spécial
AIX MAURIENNE SAVOIE BASKET
AMSB / ANTIBES
Vendredi 3 décembre, 20 heures Halle Marlioz, AixlesBains
Supplément gratuit du vendredi 3 décembre 2021 / Réalisé en partenariat
Maintenir Maintenir
la dynamique la dynamique
8 PAGES SPÉCIALES
Ces deux équipes ne se lâchent plus.
Après avoir bataillé pour le maintien la saison passée, AMSB et Antibes se sont déjà affrontées deux fois en début de saison, en Leaders Cup, pour une victoire chacune. Et en championnat, elles vont toutes les deux beaucoup mieux puisqu’elles affichent le même bilan positif (4 V 3 D). Alors, à qui la belle ?
Photo Le DL/Thierry GUILLOT
5 / 5 H H H H H Excellent
12 avis clients 8 juillet 2020N° de contrôle : 967 033 240 Note attribuée par les clients de iad France - Laetitia Deville sur immodvisor.comAVIS DE VALEUR DE VOTRE BIEN OFFERT
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Laetitia DEVILLE
laetitia.deville@iadfrance.fr
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AIX MAURIENNE SAVOIE BASKET
LE JOUEUR
L’ADVERSAIRE
2
« J’attends plus de consistance de la part de mes joueurs »
Cheikh Sané prend les rebonds au vol
S
on histoire avec le sport, qui lui a permis de devenir un joueur professionnel, a commencé de façon peu com- mune. Alors qu’il jouait au foot- ball comme la grande majorité de ses copains à Dakar, c’est par l’intermédiaire de son frère aîné, qui s’intéressait aux sports américains, que le basket est entré dans sa vie : « Un jour, il est arrivé avec une paire de baskets noires, c’était des AND1, se sou- vient le natif de Dakar. C’était ma pointure et je les trouvaistrop belles. Mon frère m’a dit qu’il me les donnerait si j’allais jouer au basket. Je lui ai dit
“non” mais deux jours plus tard, j’avais changé d’avis et je suis parti au terrain qui se situait dans un ghetto, à Pikine. C’est comme ça que j’ai commencé à jouer. »
Deux ans dans une université américaine Après deux an- nées d’apprentis- sage au sein du club local, Cheikh intègre la SEED a c a d é m i e d e Thies, d’où sont sortis de nom- breux basket- teurs profes- sionnels afri- c a i n s c o m m e Boubacar Touré, qui j o u e à R o a n n e cette an-
née.
Après un an et demi de f o r m a - t i o n dans ce c e n t r e très répu- té, Cheikh réalise son rêve en allant jouer aux États- Unis. « Au Séné-
gal, quand vous parlez des États-Unis, vous vous imaginez à
New York ou en Californie, mais j’ai atterri à Utah, dans une famille d’accueil, et ce n’était pas vraiment la vie dont j’avais rêvé. Je ne par- lais pas an- glais, c’était très compli- qué mais je m’y suis fait et ça m’a permis d’inté- grer l’université de Mars- hall, à Huntington. J’y ai joué deux saisons avant de signer mon premier contrat profession- nel au Danemark. Encore une fois, l’adaptation n’a pas été fa- cile dans ce pays où vous voyez la lumière du jour seulement cinq heures, dans une journée, à certaines périodes. »
« C’est un joueur qui donne tout »
Grand voyageur dans l’âme, le Sénégalais a aussi joué en Grè- ce, au Japon et en Suisse, où il vient de passer deux saisons avant de signer en Savoie.
« J’aurais pu signer en Espagne aussi mais j’avais de trop mau- vais souvenirs d’un professeur d’espagnol qui m’avait traumati- sé au collège », se souvient-il, hilare.
C’est donc à 29 ans que Cheikh découvre le champion- nat français où tout se passe merveilleusement pour l’ins- tant.
Manu Schmitt, son coach, ne tarit pas d’éloge sur lui. « C’est un joueur qui donne tout. Si cer- tains s’écoutent un peu, ce n’est pas du tout son cas. J’en veux pour preuve que lors du premier match de championnat, que nous avons joué contre Vichy- Clermont, il s’était fait mal à l’adducteur en glissant sur le parquet humide deux jours avant la rencontre. Il n’avait pas pu s’entraîner. Mais le soir du match, il a absolument tenu à faire un test et il a joué toute la partie en serrant les dents. »
Et gare à celui qui ne se battra pas comme lui sur le terrain car sa voix porte beaucoup et il l’uti- lise très souvent !
Éric BOUVIER
En présentant la troisième masse salariale de Pro B (1 031 500 € contre 554 000 € à AMSB), Antibes est un favori logique du champion- nat. Avec 4 victoires et 3 défaites, les Azuréens ont le même bilan comptable que les Savoyards. Le coach Daniel Goethals attend beau- coup de cette rencontre.
ÜEn enregistrant trois victoires sur vos quatre derniers matchs, vous semblez avoir trouvé
votre rythme de croisière.
Comment abordez-vous ce match à Aix-Maurienne ?
« Les automatismes commen- cent à se mettre en place et nous avons récupéré des joueurs importants. Nos presta- tions à domicile ont été plutôt réussies puisque nous avons remporté trois matchs sur trois, en creusant un gros écart avec nos adversaires mais ce n’est pas la même à l’extérieur puis- que nous restons sur deux dé- faites. Lors de notre revers à Vichy-Clermont (74-81), nous avons eu de bons passages
mais nous n’avons pas réussi à les maintenir dans le temps.
J’attends donc plus de consis- tance de la par t de mes joueurs. »
ÜVotre dernière victoire à Aix-Maurienne, en Leaders Cup (84-80), avait donné lieu à une belle bagarre. À quel style de match vous attendez- vous ?
« On sait qu’il y a beaucoup de talent dans cette équipe qui est portée par des joueurs domi- nants comme Washington ou Garcia, mais je pense que c’est
surtout le collectif qui fait la force de cette équipe. Tout comme moi, Manu (Schmitt, le coach d’AMSB) a choisi de cons- truire une équipe avec des joueurs qui vivent bien ensem- ble dans le vestiaire et on voit qu’il y a beaucoup de solidarité entre eux. Pour espérer l’em- porter, il faudra qu’on impose notre jeu en jouant sur nos points forts parce que si on les laisse prendre confiance, on sait que ce sera très difficile pour nous. »
Propos recueillis par E.B.
Cheikh Sané affiche des moyennes de 10,1 points et 7,7 rebonds après sept rencontres de Pro B.
Photo Le DL/Thierry GUILLOT
Arrivé cet été, auréolé de deux titres d’affilée de meilleur rebondeur dans le championnat suisse, le pivot sénégalais (29 ans, 2,07 m) a tout de suite montré qu’AMSB avait fait un bon pari en le faisant signer. Avec 7,7 rebonds en moyenne par match depuis le début de la saison, il s’impose comme un roc dans la peinture. Pourtant, tout n’a pas été facile dans sa carrière.
Daniel Goethals veut que son équipe impose son jeu à la Halle Marlioz.
Photo Romain Robini
AIX MAURIENNE SAVOIE BASKET 3
% Vict. J. V. D.
1 SaintChamond 85,7% 7 6 1
2 Tours 71,4% 7 5 2
3 Nancy 57,1% 7 4 3
4 SaintQuentin 57,1% 7 4 3
5 AIXMAURIENNE 57,1% 7 4 3
6 VichyClermont 57,1% 7 4 3
7 Antibes 57,1% 7 4 3
8 ChalonsurSaone 57,1% 7 4 3
9 Nantes 57,1% 7 4 3
10 Blois 57,1% 7 4 3
11 Quimper 57,1% 7 4 3
12 Denain 42,9% 7 3 4
13 Lille 42,9% 7 3 4
14 Boulazac 42,9% 7 3 4
15 SaintVallier 28,6% 7 2 5
16 GriesSouffel 28,6% 7 2 5
17 Evreux 28,6% 7 2 5
18 Rouen 14,3% 7 1 6
LE CLASSEMENT
LA STAT
Comme le nombre de points encaissés en moyenne par match par Antibes depuis le début de saison. Ce qui en fait la meilleure défense de Pro B. À l’inverse, AixMaurienne est l’antépénultième défense du championnat, avec 82,9 points encaissés en moyenne par match. Mais les Savoyards inscrivent 83,6 points en moyenne par match (troisième attaque), quand Antibes ne marquent “que” 78,1 points en moyenne (11e de Pro B).
70
LES EFFECTIFS
7 - C. Sané Pivot - 2,07 m
22 - C. Carne Arrière - 1,95 m
10 - D. Peña Ailier - 1,98 m
47 - D. Ramseyer Ailier fort - 2,02 m
33 - E. Washington Meneur - 1,80 m
14 - F. Zerbo Pivot - 2,08 m
11 - J.J. Garcia Ailier fort - 2,01 m
23 - K. Moendadze Arrière - 1,91 m
2 - L. Beaufort Meneur - 1,92 m
21 - T. Tshikaya Ailier - 2,01 m
5 - B. Monclar Arrière - 1,92 m
7 - G. Pitard Meneur - 1,86 m
27 - J-M. Pansa Pivot - 2,09 m
9 - L. Ca Ailier - 2,08 m
24 - L. Negrobar Ailier fort -2,06 m
0 - R. Johnson Meneur - 1,87 m
12 - S. Hernandez Ailier fort - 2,03 m
1 - T. Yussuf Pivot - 2,01 m
32 - T. Derksen Ailier - 1,90 m
11 - V. Amsellem Meneur - 1,93 m
ANTIBES AIX MAURIENNE
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AIX MAURIENNE SAVOIE BASKET
4 AIX MAURIENNE SAVOIE BASKET 5
GROS PLAN
Le langage universel du basket
CENTRE DE FORMATION
Les U18 France, l’étandard de la formation savoyarde
Cette saison, l’effectif d’Aix-Maurienne est très cosmopolite. Si certains étrangers comme Cheikh Sané et Fréjus Zerbo parlent très bien le français, ce n’est pas du tout le cas pour l’Américain Eric Washington, ni pour les deux Dominicains Juan José Garcia et Dago- berto Peña. Alors, comment le staff et les joueurs font-ils pour communiquer entre eux ?
Après avoir réussi un excel- lent début de championnat, les U18 France sont en passe de se qualifier pour jouer dans la poule la plus relevée de la deuxième partie de saison. Pour ce faire, ils devront battre l’ASVEL, ce dimanche à 15 h 30.
Coup de projecteur sur cette équipe qui ne cesse de surprendre, avec le coach Stéphane Ruiz.
Manu Schmitt, comme lors des temps morts pendant les matchs, donne ses consignes en anglais lorsqu’il s’adresse à tout son effectif. Photo Le DL/Thierry GUILLOT
C
ette problématique de la langue a toujours été prise en compte par le club qui a constamment aidé les joueurs étrangers à parfaire leur français, quand ils en faisaient la deman- de.Jean-Marc Fayard, ancien joueur de la JSA et actuel inten- dant du groupe professionnel, se souvient : « Les saisons dernières, nous avions le Camerounais Gar- mine Kandé Kieli. Son niveau de français n’était pas très bon. Je l’ai donc emmené régulièrement à la Croix-Rouge pour qu’il suive des cours. Ça l’a bien aidé. Inver- sement, mon niveau d’anglais laisse à désirer fortement et com- me c’est souvent moi qui fais les voyages en voiture pour aller cher- cher les joueurs à l’aéroport, ça a parfois donné des situations as- sez cocasses. Les trajets ont sou- vent été longs quand je n’arrivais pas à discuter avec certains joueurs. Heureusement, aujour- d’hui, il y a Google pour nous
prendre du mieux possible.
« Quand je parle au groupe collec- tivement, je parle anglais la plu- part du temps mais il m’arrive de répéter ce que je viens de dire en français. Aujourd’hui, quasiment tous les joueurs parlent l’anglais et les mots spécifiques qu’on utili- se au basket sont parfaitement connus. Après, on démontre aus- si beaucoup sur le terrain et dans ce cas-là, il n’y a pas besoin de
parler beaucoup, le langage du corps suffit. »
Les jeunes français se mettent à l’anglais naturellement
Instinctivement, les joueurs qui sont le plus à l’aise avec leur lan- gue natale se rapprochent lors des entraînements. C’est bien sûr le cas pour les deux Dominicains
qui, en plus, sont de vrais amis.
Cheikh Sané, qui a vécu plusieurs années aux États-Unis, parle très souvent avec Eric Washington.
Et comment s’en sort la nouvel- le génération pour se faire com- prendre par ses coéquipiers ?
« Quand on est dans un centre de formation et qu’on se destine à devenir basketteur professionnel, on est très vite confronté à ce problème, constate Lucas Beau- fort, du haut de ses 18 ans. Per- sonnellement, ça s’est fait natu- rellement. Comme le basket vient des États-Unis, on connaît déjà certains mots et après on progres- se en parlant. Ça a été le cas à Strasbourg la saison dernière car je m’entraînais tout le temps avec les pros. En me servant du niveau d’anglais que j’ai acquis au lycée et en regardant des séries dans cette langue, j’ai réussi à me dé- brouiller seul. Je n’ai jamais res- senti le besoin de prendre des cours individuels pour ça. »
Juan José Garcia, lui, a appris un peu le français au lycée et il es- saye de le pratiquer pour amélio- rer son niveau. « Je me rends compte qu’en parlant avec les gens, il y a des vieux souvenirs qui remontent », dit-il avec un grand sourire. Ses trois enfants sont ins- crits à l’école française. S’il a si- gné à Aix-Maurienne, c’est aussi pour découvrir notre langue et no- tre culture et au vu de son excel- lent début de saison, on se dit qu’il a fait le bon choix.
E.B.
aider. Mais j’essaye de m’amélio- rer et j’ai commencé à prendre des cours. »
Le coach s’adresse au groupe en anglais et se répète parfois en français
Le coach Manu Schmitt, qui est très attaché aux relations humai- nes, utilise tous les moyens qu’il a à sa disposition pour se faire com-
La catégorie :
« Dans cette catégorie d’âge, on a une approche globale sur les trois années de formation.
On dispose d’une vingtaine de joueurs qui sont amenés à évo- luer dans deux équipes diffé- rentes : les U18 France, pour les plus âgés, et les U20 région, pour les plus jeunes. Un joueur U18 première année n’a pas les moyens physiques, techni- ques et mentaux pour évoluer directement dans le champion- nat national. Donc on va le faire jouer contre des joueurs plus âgés que lui, plus développés physiquement, mais qui n’ont pas un niveau technique qui leur permet d’évoluer dans l’éli- te. Dans ce contexte, des bas-
ketteurs de 15 ou 16 ans arri- vent à produire de belles cho- ses et c’est, à nos yeux, la meilleure façon de les faire pro- gresser. »
Le groupe :
« On a vingt joueurs pour les deux équipes. Ils ont des profils différents. Certains sont au club depuis de nombreuses an- nées et d’autres sont arrivés cet été. Toutes les années, nous organisons des journées de détection chapeautées par Ludovic Guibert, le directeur du centre de formation. Notre vo- lonté première est de faire ve-
nir des joueurs régionaux, en essayant de ne pas aller plus loin que Lyon, mais on se rend compte que c’est très difficile. Certains joueurs arrivent donc de la région parisienne ou tou- lousaine, par exemple. C’est souvent une volonté de leur part de sortir complètement de leur environnement proche, pour aller voir ce qui se passe ailleurs. »
L’organisation
« Ces jeunes s’entraînent tous les jours de la semaine, en plus de jouer dans leur champion- nat le week-end. Chaque jour
d’entraînement est dédié à un objectif qu’on a fixé en amont : le développement individuel du joueur, que ce soit technique, physique ou tactique et les séances collectives qui s’effec- tuent soit avec l’ensemble du groupe de vingt joueurs, soit séparément avec l’équipe des U18 et celle des U20. Parallèle- ment, tous ces jeunes suivent des études. Certains sont en internat au lycée Louis-Armand de Chambéry-le-Haut, d’autres sont logés seuls ou à plusieurs, dans des appartements. Il y en a aussi qui rentrent chez eux le soir. »
La philosophie
« À Aix-Maurienne, on n’a pas les moyens de recruter des joueurs qui ont un talent indivi- duel exceptionnel. Ces profils- là se dirigent plus vers des équipes comme l’Asvel ou Li- moges. On axe donc notre tra- vail sur l’aspect collectif. Vous ne verrez jamais un joueur du club porter la balle continuelle- ment et jouer quasiment seul. On veut avoir un jeu collectif basé sur le partage de la balle en attaque et une grosse soli- darité en défense. »
L’objectif
« En U18, nous voulons nous qualifier pour la poule haute de la deuxième phase du cham- pionnat, c’est-à-dire faire partie des 24 meilleures équipes fran- çaises. Pour y parvenir, il faut qu’on finisse dans les deux pre- miers de notre poule ou qu’on soit parmi les quatre meilleurs troisièmes, sur l’ensemble des poules. Pour être maître de no- tre destin, il faudra battre l’As- vel ce dimanche. Pour les U20, si les gars arrivent à jouer régu- lièrement, ce serait déjà très bien, parce qu’à l’heure actuel- le, on n’a aucune visibilité sur leur compétition. »
E.B. Reconnu pour sa formation, AMSB se frotte aux catégories jeunes des équipes de l’élite. Récemment,
les U18 sont notamment allés battre Monaco sur ses terres (76-69). Photo Michaêl Davier
Viviers-du-Lac - Chambéry - Belley - Annecy et le site internet Viviers du Lac-Chambéry-Belley-Annecy et le site internet
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Titre
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CENTRE DE FORMATION
Les U18 France, l’étandard de la formation savoyarde
Après avoir réussi un excel- lent début de championnat, les U18 France sont en passe de se qualifier pour jouer dans la poule la plus relevée de la deuxième partie de saison. Pour ce faire, ils devront battre l’ASVEL, ce dimanche à 15 h 30.
Coup de projecteur sur cette équipe qui ne cesse de surprendre, avec le coach Stéphane Ruiz.
La catégorie :
« Dans cette catégorie d’âge, on a une approche globale sur les trois années de formation.
On dispose d’une vingtaine de joueurs qui sont amenés à évo- luer dans deux équipes diffé- rentes : les U18 France, pour les plus âgés, et les U20 région, pour les plus jeunes. Un joueur U18 première année n’a pas les moyens physiques, techni- ques et mentaux pour évoluer directement dans le champion- nat national. Donc on va le faire jouer contre des joueurs plus âgés que lui, plus développés physiquement, mais qui n’ont pas un niveau technique qui leur permet d’évoluer dans l’éli- te. Dans ce contexte, des bas-
ketteurs de 15 ou 16 ans arri- vent à produire de belles cho- ses et c’est, à nos yeux, la meilleure façon de les faire pro- gresser. »
Le groupe :
« On a vingt joueurs pour les deux équipes. Ils ont des profils différents. Certains sont au club depuis de nombreuses an- nées et d’autres sont arrivés cet été. Toutes les années, nous organisons des journées de détection chapeautées par Ludovic Guibert, le directeur du centre de formation. Notre vo- lonté première est de faire ve-
nir des joueurs régionaux, en essayant de ne pas aller plus loin que Lyon, mais on se rend compte que c’est très difficile.
Certains joueurs arrivent donc de la région parisienne ou tou- lousaine, par exemple. C’est souvent une volonté de leur part de sortir complètement de leur environnement proche, pour aller voir ce qui se passe ailleurs. »
L’organisation
« Ces jeunes s’entraînent tous les jours de la semaine, en plus de jouer dans leur champion- nat le week-end. Chaque jour
d’entraînement est dédié à un objectif qu’on a fixé en amont : le développement individuel du joueur, que ce soit technique, physique ou tactique et les séances collectives qui s’effec- tuent soit avec l’ensemble du groupe de vingt joueurs, soit séparément avec l’équipe des U18 et celle des U20. Parallèle- ment, tous ces jeunes suivent des études. Certains sont en internat au lycée Louis-Armand de Chambéry-le-Haut, d’autres sont logés seuls ou à plusieurs, dans des appartements. Il y en a aussi qui rentrent chez eux le soir. »
La philosophie
« À Aix-Maurienne, on n’a pas les moyens de recruter des joueurs qui ont un talent indivi- duel exceptionnel. Ces profils- là se dirigent plus vers des équipes comme l’Asvel ou Li- moges. On axe donc notre tra- vail sur l’aspect collectif. Vous ne verrez jamais un joueur du club porter la balle continuelle- ment et jouer quasiment seul.
On veut avoir un jeu collectif basé sur le partage de la balle en attaque et une grosse soli- darité en défense. »
L’objectif
« En U18, nous voulons nous qualifier pour la poule haute de la deuxième phase du cham- pionnat, c’est-à-dire faire partie des 24 meilleures équipes fran- çaises. Pour y parvenir, il faut qu’on finisse dans les deux pre- miers de notre poule ou qu’on soit parmi les quatre meilleurs troisièmes, sur l’ensemble des poules. Pour être maître de no- tre destin, il faudra battre l’As- vel ce dimanche. Pour les U20, si les gars arrivent à jouer régu- lièrement, ce serait déjà très bien, parce qu’à l’heure actuel- le, on n’a aucune visibilité sur leur compétition. »
E.B.
Reconnu pour sa formation, AMSB se frotte aux catégories jeunes des équipes de l’élite. Récemment, les U18 sont notamment allés battre Monaco sur ses terres (76-69). Photo Michaêl Davier
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EN DEHORS DU PARQUET
Le Business club,
Le premier Business club avait été organisé au château de Tresserve, fin octobre. « L’objectif de ces réunions est de créer du lien entre les acteurs économiques de la région, pour qu’ils puissent faire du business ensemble », explique Yannis Bourgeon, responsable partenariats et sponsoring d’AMSB.
Photo AMSB
Cette saison, l’équipe de la communication d’Aix-Maurienne a lancé un nouveau projet à destina- tion de ses partenaires : le Business club. Une série de rendez-vous mensuels, qui se tiendront jusqu’à la fin du championnat.
L
es dirigeants d’Aix-Mau- rienne, avec à leur tête le nouveau président Xavier Lain, veulent faire souffler un vent nouveau sur le club, à tous les étages.Au rayon des relations avec les partenaires, il existait de- puis cinq ans un réseau qui était appelé le “Cristal bas- ket”, mais selon Yannis Bour- geon, le responsable des par- tenariats et du sponsoring, il fallait créer quelque chose de novateur. « Les anciens évé- nements concernaient l’en- semble des partenaires mais cette année, on a voulu faire autrement. Nos sponsors les plus importants sont invités d’office à nos rassemble- ments mais les plus petits peuvent aussi nous rejoindre, en versant une participation financière modique. L’objectif de ces réunions est de créer du lien entre les acteurs éco- nomiques de la région qui nous ont accordé leur confian-
ce, pour qu’ils puissent faire du business ensemble. »
« Créer de l’interaction, de mettre un visage sur une entreprise »
Lors de ces réunions, tous les représentants des sociétés qui sont présents disposent d’un temps de parole pour pouvoir présenter leur entre- prise et attirer vers eux les autres membres du Business club qui sont intéressés par leurs services.
« Jusqu’ici, nos partenaires pouvaient se rencontrer lors des réceptions d’après-match mais on s’est rendu compte que chacun restait un peu
dans son coin. De notre point de vue, ce n’est pas non plus le moment idéal pour parler affaire parce que les gens viennent surtout pour passer un bon moment et se déten- dre, à l’entame du week-end.
L’intérêt principal des événe- ments mensuels, c’est de créer de l’interaction, de met- tre un visage sur une entrepri- se. Nous voudrions que ceux qui nous soutiennent financiè- rement pensent qu’ils peu- vent aussi générer du chiffre d’affaires pour leur société, en trouvant de nouveaux clients, lorsqu’ils font l’effort de participer à nos journées réseau. »
E.B.
Le second événement Business club a eu lieu le 25 novembre au Casino Poker Bowl d’Aix-les-Bains, avec des tables rondes où chaque entreprise a pu présenter son activité aux autres. Photo AMSB . . . .
AIX MAURIENNE SAVOIE BASKET 7
le rendezvous des partenaires
Alain Caron, société Hexact, à Méry
Son avis sur le Business club :
« Notre société d’expertise comptable est devenue partenaire du club progressivement. Il y a une dizaine d’années, certains dirigeants du club avec lesquels je travaillais m’ont invité à venir voir les matches d’AixMaurienne et j’ai tout de suite été séduit par l’ambiance qui régnait autour de ces rencontres. Au fil du temps, nous avons décidé d’aider le club financièrement, à un petit niveau parce que nous n’avons pas des moyens démentiels mais nous avons participé aux buffets d’aprèsmatch par exemple et nous achetons des places pour les offrir à nos clients. Je pense que le Business club apporte vraiment quelque chose de nouveau mais sur ce que j’ai pu voir lors de la première réunion, il faut créer un peu plus d’interaction entre les gens. Je crois que Yannis Bourgeon, qui a toujours de très bonnes idées, travaille en ce sens. Personnellement, je participerai avec plaisir à ces événements pour faire un peu de business, il est vrai, mais surtout pour pouvoir discuter avec des passionnés de basket qui sont très attachés à AixMaurienne. »
Son sentiment sur l’équipe et la saison en cours :
« Cette saison, on peut dire qu’on est gâté parce que ça n’a pas toujours été le cas les autres années. On sent que les joueurs ont plaisir à jouer ensemble et qu’ils s’entendent bien. Le jeu mis en place par Manu Schmitt est vraiment plaisant à voir et même s’ils ne parviennent pas toujours à gagner, on est content de venir les supporter et on passe un bon moment. Ce qui saute aux yeux quand on les regarde, c’est qu’ils ont tous envie de se battre pour l’équipe et je pense qu’en gardant cet état d’esprit, les victoires vont s’enchaîner. »
Son avis sur le Business club :
« Nous sommes partenaires du club depuis de nombreuses années et nous continuons à le soutenir parce qu’il a été créé en Maurienne. Nous sommes très attachés à notre territoire et nous emmenons régulière
ment nos clients pour leur faire partager l’ambiance qui règne à la Halle Marlioz, les soirs de matchs. Nous avons assisté à la première réunion du Business club et nous avons été très satisfaits de la manière avec laquelle nous avons été accueillis mais aussi du déroulement de l’événement. Nous avons pu présenter notre entrepri
se aux autres partenaires et créer des nouveaux liens commerciaux.
Ce type d’organisation est vraiment très intéressant puisqu’il nous permet de mettre des visages sur des entreprises, ce qui n’était pas forcément le cas auparavant. Le fait de savoir qu’on a la possibilité de se retrouver tous les mois est une très bonne chose. Ça nous permet de garder un lien et ça renforce le côté convivial que le club essaye d’instaurer. »
Son sentiment sur l’équipe et la saison en cours :
« Cette année, nous avons une belle équipe qui pratique un basket bien plus plaisant que celle de la saison dernière. Les résultats sont là même si les joueurs ont une fâcheuse tendance à être moins performants dans le dernier quarttemps. Mon fils pratique le basket et je m’intéresse aussi aux résultats des autres équipes de la région et j’ai souvent remarqué qu’elles avaient du mal à terminer les rencontres. Il faudrait sûrement travailler un peu plus l’endurance. »
Xavier Bonningue, société Apprin négoce, à La TourenMaurienne
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Lacommunauté d’agglomération de Grand Lac représente plus de 75.000 habitants.
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