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Question de licence. Problème de mécanique

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J. G RAINDORGE

Question de licence. Problème de mécanique

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 7 (1868), p. 78-88

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1868_2_7__78_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1868, tous droits réservés.

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(2)

QUESTION M LICENCE — PROBLÈME DE MÉCANIQUE

(voir 2e série, t. VI, p. 44) ;

PAR M. J. GRAINDORGE, Docteur es Sciences, à Liège.

Trouver dans un plan vertical la courbe sur laquelle doit être assujetti à se mouvoir un point pesant partant d'un point donné, avec une vitesse initiale donnée en grandeur et en direction, pour que la pression du mobile sur cette courbe soit à la composante noimale de son poids dans le rapport constant - •

(3)

k est positif on négatif suivant que la pression et la composante normale du poids sont dirigées dans le même sens ou en sens contraire. On examinera particu- lièrement les cas suivants :

A z= O, / ^ I , Â' rrr 2, X' = 3, &= — l.

Solution. — Prenoas pour origine la position initiale du point, et pour axe des x la direction de la vitesse ini- tiale.

Si 0 est l'angle que fait la tangente à la courbe au point m avec Taxe des y, la composante normale du poids g sera gsinô, et la pression sera N = gh sin0.

Les équations du mouvement

— - = Ncos}, dt2

deviennent, en remarquant que cosX = — cosô et sinX = sinô,

Or, on a

d'où

dx d.x ds . ds

— r= — sin 0 —- j dt ds dt dt dy dy ds ds

dlx . d2s dQ ds

—— = sm 0 — (- cos0 — —:

dt2 dt2 dl dt d'y d\s . dQ ds

—— — cos0 — sm0 --—r-«

dt1 dt2 dt dt

(4)

En substituant ces valeurs dans les équations (i), il vient

d*s dB ris , , . n sin 0 h cosô — — — kg smô cosô,

dt2 de dt °

d*s . dB ds . , . .

c o s IF ~~SIIÎ ~dt Tt ~ "" g ^ s m '' d'où l'on tire

ou, en remarquant que — =ds

dB

Ces deux dernières équations nous donnent par division dv cosôdô

v ~ ~~ (T — h) sinö '

et en intégrant, et désignant par y0 la vitesse initiale, c'est-à-dire la vitesse pour 0 = -->

i

lv — lv0 — / smÔ,

^ I — ri )

d'où

f \ l~~k

(3) ç — s>A-^— )

x ; \ s i n ö /

De la seconde des équations (2) on déduit

TEK'

(5)

( 8. ) et, comme ds = v dt,

mais on a aussi

dx = ds sin 9 et dy ~ ds cosÔ,

d'où

~A

(sinG)I

qu'on ramène à une différentielle binôme en posant sin0 = z

On a aussi

d'où, en intégrant,

'2

y = — (sinÔ) f~~* -+- const.

Or, pour 0 = - , y = o, et il vient

, r 2 1

Pour obtenir l'équation différentielle de la courbe, nous prendrons la formule

dx

- = tango.

Ann. de Mathc'mat.,ic série, t. Vit. (Février i8f>8.) 6

(6)

L'équation (9) nous donnera

1—A

S1Ï10 =

COS0— 1 / I —

donc

( I O ) v'R - affr)1-' - *( I- "

sera l'équation différentielle de la courbe cherchée.

Cette expression sera intégrable lorsqu'on aura

1 . ! . 1 1

r = entier ou bien = entier.

1 — k I — k l

La première condition est satisfaite quand on suppose A = o et k = 2, la seconde pour k = — 1 et /r = 3.

Examinons maintenant ces cas particuliers.

i° Soit k = o. Nous aurons pour la vitesse

v°

V~~ sïnV

la longueur de Tare de courbe sera donnée par la for- mule (5),

g sin39 dont l'intégrale est

v\ f, 1 « cos9\

s = - - / tang - 0 • 2g- \ b 2 sm20/

La formule (10) donne pour l'équation de la courbe

(7)

et en intégrant, et remarquant que x = o pour y = o, il vient

équation d'une parabole dont l'axe est l'axe des ab- scisses.

2° Soit k = i. — Ce cas ne peut pas se déduire des formules générales trouvées précédemment. Nous devons reprendre les formules primitives (2) et y faire i-sa 1 ; il viendra alors

J = -*co.«,

dB

V — = O.

dt

La dernière nous apprend que — = o ou 9 = const.

En intégrant la première, nons trouvons v — vQ — gt cosô.

De ds = vdt, on déduit

ds r=r (t>0 — grcOSÔ) dt,

d'où

_ gt2

0 2

Enfin,

J ^ tango,

d?

T.—y tango, puisque ô = const.

Donc, dans ce cas, la courbe devient une ligne droite, et le mouvement est uniformément varié.

6.

(8)

( 84 )

3° Soit k= 2. — La formule (3) donne, pour la vi- tesse au point m de la courbe,

v = v0 sin 0.

La formule (4) donne

d f = . — ~—, c f o ù t = - ( - — Q ) >

g g \ i /

Nous aurons aussi

V2 V2

ds = sin 0 dBy d'où s = ~ cosô.

g g

Enfin, la formule (io) donne l'équation de la courbe

C'est Téquation différentielle de la cycloïde.

En posant il vient

zdz

d.r z=z =

d'où, en intégrant,

— y2i"y (VQ — ^£)3") — ~7— arc cos •

^g 4g

4° Soit h =. 3. — Nous aurons alors, à cause de la formule (3),

à cause de la formule (5),

v2 v7 (T \ ds=. 0-d9, d'où j = - 2 - - — 0 ) .

*g *g \ 2 /

(9)

La formule (10) donnera

clv = r

d'où, en intégrant, il vient

enfin

*2 •+- ( y — — ) = 7~ -

Donc, dans ce cas, la courbe est un cercle de rayon -—•

5° Soit k = — i. — La vitesse est, dans ce cas,

y'siriô

Tare de la courbe sera donné par

ds = — : , d'où s — cot Ô ;

2 £ S1U-0 1g

enfin, la formule (io) donne pour la courbe

C'est l'équation différentielle de la chaînette.

En posant

v] - 1gY z= Z,

il vient

et, en intégrant cette expression, il vient

(10)

( 8 6 ) donc l'équation de la courbe sera

Les deux cas k = — 2 et/r = — 3 se ramènent sim- plement aux fonctions elliptiques de première espèce.

i° Soit k = — 2. — La vitesse sera donnée par la for- mule (3),

^sinô

la longueur de Parc de la courbe sera, formule ( 5 ) , ds= v'dB ;

l'ordonnée y d'un point quelconque en fonction de l'angle 9 est

enfin, l'équation de la courbe est, en vertu de l'équa- tion (10),

Or, en posant dans cette dernière

il vient

; dz -ul dz

dx =

Si main tenant on fait comme Legendre (Mémoires de

(11)

V Académie, 1786),

on trouve

a - rirt n '

dx~

en désignant par a et — (3 les racines de l'équation

a = 2 s[Z H- 3 et p = 2 \/3 — 3.

Si Ton fait dans cette dernière équation

cos'cp

on trouve

dx \jZ y/i — c*sin2c>

en posant

On voit donc que A = — 2 donne une fonction ellip- tique de première espèce.

20 Soit k =— 3. — Nous aurons successivement pour la vitesse .r, la longueur de Tare et l'ordonnée en fonction

ds=-

4 ^ sin 0

(12)

( 8 8 ) enfin, pour l'équation de la courbe,

Or, en posant

il vient

et si l'on fait

i

cos y on aura

i/ i sin2cp

formule qui nous ramène encore aux fonctions ellip- tiques de première espèce.

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