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La Chaux-de-Fonds, Mercredi 24 Octobre 1928. Bureaux: rue de la Serre, 58. quarante-troisième Année — N° 84.

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La Chaux-de-Fonds, Mercredi 24 Octobre 1928. Bureaux: rue de la Serre, 58. quarante-troisième Année — N° 84.

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Le conflit dans la boîte or

O n nous écrit :

$* Après une seconde séance du Tribunal ar- bitral nommé par le Conseil d'Etat et une entre- vue des délégations ouvrière et patronale pour ré- diger l'article du contrat collectif prévoyant les (vacances, le conflit a été aplani et le travail a repris pour la plupart des ouvriers jeudi matin, 18 oc- tobre. L a grève sur les places de L a Chaux-de- Fonds et du Locle durait depuis le lundi 24 septembre, et le lock-out pour les autres places de- puis le 1er octobre 1928. Rappelons que pendant la durée de la suspension du travail, les parties comparurent deux, fois devant l'Office cantonal de conciliation, une fois devant le même office trans- formé en Tribunal arbitral, deux fois devant le Tribunal arbitral spécial nommé par le Conseil d'Etat neuchâtelois.

Lors de la seconde comparution devant l'Office cantonal de conciliation, la délégation patronale avait déjà proposé de soumettre tout le différend à un Tribunal arbitral neutre dont le jugement serait sou- verain. L a délégation ouvrière refusa cette solu- tion, en déclarant que les ouvriers n'avaient aucune confiance aux Tribunaux arbitraux et qu'ils ne se soumettraient jamais à leurs sentences. E t pourtant il fallut tout de même avoir recours à un tel Tri- bunal. D e sorte que si les ouvriers avaient accepté la proposition patronale, la grève et le lock-out au- raient été évités, ainsi que les pertes d'argent qui en o n t été la conséquence inévitable des deux côtés.

Ainsi que tous les journaux l'ont publié, le Tri- bunal arbitral a prononcé que les patrons boîtiers devaient payer à leurs ouvriers six jours de vacances annuelles dès 1929. Lors de la première séance devant le Tribunal arbitral, les parties s'étaient mises d'accord sur tous les points du contrat collectif, sauf sur sa durée. Les ouvriers voulaient trois ans, les patrons en principe deux ans. Nous disons « e n principe » : Il est naturel que les patrons, ne sa- chant pas exactement les obligations que compor- taient pour eux ce contrat collectif, soit les va- cances qu'ils auraient à payer — ne pouvaient pas s'engager formellement pour un temps nettement défini. Après le premier jugement du Tribunal arbitral, les parties maintenant leurs propositions de trois et deux ans, il fallut bien, puisque ce Tribunal avait été "nommé « pour mettre fin au différend» qu'il se prononçât sur la durée de ce contrat.

Ensuite de ces deux jugements arbitraux, les parties réunies en une séance commune, arrêtèrent après discussion, la rédaction suivante de l'article du contrat prévoyant les vacances:

ARTICLE 23.

A partir de 1029, les «ouvriers» auront droit, cha- que année, à six jours de vacances entièrement payées par les « patrons ».

l a date des vacances sera fixée par la Commission paritaire.

Le paiement des vacances se fera de la manière suivante:

a) Paiement de 48 heures de salaire aux ouvriers au mois, à la journée ou à l'heure, sur la base du gain à l'heure réalisé au moment des vacances.

b) Paiement de 48 heures de salaire aux ouvriers travaillant aux pièces, d'après le gain obtenu par eux dans les trois mois précédant les vacan- ces, compte tenu des heures effectivement passées à l'atelier dans cette période, retards volontaires non déduits.

c) Lorsqu'un ouvrier quittera sa place avant la date des vacances, il recevra, lors de son départ, une indemnité correspondant à 4 heures de son der- nier salaire, — calculé comme il est dit ci-dessus sous lettres a ou b, — multiplié par le nombre de mois passés depuis les dernières vacances au service du patron qu'il quitte.

Le nouveau patron aura à sa charge, au mo- ment des vacances, la différence jusqu'à six jours de salaire.

d) Pour les ouvriers venus de l'étranger, la charge des vacances incombe au patron suisse au pro- rata du temps passé chez lui. II en sera de même pour un ouvrier n'ayant pas été occupé dans une autre fabrique de boîtes d'or syndiquée dans les 12 mois précédant les vacances.

e) Le temps des vacances est compris dans la durée d'apprentissage. Les vacances seront payées aux apprentis devenus ouvriers au prorata du temps passé chez le patron en qualité d'ouvrier.

f) Les ouvriers qui quitteront leur employeur avant les vacances de 1929 recevront une indemnité équivalant au nombre de mois qui se sont écou- lés entre le 17 octobre 1928 et le moment de leur départ de l'atelier. Le nouveau patron aura à sa" charge la différence jusqu'à six jours de salaire.

Si une crise économique sévit en 1931, la ques- tion du paiement des vacances pourra être soumise, par l'une des parties, au jugement d'un Tribunal arbitral composé de trois représentants de cha;.;ne des collectivités.

Ce Tribunal sera nommé par le Conseil d'Etat Neu- châtelois, sur présentation de 6 personnes désignées par chacune des collectivités.

Le jugement de ce Tribunal aura force de loi.

** *

Il y a lieu de tirer à présent quelques conclu- sions de ce conflit.

Première constatation: Un conflit de cette nature ne peut être résolu que par la force ou par un jugement. P a r la force, c'est la grève ou le lock- out de longue durée, chaque partie attendant patiem- ment que l'autre, épuisée, capitule. Si les deux parties sont assez sages pour ne pas vouloir l'épui- sement de son adversaire — ce qui, en pratique, n'est pas désirable — elles ne peuvent que sou- mettre leur procès à un Tribunal souverain. Cons- tatons de suite que l'Office de conciliation, tel qu'il est prévu par l'arrêté du Conseil d'Etat du 9 avril 1918 est impuissant. En effet, avant de cesser le travail, ouvriers et patrons ont eu ensemble de nombreuses entrevues pour tenter de liquider amiablement leurs divergences. C'est parce qu'ils n y sont pas parvenus que le travail a cessé.

L Office de conciliation intervient alors et sou- met obligatoirement aux parties une proposition transactionnelle qui, pour pouvoir être acceptée, donne un peu satisfaction aux deux parties, mais si

peu qu'elle sera évidemment repoussée d'un même cœur. L'Office de conciliation se transforme en- suite en Tribunal arbitral à la 'demande d'une par- tie, ou sur l'ordre du Conseil d'Etat. Mais son jugement, à moins du consentement écrit des deux parties n'est pas souverain. Autrement dit, les par- ties n'ont pas l'obligation d'accepter ce jugement s'il ne leur donne pas satisfaction; ce jugement n'est donc plus qu'un papier sans valeur, bon à être clas- sé, par intérêt historique, dans les dossiers. O n se rend compte dès lors de l'inutilité parfaite de se présenter devant un Tribunal, lorsque les deux parties déclarent par avance qu'elles ne reconnaî- tront pas son jugement. E t le Tribunal lui-même se rend si parfaitement compte du rôle inutile qu'il joue, que certain de ses membres se laisse aller 'doucement à une sieste bien heureuse. Comment lui en vouloir puisque son avis ne sera d'aucun poids.

L a solution proposée par le Conseil d E t a t : Tri- bunal arbitral souverain de six membres choisis parmi 12 noms présentés par les parties en cause était intéressante et originale. Il avait été convenu que les arbitres présentés devaient être neutres et complètement étrangers non seulement à l'industrie de l a boîte, mais aussi à l'industrie horlogère. L e Tribunal ainsi composé, semblait donner aux par- ties le maximum de garantie d'impartialité. H é l a s , la pratique est toujours différente de la théorie».

O n a, en effet, constaté que les arbitres choisis par les ouvriers venaient au Tribunal avec une sorte de mandat impératif. Les meilleurs arguments de- vaient les laisser indifférents, puisqu'ils admettaient en principe que la thèse ouvrière était la bonne.

O n a même prétendu qu'avant de prendre séance, ils avaient eu une réunion avec les dirigeants ouvriers du mouvement qui les avaient mis au courant de leurs revendications et des motifs qu'ils feraient va- loir. D e plus, un de ces arbitres avait déjà fonc- tionné dans un précédent Tribunal arbitral qui, réu- ni en décembre 1927, s'était prononcé sur ce pro- blème des vacances ouvrières. Cet arbitre avait donc son siège fait. Raisonnablement, il aurait dû se récuser, puisqu il s'était déjà prononcé une fois. U n autre arbitre, conseiller communal socialiste, ne pou- vait humainement donner tort aux ouvriers et se mettre en situation par là même d'essuyer un échec aux prochaines élections. On ne peut exiger d'un homme qu il risque de perdre son gagne-pain pour arbitrer un conflit.

Ainsi, un organe qui, théoriquement, paraît par- fait, se rélève en pratique fort imparfait. Q u e cette expérience serve à chacun.

Deuxième constatation: Les vacances payées sont dès 1929, introduites dans l'industrie de la boîte or. Il n'y a aucun doute, pour personne nous pensons, qu'elles seront à bref délai introduites dans toute l'industrie horlogère, la grevant ainsi d'une lourde charge nouvelle. Croyez-vous que ce problème des vacances aurait été résolu de cette façon, si tout le monde patronal intéressé à l'industrie horlogère avait fait un seul bloc pour résister à cette reven- dication qui est pour le moins prématurée, étant données les difficultés que l'industrie horlogère a

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N° 84. — 24 octobre 1928 L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 811

à vaincre aujourd'hui? L e manque de cohésion, de solidarité a certes été néfaste. L e patronat compren- dra-t-il un jour que chacun doit sacrifier ses inté- rêts particuliers pour défendre l'intérêt supérieur de l'industrie?

D e nouveau hélas, ce jour nous paraît bien éloigné.

Troisième constatation : Les patrons boîtiers ont pu obtenir dans le nouveau oontrat collectif quel- ques avantages, spécialement pour l'organisation du travail. Avant de faire état de ces nouveaux avan- tages, ayons la sagesse de voir ce que la pratique donnera. Il faudrait pourtant que l'ouvrier boîtier admette les progrès dans les méthodes de travail, qu'il reconnaisse au patron le droit de s'organiser normalement pour produire, aussi bien qu'il ne l'a fait jusqu'à présent, mais à meilleur marché, s'il dé- sire que l'industrie de la boîte puisse continuer d'exister en Suisse et qu'elle soit capable de ré- sister à la concurrence étrangère, qui, quoi qu'il en dise, existe réellement, s'organise de mieux en mieux et devient chaque jour plus dangereuse. Si ce résul- tat était obtenu, le conflit qui vient de se terminer aurait été heureux.

Chambres de commerce

C h a m b r e s u i s s e d u c o m m e r c e . i = L a 1 Ole séance de la Chambre suisse du com- merce a eu lieu à Zurich le vendredi 19 octobre.

Comme premier point à l'ordre du jour, la Chambre a traité la question monétaire. Laissant de côté tout le problème de l'introduction du monométallisme-or, elle ne s'est occupée que des monnaies proprement dites, de leurs valeurs respectives et de leurs di- mensions, ainsi que de l'utilité et des avantages que présentent les petites coupures de billets de banque. Comme on le sait, notre régime monétaire actuel manque de base légale depuis que l'Union monétaire latine, qui faisait règle pour la Suisser

a cessé d'exister. Il n'y a plus de raison maintenant pour continuer la frappe selon les prescriptions de cette Union et il est grand temps de légiférer sur ce point, tout en profitant de la circonstance pour amé- liorer, où besoin est, le régime des monnaies. Par exemple, il est désirable de modifier la pièce de 5 francs que ses dimensions et son volume ne rendent guère maniable. Par les soins du Vorort, la Chambre suisse du commerce a entendu un rap- port sur la conférence monétaire convoquée récem- ment à Berne par le Département fédéral des fi- nances. Cette conférence s'est prononcée contre une proposition qui lui a été faite de remplacer dans les monnaies l'argent par le nickel; en revanche, elle a préconisé la réduction des dimensions de la pièce de 5 francs.

Après* une discussion, la Chambre suisse du com- merce a résumé de la façon suivante ses désirs au sujet de la réforme monétaire: Elle approuve le maintien de l'argent pour les pièces de 50 cts., de un, deux et cinq francs et demande que la di- mension de la pièce de cinq francs soit réduite.

En ce qui concerne les billets de banque, la Chambre renonce à la coupure de 5 francs, mais elle recom- mande, en revanche, d'introduire une coupure de 10 francs et de maintenir le billet de 20 francs.

La seconde question à l'ordre du jour traitait du problème si important de la navigation sur le Rhin.

La Chambre suisse du commerce a entendu, à ce sujet, un rapport des plus circonstanciés de M. W.

Stauffacher, Directeur à Bâle, qui s'est appliqué à faire ressortir à la fois l'intérêt et l'urgence de cette question qui, dépassant le cadre local de cer- taines parties de la Suisse, est bien une question nationale. L'avantage d'une voie libre avec débouché sur la mer justifie l'importance que l'on attache à la navigation sur le Rhin. Les marchandises à transpor- ter, celles, surtout, que l'on achète et que l'on vend eii grandes quantités, ne font pas défaut et la Suisse entière tirera profit d'un trafic actif par la route fluviale. Seulement, la condition de ce trafic est qu'il puisse se développer d'une manière régulière et ne soit pas lié aux variations du niveau des eaux. Pour cela, il est indispensable de régulariser le cours du Rhin entre Strasbourg et Bâle, ce qui est, du restes

déjà prévu par plusieurs projets; les deux principaux sont, d'une part, le « grand canal d'Alsace » pas- sant par le territoire français et, d'autre part, la régularisation proprement dite du Rhin. Ce second projet paraît préférable, ne fût-ce que pour des rai- sons de rapidité d'exécution. Pour réaliser la régu- larisation, il est nécessaire d'arriver à une entente

avec. les pays intéressés, c'est-à-dire la France et l'Allemagne; d'ailleurs, unCj partie des négociations a déjà été menée à bien, avec l'Allemagne en parti- ailier.

Après avoir entendu le rapport de M. Stauffacher et après une discussion, la Chambre suisse du com- merce a fait connaître son point de vue en décla- rant qu'elle était persuadée de la grande importance économique d'une large voie navigable de la mer jusqu'à Bâle. Elle estime que cette importance ressort, d'une part, du fait que la concurrence du fret exerce un effet régulateur sur les tarifs de transport à destination de la Suisse et, d'autre part, du fait que les marchandises destinées à la Suisse seront, dans une plus large mesure que précédemment, entreposées en Suisse. La seule possibilité d'obtenir dans un ave- nir plus ou moins rapproché une voie navigable sus- ceptible d'être utilisée est de régulariser le cours du

Rhin entre Bâle et Strasbourg. La question des frais ayant été réglée avec l'Allemagne par une entente provisoire, tout le problème devrait être réglé sans retard avec la France. La Chambre suisse du com- merce prie instamment le Conseil fédéral d'accorder une plus grande attention à cette question et de faire tout le nécessaire pour que les négociations avec les deux Etats arrivent au plus vite à une conclusion et que les travaux de construction puissent entre- pris au printemps 1929.

En dernier lieu, la Chambre suisse du commerce a pris connaissance d'un rapport de M. Hulftegger, secrétaire du Vorort, sur la révision du code des obligations. Cet exposé, qui faisait suite aux rapports présentés lors des dernières séances de la Chambre, avait trait aux chapitres du code des obligations;

concernant le registre du commerce, les raisons de commerce et la comptabilité commerciale.

Informations

Avis.

Les créanciers de

M. B. Shibko, Manchester, sont invités à s'annoncer à notre bureau.

— Les créanciers de la maison Otto W. Becke, à Kiel,

sont invités à nous envoyer le relevé de leur compte en double.

L'Information Horlogère Suisse

La Chaux-de-Fonds. Rue Leopold-Robert 42.

Chronique financière et fiscale

A p r è s l'idylle, la comédie.

Sous ce titre, le Journal suisse des artisans et commerçants publie un savoureux article, que nous nous reprocherions dé ne pas communiquer à nos lecteurs.

Après avoir rappelé que la Banque des coopératives et des syndicats a commencé ses opérations le 1er janvier de cette année, il signale que le Conseil d'administration de cette entreprise se soit déjà dans l'obligation de réviser ses statuts. Il voudrait offrir tout d'abord à des personnes juridiques autres que des coopératives et des syndicats la possibilité d'ac- quérir la qualité de sociétaire; il envisage ainsi que la modification de la raison sociale s'impose, car elle est trop longue pour pouvoir être retenue facilement par une grande partie de Iz clientèle et la raison sociale Banque suisse de dépôts (société coopérative)

(et la « Banque de dépôts à Oenève? Réd.) semble devoir se substituer à la première dénomination. Il va de soi, ajoute le Coopérateur suisse, qu'il y aurait lieu de veiller par une prudente rédaction des dispositions statutaires soumises à revision, à ce que les droits des fondateurs de la banque, c'est- à-dire l'U. S. C. et ses sociétés adhérentes, ainsi que l'Union syndicale suisse et ses sections, ne subissent aucune restriction de façon que ces organisations puissent continuer à l'avenir, sous le régime des statuts revisés, à exercer une influence déterminante sur le développement de la banque ».

** *

N'en croyant pas nos yeux, nous dit le Journal suisse des artisans et commerçants, nous avons relu deux fois le Coopérateur suisse (ce n'est certes pas notre habitude). C'est là noir sur blanc et c'est bien exact: l'idylle d'abord, la comédie ensuite. Le ri- deau peut tomber. L'idylle, c'est, nos lecteurs s'en souviennent, le tendre flirt des coopératives (U. S.

C.) avec l'Union syndicale suisse qui, dans notrel pays, s'est fait le champion de la lutte des classes'.

Résultat: ces deux organisations fondent ensemble une banque dans laquelle elles placent leurs fonds et ceux de leurs sections; les coopérateurs ont

déclaré la guerre aux intermédiaires;" ils se font ban- quiers, donc intermédiaires; de plus ils renient leur principe de neutralité politique pour faire cause commune avec une organisation de lutte de classe;

les syndicats, qui couvrent publiquement d'oppro- bre les infâmes capitalistes, se font banquiers à leur tour pour pouvoir mieux poursuivre leurs buts;!

A grand renfort de réclame et d'appels dans tout le pays, la Banque des coopératives et des syndicats voit le jour, elle fonctionne. On nous assure même qu% le résultat d'exploitation du premier exercice permettra déjà de payer un intérêt « raisonnable » aux parts sociales (raisonnable au sens capitaliste ou coopératif? That is the question).

Et maintenant? Maintenant, eh! bien ça ne va pas, mais pas du tout! Vous comprenez: les coopérateurs, les syndiqués, on a beau leur faire de belles décla- rations de principes: ils ne marchent pas! Au reste, ils ne sont pas nombreux. Alors une banque qui dispose d'une si maigre clientèle, même quand elle a pour parrains l'U. S. C- e* l'Union syndicale suisse, doit briser ses cadres étroits, sortir du rayon d'action qu'elle s'était primitivement assigné. Au ris- que de n'avoir plus d'opérations à effectuer, elle doit trouver de nouveaux clients, de nouveaux bailleurs de fonds. Où les trouver ces fonds? Parbleu chez les

« particuliers », chez les « personnes juridiques autres que des coopératives et des syndicats » dans de

".plus larges cercles de la .population». Ce n'est pas si difficile, il y a tant de gens qui se laissent faci- lement prendre à l'hameçon! Seulement, attention!!

Les bourgeois sont méfiants de nature; cette banque des coopératives et des syndicats ne leur dit rien qui vaille.

Alors, avant même que le premier exercice soit écoulé, on envisage les transformations qu'on pour- rait apporter à la banque en s'appliquant bien à n'en modifier que l'enseigne. Ça c'est la comédie après l'idylle. Pour beaucoup, ces malheureux mots de « coopératives » et de « syndicats » dans la rai- son sociale sont un épouvantail. Ils effraient quan- tité de gens. Rien de plus simple donc que de les remplacer par la lumineuse trouvaille de « Banque suisse de dépôts ». Voilà au moins une raison sociale imprégnée d'un bon petit air bourgeois qui plaît, qui attire, qui retient. Ça évoque au moins la sécurité.

Mais oui, parfaitement. Quel malheur de n'y avoir pas songé plus tôt! Et ce mot «suisse» surtout qui donne le véritable cachet à l'entreprise, qui désar- mera les plus méfiants! Personne n'imaginera plus maintenant, en allant porter ses fonds à la « Banque suisse de dépôts » qu'en fait, on les met entre les mains des coopératives ou des syndicats. L'opération n'a pas d'autre but.

L'Union syndicale suisse s'est vue obligée, lors de la discussion de la loi sur le statut des fonction- naires, de réviser ses statuts et d'en faire disi- paraître les termes de lutte de classe. En réalité, 'plie a modifié la lettre et non l'esprit de ses sta-

tuts. La banque des coopératives et des syndicats s'aperçoit, à son tour, que sa raison sociale, quoi- qu'exacte, paralyse son activité; elle la transforme et le tour est joué. Son conseil prend même la peine d'avertir ceux qui pourraient espérer que la prochaine revision des statuts modifiera le carac- tère de la banque: les fondateurs continueront, sous le régime futur, à « exercer une influence détermi- nante sur le développement de la banque».

** *

Nous sommes donc bien fixés. Nous venons de lire l'aveu d'impuissance du Conseil d'administration de la « Banque des coopératives et des syndicats ».

Il mérite d'être retenu et médité. Souvenons-nous des origines de cette banque, même et surtout quand elle aura revisé ses statuts et donné à sa raison sociale le caractère bien bourgeois qui lui manquait jusqu'ici et qui ne lui a pas permis de prendre pied dans notre pays. Artisans et détaillants et vous toas qui ne pouvez admettre les principes d'économie col- lective proclamés par coopératives et syndicats, vous êtes avertis. Vous savez ce que le souci de votre avenir vous commande de faire. A bon entendeur, salut!

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(5)

N- 8 4 . — 2 4 o c t o b r e 1928.

L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 813

La Chambre suisse de l'horlogerie a pris contact avec l'architecte de l'Office suisse d'expansion com- merciale et l'a chargé d'établir, un avant-projet ;x>ur

^aménagement de l'emplacement réservé au groupe horlogerie-bijouterie. Une fois ce projet établi, le comité restreint nommé par ce groupe pourra être réuni en vue de discuter avec l'architecte et de procéder à la répartition des emplacements.

Une réunion générale des experts aura lieu tôt après.

C o n g r è s i n t e r n a t i o n a l d e s a s s o c i a t i o n s d e f a b r i c a n t s , g r o s s i s t e s e t d é t a i l l a n t s d e

b i j o u t e r i e , o r f è v r e r i e e t a r g e n t e r i e . Le congres international des associations de fabri- cants, grossistes et détaillants de bijouterie, orfè- vrerie et argenterie a siégé à Paris, du 15 au 17 octobre 1928; il a été ouvert, par- M. Paul Elbel, directeur des accords commerciaux au ministère fran- çais du commerce, délégué par le ministre du com- merce et de l'industrie.

La plupart des 28 nations adhérant au Bureau international de la Haye ont envoyé des représen- tants au Congrès, dont le programme a été publié dans la Fédération horlogère suisse du 1er sep- tembre 1928.

Monsieur Paul Elbel, en souhaitant, au nom du ministre, la bienvenue aux congressistes, les a re- merciés du choix qu'ils avaient fait de Paris, centre du marché mondial des perles et des pierres pré- cieuses pour tenir leur congrès de 1928. Et il les a vivement félicités d'aider les gouvernements à mettre sur pied le système d'accords commerciaux dont la France, pour sa part, poursuit de tout son pouvoir la réalisation.

Nous aurons l'occasion de revenir prochainement dans ces colonnes sur les travaux du Congrès.

Chronique des métaux et diamants

M a r c h é d i a m a n t a i r e .

Le marché de Paris a été fortement ébranlé (mo- ralement) par quelques cessations de paiements qui ont influencé défavorablement la marche normale des affaires coutumières, qu'on devait s'attendre à voir dérouler à cette époque de l'année.

Les transactions sont donc des plus calmes; il n'y aurait pas eu la présence de quelques acheteurs étrangers sur la place, on aurait constaté le calme le plus complet.

Parmi les offres de marchandises, il y a des 8/8, des mêlés et brillants de forme fantaisie, qui tous ne trouvent pas acquéreurs facilement.

11 n'y a que les grosses pierres, dont la demande dépasse toujours l'offre au grand bénéfice des prix de ces dernières.

En résume, le resserrement du crédit auquel on assiste ne peut qu'être salutaire pour l'évolution normale et grandissante de la place de Paris.

L'amélioration des demandes pour les diamants polis que l'on a constatée depuis un mois ou deux se maintient, et les affaires restent assez bonnes sur le marché de Londres.

Les stocks sont généralement très faibles, prin- cipalement dans les articles fins, et à en juger par les quantités limitées de marchandises brutes exposées par le Syndicat, il semble qu'il se produira une pé- nurie sérieuse dans les belles qualités pendant quel- que temps. Tl n'est, naturellement, pas aussi diffi- cile de trouver des petites grosseurs jusqu'à trois grains que des grosses pierres; mais tous les dia- mants de belle qualité dans des grosseurs dépasi- sant trois carats deviennent journellement plus rares et atteignent de hauts prix.

Les petits diamants et les mêlés sont beaucoup plus demandés qu'ils ne l'étaient, et même ceux dans les qualités ordinaires se sont raffermis dernièrement Ceci peut provenir de ce que les formes fantaisie telles que les baguettes, ne sont pas utilisées autant qu'il y a quelque temps.

_ Généralement parlant, les affaires semblent se re- lever progressivement, et les perspectives pour les trois prochains mois de cette année sont des plus encourageantes.

Une certaine activité sur le marché des perles et pierres de couleur qui pourrait être plus grande et qui favorise certains au détriment des autres. Donc, en résumé, on ne peut pas dire que la reprise soit générale et cela par la faute de la rareté des belles marchandises.

Espérons que les prochaines pêcheries apporteront des choses intéressantes et que surtout ces marchan- dises ne seront pas d'un prix trop élevé, car il ne faut pas oublier que bien souvent, dans ce cas, le client particulier, rebuté, renonce à l'achat qu'il avait envisagé.

Selon les ^prévisions émises antérieurement, les af- faires ont continué d'être très {brillantes sur les mar- chés d'Anvers et d'Amsterdam\-

Le fait saillant a été la faible quantité de mar- chandises qui a été soumise aux acheteurs. Beaucoup se sont étonnés ou émus de cet état de choses qui a une explication logique bien simple: pendant les mauvaises affaires du printemps tous les fabricants avaient beaucoup diminué leur production et même certains avaient complètement cessé.

Le volant de marchandises existant sur le marché à la fin du mois d'août, était donc relativement très faible et, avec la vive reprise des affaires, toutes les marchandises plaisantes et de prix abordables ont facilement trouvé preneur.

Encouragés par ces vents tous les fabricants ont repris énergiquement le travail et nous pouvons main- tenant déclarer que depuis longtemps on n'avait pas vu une semblable activité dans les fabriques.

Vers la fin du présent mois ces nouvelles mar- chandises commenceront à sortir et le marché sera à nouveau normalement pourvu.

En résumant la situation actuelle: peu de marchan- dises, prix très fermes, transactions difficiles, on peut se faire une idée à peu près exacte des temps que nous traversons. Le Grand Négoce.

Registre du commerce

Raisons sociales.

Enregistrements :

12/10/28. — Machines Dixi S. A., société anonyme, cap. soc. fr. 80,000 nom., fabrication de ma- chines et outillages pour toutes industries. Cons, adm.: Georges Perrenoud, du Locle, Gustave Le- roy, de Sonceboz et Armand Prêtre, de Corgé- mont. Siège: Côte 29, Le Locle.

16/10/28. — August Duschler (A. Q.-Keller, d'Ar- bon), commerce d'horlogerie et de bijouterie, Sihi- str. 99. Zurich I.

8/8-18/10/28. — Vanburen-Uhren A. G. (Vanburen Watch Co. Ltd), soc. an. cap. s o c , fr. 1000 nom., fabrication et vente d'horlogerie, spec, marque

«Vanburen». Cons, adm.: Adm. Samuel Tripet, de Chézard. Siège: Büren s/A.

8/8-18/10/28. — Sphynx-Uhren A. G. (Sphynx Watch Co. Ltd), soc. an. cap. soc. fr. 1000 nom., fabri- cation et vente d'horlogerie sp. marque « Sphynx ».

Cons, adm.: Samuel Tripet, de Chézard. Siège:

Büren s/A.

8/8-18/10/28. — Atima-Uhren A. G. (Alima Watch Co. Ltd), soc. an. cap. soc. fr. 1000 nom., fabri- cation et vente d'horlogerie, spec, marque « Atima ».

Cons, adm.: Samuel Tripet, de Cliezard. Siège:

Büren s/A.

17/10/28. — Pierre Perret (de La Sagne), fabrica- tion, achat er vente d'horlogerie, La Sagne.

17/10/28. — Darbre (Constant D., des Geneveys s/

Coffrane), fabrication et commerce d'horlogerie, 7, rue du Commerce, Genève Petit-Saoonnex.

Modifications:

16/10/28. — Paul Wyler et Cie, Wyler Uhren, Bâle.

Dr. Alfred Wyler-weil, de Bâle; est entré comme associé meféf. respons. dans cette soc. com.

25/9/28. — Fabor S. A., soc. an., tabrique de boîtes or, Tramelan. Le cap. soc. est porté de fr. 21,000 à fr. 40,000 nom. Gottlieb Schfaeppi a cessé de taire partie du Cons. adm. qui est com- posé comme suit: Adolphe Girard, du Locle, Albert Steiner, de Walterswii, et du Locle et Paul-Eugène

Robert, président, déjà inscrit.

Erratum.

8/10/28. — Fabrique de décolletage S. A., Court.

Le cap. soc. est de fr. 40,000 et non fr. 20,000 comme indiqué par erreur dans notre dernier nu- méro.

Radiations:

15/10/28. — Dubois et Gentil,, soc. n. coll., fabri- cation de balanciers compensés, Ponts-de-Martel.

12/10/28. — Daniel Charpilloz frères et Cie, Fa- brique Hélios, soc. com., fabrique de pignons de montres et compteurs, etc., Bévilard.

17/10/28. — Mme Sutter-Leuba, nickelages et argen- tages, La Chaux-de-Fonds.

Faillites.

Clôture de faillite.

18/10/28. — Georges Stiinzi, mécanicien, Parc 150, La Chaux-de-Fonds.

Concordats.

Sursis concordataire et appel aux créanciers:

16/10/28. — Bourquin F. E., Eglia Watch Co., Son- vilier.

Délai pour productions: 12 novembre 1928.

Assemblée des créanciers: 6 décembre 1928.

Commissaire au sursis: Me. Nicolas Frepp, avocat, St-Imier.

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» étranger 22.2/6 22 3/9 21.16/3 21.17/6 Zinc 24.Ü/6 24.1/3 24.7/5 24.6,3 Paris 17 oct. 18 oct. 19oct. 20ocl.

(Ces prix s'entendent en francs français par kg. 1000/1000)

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» iridié 25 <y0 137.500 137.000 137.000 137.000 Iridium 340.000 340.000 340.000 340.000

(en francs français par gramme).

Chlorure de platine 27,80 27,80 27,80 27,80 Platinite 32,50 32,50 32,50 32,50 Chlorure d'argent 9,25 9,25 9,25 9,25

London 17 oct. 18 ocl. 19 ocl. 20 oct.

(Ces prix s'entendent par once troy (31 gr. 103) 1000/1000).

Or (shill.) 84/1 l'/ü 84/1l1/5 84/11'/2 84/111/2

Palladium (Lstg.) 11.7/6 11.7/6 11.7/5 li.7/6 Platine (shill.) 340/ 340/ 340/ 340/

(par once standard 925/1000 en pence).

Argent en barres New-York

26 " / , 6 2 6 ' '18 27 ' / „ 26%

17 oct. 18 oct. 19 oct. 20oct.

(Ces prix s'entendent en cents par once de 31 gr. 103).

Argent en barres 581/a 58 — 58 — 58 7/e

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Change sur Paris tr. 20.30 Suisse:

France Gr.Bretagne U. S. A.

Canada Belgique Italie Espagne Portugal Hollande Allemagne Autriche Hongrie Tchecoslov.

Russie Suède Norvège Danemark Bulgarie Roumanie Yougoslavie Grèce Pologne Turquie Finlande Argentine Brésil Indes Japon

Escompte et change

Taux d'escompte 3'/2

» avance s/ nantissement 4 1/s

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100 Frs 20.305 31/s 20,225 20,375 1 Liv. st. 25.22 41/2 25,185 25,215 1 Dollar 5.18 5 5,175 5 205 1 Dollar 5.18 —. 5,18 5,21B/e

100 Belga 72.05 4 72,05 72,35 100 Lires 27.27 51/2 27,10 27,30 100 Pesetas 100.— 5 83,65 84 05 100 Escudos 560.— 8 2 3 , - 24,—

100 Florins 208.32 4'/2 208,10 208,50 100 Reichsmk 123.45 7 123,65 123,85 100 Schilling 72.93 61/2 72,90 73,15 100 Pengös 90.64 7 90,50 90,60 100 Cour. 15.33 5 !5,39 15,41 100 Roubles 266.67 10 — — 1 0 0 C r . s k . 138.89 41/2 138,75 139,15 1 0 0 C r . s k . 138.89 5V2 138,40 138,60 100 Cr. sk. 138.89 5 138,40 138,60 100 Leva 100.— 10 3,71 3,77 100 Lei 100.— 8 3,13 3,16 100 Dinars 100.— 6 9,125 9,135 100 Drachm. 100.— 10 6,50 7,—

100 Zloty 58.13 8 58,20 58,30 1 Liv. turq. 22.78 - 2,50 2,80 100 Mks fini. 100.—6V2 13,— 13,15 100 Pesos 220.— 6 218,— 219,—

100 Milreis 165. 61,50 62,50 100 Roupies 168.— 5 187,— 190.—

100 Yens 258.—5,4a 235,— 240,—

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