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Sur le mouvement vertical d'un point pesant dans un milieu résistant

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Academic year: 2022

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

M AURICE D’O CAGNE

Sur le mouvement vertical d’un point pesant dans un milieu résistant

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 20 (1881), p. 506-511

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1881_2_20__506_1>

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(2)

SIR LE MOUVEMENT VERTICAL D'UN POINT PESANT BANS UN MILIEU RÉSISTANT-,

PAR M. MVURICE D'OCAGNE, EIè\c de l'Ecole Polytechnique.

'1. On sait que la loi du mouvement vertical d'un point pesant dans un milieu résistant est différente selon que le mouvement est descendant ou ascendant.

(3)

Cette Note a pour but de faire connaître une propriété commune à ces deux mouvements. Cette propriété n'est autre que l'expression de la loi qui lie les espaces par- courus par le mobile dans des temps égaux.

Nous supposons la résistance du milieu ambiant pro- portionnelle au carré de la vitesse.

2. Mouvement descendant, — Considérons les espaces successifs parcourus parle mobile pendant des intervalles de temps égaux r. Soient ctn_K et ccn deux de ces espaces consécutifs. En appelant g l'intensité de la pesanteur dans le vide, K la constante de résistance du milieu con- sidéré, nous avons le théorème suivant :

_ ffOn-, g*n

THÉOUÈME. — La somme e K" -f- eKi est constante et indépendante de la vitesse initiale du mobile.

En appelant VQ la vitesse initiale du mobile, on sait que la loi du mouvement descendant est donnée par la formule

que nous pourions écrire

g

Nous poserons, pour simplifier l'écriture, eK= e , et cette formule deviendra

Si z et t sont pris pour représenter l'espace et le temps correspondant au point de séparation des segments c/.n { et ct.ny nous avons, par application de la for-

(4)

( 5o8 ) mule (i),

Î K S " "1^ - £' - ' ( K + «-o) + s-( /-^(K - ^ et

Additionnons ces deux dernières égalités membre à membre; il nous vient

ou

Divisant cette égalité par l'égalité (i), membre à membre, nous avons

ou encore

La valeur du second membre, ne dépendant que de quantités fixes, est constante. De plus, la valeur de cette constante est indépendante de la vitesse initiale r0. Le théorème est, par suite, démontré.

Remarque. — En appelant a l'espace parcouru, au bout du temps T, par le mobile, à partir de sa position initiale, lorsqu'on le laisse tomber sans lui imprimer de

e k -f- e k : ^ 'i

(5)

On a ainsi une nouvelle expression de la constante 3. Mouvement ascendant. — En conservant aux di- verses lettres la même signification que dans le numéro précédent, on a encore :

THÉORÈME. — L a sommee K' -f-eK* est constante et indépendante de la vitesse initiale du mobile.

On sait que la loi du mouvement ascendant est don- née par la formule

cri

que nous pouvons écrire

^

(2) K e ^ = r0 sin f- -+- K cos f^ .

IV IV

Si z et t sont pris pour représenter l'espace et le temps correspondant au point de séparation des seg- ments ctn_K etaw, parcourus consécutivement par le mo- bile dans le temps T, nous avons, d'après Ja formule (2),

Ke

Ke K* — ros i n ^ U-t-z) -f-K cos £=-(£-4-T).

Additionnant ces deux égalités membre à membre, nous avons

,

S

inÇ+RcosÇ

Divisons cette dernière égalité par l'égalité ( :». ) membre

(6)

( :>•<< ) à membre, il nous vient

OU

La valeur du second membre, ne dépendant que de quantités fixes, est constante. De plus, la valeur de cette constante est indépendante de la vitesse initiale v0. Le théorème est donc démontré.

Nous mettrons cette constante sous une forme qui se rapprochera plus de celle que nous avons obtenue, dans le cas du mouvement descendant, en remarquant que

2 cos -j~,T —er \ e K

•K

A. Resumé. — En définitive, lorsqu'un point pesant se meut verticalement dans un milieu résistant, dans un sens ou dans l'autre, on a

la constante C étant indépendante de ^0. Posant, d'une manière générale,

nous écrirons la formule précédente

T

Nous avons donc

H- E„ = C.

(7)

( 5.1 ) d'où

E2=:C-~pX-.

De même, 1

et encore

G '-

o - E-

E

Nous voyons ainsi comment sont liés En etEj ? et par

suite a,i et OLK.

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