MISE EN ŒUVRE DU SCHEMA DE FORMATIONS «ACTIONS D OUVERTURE SOCIALE»

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RAPPORT POUR LA COMMISSION PERMANENTE DU

CONSEIL REGIONAL D’ILE-DE-FRANCE

PRESENTE PAR

MONSIEUR JEAN-PAUL HUCHON,

PRESIDENT DU CONSEIL REGIONAL D’ILE-DE-FRANCE

JANVIER 2010

MISE EN ŒUVRE DU SCHEMA DE FORMATIONS 2007 – 2013 « ACTIONS D’ OUVERTURE SOCIALE »

chapitre 932 "enseignement"

code fonctionnel 28 "Autres services périscolaires et annexes", programme HP28-005 (128005) " schéma des formations "

action "réussite des élèves" (12800501)

CONSULTER LE PROCES-VERBAL DE LA SEANCE

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RAPPORT POUR LA COMMISSION PERMANENTE DU

CONSEIL REGIONAL D’ILE-DE-FRANCE

PRESENTE PAR

MONSIEUR JEAN-PAUL HUCHON,

PRESIDENT DU CONSEIL REGIONAL D’ILE-DE-FRANCE

JANVIER 2010

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Ouverture sociale - 5 -14/01/10 12:01:00

Sommaire

EXPOSE DES MOTIFS ...6

1. Projet « Ambition prépa » au CRDP de Paris ...8

2. Soutien aux actions de tutorat de l’École polytechnique ...8

3. Soutien aux actions de tutorat de l’École des Mines ...9

4. Soutien aux actions de tutorat d’AgroParis Tech ...9

5. Soutien aux actions de tutorat d’HEC ...10

6. Soutien au dispositif « OPTIM » de l’ENSAM ...11

7. Soutien aux actions de tutorat de l’association « Réussir aujourd’hui »...11

8. Soutien régional à l’association « Paris Montagne »...12

9. Soutien régional aux actions de tutorat de l’ESSEC ...13

10. Soutien régional aux actions de tutorat de l’association « Tremplin » ...20

11. Soutien régional aux actions de tutorat de l’association « Talens/ENS » ...22

ANNEXES AU RAPPORT...27

1. Annexe 1...28

2. Annexe 2...30

3. Annexe 3...31

4. Annexe 4...32

5. Annexe 5...33

6. Annexe 6...34

7. Annexe 7...37

8. Annexe 8...38

9. Annexe 9...39

10. Annexe 10 ...41

11. Annexe 11 ...42

12. Annexe 12 ...43

PROJET DE DELIBERATION...75

ANNEXE A LA DELIBERATION...78

1. CONVENTION CRDP de Paris « Ambition Prépa »...79

2. CONVENTION Ecole polytechnique ...85

3. CONVENTION Les Mines Paris Tech...91

4. CONVENTION Agro Paris Tech...97

5. CONVENTION HEC...103

6. CONVENTION Arts et Métiers Paris Tech ...110

7. CONVENTION « Réussir aujourd’hui »...116

8. CONVENTION « Paris Montagne » ...122

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EXPOSE DES MOTIFS

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Le Schéma des formations 2007-2013, entend poursuivre et renforcer sa contribution à la réussite pour tous. Il s’agit non seulement de faire reculer des inégalités sociales pour l’accès de tous à un premier niveau de qualification, mais aussi de contribuer à l’égalité d’accès à des études supérieures particulièrement dans les filières sélectives.

La Région soutient les actions des Mission Générale d’Insertion et de nombreux projets des lycées en direction des publics le plus en difficultés afin qu’ils puissent accéder à un premier niveau de qualification et à un diplôme qui, comme toutes les études le montrent, reste le meilleur atout pour une insertion professionnelle réussie.

A l’autre bout de la chaîne, elle soutient également les projets des établissements ou des associations qui visent à promouvoir la poursuite d’études et l’accès dans l’enseignement supérieur des élèves issus de milieux défavorisés. En effet, les analyses conduites au cours des dernières années ont mis en lumière la très faible proportion de jeunes issus de milieux défavorisés dans l’enseignement supérieur en général et dans les filières sélectives en particulier.

L’augmentation du nombre de jeunes dans l’enseignement supérieur ainsi que la diversité du recrutement de ces étudiants est un défi national que la Région Île-de-France souhaite contribuer à relever.

La commission permanente d’octobre 2009 (CP 09-910) a approuvé la reconduction de l’aide régionale apportée, pour l’année scolaire 2009-2010 au CRDP de Paris pour son action intitulée

« Ambition prépa », aux cinq écoles de Paris Tech -Polytechnique, les Mines Paris Tech, Agro Paris Tech, HEC et l’ENSAM - pour les actions de tutorat qu’elles conduisent sur le modèle du programme « Une grande école, pourquoi pas moi », ainsi qu’à l’association « Réussir aujourd’hui » et à l’association « Paris Montagne ».

Le rapport présenté à la commission permanente d’octobre 2009 décrivait en détails l’ensemble des actions prévues pour l’année scolaire 2009-2010 et prévoyait de n’engager qu’un tiers des la subvention demandée, correspondant à la mise en œuvre de l’action pendant le premier trimestre de l’année scolaire (septembre à décembre 2009). En effet, pour une meilleure gestion budgétaire et afin d’éviter les éventuels problèmes de trésorerie des associations au moment du démarrage des actions à la rentrée scolaire, il a décidé que le versement des subventions aux associations et organismes intervenants tout au long de l’année scolaire, se ferait en fonction du calendrier de déroulement des actions.

Le présent rapport porte donc sur l’autorisation d’engagement pour le solde de la subvention demandée qui permettra à ces associations et grandes écoles de mener à bien leurs actions de tutorat pendant les deux derniers trimestres de l’année scolaire, entre janvier et juin 2010.

Dans un souci de clarification et afin que l’ensemble des organismes qui mettent en place des actions de tutorat à destinations des lycéens défavorisés d’Île-de-France puissent respecter le même calendrier, ce rapport propose de reconduire les actions du même type organisées par les associations « Tremplin » et « Talens /ENS »ainsi que par l’ESSEC pour son programme « Une Grande Ecole, pourquoi pas moi ? » et de leur attribuer une subvention régionale 2010 correspondant à deux trimestres d’exercice.

A travers ces partenariats, la Région met en œuvre une des préconisations du Schéma des Formations 2007-2013 qui, dans son 5eme principe consacré à la lutte contre les inégalités, suggérait que la Région, « observant les nombreuses initiatives des grandes écoles qui s’investissent massivement dans l’accompagnement à la scolarité des lycéens scolarisés dans des établissements sensibles, joue un rôle de catalyseur en cherchant à fédérer l’ensemble des ces initiatives à travers des partenariats avec les établissements concernés ».

La Région Île-de-France devient un des acteurs majeurs de ces actions d’ « ouverture sociale » qui visent à promouvoir une plus grande diversité dans les filières d’excellence et s’inscrit ainsi au cœur de cette mutation sociale.

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1. Projet « Ambition prépa » au CRDP de Paris

1.1.Rappel du projet

Le projet du CRDP de Paris, consiste en une action de mise à niveau, via un soutien en ligne, d’élèves de terminale S pour leur permettre d’intégrer une CPGE scientifique. Sont visés par ce projet les élèves boursiers et les PCS défavorisées qui peuvent prétendre à une classe préparatoire mais dont le niveau doit être consolidé. Il s’agit de restaurer l’ambition des élèves issus de milieux défavorisés en leur apportant, avant leur entrée dans l’enseignement supérieur, un « coup de pouce » qui leur permettra d’y réussir

Chaque lycée propose un à cinq élèves, boursiers de préférence, choisis en fin de classe de première. Ces élèves bénéficient, via un travail en ligne, d’un soutien en mathématiques, physique chimie et expression écrite, sous forme d’exercices. Chaque professeur suit une dizaine d’élèves issus des différents établissements d’origine. Cette action fait l’objet d’une convention entre le CRDP et les établissements qui proposent les élèves.

Dans chaque lycée un professeur tuteur de l’établissement suit les élèves et veille à la cohérence entre le soutien et le travail en classe.

Le CRDP organise un programme de mise à niveau en culture générale qui comprend un volet

« expression écrite » et un volet culturel afin que les élèves puissent combler d’éventuelles lacunes dans ce domaine : les élèves seront invités à assister à 5 à 6 représentations théâtrales et à des séances de cinéma. Un partenariat est également prévu avec l’Opéra de Paris.

Une plate-forme collaborative est créée et hébergée par le CRDP.

Un comité d’orientation est institué, il valide les programmes pédagogiques mis en place par les enseignants et se réunit une fois par an.

Huit lycées participent à ce programme : Paul VALERY, Gabriel FAURE, CHARLEMAGNE, Sophie GERMAIN, MOLIERE, TURGOT et François VILLON.

1.2. Financement du projet

Pour poursuivre son action « Ambition Prépa » pendant l’année scolaire 2009-2010, le CRDP de Paris sollicite auprès de la Région Île-de-France, une aide financière d’un montant total de 15 000

€ pour un budget global évalué à 40 500 €.

Le soutien régional représente donc 37,50 % du budget prévisionnel de l’opération (cf. budget prévisionnel présenté en annexe au rapport).

Un tiers de la subvention (5000€) ayant été engagé lors de la Commission permanente d’octobre 2009 (CP 09-910), il est proposé de verser le solde de l’aide régionale pour permettre la poursuite de l’action pendant les deux premiers trimestres de l’année civile 2010 (janvier à juin 2010), soit 10 000 €

2. Soutien aux actions de tutorat de l’École polytechnique

Le programme de l’École Polytechnique consiste à suivre des lycéens pendant trois ans depuis leur entrée en classe de seconde jusqu’en classe de terminale. Le cœur du programme pédagogique est fondé sur l’organisation de séances de tutorat hebdomadaire animées pendant trois heures par des élèves polytechniciens sur le site même de l’École Polytechnique. Il ne s’agit pas seulement de fournir un soutien scolaire aux élèves concernés mais aussi de leur faire acquérir les méthodes et le capital socioculturel qui, dans les milieux favorisés, font précisément l’objet d’une transmission extra- scolaire : réflexions sur l’actualité, découverte des filières et des métiers, ouverture culturelle, travail sur la confiance en soi.

Des conseillères d’orientation assurent les ateliers d’expression des trois niveaux. Une comédienne, formatrice à l’ESC Rouen, propose un atelier de formation aux tuteurs et un atelier d’expression pour les terminales.

L’objectif du programme est de donner à des lycéens prometteurs mais socialement défavorisés les outils nécessaires à la poursuite d’études supérieures, le plus loin possible dans leur voie et

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pourquoi pas dans une grande école. Les critères d’évaluation se porteront donc sur le nombre d’élèves intégrant des classes préparatoires ou des filières universitaires cohérentes avec un projet professionnel ambitieux.

Trois lycées de l’Essonne sont concernés : le lycée de l’Essouriau aux Ulis, le lycée Einstein à Sainte-Geneviève des Bois et le lycée Robert Doisneau à Corbeil Essonnes

2.2.Financement du projet

Pour poursuivre son action de tutorat pendant l’année scolaire 2009-2010, l’Ecole Polytechnique sollicite auprès de la Région Île-de-France, une aide financière d’un montant total de 35 000 € pour un budget global évalué à 130 000 €.

Le soutien régional représente donc 26,92% du budget prévisionnel de l’opération (cf. budget prévisionnel présenté en annexe au rapport).

Un tiers de la subvention (12 000€) ayant été engagé lors de la Commission permanente d’octobre 2009 (CP 09-910), il est proposé de verser le solde de l’aide régionale pour permettre la poursuite de l’action pendant les deux premiers trimestres de l’année civile 2010 (janvier à juin 2010), soit

23 000 €

3. Soutien aux actions de tutorat de l’École des Mines

La Mission Ouverture Sociale a été formalisée à l’École des Mines par une décision de son directeur (décembre 2005), avec l’objectif de: «favoriser l’accès des jeunes issus des milieux défavorisés aux études supérieures». L’action consiste en un tutorat sur 3 ans, de la classe de seconde à la classe de Terminale, d’élèves issus de milieux défavorisés qui ont la volonté et la capacité de poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur.

Initiée et poursuivie avec le Lycée Eugène Delacroix de Drancy (93), l’action est désormais menée avec trois autres Établissements : le Lycée Robert Doisneau de Corbeil-Essonnes (91) - avec qui l’École a depuis de nombreuses années un partenariat pédagogique - le Lycée du Parc des Loges d’Évry (91) - l’École a une implantation conséquente à Évry, et depuis le début de 2008, le Lycée Champlain de Chènevières (94).

Elle concerne environ 45 élèves.

Pour poursuivre son action de tutorat pendant l’année scolaire 2009-2010, l’Ecole des Mines Paris Tech sollicite auprès de la Région Île-de-France, une aide financière d’un montant total de 30 000

€ pour un budget global évalué à 80 000 €.

Un tiers de la subvention (10.000 €) ayant été engagé lors de la Commission permanente d’octobre 2009 (CP 09-910), il est proposé de verser le solde de l’aide régionale pour permettre la poursuite de l’action pendant les deux premiers trimestres de l’année civile 2010 (janvier à juin 2010), soit 20 000 €

4. Soutien aux actions de tutorat d’AgroParis Tech

Dans le cadre de son pôle « ouverture sociale », Agro ParisTech s’est engagée dans la mise en place, par des étudiants de l’École, d’un accompagnement individualisé sur une durée de 3 ans (de la classe de seconde à la classe de terminale), d’élèves issus de milieux défavorisés pour leur permettre d’accéder aux filières sélectives de l’enseignement supérieur.

Ce tutorat est mis en place dans deux lycées d’Île-de-France, le lycée Louise Michel de Bobigny à l’attention de deux groupes d’élèves, et le lycée Saint Exupéry de Créteil en direction d’un groupe.

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Avec le lycée Louise Michel de Bobigny les 19 élèves tutorés en 1^ère passent en Terminale et les 30 élèves de 2^nd en 1^ère. On peut estimer qu’une nouvelle cohorte de 30 élèves de 2^nd devrait démarrer. Les effectifs globaux passeront donc de 49 à 79 élèves tutorés

Avec le lycée Saint Exupéry de Créteil les 15 élèves de seconde de cette année passent en 1^ère et un nouveau groupe de 15 lycéens de 2^ndesera mis en place. Les effectifs globaux passeront de 15 à 30 élèves tutorés.

A la demande du lycée de la Plaine de Neauphle à Trappes (78), un dispositif PPM sera mis en place dans cet établissement. 15 lycéens de seconde seront probablement concernés.

Le nombre total de bénéficiaires s’élève donc à 120 environ, le nombre de tuteurs à 45.

Pour poursuivre son action de tutorat pendant l’année scolaire 2009-2010, l’Ecole Agro Paris Tech sollicite auprès de la Région Île-de-France, une aide financière d’un montant total de 22 500 € pour un budget global évalué à 215 774 €.

Un tiers de la subvention (7 500 €) ayant été engagé lors de la Commission permanente d’octobre 2009 (CP 09-910), il est proposé de verser le solde de l’aide régionale pour permettre la poursuite de l’action pendant les deux premiers trimestres de l’année civile 2010 (janvier à juin 2010), soit 15 000 €

5. Soutien aux actions de tutorat d’HEC

L’École des Hautes Études Commerciales (HEC) a décidé de mettre en place un accompagnement individualisé, dit « action de tutorat », en direction d’élèves socialement défavorisés qui sont scolarisés dans des établissements situés dans des zones sensibles d'Île-de- France, afin de les aider à intégrer les différentes filières d'accès à l'enseignement supérieur, y compris les plus sélectives.

L'accompagnement individualisé des élèves est assuré par des élèves d’HEC.

Les établissements désireux de participer à cette action devront présenter les dossiers des élèves volontaires à HEC.

Ce tutorat est proposé à 120 élèves des établissements suivants :

 lycée de la plaine de Neauphle à Trappes (78)

 lycée Jean Rostand à Mantes-la-Jolie (78)

 CPGE ECE du lycée Olympe de Gouges à Noisy-le-Sec (93)

 CPGE ECT du lycée Moissan à Meaux (77)

 CPGE ECT du lycée Michelet à Vanves (92) 5.2.Financement du projet

Pour poursuivre son action de tutorat pendant l’année scolaire 2009-2010, l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales sollicite auprès de la Région Île-de-France, une aide financière d’un montant total de 35 000 € pour un budget global évalué à 258 000 €.

Un tiers de la subvention (12 000 €) ayant été engagé lors de la Commission permanente d’octobre 2009 (CP 09-910), il est proposé de verser le solde de l’aide régionale pour permettre la poursuite de l’action pendant les deux premiers trimestres de l’année civile 2010 (janvier à juin 2010), soit 23 000 €

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6. Soutien au dispositif « OPTIM » de l’ENSAM

6.1.Descriptif du projet

Depuis 2005, ce dispositif s’adresse à des lycéens de 10 lycées d’Île-de-France, initialement sélectionnés par les rectorats des 3 académies, qui s’intéressent aux réalisations techniques et qui remplissent les conditions pour être boursiers de l’enseignement supérieur. L’admission dans le dispositif se fait en fonction de critères sociaux, établis sur avis des enseignants et de la réussite à des tests psychotechniques (visualisation dans l’espace, raisonnement logique etc) qui ont pour objectif de détecter des aptitudes pour les sciences, indépendamment de leurs résultats scolaires.

Les lycéens retenus bénéficient alors d’un soutien pendant leur année de terminale, à raison de 25h par semestre environ, ainsi que d’un soutien culturel. Ils peuvent alors être admis de façon prioritaire dans un IUT et préparer les concours d’entrée aux écoles d’ingénieurs. Les étudiants sont alors soutenus pendant leurs deux années d’IUT et bénéficient, outre le soutien pédagogique, d’une aide financière de la part de la société des ingénieurs des Arts et Métiers et de la fondation Safran.

Les lycées concernés par ce dispositif sont les suivants : Jacquard (Pais 19^e), Turgot (paris 3^e), Brassens (Courcouronnes), Galilée (Gennevilliers), Jaurès (Argenteuil), Villon (Les Mureaux) et Langevin-Wallon (Champigny sur Marne).

Pour poursuivre son action de tutorat pendant l’année scolaire 2009-2010, l’Ecole Arts et Métiers Paris Tech sollicite auprès de la Région Île-de-France, une aide financière d’un montant total de 20 000 € pour un budget global évalué à 85 000 €.

Un tiers de la subvention (7 000 €) ayant été engagé lors de la Commission permanente d’octobre 2009 (CP 09-910), il est proposé de verser le solde de l’aide régionale pour permettre la poursuite de l’action pendant les deux premiers trimestres de l’année civile 2010 (janvier à juin 2010), soit 13 000 €

7. Soutien aux actions de tutorat de l’association « Réussir aujourd’hui »

L’association loi 1901 « Réussir aujourd’hui » déclarée à la préfecture de Paris (publication au J.O.

du 25 septembre 2004), a pour objet « d’aider des adolescents et des jeunes adultes issus de milieux défavorisés à accéder à des cycles d’études supérieures en rapport avec leurs capacités, dans le respect des principes généraux de l’élitisme républicain »

L’association met en place un cycle de formation en classe de première et de terminale à destination des jeunes inscrits dans ce processus au rythme d’une demi-journée par semaine. Il s’agit d’acquérir les bases de culture générale et d’approfondir la culture scolaire, notamment les connaissances en histoire et géographie pour préparer les épreuves de « culture générale » auxquelles viennent s’ajouter une amélioration des compétences linguistiques, ainsi qu’une préparation intensive durant l’été précédent le concours. Vient s’ajouter une démarche en direction des jeunes et de leur famille pour leur permettre de s’approprier l’idée que les études longues leur sont accessibles ainsi qu’une approche de la formation du citoyen, autour des valeurs républicaines.

Pour l’année scolaire 2009-2010, le tutorat de « Réussir aujourd’hui » est mis en place dans les établissements suivants : A ; Nobel à Clichy sous Bois, Feyder à Epinay sur Seine, M.Utrillo à Stains, Voillaume à Aulnay sous Bois, Boulloche à Livry Gragan, P.Eluard à Saint Denis, Galilée à Gennevilliers, Evariste Gallois à Sartrouville, G. Bachelard à Chelles.

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7.2.Financement du projet.

Pour poursuivre son action de tutorat pendant l’année scolaire 2009-2010, l’association « Réussir aujourd’hui » sollicite auprès de la Région Île-de-France, une aide financière d’un montant total de 50 000 € pour un budget global évalué à 455 822,00 €.

8. Soutien régional à l’association « Paris Montagne »

8.1. Rappel du projet

L'association Paris-Montagne s'attache à faire découvrir le monde de la recherche et à encourager les passions pour les sciences. Elle s'adresse en priorité à des jeunes de milieux défavorisés. Au- delà d'un accompagnement individuel, elle incite les dynamiques collectives. Elle vise en particulier à encourager la créativité dans l'éducation et en médiation scientifique.

La Science Académie rassemble et anime une communauté de lycéens passionnés par les sciences. Une équipe de bénévoles composée d'étudiants et de chercheurs les accompagne dans leur découverte de la recherche scientifique. Elle propose de nombreuses activités tout au long de l'année : stages, conférences, débats, projections de films, visites de laboratoires de recherche, semaines thématiques.Les lycéens effectuent un réel parcours d'initiation à la recherche, à travers leur stage en laboratoire puis au cours du congrès et de la semaine d'immersion scientifique de juillet. Ils ont ensuite l'occasion de restituer leurs expériences et leurs découvertes pendant le festival de sciences de Paris-Montagne. Les lycéens sont accompagnés dans leurs projets personnels (club de science, école d'été) ainsi que dans leurs choix d'orientations scolaires.

L'association les suit ensuite sur le long terme dans leurs études post-bac en proposant un système de tutorat en partenariat avec d'autres associations.

L’objectif de l’association est de lutter contre le phénomène d’autocensure. Du fait de leur environnement social et scolaire, des jeunes dotés d’un potentiel certain sont amenés à penser que les études scientifiques leurs sont inaccessibles. La Science Académie leur offre un terrain d’expérimentation pour affirmer leur passion pour les sciences et nouer des contacts sur le long terme avec des étudiants et des chercheurs. De ces rencontres, les lycéens pourront nourrir l'envie de se projeter dans l'avenir et de poursuivre des études scientifiques longues, que se soit à l’université ou dans les grandes écoles. À long terme, ces jeunes d’horizons différents, d’origines disciplinaires, sociales et culturelles diverses, pourront contribuer à l’enrichissement du monde scientifique de demain.

Pour mettre en œuvre son action « Science académie » l’association « Paris Montagne» sollicite auprès de la Région Île-de-France, une aide financière d’un montant de 40 000 €pour un budget global évalué à 165 900 €

Le soutien régional représente donc 24,11 % du budget prévisionnel de l’association (cf. budget prévisionnel présenté en annexe au rapport).

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9. Soutien régional aux actions de tutorat de l’ESSEC

9.1. Rappel du projet

En 2002-2003, l’ESSEC a initié le programme « Une grande école : pourquoi pas moi ? » (PQPM).

Cet établissement accorde, depuis de nombreuses années dans ses enseignements et dans ses activités de recherche, une place importante au développement des villes et du territoire, à la gestion de l'intérêt général et au partenariat public privé. Cet intérêt académique marqué a conduit en 2002 à la création de la chaire entrepreneuriat social au sein de l'ESSEC dont le professeur- titulaire, Thierry Sibieude, est également co-fondateur du programme « Pourquoi pas moi ? » (PQPM) porté aujourd’hui par la chaire.

L'ESSEC veut prouver qu'il n'y a pas de fatalité inexorable à la reproduction des schémas sociaux, et qu'à condition de s'en donner les moyens, les jeunes des milieux défavorisés peuvent prétendre, dès l'instant qu'ils en ont les capacités intellectuelles, intégrer les meilleures grandes écoles.

9.1.1. Mise en œuvre

Le programme repose sur les éléments incontournables suivants, qui définissent le label « Une grande école : pourquoi pas moi ? » déposé par l’ESSEC en 2004.

- Un accompagnement pendant les 3 années de lycée

Le programme repose sur un entraînement de fond, qui démarre en janvier de l’année de seconde, quand le jeune a pris le rythme du lycée, et se termine en Terminale, à l’approche du Bac, soit donc un cycle de 3 ans.

- Un double tutorat

La clé de voûte du programme est le double tutorat sur lequel repose l’encadrement des lycéens : le tutorat – étudiants d’une part, et le tutorat – professeurs d’autre part.

Les lycéens sont pris en charge par un binôme d’étudiants de l’école, par petits groupes de 5 et 7 lycéens. Ces étudiants - tuteurs animent les séances de tutorat hebdomadaires dans l’école et stimulent par leur contact et leurs discussions, l’envie des lycéens d’approfondir leurs réflexions et leurs connaissances, de développer leur ambition personnelle et professionnelle, de se projeter dans l’avenir,…

Ils sont recrutés sur la base du volontariat et du bénévolat pour assurer leur mission pendant une année scolaire et sont formés par l’école à la gestion et à la dynamique de groupe.

En parallèle, chaque lycée partenaire désigne plusieurs professeurs - tuteurs du lycée qui suivent les lycéens du programme et font le point avec les étudiants sur leur progression.

9.1.2. Critères de recrutement des lycéens

Le programme est destiné à des lycéens, qui ont un réel potentiel, qui sont volontaires et dont les origines modestes limitent la chance d’accéder à des hautes études supérieures. Ils sont repérés en classe de seconde sur la base de leurs résultats scolaires, de leur envie d’apprendre, de leur motivation. L’école et le lycée s’assurent en outre que leur milieu familial ne leur apporte pas déjà le capital financier, social et/ou culturel que le programme PQPM entend apporter.

Les lycéens et leur famille s’engagent alors dans le programme pour une durée de 3 ans.

9.1.3. Un double comité de pilotage

Les partenaires du programme sont nombreux. Pour garantir sa cohérence et son bon déroulement, pour l’évaluer et faire circuler l’information, ils sont régulièrement réunis dans le cadre de comités de pilotage :

- un comité de pilotage interne qui réunit tous les ans les différents acteurs de l’ESSEC impliqués dans le programme : le responsable du programme, un membre de la direction générale du groupe, le chef de projet, le responsable des tuteurs, le responsable des relations entre l’école et les entreprises, le responsable du service communication et des professeurs de l’école qui mettent leur expertise à la disposition du programme.

- un comité de pilotage externe qui rassemble tous les 6 mois autour des responsables du programme les représentants de l’inspection académique, un représentant de la préfecture, les proviseurs des lycées, les intervenants extérieurs et les partenaires financiers.

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9.1.4. Des engagements contractuels entre les partenaires

Pour lancer le programme, un contrat pluriannuel a été signé en 2002 entre l’ESSEC et la Délégation Interministérielle à la Ville (DIV), puis avec la préfecture du Val d’Oise depuis 2006.

Des contrats complémentaires ont été signés avec d’autres financeurs, notamment privés.

Par ailleurs, l’implication de tous les acteurs de la communauté éducative et le nécessaire engagement de chacun dans la mise en oeuvre du programme sont matérialisés dans des contrats différents et complémentaires :

- Un contrat entre chacun des lycées et l’ESSEC

- Un contrat entre les familles et l’élève, le lycée et l’ESSEC - Un contrat entre les étudiants – tuteurs et l’ESSEC

9.1.5. Un contenu pédagogique en 7 modules

Le contenu pédagogique du programme, élaboré avec l’ensemble des partenaires vise à développer chez les lycéens des compétences et des comportements nouveaux :

- Se sentir légitime : avoir une meilleure connaissance de ses capacités et des possibilités qui s'offrent, sous réserve de réaliser les efforts nécessaires. Ceci permet de lever l’autocensure souvent observée.

- Développer des comportements et compétences attendus pour réussir le concours d'entrée dans une grande école : aisance verbale, ouverture d'esprit, faculté d'adaptation, sociabilité, sens des responsabilités.

- Accroître sa capacité à assimiler des connaissances à un rythme plus élevé que celui du lycée.

- Posséder une meilleure compréhension du monde en général, du monde de l’entreprise en particulier, de l’avenir professionnel qu’il offre et des filières qui y mènent.

Pour atteindre ces objectifs pédagogiques, 7 modules ont été mis au point, développés sur 3 ans, de 100 heures la 1ère année, 140 heures la 2ème et la 3ème année.

En pratique, ces modules sont mis en oeuvre à travers des séances hebdomadaires de tutorat - étudiant à l’ESSEC, des ateliers spécialisés avec intervenants extérieurs : comédiens et sociologues, dans l’école ou à l’extérieur, des ateliers d’immersion en entreprise, des sorties culturelles, des visites d’entreprise, etc.

9.1.6. Des procédures d’évaluation

L’évaluation est un élément clé du programme et existe à tous les stades de sa mise en oeuvre et pour chacun des acteurs. Ainsi, sont évaluées, en temps réel les séances de tutorat hebdomadaires, les présentations régulières des lycéens, dans le projet d’équipe par exemple, ainsi que la progression personnelle de chaque lycéen en fin d’année.

La fin de cycle, à l’issue des 3 années, est « actée » au cours d’une cérémonie officielle, afin de valoriser le travail fourni et la progression des élèves.

9.1.7. Spécificités du programme

Le programme est « duplicable». Les fondements sur lesquels il repose et la méthodologie de mise en oeuvre validée expérimentalement par l’ESSEC, ont permis d’essaimer dans de bonnes conditions, pour reproduire l’expérience avec d’autres écoles et en démultiplier les effets.

Aujourd’hui, plus de 40 projets de ce type ont vu le jour sur l’ensemble du territoire national.

Bilan et perspectives

Le soutien financier du Conseil régional d’Ile de France a permis de poursuivre et de développer de nouvelles actions à destination du public de secondes, premières et terminales, à travers le programme dit PQPM - Lycée.

L’année 2008-2009 a été la 7^ème année de mise en œuvre du programme Une grande école : pourquoi pas moi ? Cette année a été marquée par la consolidation du suivi postbac des lycéens, l’intégration du maillon CPGE et la mise en place de nouvelles expérimentations : PQPM Collège ou PHARES.

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 L’accompagnement en chiffres

En 2008-2009, Une grande école : pourquoi pas moi ? a représenté :

- 1188 heures de tutorat (8 groupes par promotion et près de 50h de tutorat par groupe en moyenne)

- 130 mini-stages de shadowing (Un en 1^ère, deux en Terminale)

- 18 sorties culturelles + 1 voyage à Londres (3 jours) + 1 voyage à Lille et Bruxelles (3 jours) - 1 initiation au golf suivie d’un échange avec le président du golf (entrepreneur autodidacte) - 4 projections de film avec débat : Bienvenue à Gattaca, Billy Elliot, Entre les Murs, Le

Che…

- 2 ateliers « Finances et Pédagogie » - 12 ateliers d’expression

- 1 atelier « simulation d’entretien » avec un jury de professionnels (cadres d’entreprises) - 9 visites d’entreprises ou d’institutions (établissements supérieurs, ministères,...)

- 5 conférences « Deuxième Cercle »

 Intégration du maillon CPGE - Démarrage du partenariat avec le lycée Kastler de Cergy L’ESSEC et le lycée Kastler ont démarré un partenariat dès le début de cette année. Il s’agit de mieux faire connaître les CPGE aux lycéens de milieux modestes et de faciliter leur réussite en CPGE. Les actions ont été les suivantes :

- Signature d’une convention avec le CROUS pour réserver des chambres d’étudiants aux préparationnaires de Kastler qui n’a pas d’internat (12 places en 2008-2009 puis 24 pour 2009-2010)

- Participation des préparationnaires aux sorties culturelles de PQPM - Participation de 5 préparationnaires aux séjours linguistiques de l’été 2009

- Participation des professeurs de CPGE de Kastler à la mise en place de l’opération

« Préparons la prépa », école d’été qui aura lieu du 22 au 29 août 2009.

- A la demande des proviseurs de lycée, rencontres dans les lycées de proximité (Jules Verne de Cergy, Paul Emile Victor d’Osny) entre des lycéens de terminale à bons résultats (les 10 premiers de toutes les classes de terminale S, ES, L, STG), la proviseur du lycée Kastler et des étudiants de l’ESSEC, anciens préparationnaires, pour présenter les CPGE et témoigner sur la vie en CPGE, présenter les grandes écoles, informer sur les modalités de financement des études,…

Une attention particulière est portée aux filières technologiques, le lycée Kastler ayant une section ECT.

 Faits marquants 2008-2009

L’édition 2008-2009 du programme a été riche en sorties culturelles, visites d’entreprises, et évènements.

Les «48 heures pour l’égalité des chances dans l’accès à l’enseignement supérieur» qui ont eu lieu les 26 et 27 juin 2009 à l’ESSEC ont été l’occasion de débattre sur les questions d’égalité des chances pour proposer de nouvelles pistes d’évolution. Elles ont également été l’occasion de reconnaître et valoriser l’engagement des lycéens et collégiens impliqués dans le programme (remise d’attestations, témoignages, échanges avec Abd Al Malik), ainsi que celui de tous les encadrants.

Art et culture

 Spectacles: Les 1ères et les terminales ont commencé l’année par une sortie à l’Opéra Bastille pour assister à une représentation du New-York City Ballet. Les collégiens ont assisté à la pièce Vie du Grand Dom Quichotte et du Gros Sancho Pança

(d’Antonio José da

Silva)

tandis que les secondes ont découvert La Grande Magie (pièce d’Eduardo de Filippo) toutes deux à la Comédie Française.

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 Cinéma: Isabelle Giordano et l’association Cinéma pour Tous ont réaffirmé leur intérêt pour Une grande école, pourquoi pas moi ? en permettant aux lycéens de débattre sur le film de Billy Elliot, à l’occasion du festival de cinéma organisé par l’association étudiante de l’ESSEC CinéQuaNon.

 Musées : Les collégiens ont découvert Beaubourg (en commun avec les secondes) et le Musée d’Orsay ; les secondes, le Musée des Arts Décoratifs. Les 1ères se sont rendus à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine tandis que les terminales visitaient le Musée Dali.

 Patrimoine : Les collégiens ont visité l’Opéra Garnier; les secondes, le Château de Rueil Malmaison et le quartier de Montmartre grâce à un jeu de piste. Les 1^ères se sont rendus à la Mosquée de Paris tandis que les terminales visitaient le Panthéon.

 A tout cela s’ajoutent les visites des Catacombes, du quartier du Marais, du Palais de Tokyo, du Musée de la Magie, etc., car chaque groupe de tutorat de première et terminale a réalisé une sortie en autonomie.

International

 Voyage à Londres pour les terminales : Pour la troisième année consécutive, grâce à l’implication de l’association étudiante Polo Marco qui organise régulièrement des voyages pour les étudiants de l’ESSEC, les Terminales ont découvert la capitale britannique. Trois jours ponctués de jeux de piste dans la ville, visites de musées, rencontre avec des jeunes expatriés dans les locaux de Goldman Sachs…

 Une journée à Bruxelles, pour prolonger le thème de l’Europe (fil rouge de la promo 6 en 2007/2008) en visitant le siège du parlement européen.

 Séjours de 15 jours en immersion dans le Kent et le Midland pour les Premières: En partenariat avec l’organisme NACEL, nous avons proposé deux formules. 11 lycéens partent dans le Kent avec la formule « One to One » : en immersion totale en famille dont l’un des parents est professeur et donne des cours particuliers au jeune tous les matins. 18 ont préféré la formule « Tutorat » dans la région des Midlands où toujours en immersion en famille, ils se rendront tous les matins chez un professeur pour un cours d’anglais avec 3 autres personnes.

Dans les 2 séjours, il y a également des excursions organisées les après midi.

Découverte de l’entreprise, des métiers et des filières

Cette année encore, les lycéens du programme ont découvert de nombreux métiers et entreprises.

 Visites d’entreprises ou de secteurs d’activités professionnels: Deloitte, Cisco Systems, La Redoute/Vert Baudet, le Tribunal de Grande Instance de Pontoise, le Ministère de l’Economie de l’Emploi et de l’Industrie ont accueilli des groupes de jeunes du programme.

Visite guidée des locaux et explication du fonctionnement de l’organisation ont permis aux lycéens de mieux appréhender le monde professionnel et de découvrir de nouveaux métiers.

 Shadowings: les Premières et les Terminales ont découvert une profession de leur choix à l’occasion de shadowings. Durant une journée ou une demi-journée, chaque lycéen, seul ou à deux, suit « comme son ombre » un professionnel dans son entreprise. C’est l’occasion de poser des questions sur les particularités du métier et de l’organisation.

 Découverte des métiers: les lycéens ont participé aux Entretiens de l’excellence organisés par le Club XXIème siècle à l’Institut d’Etudes Politiques. Il s’agissait d’une conférence suivie d’ateliers thématiques sur différents secteurs d’activités et de métiers.

 Séminaire à l’école Polytechnique, visite de l’EBI et l’EPMI (écoles d’ingénieur sur Cergy), visite de Centrale Lille et de l’IEP de Lille : les lycéens ont découvert d’autres grandes écoles et leurs spécificités.

 Parties prenantes

Le programme Une grande école : pourquoi pas moi ? ne pourrait exister sans le soutien de ses partenaires, toujours aussi engagés sur le front de l’égalité des chances.

Ont été mobilisés au quotidien dans l’aventure PQPM :

 7 lycées des environs (Val d’Oise et Yvelines), représentant 156 lycéens dans le programme

 2 collèges du Val d’Oise, représentant 32 collégiens

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 Autant d’établissements que de jeunes participants du projet PHARES (7 lycées/collèges)

 La chaire Entrepreneuriat Social de l’ESSEC, 59 étudiants-tuteurs, 10 moniteurs (missions particulières)

Et aussi :

Des institutionnels Des intervenants / partenaires

associatifs Des entreprises (*)

 Groupe ESSEC

 Préfecture du Val d’Oise

 Conférence des grandes écoles

 La délégation Inter- ministérielle à la Ville (DIV)

 L’Agence de Cohésion Sociale pour l’Egalité (ACSE)

 Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR)

 Le Conseil Régional IDF

 3 comédiens du Théâtre 95

 2 psychologues de Testallia (orientation)

 Association Finances et Pédagogie (rapport à l’argent)

 Association Cinéma pour Tous (projection débat)

 Association 100 000 entrepreneurs

 L’AFFDU

 Diverses associations étudiantes ESSEC (Polo Marco, Ciné Qua Non, etc.)

 Alcoa et sa fondation,

 Accenture + sa fondation

 Deloitte,

 la Caisse d’Epargne IDF,

 Veolia et sa fondation

 Murex,

 SFR,

 PPR, Cisco,

 Société Générale,

 L’Oréal…

(*) Les entreprises constituent des partenaires opérationnels et/ ou financiers : Les partenaires opérationnels interviennent de diverses façons :

- Visites d’entreprise

- Ateliers de shadowing– Près de 130 mini-stages organisés en 2008-2009.

- Témoignages de professionnels dans le cadre des découvertes métiers et des secteurs d’activités

- Propositions de stages, de jobs d’été

- Parrainages de jeunes dans l’enseignement supérieur Les partenaires financiers:

- Contribuent au financement de PQPM

- Octroient des bourses d’études supérieures à des anciens lycéens de PQPM

 Consolidation du suivi postbac des lycéens de PQPM

127 étudiants issus des quatre premières promotions de PQPM sont désormais dans l’enseignement supérieur Sur la base des sollicitations, obstacles et besoins manifestés par les trois premières promotions, PQPM propose à ceux qui le souhaitent, un accompagnement post bac.

En 2008-2009, les 47 bacheliers de la quatrième promotion ont pu bénéficier d’un accompagnement complet. Pour répondre aux différents besoins identifiés, et pour transformer l’ambition en réussite, l’accompagnement post bac s’articule autour de cinq axes :

‐ Un accompagnement moral: pour épauler et soutenir les étudiants, et notamment ceux qui sont dans les filières les plus exigeantes, l’association PARTAGE¹ propose un parrainage étudiants par un ancien tuteur.

=> En 2008-2009, 107 anciens lycéens sont ainsi parrainés (dont 41 de la quatrième promotion)

‐ Un accompagnement financier: PQPM propose des bourses d’études individualisées via ses partenaires, pour financer frais de scolarité, de logement et autres frais de vie.

=> En 2008-2009, 50 anciens lycéens ont reçu une bourse comprise entre 1000€ et 5000€ /an (dont 24 de la quatrième promotion).

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‐ Un accompagnement du projet personnel et professionnel: des parrains, cadres d’entreprises partenaires, proposent un accompagnement pratique (recherche de stages, CV, lettre de motivation, entretiens…)

=> En 2008-2009, seuls ou en binômes, 62 cadres d’entreprises étaient parrains de 38 jeunes (dont 14 de la quatrième promotion). Tous les filleuls sont régulièrement conviés à des événements organisés par l’entreprise.

‐ Un accompagnement scolaire: la bibliothèque de l’ESSEC est ouverte aux 127 anciens, toute l’année, du lundi au samedi. Le dimanche, l’Ecole Normale Supérieure met à disposition une bibliothèque de travail et des tuteurs disponibles pour un soutien scolaire.

En 2008-2009, en partenariat avec l’association CIBLE, un stage intensif de révisions a été proposé aux préparationnaires de première année économique et commercial.

‐ Un accompagnement individuel dans les choix d’orientation / réorientation: l’équipe PQPM est à la disposition des anciens pour des conseils d’orientation, de réorientation (admissions parallèles, changement de voie …). Le réseau des 127 anciens lycéens et la diversité de leurs parcours permettent d’organiser rencontres et échanges.

 PHARES : déclinaison de PQPM vers un public d’élèves handicapés

Parce que beaucoup de freins sont semblables pour les élèves de milieu modeste et les élèves porteurs d’un handicap (moteur ou sensoriel) scolarisés en milieu ordinaire -en particulier l’autocensure, le manque de perspective et de confiance en soi-, la déclinaison des modalités de PQPM vers ce nouveau public a été expérimentée cette année à travers le programme PHARES(Par-delà le Handicap, Avancer et Réussir ses EtudeS). 6 jeunes de 3^ème ou 2^nde , scolarisés dans le Val d’Oise, ont été accompagnés par 4 tuteurs, avec 2h de tutorat hebdomadaires, des sorties culturelles et des ateliers de vacances.

Perspectives 2010

En Janvier 2010, une 8^ème promotion d’environ 50 lycéens de Seconde rejoindra PQPM lycée. On peut considérer que les effectifs sont désormais stabilisés autour de 150 à 160 lycéens accompagnés en permanence.

Les actions envisagées dans ce cadre portent :

- sur l’intégration de nouveaux lycées partenaires : lycées avec CPGE (en plus de Kastler) et lycées dits source,

- sur le développement d’actions complémentaires avec tous les lycées partenaires, les lycées actuels et les nouveaux, pour toucher un plus grand nombre d’élèves, dans un double objectif d’égalité des chances, mais aussi d’élévation globale du niveau d’études et de diplôme dans le supérieur

- sur une attention particulière donnée aux voies technologiques.

PQPM collège va poursuivre également sa lancée avec une nouvelle promotion de 24 collégiens attendus en janvier, toujours issus de 2 collèges partenaires. 40 collégiens seront donc accompagnés.

PHARESaccueillera enfin une dizaine de nouveaux jeunes dès octobre prochain à l’ESSEC. Un des objectifs de l’année est de créer des rencontres entre les jeunes de PHARES et ceux de PQPM lors des sorties culturelles, des séances de tutorat ou d’ateliers communs aux deux programmes.

Développement des études d’évaluation du programme Pourquoi pas moi ?

Après avoir accumulé de nombreuses données depuis 2003, l’ESSEC lancera plusieurs études à la rentrée prochaines destinées à évaluer l’impact du programme tant sur les lycéens (suivi des parcours) que sur les tuteurs (service learning). Deux chercheurs seront mobilisés pour ces études à partir de septembre.

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Poursuite de la coordination nationale des programmes d’ouverture sociale de l’enseignement supérieur

Au-delà des dispositifs locaux d’ouverture sociale, l’ESSEC continue ses actions nationales :

- Animation du groupe ouverture sociale de la conférence des grandes écoles : mutualisation des bonnes pratiques, développement de nouvelles mesures destinées à favoriser l’ouverture sociale des grandes écoles… Réalisation d’un dossier présentant le résultat des travaux du groupe.

- Pilotage du pôle ressources ouverture sociale pour la délégation interministérielle à la ville.

On sent le besoin d’étendre le Pôle Ressources Ouverture Sociale à de nouveaux établissements, en particulier les CPGE et les universités. L’ESSEC réfléchit à une montée en puissance du Pôle Ressources Ouverture Sociale, en coordination avec le MESR et/ou la DIV et/ou l’ACSE.

Développement et modélisation du suivi postbac des lycéens : Les principaux axes de développement sont les suivants :

- Affiner le soutien matériel (recherche de solutions sur les conditions d’hébergement, optimisation des aides financières

- Améliorer le soutien « scolaire » en particulier pour les étudiants à l’université (aide méthodologique)

- Diversifier les parrainages d’entreprise, pour les adapter aux projets professionnels de chacun

La première promotion s’approchant de la fin d’études, un suivi de leur insertion professionnelle sera mis en place.

Le suivi postbac sera modélisé.

Bilan du 1^er trimestre 2009-2010

Dès septembre 2009, 3 promotions de lycéens et collégiens ont repris le chemin de l’ESSEC pour les activités PQPM : tutorat étudiant et ateliers : les premières, les terminales et les troisièmes.

L’année a démarré par une sortie culturelle très appréciée : le Quatuor a Paris.

Une réunion de parents a été organisée pour ces promotions, permettant de rappeler les objectifs du programmes, les enjeux de l’année, les « règles du jeu » (assiduité, responsabilités réciproques…) et établir/conforter la relation de confiance réciproques. Cette réunion s’est fait en présence des représentants des établissements scolaires. On a noté un très bon taux de participation des familles et une grande satisfaction de leur part.

A partir de début décembre commence le recrutement de la 8^ème promotion d’environ 50 lycéens de Seconde qui rejoindront PQPM lycée. On peut considérer que les effectifs sont désormais stabilisés autour de 150 à 160 lycéens accompagnés en permanence. Ils seront accueillis le 23 janvier 2010.

PQPM collège poursuit également sa lancée avec une nouvelle promotion de 24 collégiens attendus en janvier, toujours issus de 2 collèges partenaires. 40 collégiens seront donc accompagnés.

PHARES a été lancé officiellement le 17 octobre 2009. Le programme accueille désormais 17 jeunes handicapés, de 3^ème, 2^nde ou Terminale. Des premières occasions ont été créées de faire se rencontrer les jeunes de PHARES et ceux de PQPM lors des sorties culturelles, des séances de tutorat ou d’ateliers communs aux deux programmes.

Développement des études d’évaluation du programme Pourquoi pas moi ?

En septembre, deux chercheurs doctorants (EHESS et Pôle Léonard de Vinci) ont rejoint l’équipe pour développer les recherches sur PQPM, sur la base des données recueillies depuis 2002, et en mettant en place de nouveaux indicateurs si nécessaire. L’étude sur le service learning a également démarré.

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Poursuite de la coordination nationale des programmes d’ouverture sociale dans l’enseignement supérieur

- Depuis la rentrée de septembre, le groupe ouverture sociale de la conférence des grandes écoles s’est réuni deux fois, sous le pilotage de Chantal Dardelet de l’ESSEC : le 8 octobre et le 24 novembre. Ces deux rencontres ont rassemblé à chaque fois environ 75 personnes, en rencontre plénière sur la journée. Les CR sont disponibles.

- L’ESSEC continue aussi à assurer l’accompagnement des projets d’égalité des chances de type PQPM : assistance téléphonique, lien avec l’association PARTAGE, etc…

Suivi postbac des lycéens :

Il y a désormais 177 jeunes accompagnés par PQPM et aujourd’hui dans l’enseignement supérieur. Un point précis a été fait en début d’année auprès de chacun d’entre eux, permettant de savoir ce que devient chacun d’entre eux. Un bilan détaillé est aujourd’hui disponible. Il montre des résultats très probants des jeunes de ces 5 promotions.

Les bourses d’étude ont également été mises en place pour les jeunes qui en ont besoin, ceci grâce au soutien sans faille de nos mécènes.

La modélisation de PQPM-Postbac est maintenant bien avancée. Le livre devrait sortir avant la fin de l’année scolaire.

9.2. Financement du projet

Pour poursuivre son action pendant l’année scolaire 2009-2010, l’ESSEC sollicite auprès de la Région Île-de-France, une aide financière d’un montant total de 35 000 € pour un budget global évalué à 350 000 €

Le soutien régional représente donc 10 %du budget prévisionnel de l’opération (cf. budget prévisionnel présenté en annexe au rapport).

Il est proposé de verser deux tiers de l’aide régionale pour permettre la poursuite de l’action pendant les deux premiers trimestres de l’année civile 2010 (janvier à juin 2010), soit 24 000 €

10. Soutien régional aux actions de tutorat de l’association « Tremplin »

10.1. Rappel du projet

Depuis septembre 2000, l’Association TREMPLIN a pour objectif d’accompagner des élèves de milieux défavorisés tout au long de leurs études, de la classe de première jusqu’au premier emploi.

Elle est composée d’étudiants bénévoles des grandes écoles (X, ENS, ENSAE, TELECOM..) et de jeunes professionnels (AREVA NP, VEOLIA Environnement. Ces tuteurs interviennent sur toute l’Île de France.

L’association TREMPLIN propose 2 niveaux d’actions :

1. Un tutorat scientifique en lycée – Ce sont des séances d’approfondissement scientifique de haut niveau (math, physique...) visant à stimuler le travail en groupe, l’imagination et la confiance en soi des élèves dans le but de leur rendre accessibles les études supérieures.

Ce tutorat est accompagné de rencontres avec les parents, de présentation d’élèves en classes préparatoires, de conseils pour les études de médecine, de préparation aux bourses d’entreprise.

Des stages d’entraînement aux concours des prépas intégrées sont également proposés aux lycéens. Ceux-ci permettent aux lycéens d’acquérir une véritable expérience des concours avant le baccalauréat et des les informer plus largement sur ce type de filières d’études longues plutôt méconnues.

2. Un soutien en post-bac pour assurer la réussite dans le supérieur

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Ce soutien comporte plusieurs facettes :

Tutorat de soutien scolaire – chaque élève-étudiant en classe préparatoire, à l’université, en IUT ou autre profite du soutien individualisé d’un tuteur pour lui permettre de soutenir le niveau requis dans ses études supérieures.

Parrainage par de jeunes cadres d’entreprise pour un soutien plus global sur plusieurs années.

Bourses d’études et de logement négociées avec des entreprises partenaires.

Le tutorat d’approfondissement scientifique en lycée pour lequel le soutien régional est ici proposé consiste en des séances dont le contenu n’est pas celui des programmes scolaires.

Les séances sont données dans des lycées implantés dans des zones rencontrant des difficultés, toutes les semaines ou tous les 15 jours. Elles sont ouvertes à tous les élèves de 1^ère et de terminale S. Il n’est pratiqué aucune sélection. Après 2 séances d’essai, chaque élève qui le souhaite, s’engage à les suivre jusqu’à la fin de l’année ; il adhère à l’association et règle une cotisation de 5€.

Données par des tuteurs dans le cadre du lycée, ces séances d’approfondissement scientifique, souvent sur un mode ludique, associent la stimulation intellectuelle, la réflexion en groupe et l’imagination, et ont pour objectif de préparer les élèves aux études supérieures. Le groupe, généralement de 4 à 15 élèves facilite les échanges entre les jeunes et les tuteurs - qui n’ont que 4 ou 5 années de plus. Ceux-ci sont amenés à les informer et les conseiller sur leur orientation future.

Un bilan de fin d’année est établi entre le Proviseur, le professeur référent, l’élève délégué et Tremplin.

Lors des rencontres parents-professeurs organisées par les lycées en fin de 1^er trimestre, les parents des élèves Tremplin sont invités par courrier personnel à une rencontre d’information : C’est aussi l’occasion d’une rencontre avec l’élève dans un climat de confiance et de soutien.

10.2. Bilan et perspectives

16 lycées-sources étaient en convention Tremplin: lycées Alfred Nobel à Clichy-sous-Bois, Voillaume à Aulnay-sous-Bois, Auguste Blanqui à Saint-Ouen, Blaise Cendrars à Sevran, Jean Rostand à Villepinte, Jean Renoir à Bondy, Olympe de Gouges à Noisy-le-Sec, Marcellin Berthelot à Pantin, Henri Wallon à Aubervilliers, François Villon à Paris XIV°, Paul Valéry à Paris XII°, Marcel Pagnol à Athis-Mons, François Arago à Villeneuve-Saint-Georges, Jean Macé à Vitry-sur-Seine,Joliot-Curie à Nanterre, La Plaine de Neauphle à Trappes.

175 élèves de 1^ère et terminale scientifique ont bénéficié du tutorat hebdomadaire encadrés par 40 tuteurs-étudiants bénévoles, issus de 4 grandes écoles (X, ENS, ENSAE, AgroParisTech) et 2 stagiaires de l’Ecole Polytechnique, à temps plein pendant 7 mois.

L’association est sur le point de signer une signer une nouvelle convention avec le lycée Georges Brassens à Courcouronnes, lycée éloigné des dispositifs d’égalité des chances, et d’ouvrir un partenariat avec l’école TELECOMParisTech pour l’engagement bénévole de leurs étudiants.

Bilan pédagogique 2008-2009 - Évaluation des résultats :

60 tuteurs ont dispensé 50h d’approfondissement scientifique aux élèves de première, 72h aux élèves de terminales et 140h de soutien scolaire aux élèves en post-bac.

210 lycéens ont bénéficié du dispositif : 103 élèves de première et 107 élèves de terminales. La permanence a bénéficié à 40 anciens élèves en post-bac.

À l’issue du bac 2009, l’association a pu recenser le devenir de 77 élèves.

À la rentrée 2009, sur 70 bacheliers 23 sont en CPGE, 3 en CPES, 10 en prépas intégrées = 36 élèves en prépas (dont 2 au lycée Ste Geneviève et 2 à Henri IV)

20 en médecine, 2 en éco, 2 en droit, 1 en art et 1 en psycho.

6 en DUT et 1 BTS.

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10.3. Financement du projet

Pour poursuivre son action pendant l’année scolaire 2009-2010, l’association « Tremplin » sollicite auprès de la Région Île-de-France, une aide financière d’un montant total de 16 000 € pour un budget global évalué à 175 500 €

Le soutien régional représente donc 9,11 %du budget prévisionnel de l’opération (cf. budget prévisionnel présenté en annexe au rapport).

Il est proposé de verser deux tiers de l’aide régionale pour permettre la poursuite de l’action pendant les deux premiers trimestres de l’année civile 2010 (janvier à juin 2010), soit 11 000 €

11. Soutien régional aux actions de tutorat de l’association « Talens/ENS »

11.1. Rappel du projet

« Informer, Accompagner, Ouvrir » voici le slogan qui a donné naissance au programme d’ouverture sociale de l’École normale supérieure (ENS), mis en œuvre par l’association TALENS.

Celle-ci s’est fixé comme objectif de contribuer activement à la promotion des élèves issus de milieux sociaux défavorisés qui n’auraient, à priori ni l’ambition, ni les moyens de s’orienter vers les filières sélectives de l’enseignement supérieur.

Depuis 2006, l’établissement travaille, dans le cadre d’un partenariat, avec 5 lycées d’Île-de- France qui se sont portés volontaires. Le projet s’adresse aux élèves des classes de première et de terminale de ces établissements, intéressés par le projet.

L’action repose sur un tutorat d’élèves normaliens au bénéfice des lycéens issus de ces établissements franciliens. Les normaliens qui se rendent dans ces établissements ont pour mission première, à partir de leurs témoignages et du récit de leurs parcours, de revaloriser les études générales en créant une émulation intellectuelle. Les élèves intéressés par le programme peuvent bénéficier d’un tutorat pendant quatre ans, de la classe de première à la deuxième année de classe préparatoire.

Ce tutorat se déroule à raison d’une demi-journée tous les 15 jours de présence des tuteurs dans les lycées, mais aussi par téléphone et par Internet.

Le présent rapport ne porte que sur le soutien apporté par la Région Île-de-France aux élèves de première et de terminale concernés par le projet.

11.2. Bilan et perspectives

L’association compte aujourd’hui 230 élèves répartis comme suit :

11.2.1. Bilan du recrutement des tuteurs

Le recrutement des tuteurs a été réalisé par le biais de trois conférences de présentation dont une pendant la semaine de rentrée des élèves de première année. Celle-ci a permis

de recruter un grand nombre de nouveaux tuteurs. Ceux-ci sont en majorité des mathématiciens et physiciens pour lesquels l’entraînement de groupe a joué un rôle important. Cela va à l’encontre des précédents recrutements où les littéraires étaient plus nombreux à répondre présents. A ce jour l’association compte 75 bénévoles engagés dont 35 en Région Parisienne et 24 en province.

Ile de France Province

Première 55 42

Terminale 48 25

Post-Bac 24 35