 20.— la douz.
15 à 20 » 3/4 plat. » » 20.— »
18 lignes, 3/4 plat à calottes s » » 24.— » 20 » Boston avec cercles » » » 24.— »
Finissages remontoir, système bascule :
13 lignes . . . . fr. 28.—la douz.
15, 18, 19 lignes . . . . » 26.— »
Finissages r e m o n t o i r , système visible :
11 lignes . . . . fr. 48.—la douz.
12 » . . . . » 36.— »
123/4 à 19 lignes . . . . » 34.— »
20 lignes . . . . . » 36.— »
fr. 2.— par douz.
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Il est aussi léger et aussi élastique que les meilleurs spiraux en acier trempé. Son prix est celui des spiraux trempés, selon tarif connu.
Imprimerie du Nouveau Pressverein de Bienne.