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ARTICLE ORIGINAL
Validation du score visuel prostatique en images SVPI dans l’évaluation des
symptômes du bas appareil urinaire
associés à une hyperplasie bénigne de la prostate (550 patients) 夽
Validation of visual prostate symptom score, VPSS, in the evaluation of lower urinary tract symptoms associated with benign prostatic hyperplasia (550 patients)
A. Descazeaud
a, P. Coloby
b,∗, J.L. Davin
c,1,
A. De La Taille
d, G. Karsenty
e, G. Kouri
f, D. Rossi
g, J.C. Pouteau
h, M. Zerbib
iaServiced’urologie,CHUDupuytren,2,avenueMartin-Luther-King,87042Limoges,France
bServiced’urologie,centrehospitalierRené-Dubos,6,avenuedel’Île-de-France,95300 Pontoise,France
cServiced’urologie,cliniqueRhône-Durance,cheminduLavarin,84000Avignon,France
dServiced’urologie,CHUHenri-Mondor,51,avenueMarde-Lattre-de-Tassigny,94000Créteil, France
eServiced’urologie,APHMhôpitaldelaconception,147,boulevardBaille,13005Marseille, France
fServiced’urologie,polycliniqueFrancheville,39,boulevarddeVesone,24000Périgueux, France
gServiced’urologie,hôpitalNord,Aix-Marseilleuniversité,chemdesBourrely,13015 Marseille,France
hLaboratoiresBouchara-Recordati,70,avenueduGénéral-de-Gaulle,92800Puteaux,France
iServiced’urologie,hôpitalCochin,universitéParis-Descartes,27,ruedu Faubourg-Saint-Jacques,75014Paris,France
Rec¸ule13septembre2016 ;acceptéle24janvier2017 DisponiblesurInternetle9mars2017
夽 Cetravailaétésoumissousformed’abstractpouruneprésentationlorsdu109econgrèsdel’AFUennovembre2016.
∗Auteurcorrespondant.
Adressee-mail:pcoloby@me.com(P.Coloby).
1JeanLouisDavinestdécédé.
http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2017.01.002
1166-7087/©2017ElsevierMassonSAS.Tousdroitsr´eserv´es.
MOTSCLÉS Hyperplasiebénigne delaprostate; Symptômesdubas appareilurinaire; Échellesvisuelles analogiques; Scoresprostatiques; Qualitédevie
Résumé
Objectifs.—NotreobjectifétaitdevaliderlescoreSVPI(scorevisuelprostatiqueenimages) enlanguefranc¸aisedansladéterminationetlesuividessymptômesdubasappareilurinaire (SBAU)associésàunehyperplasiebénignedelaprostate(HBP)enpratiqueurologique.
Méthodes.—Uneenquêteprospectiveobservationnelleaétéréaliséeentrele15septembre 2014etle30juillet2015auprèsd’urologues.Les 4premierspatients consécutifsdeplusde 60ansayantdesSBAUcausésparuneHBPetnécessitantuneprescriptiond’unalpha-bloquant ontétéinclus.Nousavonstraduitetadaptéenfranc¸aisun‘scorevisuelprostatiqueenimages’
(SVPI).Àlapremièrevisiteetàlavisitedesuivi,lepatientremplissait2questionnaires:l’IPSS enfranc¸aisetleSVPI.
Résultats.—Autotal,169urologuesontinclusaumoinsunpatientetrenvoyélesinformations; 550questionnairesontétéinclusdansl’analysestatistique.Lesmédianesdesscoresetsous- scoresIPSSetSVPI,etdelaqualitédevieonttoutesdiminuésignificativement(p<0,0001)entre l’inclusionetlavisitedesuiviaprès1à3mois.LescorrélationsentreIPSSetSVPIàl’inclusion, àlavisitedesuivi,etleurvariationétaienttoutesstatistiquementsignificatives.LeSVPItotal étaitsignificativementcorréléàl’IPSStotal,demêmequelessous-scoresirritatifs,obstructifs etlaqualitédevieévaluéssurlespictogrammescorrespondants.
Conclusions.—CetteétudeamontréqueleSVPIétaitunoutilsimpleetutilepouridentifier etsurveillerlesSBAUassociésàl’HBP.
Niveaudepreuve.— 4.
©2017ElsevierMassonSAS.Tousdroitsr´eserv´es.
KEYWORDS Benignprostatic hyperplasia;
Lowerurinarytract symptoms;
Visualanalogue scales;
Prostatescores;
Qualityoflife
Summary
Objectives.—OurobjectivewastovalidatetheVPSS(visualprostaticsymptomscore)score intheFrenchlanguagefortheidentificationandmonitoringofBPH-relatedLUTSinurological practice.
Methods.—AprospectiveobservationalsurveywascarriedoutbetweenSeptemberthe15th 2014andJulythe30th2015inurologypractices.Thefirst 4consecutivepatientsagedover 60years,withBPH-relatedLUTSrequiringprescriptionofanalpha-blocker,wereenrolled.We translateda‘‘visualprostaticsymptomscore’’(VPSS)intoFrenchandadapteditslightly.At thefirst visitandfollow-upvisit(1—3months afterthefirst visit),thepatientcompleted2 questionnaires:theFrenchlanguageversionoftheIPSSandtheVPSS.
Results.—Oftheurologistscontacted,169enrolledatleastonepatientandreturnedinfor- mation;550questionnaireswereincludedinthestatisticalanalysis.ThemedianIPSSandVPSS totalscores,subscoresandqualityoflifescoresalldecreasedsignificantly(P<0.0001)between enrolmentandthefollow-upvisit1—3monthslater.CorrelationsbetweentheIPSSandVPSS atenrolmentandthefollow-upvisitandtheirvariationwereallsignificant.TotalVPSSwas significantlycorrelatedwithtotalIPSS,asweretheirritative,obstructiveandqualityoflife subscoresevaluatedonthecorrespondingpictograms.
Conclusions.—ThisstudyshowedtheVPSStobeasimpleandusefultoolforidentifyingand monitoringBPH-relatedLUTS.
Levelofevidence.— 4.
©2017ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.
Introduction
Le comité des troubles mictionnels de l’homme de l’association franc¸aise d’urologie (AFU) a recommandé l’usagedesscoressymptomatiquespourévaluerl’intensité des symptômes, lagêne etlaqualité de vielorsdu bilan
initial etdu suivide l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP)[1]. Le scoreInternational Prostate Symptom Score (IPSS),auto-questionnaire structuré etvalidé en franc¸ais, est le test de référence pour évaluer les symptômes du basappareilurinaire(SBAU)[2,3].Ildoitêtrerempliavant la consultation. Son utilisation peut être gênée par une
mauvaisecompréhensiondespatients[4,5].Enpratique,ce scoreestpeuutiliséparlesurologuesetencoremoinspar lesmédecinsgénéralistes.
Deséchellesvisuellesanalogiques(EVA)pourévaluerles SBAUassociés à l’HBP ont été proposées et testées chez 65patientsenurologie[6].UneEVAaététestéeenméde- cinegénérale.Lescorrélationsobtenuesàl’inclusionentre lesscoresEVAetIPSSn’ontpaspermisdevalider,surune largepopulation,l’utilisationdecetteEVAenremplacement du questionnaire IPSS [7]. Un score appelé Visual Pros- tateSymptomScore(VPSS)aétéproposéparVanderWalt etal.enAfriquedu Sud[8]. L’idéeétait d’avoirunscore visuelafin que les patients non oupeu éduqués puissent répondre.QuatrequestionsduscoreIPSS(pollakiurie,nyc- turie,force dujet,qualitédevie)yétaientreprésentées pardespictogrammes.
Ce score a été utilisé en Afrique du Sud, en Turquie, enCorée etauxÉtats-Unis,maisiln’a pasététraduit,ni validéenlanguefranc¸aise.S’inspirantdecescorede4pic- togrammes,unscorede5pictogrammesintituléscorevisuel prostatiqueenimages(SVPI)aétéproposé enFrance.Son utilisationetsonacceptationpardespatientsetmédecins franc¸aisn’avaientpasjusqu’alorsétéévaluées.
Notreobjectifétaitdevalidercescore SVPIenlangue franc¸aisedansladéterminationetlesuividesSBAUassociés àuneHBPenpratiqueurologique.
Méthodes
Une enquête prospective observationnelle a été réa- lisée entre le 15 septembre 2014 et le 30 juillet 2015auprèsd’urologuesdanstoutelaFrance,sousl’égide del’associationfranc¸aised’urologie(AFU).
Sélection des urologues
L’objectifétaitd’inclure1000patientsavec250urologues (4patientsparurologue).Untirageausortaétéeffectuéà partir de la liste de tous les urologues franc¸ais. Une dis- tribution ajustée à la densité de population IDREM a été observée.Comptetenud’untauxd’acceptationprévisionnel de40%,unéchantillonde625urologuesaétésélectionné.
Lasélection a étééquilibrée sur les 3 modesd’exercices (hospitalo-universitaire,hospitalier,libéral).Lesurologues ontété contactés parla société Cenbiotech(Parc Mazen- Sully,21000Dijon)enchargedumonitoringdel’étude.
Sélection des patients
Les4premierspatientsconsécutifsdeplusde60ansayant desSBAUcausésparuneHBPetnécessitantuneprescription d’unalpha-bloquantontétéinclus.L’urologueproposaità ces patientsd’utiliser leSVPI.Les patientsayant déjà un alpha-bloquantmaisquel’urologuevoulaitchangerpourune raisond’inefficacitéoud’effetsindésirablesontétéinclus.
Deuxcritèresdenon-inclusionontétésuivis:
• l’absencedeSBAU;
• letraitementencoursavecuninhibiteurdela5-alpha- réductase.
Les scores prostatiques
Nous avons utilisé l’auto-questionnaire IPSS [3]. Chacune des 7 questions donnait lieu à une réponse entre0 et 5.
Lescoretotalde0à7caractérisaituntroubleléger,de8à 19untroublemodéréetde20à35untroublesévère.La8e questionconcernaitlaqualitédevie(cotéede0à6).
Ungrouped’urologues(auteursdel’article),sousl’égide de l’AFU, a traduit et adapté le VPPS en franc¸ais. Il l’a appelé ‘score visuel prostatique en images’ (SVPI). Les droitsd’utilisation dupictogramme anglo-saxon n’ont pas étéobtenusetunpictogrammeenfranc¸aisaétédéveloppé.
Unpictogrammesurl’urgenturieaétéajouté etlagrada- tiondupictogrammesurlaforcedujetaétémodifiée(4, 3,2,1,0duplusfaibleauplusfortpourleSVPI,versus5, 4,3,2,1pourl’IPSS).Levisuelencouleuraétécomposé avec5pictogrammes.Achaquepictogramme,unscoreaété attribuésanslementionnersurlevisuel.Les5pictogrammes étaient:
• combiendefoisurinez-vouslejour(scorede0à5)?
• combiendefoisurinez-vouslanuit(scorede0à5)?
• avez-vousdesenviespressantes(scorede0à4)?
• quelleestlaforcedujet(réponsede0à4)?
• urinez-vous de fac¸on satisfaisante (score de 0 à 6) ? (Fig.1).
Lecalculduscoretotaldonnaitunevaleurentre0et24.
LepatientremplissaitleSVPI.Ildevaitdonneruneappré- ciationglobaledutraitement(considérablement,beaucoup oulégèrement amélioré, aucunchangement, légèrement, beaucoup,considérablementaggravé).
Protocole
Àlapremièrevisiteetàlavisitedesuivi(entre1et3mois aprèslapremièrevisite),lepatientremplissait2question- naires:
• l’IPSSenfranc¸ais(7questionsavecunscorede1à5par question);
• leSVPI.
Àlavisitedesuivi,l’appréciationglobaledutraitement parle patientétaitdemandée. Lecahier derecueilremis aupatientestenannexeélectronique.
L’urologuearempliunquestionnairepourchaquepatient avecdes donnéessocio-démographiques,l’ancienneté des SBAU,lestraitementsdéjàpris,l’évaluationdes troubles.
L’urologueadécritletraitementprescritenfindeconsul- tation.Lesurologuesdevaient donnerleuravissurleSVPI encomparaisonavecl’IPSSpourlarapiditéd’utilisation,la facilitédecompréhensionpourlepatientetleuréventuelle utilisationfutureduSVPI.
Critères de jugement
L’objectif principal étaitde comparer le SVPIet la quan- tification des troubles avec l’IPSS à l’inclusion et lors de lavisite desuivi.L’objectif étaitd’évaluerlacapacité du SVPIpour décrire l’état dupatientà untemps donné.La comparaisondeschangements entrelavisiteinitialeetla visitedesuivipermettaitd’évaluerlacapacitéduSVPIpour
Figure1. Les5pictogrammesduScoreVisuelProstatiqueenImages(SVPI).
détecterunchangementdel’étatdupatiententre2visites.
Lesobjectifssecondairesétaient:
• d’analyserlesvariationsdesscores IPSSetSVPIperc¸ues parlepatientetl’urologue;
• dedécrirelesopinionsdesurologuessurl’intérêtduscore SVPI;
• d’analyserl’impactdel’âgedupatientsurlavalidation desscores.
Méthodes statistiques
Lescaractéristiquessocio-démographiquesetcliniquesont été exprimées par leur moyenne, leur écart-type, leur médiane[extrêmes]pour lesvariablesquantitatives,etla tailleetlepourcentagepourlesvariablesqualitatives.Leurs comparaisons ontutiliséles analysesde variancepour les variablesquantitativesetlestestsde2pourlesvariables
qualitatives.Lesanalysesdecorrélationontétéfaitesavec le calcul du coefficient de Pearson. Des courbesreceiver operatingcharacteristics(ROC)ontétéfaitespourévaluer lesvariationsdes scoresetévaluerleurvaleurprédictive.
Lesdonnéesontétécollectées,contrôléesparCenBioTech etanalyséesaveclelogicielSASversion9.3.
Enregistrement du protocole et aspects éthiques
Comptetenudelaméthodologiedel’enquête,delalégis- lationfranc¸aiseetdeladirectiveeuropéenne,leprotocole (KMD 3213-NIS-FR 0009) n’a pas été soumis à un comité éthique.LeprotocoleaététransmisauConseilnationalde l’ordredesmédecinsaveclesconventionsfinancièrespropo- séesauxinvestigateurs.Uneinformationoraledespatientsa étéfaiteparlesurologues,enlesinformantquetoutesles
mesuresavaientétéprisespour respecter l’anonymatdes données.
Résultats
Parmi les urologues contactés, 262 ont accepté de parti- ciper et 169 ont inclus au moins un patient et renvoyé les informations (liste en annexe). Les raisons d’absence d’inclusionsn’ontpasétécollectées.Leurâgemoyenétait de49,5±9,7ans[IC95%48,0—51,1]et98,8%étaientdes hommes.RépartissurtoutelaFrance, leurpratiqueétait urbainedans75,2%descas.
Sept cent trente-sept patients ont rempli le question- naire d’inclusion et 550 ont été inclus dans l’analyse statistique : 187 questionnaires n’ont pas été inclus pour non-respect du protocole, parce que les données étaient incomplètes et/ou inexploitables. Les raisons de non-inclusionsétaient(plusieursraisonspourcertainsques- tionnaires):
• 5pourabsencedesuivi;
• 3pourabsencededated’inclusion;
• 48quiavaientmoinsde55ansouunâgenonrenseigné;
• 19quin’avaientpaseudetraitementàl’inclusion;
• 1patientayanteuuninhibiteurdela5-alpha-réductase avecunalpha-bloquantàl‘inclusion;
• 9patientsn’ayantpasremplilescorevisuelàl’inclusion;
• 1patientn’ayantpasremplitouteslesquestionsdel’IPSS àl’inclusion;
• 61 patients dont le score IPSS à l’inclusion n’était pas supérieurà8;
• 25carladatedesuiviétaitmanquante;
• 16carlesdélaisdesuiviétaienttropcourtsoutroplongs;
• 41n’ayantpasremplilescorevisuellorsdusuivi;
• 13cartouteslesquestionsdel’IPSSn’étaientpasremplies lorsdusuivi.
Les550patientsavaientunâgemoyende68,8±7,2ans [IC95%68,2—69,4];ilsavaientdesSBAUassociésàune HBPdepuis 3,2±3,2ans [IC95% 2,9—3,4]; 387 (70,4%) avaientdéjàététraitéspourdesSBAU(25,6%avecalpha- bloquant,12,7 % avecinhibiteur dela 5alpha-réductase, 66,1%avecdesextraitsdeplante,2,8%sansprécision).Les traitementsavaient étéprescrits par des médecins géné- ralistesdans 75,4 % des cas et avaient duré en moyenne 21,8±20,6mois[IC95%19,7—23,9].
Tableau1 Médianes et valeurs extrêmes des scores évaluant lessymptômes dubas appareil urinaire entre l’inclusion et la visite de suivi (1 à 3 mois), chez 169patientsayantunehypertrophiebénignedelapros- tate.Touteslescomparaisonsentrel’inclusionetlavisite étaientsignificativesavecp<0,0001.
Inclusion Après1à3mois IPSS 17,0[9,0—35,0] 10,0[0,0—32,0]
Sous-scoreobstructifa 10,0[0,0—20,0] 6,0[0,0—20,0]
Sous-scoreirritatifb 7,0[1,0—15,0] 4,0[0,0—13,0]
Qualitédeviec 4,0[1,0—6,0] 2,0[0,0—6,0]
SVPI 13,0[4,0—23,0] 7,0[0,0—21,0]
Sous-scoreobstructifd 2,0[0,0—4,0] 1,0[0,0—4,0]
Sous-scoreirritatife 7,0[2,0—13,0] 4,0[0,0—12,0]
Qualitédevief 4,0[0,0—6,0] 2,0[0,0—6,0]
a Questions1,3,5,6.
b Questions2,4,7.
c Question8.
d Question4.
e Questions1,2,3.
f Question5.
Lesmédianesdes scores etsous-scores IPSS etSVPIet de la qualité de vieont toutes diminué significativement (p<0,0001)entrel’inclusionetlavisitedesuiviaprès1à 3 mois (Tableau 1). Les corrélations entre IPSS et SVPI à l’inclusion, à la visite de suivi, et leur variation étaient toutes significatives (Tableau 2). Le test de cohérence interne duSVPIà l’inclusion était de0,65 (coefficient de Cronbach alpha).LeSVPItotalétaitsignificativementcor- réléà l’IPSStotal,demêmeque lessous-scoresirritatifs, obstructifsetlaqualitédevieévaluéssurlespictogrammes correspondants(Fig.2).
Opinion des urologues sur le score visuel
Centquarante-deuxurologuesontdonnéleuropinionsurle SVPI:
• pour23,0 %d’entre eux le SVPIétaitunpetit peu plus rapidequel’IPSSpourleremplissage;
• pour33,1%plusrapide;
• pour 41,7 % d’entre eux le SVPI était beaucoup plus rapide;
• pour2,2%d’entreeux,iln’yavaitpasdedifférence.
Tableau2 CorrélationsentreleSVPIetl’IPSS(coefficientdePearson)chez169patientsayantunehypertrophiebénigne delaprostate.
Inclusion Suivi[1à3mois] Deltachangement
r p r p r p
Scoretotal 0,62 <0,0001 0,76 <0,0001 0,73 <0,0001
Sous-scoreobstructif 0,49 <0,0001 0,57 <0,0001 0,52 <0,0001
Sous-scoreirritatif 0,70 <0,0001 0,72 <0,0001 0,68 <0,0001
Qualitédevie 0,65 <0,0001 0,81 <0,0001 0,75 <0,0001
Sous-scoreobstructif:questions1,3,5,6IPSSet4SVPI;sous-scoreirritatif:questions2,4,7IPSSet1,2,3SVPI;qualitédevie: question8IPSSetquestion5SVPI.LecoefficientdecorrélationdePearsonmesureunecorrélationlinéaireentredeuxvariables.La corrélationestforteàpartirde0,70.
Figure2. CorrélationentreSVPIetladétectiond’uneaméliorationclinique(ROC).
Encequiconcerne,lafacilitédecompréhensionpourle patient,les142urologuesontrépondu:
• beaucoupplusfacilepour44,6%;
• plusfacilepour37,4%;
• unpetitpeuplusfacilepour10,8%;
• sansopinion7,2%.
Pourlesurologues,leSVPIétait:
• trèsbienperc¸uparlespatients(31,9%);
• bienperc¸u(43,5%);
• assezbienperc¸u(24,6%).
Ilyavait94,9%desurologuesquisouhaitaientcontinuer utiliserleSVPI:
• 65,3%àlaplacedel’IPSS;
• 34,7%enplusdel’IPSS.
Impact de l’âge des patients sur la validation des scores
L’analyseaétéfaiteauseinde3groupesdepatients.Ausein dechaquegroupe,lecoefficientdePearsonpourlesscores totaux du SVPIet del’IPSS étaient de 0,75(240 patients entre56et67ans),0,69(214patientsde68 à75ans)et de0,69(96patientsdeplusde75ans).Lavaleurdepétait inférieureà0,001pourles3groupesetiln’yavaitpasde différencesignificativeencomparantces3groupes.
Discussion
Cette étude a montré que le SVPI était un outil simple et utile pour identifier et surveiller les SBAU associés à l’HBP.LeSVPIétaitétroitementcorréléàl’IPSS.Labonne sensibilitéauchangementduSVPI,sasensibilitéetsurtout saspécificitédansladétectiond’uneaméliorationclinique ontmontrésonintérêtpotentieldanslesuividesSBAU.Tou- tefois,l’analysedessous-scoresamontréunemoinsbonne corrélation pour les symptômes obstructifs quijustifierait uneanalysecomplémentaireenfonctiondeladébitmétrie urinaire.
Intérêt du score visuel prostatique en images
Le VPSS (4 pictogrammes dans les publications anglo- saxonnes) a déjà été testé auprès de 96 hommes d’âge moyen64ansavecdesniveauxd’éducationfaibles.Lescore VPSSaétéremplisansassistancepar82%deshommes,ver- sus53%pourl’IPSS.Lacorrélationavecl’IPSSaétéévaluée commesatisfaisante [8].Parmices 96hommes,93onteu uneévaluationdudébiturinaire.LeVPSSétaitéquivalentà l’IPSSavecunebonnecorrélation aveclesdébitsurinaires Qmax et Qave [9]. Le VPSS a été comparé à l’IPSS chez 100 hommes de 48,8 ans de moyenne en Afrique du Sud [10]. Ilsavaientunesténose del’urètre.Letempsmoyen pourremplir le VPSS étaitde 118secondes à lapremière visite, versus 215 secondes pour l’IPSS ; ce tempsmoyen étaitde80secondesauxvisitesdesuiviversus156secondes pourl’IPSS.LacorrélationétaitsatisfaisanteentreleVPSS etl’IPSS,ledébiturinairemaximaletlediamètreuréthral [10].
LeVPSS aétéaussicomparéà l’IPSSchez240patients coréensd’âgemédian59,0ans,avecunvolumeprostatique médiande28mL(ultrasonographietransrectale).Unebonne corrélationaétéobservéeentreVPSSetIPSSpourlesscores totaux,lessymptômesobstructifsetirritatifsetlaqualité devie[11].LeVPPSaétécomparéàl’IPSSchez191patients turcsd’âgemoyen62,8 ansetdont leniveaud’éducation étaitsommaire.Lacorrélationobservéeétaitsatisfaisante [12].CesscoresontétécomparésauxÉtats-Unis(SanFran- cisco,Californie)chez121patientsd’âgemoyende54ans.
Outrelabonnecorrélationentrelesscores,leVPSSamon- trésonutilitéaveclespatientsdontleniveaud’éducation étaitbas.Pourremplirlevisuel,leVPSSnécessitaitmoins d’assistancequel’IPSS[13].
Nousavons confirmé les observationsde nos collègues sud-africainset montré que les imagesavaient probable- mentdesmessagestransculturels.Iln’yapasbesoind’une traductionenfranc¸ais(pictogrammes),saufpourlesques- tionscourtes(5à7mots).Ceciestunavantageparrapport àl’IPSSquinécessitelalectureattentivedequestionsplus longues(18à35mots),etlaréflexionpourcocherdescases correspondant à des fréquences. Nous avons confirmé la
rapiditéderemplissageduSVPIparrapportàl’IPSS,comme observéenAfriqueduSud[10].Sil’IPSSal’aspectd’uninter- rogatoire,aucontraireleSVPIestplusabordableetludique pourexposerdestroubles.
Force et limites de l’étude
Il s’agissait d’un nombre important de patients observés simultanémentdansunepériodecourte(9mois).Lesuro- logues provenaient de toutes les régions de France et le monitoringaétésuiviparunesociétédeservicequiavéri- fié les données et analysé selon des procédures de type pharmaceutique. Le cahier de recueil auprès du patient étaitsimpleetaétébienaccueilli,avecdespictogrammes facilesàcomprendre.Unelimitedel’étudeconcernelanon- inclusiondepatientspar93urologues(262moins169).Les résultatspourraientêtreinfluencésparlefaitqueseulsdes urologuesmotivésontinclusdesmalades.Lenombreimpor- tant d’investigateurspermet probablement d’atténuerce biais.
Unemoinsbonnecorrélationdusous-scoreobstructifIPSS etdelaquestion4duSVPI(Q3VPSS)peuts’expliquer,carces questionsn’explorentpasexactementlemêmesymptôme.
Ilfaudraitmieuxévaluerlacorrélationdupictogrammesur laforcedujetavecladébitmétrie.L’étudecoréenne,pour lesHBPavecundébitinférieurà15mL/sec,amontréune bonnecorrélationentreledébitetlescoreQ3duVPSS[11].
Comptetenudelasous-utilisationdel’IPSSetdel’intérêt expriméparlesurologues,leSVPIpourraitêtreutiliséseul pouranalyserlesplaintesdespatients.LeSVPIpourraitaussi êtreutiliséenmédecinegénéralepourfaciliterl’évaluation des troubles. Lemédecin généraliste n’utilise pas oupeu l’IPSS.
Le SVPIpourrait,parsa facilitéd’utilisation, etparla bonnecorrélation avecle scoretotal IPSS,être utilisé en urologieetenmédecinegénéralepourfaciliteruneévalua- tionplusrigoureuseetlesuividesSBAU.
Financement
CetessaiaétésupportéparBouchara-Recordati,France.
Déclaration des liens d’intérêts
AurélienDescazeaud:consultantpourBouchara-Recordati, Pierre-Fabremédicament,Lilly,investigateurpourAllergan, EDAPTMS,Takeda.
Patrick Coloby : consultant pour Bouchara-Recordati, Ferring, Lilly, Mylan ; remboursements de frais par AMS, Astellas, Bouchara-Recordati, Edap TMS, Ferring, Ipsen, Janssen,Lilly,Pierre-Fabre,Olympus,Rotapharm.
Alexandre de la Taille : consultant pour Astellas, PFM,Sanofi, GSK, MSD, Bouchara-Recordati, Storz, AMS, Olympus,Boerhinger.
L’auteur Gilles Karsenty déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Georges Kouri : consultant pour Bouchara-Recordati, Takeda.
Dominique Rossi : Bouchara-Recordati, Astellas, Ipsen, Sanofi.
JeanCharlesPouteau:employédeBouchara-Recordati.
MarcZerbib:consultantpourBouchara-Recordati,Fer- ring,Mylan.
JeanLouisDavinestdécédé.
Remerciements
Nousremercionslesinvestigateursurologuesayantparticipé àl’évaluationduSVPI(listeenannexe) ;Cenbiotechpour lemonitorageetl’analysedesdonnées;HervéMaisonneuve pourlarédaction.
Annexe. Liste des investigateurs
AbécassisR.(leRaincy);AdhouteF.(Draguignan);AlbertP.
(Marseille);AllardP. (Bordeaux);AlsahwiA. (Toulouse); Armand C. (St-Étienne) ; Augusti M. (St-Aubin sur Scie) ; Azancot H.M.(Longjumeau) ; Barat D.(St-Cyr-sur-Loire) ; Barbet S. (St-Martin-Boulogne); Barthélémy Y. (Bourgoin- Jallieu);BattistiS.(Nantes);BazinJ.P.(laRoche-sur-Yon); BeaujonN.(Tarbes);BellahouelS.(Levallois-Perret);Bel- lecL.(Saint-Jean); BenchetritJ. (Montauban); Benchikh el Fegoun A.(Versailles) ;Benoit N.(Angers); Benzaquin A. (St-Laurent-du-Var) ; Berdugo O. (Desertines) ; Berro- gain N. (Toulouse) ; Best O. (Meudon-la-Forêt) ; Billaut N. (Pau) ; Blanchard J.M. (Lille) ; Blanchon de Fourmes- traux A.(le Havre) ; BocquillonV. (St-Nazaire); Bouchou F.(St-Cyr-sur-Loire);BoutemyR.(Arras);BoyerC.(Gap); BracqA.(Royan);BretheauD.(Marseille);BretonX.(Mar- seille);BronJ.(Olivet);BrucherP.(Pau);BryckaertP.E.(le Mans);BuiF.(Rochefort);BurteR.(Draguignan);CadiP.O.
(Bourgoin-Jallieu);CalestroupatJ.P.(Cabestany);Campos- FernandesJ.L. (Bourgoin-Jallieu) ;Candiau C.(Mougins) ; Cardot V. (Meudon-la-Forêt) ;Cariou G.(Paris) ; Casse C.
(Cholet) ; Castagnola C. (Mougins) ; Cazin S. (Nantes) ; Chaffange P. (Lyon) ; Chauveau P. (Nantes) ; Chavrier B.
(Lyon);ChevallierP.(Pau);CiccoA.(Cabestany);Claude R. (Desertines) ; Cleret J.M. (Rouen) ; Cloix P. (Nice) ; CoblentzY.(Niort);CoffinF.(Manosque);ColobyP.(Cergy- Pontoise);CombesF.(Toulon);CombesM.(Royan);Combes T.(Paris) ;Cordier G. (Aubervilliers) ;CorroyJ.B.(Thion- ville);CrepelM.(Vannes);CuvillierX.(Agen);Dabrowski A.(Blendecques) ;DadounD.(Mareuil-les-Meaux) ;Dahan M. (TremblayenFrance);DahmaniL.(laSeyne-sur-Mer); Dargent F.(Cesson-Sévigné) ;Darracq-Paries (Pau); Davin J.L. (Avignon) ; De Graeve B. (Nimes) ; De La Taille A.
(Paris) ; De Smet E. (Eprenay) ; Deffar N. (Auxerre) ; DelleurG.(Massy);DenisX.(St-Martin-Boulogne);Desca- zeaudA.(Limoges) ;DiabF.(Langon) ;Dubosq F.(Paris) ; Duchêne F. (St-Cyr-sur-Loire) ; Dufeuil P. (Montauban) ; DupinP.(Sarcelles);DuquesneG.(Toulon);ElardS.(Osny); Eveno Auzanneau C. (Dinan) ; Faligna C. (Dinan) ; Fau- cheryA.(Roussillon);FernandezF.(St-Raphaël);Ferroud V.(Lormont);FouquesY. (Caen);Fournier.F(Bergerac); FregevuO. (Cornebarrieu);Gabriele S. (Soyaux) ;Galliot I.(Rouen) ;GarciaF.(Aire-sur-l’Adour);GaudezF.(Cour- bevoie);GautierB.(St-Georges-de-Didonne);GemayelT.
(Livry-Gargan) ; Gérard C. (Vannes) ; Gérard T.(Ecully) ; Géraud M. (Compiègne) ; Gimel P. (Cabestany) ; Gold- blattL.(Montauban);GonzalezR.(Royan);GosseineP.N.
(St-Martin-d’Hères);GrallJ.(Dijon);GremmoE.(Carpen- tras) ; Guérin Wallner J.G. (Caen) ; Guerrieri M. (Nice) ; Haffner J. (Bois-Bernard) ; Hazim N. (Montargis) ; Hode E. (Cucq) ; Hollard D. (St-Dié-des-Vosges) ; Humbert M.
(Bayonne) ; Hurel J.P. (Caen) ; Jacob F. (Mareuil-les- Meaux) ; Jonca F. (Toulouse) ; Kanso C. (Rouen) ; Khedis M. (Cornebarrieu) ; Koenig P. (Marcq-en Baroeul) ; Kouri G. (Périgueux) ; Kozyreff P. (Cricqueboeuf) ; Labarthe P.
(Muret); LacroixP.(Neuilly-sur-Seine); Lagha K.(Nice) ; Lagrange L.(Melun) ;LanoéM. (Limoges) ; LarroqueJ.M.
(Muret) ; Larue S. (Nantes) ; Le Doze H. (Bayonne) ; Le ToquinBernardS.(Caen);LebretT.(Suresnes);LeclercF.G.
(St-Martin-d’Hères);LegraverendD.(Aubervilliers);Lefort J.M.(Lisieux);LepelleyM. (Auch);LesurG.(Ploemeur); Letourneux H.(Pau) ; Lopez L.(Bordeaux) ; Loualalen A.
(Cricqueboeuf); LudotT.(Poitiers); MahéP.(Grenoble) ; Maidenberg M. (Neuilly-sur-Seine) ; Maillet F. (Nantes) ; MaireJ.P. (Nancy) ;Malespine T.(St-Lô);MallickS. (Tou- lon);MarcB.(Boujan-sur-Libron);MartiniS.(Marmande); Masson J. (Cannes) ; Menasse F. (Ajaccio) ; Mentine N.
(Agen) ;MerletB.(Vitry-sur-Seine); MetoisP.(le Puy-en- Velay) ; Mettetal P.J. (Bayonne) ; Michel A. (Echirolles) ; Milcent S. (la Rochelle) ; Misrai V. (Toulouse) ; Mollier S.
(Echirolles);MonsaintH.(Vannes) ;MontaigneO.(Lille); Moreau J.L. (Nancy) ; Morin G. (Cesson Sévigné) ; Mou- linier F. (Compiègne) ; Mouly P. (Cornebarrieu) ; Mouton D. (Lille) ; Mugnier C. (Bordeaux) ; Muller B. (Nantes) ; Murat F.J. (Ecully); Muyshondt C. (Grenoble) ; Nahon O.
(Paris);NehamiaP.(Agen);NivetJ.(Poitiers);NormandG.
(Tarbes);NotarantonioM.(Athis-Mons);ObadiaF.(Nice); Ogiez N. (Pau) ; Onéa C. (Mulhouse) ; Ouakil E. (Evry) ; Ozaki M. (Bayonne) ; Pasquier G. (Rouen) ; Paulhac J.B.
(Bourg-en-Bresse);PédronP.(Brou-sur-Chantereine);Perez G.(Marseille);PeyretC.(Poitiers);PfeiferP.(Limoges) ; PierrevelcinJ.(Reims);PoussotD.(Bordeaux);PouchJ.L.
(Paris) ;ProstJ. (Bourgoin-Jallieu) ;Prud’HommeB.(Ste- Foy-les-Lyon) ; Prunet D. (Royan) ; Rabut B.(Ploemeur) ; RadulescuM.F.(Forbach);RebillardX.(Montpellier);Regin J.P.(Thionville);RenardO.(Bordeaux);RenouardC.(Lor- mont) ; Reveillard P. (Bayonne) ; Richard L. (Amiens) ; Richeboeuf B.(Bordeaux) ; Roche J.B. (Bordeaux) ; Rou- bach L. (Rouen) ; Rouffilange J.M. (Auch) ; Rouvellat Ph (Saint-Jean);SaléJ.M.(Desertines);SalinA.(Toulouse); Schlosser J. (Thionville) ; Schouman M. (Drancy) ; Secco M. (Auch) ; Simon P. (Ploemeur) ; Soret R. (Tourcoing) ; Soulié R. (Cornebarrieu); Stéphaniak X. (Arras); Taillan- dierJ.(Clermont-Ferrand);TanneauY.(Tarbes);Thébaut Y.M.(Courbevoie);ThenotP.(Brou-sur-Chantereine);Tol- lonC.(Toulouse);TreussardD.(St-Doulchard);TrackoenG.
(Chalon-sur-Saône);Vasse N.(Tarbes);VautherinR.(Ste- Colombe) ; Vergnolles M. (Bayonne) ; Villamizar Vesga J.
(Amines);VilleyG.(St-Doulchard);WagnerB.(Haguenau); Wallerand H. (Bordeaux) ; Weber O. (la Roche-sur-Yon) ; WeidmannJ.D.(Strasbourg);WetzelO.(Nantes);Willaime J.P.(Pau);ZbidaM.(Pezenas);ZiniL.(Blendecques).
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