Troisième année. — N
080 P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s
Samedi 5 octobre 1889.
B u r e a u x : R u e N e u v e , 1 9
ABONNEMENTS
Un au : Six mois : Suisse . . . 6 fr. 3 fr.
Union postale . 12 » 6 »
On s'abonne à tous les bureaux de poste
Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne
ANNONCES
Provenant de la Suisse . . 20 et. la ligne
•D de l'étranger. . 25 » Minimum d'une annonce 50 centimes
Les annonces se paient d'avance
O r g a n e d e I a S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s i n d u s t r i e s d u J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s i n d u s t r i e l s
L ' e n s e i g n e m e n t t e c h n i q u e d e l ' h o r l o g e r i e .
. On se souvient encore de l'énorme impression produite par la publication du rapport du commissaire suisse à l'ex- position universelle do Philadelphie, en 4876. Ce rapport, qui avait aux yeux de quelques-uns, le tort de dire la vérité sur la situation respective de la fabrication américaine et de la fabrication suisse avait, comme on s'en souvient aussi, été exploité par nos concurrents du nouveau monde, qui avaient cru devoir en répan- dre, à profusion, de longs extraits, à| titre de réclame pour la fabrique américaine.
C'était regrettable sans doute; mais il était temps qu'un examen sérieux et sincère de nos procédés de fabrication vint mettre à nu leurs imperfections, comme il était temps aussi que nous apprenions à connaître par le menu, ce qu'on avait réalisé ailleurs, dans une fabri- cation assise sur des bases rationnelles et scientifiques.
Aussi, l'effet de ces révélations ne se fit pas attendre; et, le premier moment d'émotion et de panique passé, on dut bien se convaincre que nous étions de- meurés stationnaires, nous éternisant dans les vieux systèmes et dans la routine, alors que nos émules étaient entrés réso- lument dans la voie de l'application des procédés mécaniques à la fabrication des montres.
Aujourd'hui, nous avons amplement rattrapé le temps perdu et nos fabriques d'ébauches, de môme que nos manufactu- res de montres, ont réalisé des porfec- tionnements qui les mettent au premier rang, et qui ont permis à la montre suisse de maintenir sa réputation et sa supré- matie sur le marché universel.
Mais ce qui nous manque encore, c'est
une élite de mécaniciens habiles et ins- truits, ayant des connaissances scientifi- ques sérieuses, forts sur la théorie aussi bien que sur la pratique, et capables de faire, à la fabrication horlogère, une appli- cation rationnelle de la mécanique.
Nos écoles d'horlogerie qui, dans les premières années de leur fonctionnement, donnaient un enseignement basé sur l'an- cien mode de fabrication, ont dû suivre la transformation qui s'est accomplie dans la fabrication des montres, sous peine de perdre la plus grande partie de leur rai- son d'être, et les principales d'entre elles ont ajouté à leur programme, l'enseigne- ment théorique et pratique de la méca- nique dans ses applications à l'horlogerie.
Mais une circonstance nouvelle et très favorable est à la veille de se produire, et nous avons lieu de croire que l'ensei- gnement technique de l'horlogerie va bientôt recevoir une impulsion considé- rable, et cela dans des conditions parti- culièrement avantageuses pour nos intérêts industriels.
* *
Le Grand-Conseil bernois a pris récem- ment une décision favorable à la création d'une école technique cantonale; il aura prochainement à se prononcer sur le choix de la localité qui obtiendra le siège du nouvel établissement. Berne et Bienne sont sur les rangs; la première de ces villes a pour elle sa qualité de ville fédé- rale et de chef-lieu du canton, mais elle a contre elle la circonstance qu'aucune industrie importante n'y est exercée.
Bienne, au contraire, est le centre d'une importante agglomération industrielle et horlogère et un enseignement spécial, théorique et. pratique de la mécanique horlogère, aurait une place toute natu- relle et importante dans le programme de l'école technique qui va être créée.
Cette perspective ne pouvait manquer
d'attirer l'attention des groupes horlogers;
aussi la Société des fabricants d'horlogerie et chefs d'atelier de Bienne, se faisant l'in- terprète des vœux de la population juras- sienne, a organisé un vaste pétitionne- ment en faveur des démarches faites par les autorités biennoises en vue d'obtenir, pour cette ville, le siège de l'Ecole tech- nique cantonale.
Cette initiative a été couronnée d'un plein succès et les groupes patronaux et ouvriers, rivalisant de zèle dans un but d'utilité générale, ont compris toute l'im- portance qu'il y avait, au point de vue de l'industrie horlogère, à ce que le siège de l'Ecole technique cantonale bernoise fut à Bienne.
La pétition, qui vient d'être expédiée au Conseil d'Etat bernois pour qu'il la transmette au bureau du Grand-Conseil lors de sa prochaine session, groupe les adhésions de: 11 associations patronales comptant 615 membres; 20 associations ouvrières comptant 5185 membres; 10 sections du Grutli comptant 647 membres.
Cette importante manifestation de la population horlogère ne sera pas sans effet sur la décision que doit prochaine- ment prendre le Grand-Conseil bernois relativement au choix de la ville où sera érigée l'Ecole technique. Si, comme nous avons lieu de la croire, il est fait droit aux justes revendications de la ville de Bienne,
un pas en avant aura été fait dans le sens du développement de l'enseignement technique de l'horlogerie, et les intérêts généraux de l'une de nos principales industries y trouveront leur compte.
C'est à ce point de vue que nous nous
sommes placés, pour envisager que nos
lecteurs liraient avec intérêt les renseigne-
ments que nous leur transmettons sur
cette affaire.
408
Nos écoles d'horlogerie j u g é e s p a r un F r a n ç a i s .
Sous ce titre, la défense d'une industrie nationale, M. V. Dreyfus publie dans un journal de Besançon, le Petit-Comtois, une série d'articles où il montre les lacunes de la fabrication horlogère bisontine et notamment les améliorations qu'il conviendrait d'appor- ter aux écoles d'horlogerie française pour les mettre à la hauteur des écoles suisses, dont M. Dreyfus fait le plus grand éloge. Nous en reproduisons quelques passages.
« Les institutions qui, sans contradiction possible, ont contribué à donner à la Suisse la conquête du marché universel et qui la lui assurent plus que jamais sont ses écoles spéciales, dit M. Dreyfus.
« Les écoles suisses ont fourni des horlo- gers au monde entier. Ces horlogers devien- nent d'utiles correspondants, de fidèles clients des fabriques suisses. Je ne dis pas la cause unique, mais une des causes les plus certaines de la main mise de la Suisse sur tous les marchés du monde est là. Qu'un fabricant français et qu'un fabricant suisse se présentent dans un magasin de St-Péters- bourg ou de Vienne, il n'est pas besoin d'in- sister plus longtemps sur le point de savoir à qui la préférence sera donnée, à qualité égale, si l'horloger chargé du choix et de l'achat est Suisse. Souvent cet horloger se mettra à son compte à son tour et établira solidement la relation entre la production suisse et le débouché. »
M. Dreyfus remarque en outre que les écoles suisses n'ont pas pour but unique que de favoriser de bons apprentissages; elles sont aussi un foyer actif de perfectionnement des moyens de fabrication. Lorsqu'à l'issue de l'exposition de Philadelphie, le système de la production manufacturière vint à s'im- poser, l'outillage mécanique se développa en Suisse avec la plus grande facilité, grâce au personnel choisi d'ingénieurs et de construc- teurs que les écoles de ce pays purent fournir aux fabricants.
L'outil-machine capable d'exécuter une grande partie des travaux délicats qui exi- geaient auparavant la main d'un ouvrier habile, de fournir des produits d'une uni-
formité complète de dimensions (interchan- geabilité) transforme radicalement les pro- cédés de la fabrication et son perfectionne- ment devient le critérium de la production moderne. De là, nécessité d'une adjonc- tion importante au programme des études d'une école d'horlogerie en pays de fabrica- tion, programme qui la transforme en école d'horlogerie et de mécanique industrielle;
aussi bien que de bons horlogers, elle doit fournir d'excellents mécaniciens, perfection- nant incessamment l'outillage et créant les engins que comporte un art qui ne saurait rester stationnaire.
M. Dreyfus constate que la Suisse est en- trée dans cette voie; elle possède, dit-il, des établissements professionnels de premier ordre qui assurent son complet développe- ment industriel et lui permettent de regar- der l'avenir avec confiance.
Un nouveau Zollverein.
Le premier octobre, s'est réuni à Washing- ton le grand congrès convoqué par M. Blaine et qui doit faire de tous les peuples des deux Amériques non pas encore une seule nation, mais une sorte de confédération amphictyo- nique dont naturellement le plus fort, le plus riche, le plus intelligent de tous, c'est-à-dire la grande république des Etats-Unis, sera la
f
LA FEDERATION HORLC 3EBE SUISSE
clef de voûte, l'inspirateur et le chef. Ligue défensive contre l'invasion des armées et des flottes de l'Europe sur le territoire sacro-saint que l'Europe a pourtant découvert et peuplé, mais surtout contre celle des produits euro- péens qui, si on les laissait faire, feraient une si redoutable concurrence à ceux de ce pays où la main-d'œuvre est plus chère que par- tout ailleurs.
Si le congrès aboutit, son premier résultat pratique sera la création d'une sorte de Zoll- verein douanier, d'assurance mutuelle à la fois protectionniste et fiscale, fermant l'accès des ports des Etats-Unis aux marchandises étrangères, à moins qu'elles ne consentent à payer une prime énorme aux fabriques indi- gènes.
Les tarifs ne sont peut-être pas très faciles à établir, car le Massachusetts n'a pas les mêmes produits à protéger ou à proscrire que l'Uruguay ou le Pérou ; maison y parviendra peut-être à force dépasser laçasse àqui vous passera le séné; et ce qui en résultera, ce sera un nouveau blocus continental mettant l'Europe à l'index au profit du commerce américain.
Il est possible aussi que dans ce congrès où l'on verra un empire entouré de nom- breuses républiques, il soit question de la doctrine de Monroë, des prétentions de l'Eu- rope sur l'isthme de Panama, peut-être aussi du Canada et de la Colombie britannique, peut-être de Cuba et des Antilles.
Mais le véritable but des organisateurs du congrès n'est pas là; il est essentiellement pratique et commercial; on veut protéger l'industrie américaine contre celle du monde entier, fermer à tous les vents du dehors la serre chaude où elle vit d'une vie un peu factice, jusqu'au jour où elle se sentira de force à soutenir la concurrence avec avan- tage; ce jour-là, tous les protectionnistes américains redeviendront libre-échangistes, comme ils l'étaient au temps de Washington.
U n'y a pas de nation moins doctrinaire et plus opportuniste que celle que préside au- jourd'hui M. Harrisson. Il n'y en a pas non
plus qui craigne moins de se contredire. Rien n'est plus pour nous étonner en ce genre depuis que nous avons vu ce pays qui doit ce qu'il est à l'immigration étrangère, fermer violemment la porte à l'immigration chinoise pour protéger les hauts salaires et souvent le moindre zèle des travailleurs américains.
NOUVRLLFS DIVERSES B u r e a u d e c o n t r ô l e d e In Ohaïux-de- F o n d e . — Voici les poinçonnements opérés en septembre dernier :
Boîtes d'or 30,762 Boîtes d'argent 3,207 Anneaux or et argent 1,665
Total du mois 35,634 P é a g e s . — E n septembre, les recettes des péages fédéraux se sont élevées à 2 millions 330,892 fr., soit 121,360 fr. de plus que pen- dant le même mois de 1888.
Pour la période du 1e r janvier au 30 sep- tembre ces recettes sont de 18 millions 934,703 fr. soit 553,700 fr. de plus qu'en 1888.
E x p o s i t i o n . — Le tableau des récom- penses de l'Exposition universelle attribue au canton de Genève la maison Lambert et Maret (Achille Lambert, successeur), qui a obtenu une médaille de bronze. Le comis- sarait général a fait erreur. Cette maison (fa- brique de fournitures d'horlogerie) a son siège à Chez-le-Bart canton de Neuchâtel.
Le Temps annonce que dans la classe de l'horlogerie des grands prix ont été décer- nés à l'École municipale d'horlogerie de Be-
sançon, à la collectivité d'horlogerie du Doubs, à l'Ecole d'horlogerie de Paris et à la maison Japy frères et Ce. Il y avait en tout dix grands prix pour cette classe. Cinq ont été acquis par la Suisse, quatre par la France ; nous ignorons encore à qui est échu le dixième.
— On signale une omission dans la nomen- clature des récompenses obtenues à l'expo- sition de Paris : L'Ecole d'horlogerie de Bienne et l'Ecole professionnelle de St-Imier ont obtenu chacune une médaille de bronze.
Toutes deux étaient classées dans « Economie cociale», section VI, « apprentissages » où la lutte n'était pas moins chaude que dans toute autre classe.
F o r m a l i t é s d e p é a g e s a r e m p l i r poe-r l e s o b j e t s d e s t i n é e à îles e x p o s i - t i o n s . — Renouvelant les publications pré- cédentes, nous rappelons au public les con- ditions auxquelles les envois destinés à des expositions jouissent de l'exemption des droits d'entrée en Suisse.
Pour jouir de la rentrée en Suisse en fran- chise des droits, les envois destinés à une exposition à l'étranger doivent à leur sortie être soumis à l'expédition avec passavant. A cet effet, la lettre de voiture et la déclaration doivent contenir la demande formelle d'un passavant, ainsi que la désignation exacte des objets dont se compose l'envoi; l'expéditeur peut aussi charger un intermédiaire à la fron- tière de demander l'expédition avec passa- vant et de faire les indications nécessaires.
En cas d'inobservation de cette prescrip- tion, qui a pour but de constater officielle- ment par un contrôle exercé tant à la sortie qu'à la rentrée l'identité des objets exportés avec ceux qui rentrent, l'envoi est soumis aux droits lors de la réimportation.
Le droit d'entrée est de même perçu si, lors de la réimportation, le passavant n'est pas représenté avec l'envoi au bureau de péages qui en a constaté la sortie.
Pour les objets venant de l'étranger et des- tinés à une exposition en Suisse, l'on doit de même demander l'expédition avec passavant afin d'obtenir l'entrée en franchise des droits.
La réexportation doit dans ce cas s'effectuer dans le délai indiqué dans le passavant, sinon le droit d'entrée doit être payé; le délai pourra d'ailleurs être prorogé sur demande présen- tée avant l'échéance du passavant.
Si, par suite de l'inobservation de ces pres- criptions, le droit d'entrée a été perçu, il reste acquis et aucune réclamation ou de- mande de remboursement du droit ne sera prise en considération.
E n v o i e d e m o n t r e s p o u r l a F r a n c e .
— La direction générale des postes nous adresse la communication suivante :
« Il y a lieu d'ajouter, au paragraphe 12 du tarif de messagerie No. 5 pour la France, les envois de montres à la catégorie des envois qui ne peuvent être expédiés sous la forme de paquets que l'orsque l'emballage consiste en toile ou en papier ciré ou goudronné et qu'il existe des cachets en nombre suffisant (3 au moins), pour assurer l'inviolabilité des colis.
« Cette prescription n'exclut pas Ia faculté d'expédier des envois de montres pour la France dans des caisses solidement ficelées et soigneusement cachetées.
» Dans aucun cas il ne faut omettre de munir le bulletin d'expédition d'une empreinte du cachet ayant servi à fermer l'envoi. »
Eiiste d e s m a r c h a n d e h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur-de-Lis : Liste dressée jeudi 3 octobre 1889, à 5 heures du soir: MM.
Kaiser, Vienne. — Blankstein, Kiew. — Bruhl, Paris. — Abeles, Vienne.
LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 409 H O R L O G E S ET M O N T R E S
Importation Exportation
Horloges fines
Carillons et boîtes à musique Montres à boîtes métal . . Montres à boîtes argent Montres à boîtes d'or . .
Août 1889 pièces 1,123 109 7,140 2,270 1,319
Août 1888 pièces 1,352 109 4,712 2,321 871
Août 1889 pièces
10 18,822 103,279 198,455 48,000
Août 1888 pièces
12 35,002 96,286 159,786 34,669 l i a c o n f é r e n c e i n t e r n a t i o n a l e d e s
p o i d s e t m e s u r e s . — Mardi s'est réunie, au ministère des affaires étrangères, la c o n - férence internationale des poids et m e s u r e s , sous la présidence de M. des Cloizeaux, p r é - sident de l'Académie des sciences.
M. Spuller, ministre des affaires é t r a n g è - res, a ouvert la séance par u n discours dans lequel il a retracé les efforts faits depuis u n siècle p o u r arriver à l'unification des poids et m e s u r e s dans le m o n d e civilisé. L'initia- tive de cette œ u v r e , ainsi q u e l'a rappelé M. Spuller, revient à la F r a n c e .
C'est en 1870 seulement q u ' e u t lieu la p r e m i è r e réunion internationale, convoquée pour essayer de résoudre la question. Les délibérations, interrompues par la g u e r r e , o n t finalement abouti à la convention de 1873, qui a constitué la commission interna- tionale du m è t r e , telle qu'elle fonctionne a u j o u r d ' h u i , et dont le congrès actuel est
appelé à sanctionner définitivement les p r e s - criptions. Les délégués ont à reconnaître les prototypes des poids et m e s u r e s , et à se les distribuer, après les avoir approuvés et adoptés.
Le ministre a terminé son discours par ces mots :
<t C'est nous, républicains de 1889, qui
m e n o n s à bien P œ u v r e des républicains de 1799, et ce n'est ni sans émotion ni sans fierté que, sous l'inspiration du génie de la F r a n c e , nous r e p r e n o n s la devise gravée sur la médaille commémorative de l'établissement du système métrique et que nous disons aux nations, en leur offrant par votre i n t e r m é - diaire la m e s u r e commune de toutes choses :
« A tous les t e m p s ! à tous Jes peuples ! n La séance a été terminée par une allocution de M. Lardy, ministre de Suisse à Paris, et par u n salut de bienvenue adressé aux savants é t r a n g e r s présents, par M. des Cloizeaux, président de l'Académie des sciences.
l e u r s m a r q u e s , q u e n o u s n o u s e m - p r e s s e r o n s d e l e u r r e t o u r n e r a p r è s q u ' e l l e s a u r o n t é t é i n s é r é e s .
I i ' A d m i n i s t r a t i o n Aw J o u r n a l .
->*#-<*-
Marques de fabrique.
D a n s I e b u t d ' a i d e r n o s a b o n n é e p r o p r i é t a i r e s d e m a r q u e s d e f a b r i - q u e s e r a p p o r t a n t à l ' h o r l o g e r i e , à l e s f a i r e c o n n a î t r e , a u s s i b i e n e n S u i s s e q u ' à l ' é t r a n g e r , l ' A d m i - n i s t r a t i o n d e l a F é d é r a t i o n h o r l o - g è r e l e u r o f f r e d ' e n s o i g n e r l ' i n s e r - t i o n à t i t r e g r a c i e u x d a n s l e j o u r - n a l .
C e u x d e n o s a b o n n é e q u i v o u d r o n t p r o f i t e r d e c e t a v a n t a g e , s o n t p r i é s d e b i e n v o u l o i r n o u s f a i r e p a r v e n i r
(D
fl
(D
0
0 2
u S 0
0
I I
ooo co
O O S l G* τ * —c
u l I0 ο
< D
l û l f J l û O W O O O O i O 0 5 0 C O C O * i 3 1 0 C f t O O ( M l f 5
O O O O - ^ C O O O O I ΙΛ C002S^S<ie^S^"X103C» I T - I 0003COCOlOtOOOCTl03-<~tf3 003G^<3^S<IS^0303C73 —
-* I
» S
«
β
. a «
ο g,
• „-03
— a ο
"a ° S «
03 03 S
S l à 2
S - 0 3 a SB
a O O
03
si·
CO '
2.5*1 « £ Ά SP 2 a a ο = ο ' «S
3
03 _ ,
gacc s s *
ï >^£
C φ" ° 15 .SS
CJ
O
m
ça
O
a
0) -a
H "s S a β "
5 03
H • a
a O
a.
Le rédacteur responsable : Fritz H U G U E N I N .
Yisiteur
Un bon visiteur, connaissant les échappements cylindre et ancre et l'achevage, cherche une place. Mora- lité et capacité assurées. Il parle les deux langues et connaît la fahricalion à fond et la correspondance dans les
deux langues. 829
Un bon démonteur et trois remonteurs
trouveraient à se placer de suite au comptoir J . - B . B O U R Q U A R D , à
G r a n g e s . 833 l i a f a b r i q u e d e s I i o n g i -
n e s , à S t - I n i i e r , (H4639J)
demande des ouvriers «
c a p a b l e s p o u r l e r e m o n t a g e d ' é c h a p p e m e n t s e t l a m i s e e n b o i t e a p r è s r e m o n t a g e .
On demande
pour entrer de suite, deux bonnes ou- vrières doreuses S'adresser chez Madame veuve Nydegger, Quartier-
Neuf, 18. 830 D e u x s e r t i s s e u r s o u s e r t i s -
s e u s e s ainsi que quelques b o n s r e m o n t e u r s e t a c h e v e u r s et d e u x p i v o t e u r s p o u r 1 3 l i g n e s trouveraient immédiatement de l'oc- cupation à la Fabrique du Rocher,
Neuchâtel. 831 l i e s f a b r i c a n t s d e T E K O K S
S O I G N É S s o n t p r i é s d ' a - d r e s s e r d e s é c h a n t i l l o n s d e l e u r s p r o d u i t s a v e c p r i x à m e s s i e u r s I i E C O V I i T R E Λ C1· , S e n t i e r ( V a l l é e d e
J o u s ) . 832
M I S E A U CONCOURS
La Commission de l'Ecole d'horlogerie de la ville de Bienne met au concours la place de maître pratique pour l'enseignement de l'ébau- che, finissage et mécanisme de remontoir.
Traitement selon capacités. La préférence serait donnée à un j e u n e h o m m e sérieux, ancien élève d'un école d'horlogerie.
S'adresser pour tous renseignements à Monsieur le Directeur et envoyer les offres par écrit au président de la Commission, qui
recevra les inscriptions jusqu'au 31 octobre 1889. 826
AUGUSTE AMEZ-DROZ
Rue du Canal
R I R ] T O KMaison Schwob aîné
DÉPÔT 817
d'assortiments couronnes, anneaux et pendants en tous genres
TELEPHONE
ARNOLD HUGUENIN
-15, Rue du Progrès, 4 5
CHAUX-DE-FONDS
HORLOGERIE COMPLIQUÉE
Répétitions quarts et minutes, avec tous g e n r e s de complications, grandes sonneries quarts et m i n u t e s , quantièmes
perpétuels, chronographes avec compteurs minutes.
T o u t e s m e s r é p é t i t i o n s s o n t r é g l é e s a u x t e m p é r a t u r e s e t p e u v e n t o b t e n i r d e s b u l l e t i n s à l ' o b s e r v a t o i r e . 515
Médaille de bronze à l'Exposition universelle, Paris 1889
xxxxxxxxxxx
L
BIENNE (Suisse)
7Gi
B ΙΊ
en tous genres et pour tous pays
Spécialité Genres anglais
xxxxxxxxxxx
En préparation : 738
ALIVIANACH DES HORLOGERS
pour 1890 CINQUIÈME ANNÉE Tirage : 5U00 exemplaires
Adresser les communica- tions, réclames et annonces à
Charles Gros fils, St-lmier.
TARIF DES AIROICIS SUR DBMAlE
Repassage de r é p é t i t i o n s à q u a r t s , m i n u t e s e t a u t o m a t e s
fanage soigné, fidèle et garanti
Prix modérés 461
LUC STAUFFER
aux Ponts-Martels
410 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE
USINES P. F. COURVOISIER
%-l·
BIENNE et CHAUX-DE-FONDS 1
P I i A Q U I S S o r , a r g e n t , s u r a c i e r , m é t a l , a r g e n t e t s u r t o u s a u t r e s m é t a u x .
€ίΑϊΌ]%ΠΊΓΈ$ d e d i v e r s e s c o u l e u r s , e t c . , e t c .
S O U U t I M E S p o u r t o u s m é t a u x .S T I T R A T E » ' A R G I E ] V T e n b â t o n s e t c r i s t a u x . 815 C M I i O R U R E D ' O R .
O R e n p o u d r e e t e n f e u i l l e s d e t o u t e s n u a n c e s .
Dès ce jour.
LE S P I R A L
ANTl MAGNETIQUEBAEHNI.
H0MB583 GSAK BBRAI
INCOMPARABLE
anti-magnétique, ne se rouillant pas. (Marque déposée).
Nous pouvons livrer ces spiraux COULEUR OR ou BLA-NCS. Le numérotage est le même que celui de nos spiraux trempés.
Les demandes peuvent être aussi adressées à nos dépositaires : MM. Henri Sandoz, Chaux-de-Fonds ; Phil. Faure, Haldimann & Perrenoud, Locle ; A. Béguin-Bourquin, Neuchâtel; Mme S. Jeanneret-Lebet, Fleurier ; Mme E. Gostely- Amez-Droz, Sonvillier ; MM. Arnold Brand, St-Imier ; TJSSC Robert-Tissot, Villeret ; Mme Ve Ate Robert-Tissot, Tramelan,
et M. L. Tschopp, Bienne.
FABRIQUE D'EBAUCHES
F X J T J I ^ - X " P B È R E ' S , IBIIEIST" IST IE]
i«^s?c£fcÇfc5a^3rS3^?i
et Finissages
ANCRE ET CYLINDRE
«* Pièces à clef de 15 à 20 lig.
^ CAL. YACHERON et 3A Plat·
9
FINISSAGES GENRE ANGLAIS
Genres américain]
Qualité soignée avec
P i g n o n s d e S a v o i e
l
w
O
g g i t i i i a f c i i r i ï r i a ^ a ^ a ^
r
TJ O W
Système Gouvre-rochet
et
Remontoir à v u e
&
J REMONTOIR A BASCULE 9
î î
S Pièces en laiton et nickel g) S de 11 à 20 lignes %LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE
s & r a
411
ETABLISSEMENT METALLURGIQUE
A c h a t d e c e n d r e s e t l i n g o t s s u r e s s a i F o n t e d e d é c h e t s d e t o u t e n a t u r e
VENTE DOR FIN POUR DOREURS
A U F R A N G & G IE
Β Ι Β Η Ν Ε ~ > -
Dépôt de coke de St-Etienne — Charbons de bois Creusets de toutes espèces
G R O S B T D E T A I L
J. WYSS FILS, CHAUX-DE-FONDS
n o u v e a u x g e n r e s d e c a d r a n s p a i l l o n n é s e n é m a u x t r a n s p a r e n t s t e i n t e s I t U I i l § , 11 I^RITKN, O P A I i E S , e t c . , e t c . , s u r p l a q u e s
g r a v é e s e t f l i n q u é e s . 824
CES GENRES SONT BREVETÉS
RECOMMANDATION
Le soussigné recommande aux fabricants d'horlogerie et de boîtes son n o u v e a u s y s t è m e d ' o x y d a g e fin noir et garanti pour boîtes acier. Prix : 6 francs par douzaine. Service
prompt et soigné. Echantillons à disposition. 654
ROBERT WIDMER, armurier, BIENNE
FIiRTIK'
FRAUENFELD
9 f f o t e u r e à g a z , pour gaz d'éclairage.
M o t e u r s à p é t ι o i e , avec appareil produisant le gaz moteur de ligroine ou de néoline, à employer partout où il n'y a pas d'usines à gaz. (M5199Z) 577
Prospectus et renseignements franco et gratis.
Métaux ANTI-MAGNETIQUES brevetés
de l'Usine genevoise de dégrossissage d'or, à Genève
A L ' U S A G E D E S F A B R I C A N T S D ' H O R L O G E R I E
B a l a n c i e r s c o m p e n s é s , genres soignés^ et courants.
S p i r a u x de première qualité.
M é t a l p o u r é c h a p p e m e n t s . 706
Ces produits ont subi les épreuves les plus minutieuses et ont donné des résultats s u p é r i e u r s à tout ce qui a été fait j u s q u ' à ce j o u r
É T U D E S D ' A V O C A T E T D E N O T A D R E
pItrH.HODLËR&J.STEFFEN
19, Rue Neuve B I E N N E Rue Neuve, 19
Renseignements juridiques et commerciaux. Représentation
dans les faillites. Procès. Encaissements. Recouvrements.
Passation d'actes. Rédaction de contrats d'association et autres. Ecritures consciencieusement tenues de toutes affairée se rattachant à l'exercice de nos professions.
H. HODLER & J. STEFFEN.
. Grande fabrique de roues et fraises en tous genres
L GABPAKTO 1 à CLUSIS (HMm)
F r a i s é e à a r r o n d i r d ' u n s y s t è m e p e r f e c t i o n n é a p p r o u v é a p r è s e x a m e n e t e s s a i p a r l e s h o r l o g e r s l e s p l u s c o m p é t e n t e e t l e s p l u s h a b i l e s .
ο Système breveté en Suisse et en France.
MACHINES A A R R O N D I R S Y S T È M E C A R P A N O . 685
MANUFACTURE D'HORLOGERIE
771S p é c i a l i t é d e m o n t r e s à clef p o u r Γ A n g l e t e r r e , l ' A m é r i q u e e t l e s c o l o n i e s
COULLERY F R È R E S
F O N T E N A I S p r è s P o r r e n t r u y (Suisse)
usine pour le traitement des maires or, argent et platine or « i n » ^
Î S S A T E U K - J Î U R É D I P I i O S I E F É D É R A S
ACHAT ^ W f VENTE
RaedeNidau — B I E N N E — Rue Neuve
Pulvérisation de cendres et fontes à prix réduitsCreusets de tous pays — Charbons — Coke de St-Etienne
β Β β 8 BT D É T A I L · 519
' '
412 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE
É T A M P E S
en t o u s genres et systèmes
Spécialités pour horlogerie, pour fabriques d'ébauches, de boîtes, etc.
Etampes à découper, à repasser, à angler, etc.
Etampes pour fonds, lunettes, carrures, pièces, etc., suivant tous les goûts et tous les genres.
INSTALLATION COMPLÈTE POUR DÉCOUPAGES J e r e ç o i s aussi les offres d e MM. les fabricants pour ce qui concerne le tracé des calibres et la confection de la première pièce-type avec réduc- tion et amplification.
Prompte oiécution. — Parfaite garantit.
F A B R I Q V i : D ' É T A M P E S USINE HYDRAULIQUE
AD. ERISMANN
12, Rue du Vieux-Cimetière, 12
BIENNE 7oi
- * • . ! - * a - - s « - ^ , BREVETS D'INVENTION
*• en tous pays 503
A. RITTXSR
I K Î N ilèr· di l'Ecole centrale dci ArU et Kannfietirti de Ptril INGÉNIEUR-CONSEIL EN MATIÈRE DE PROPRIÉTÉ INDUSTRIEUX
Heumattstrasse, 3 , B A I J t γ Dépôt de marquée de fabrique et de
dessina et modèles Industriels.
· — > & - & . — J ϋ
FEUTRES A P O L I R
les m é t a u x et les glaces
en tous genres et dimension, à des prix très modérés.
QUALITÉS SUPÉRIEURES M . H U T H E R , fabrique de feutre, 691 H a l l en,Wurtemberg.
LIBRAIRIE ERlST KDHN
Ktio de Kidan RIENNE Une Neuve Grand choix de littérature française
et allemande.
Assortiment complet de LITTÉRATURE 11ORI1OGERB Saunier, G. Traité d'horlogerie mo-
derne, avec 30 planches fr. 36.—
Saunier, C. Guide manuel de l'hor- logerie fr. 5.—
Saunier, C. Recueil des procédés pra- tiques usités en horlogerie fr. 5.—
Indicateur Davoine fr. 3.—
Le normand, Janvier et Magnier.
Nouveau manuel complet de l'hor- loger, 2 vol. fr. 6.—
Perségol, J.-E.Manuel de l'horloger- rhabilleur fr. 2.50
Tout autre ouvrage ne se trouvant pas en magasin peut être procuré dans
le plus bref délai. 686 Se recommande
Ernest Kuhn, librairie, Bienne
MONTRES SOIGNÉES
P O U R D A M E S
L A C O L O M B E SOI
DIPLOME Zurich 1883
MEDAILLE Anrers I M B
Mouvements cylindre de 7 à 18 et ancres de 10 à 14 lignes
avec
BOITES VARIÉES E T FANTAISIE
rTTrlALMANN
Téléphona B I E N N E Ro. Sm. Ul Balanciers compensés soignés
Spécialité genres anglais et allemands
Glashutte, etc. 759
GEORGES ROULET
Ponts-Martels (Suisse)
wmxma m&^mi^mmmmmmmQ wë
F A B R I Q U E D ' H O R L O G E R I E
en tous genres
Spécialité de montteô umonloilà JJÛUI 2amcA
de 10 à 13 lignes 575
VUILLIOMENET- REINHARDT
B I E N N E (Suisse)
T ÎAIIIEIÎ
à PELOTAS et PORTO-ALEGRE (Brésil) IRHL
Importation d'horlogerie ·
535B
1O T T E z ] S r I T T J E
1E l S - O E T I G i T J E I
C O M M I S S I O N
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
BOIS k M0HLENBR11CK
B I E N N E
Installations complètes, d'après les plus nouveaux procédés, pour la d o r u r e , l ' a r g e n t u r e et la n i c k e l u r e , avec piles ou machines dynamo-électriques.
Rhéostats avec indicateurs de courant.
Cuves en fonte émaillée ou en grès.
Anodes de platine et de nickel.
Bains préparés pour toute couleur d'or.
Piles Bunsen, Daniell, Meidinger, etc.
Conseils gratuits pour tout ce qui concerne la galvano-
plastie, la dorure et la nickelure. 655
Nombreuses références à disposition.English spoken. Man spricht Deutsch.
FRANÇOIS BOURGEOIS
GENÈVE, Rue Lévrier, 5
RUBIS, SAPHIR, CHRYSOLITHE
et
Ο - Ι Ε & Ι Ε Ι Ν - . Δ . Τ B I R / U T T
Importation direct· lu IHBIS
UateJ sur le SHONE pour la FABRICATION dm JOYATJX pour Horlogerie
DIAMANTS ET PIERRES DE COULEUR
taillées pour la Bijouterie 660
. *
ί
#Fabrique d'hoilogerte \
#
*i
Jïâl â l l i l l
au Rebberg
B I E N N E (sinssi.
t\4\
Spécialité de remontoirs au pendant
qualité soignée et garantie m Nouveau système de mise à l'heure
le plus perfectionné q u i existe.
B r e v e t p r i a e n S u i s s e s o - c i s IST° 2 < 4 - 3 .