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Du mouvement relatif d'un point pesant sur une courbe comprise dans un plan vertical tournant d'un mouvement uniforme autour d'un point de ce plan

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(1)

B ULLETIN DES SCIENCES

MATHÉMATIQUES ET ASTRONOMIQUES

H. R ESAL

Du mouvement relatif d’un point pesant sur une courbe comprise dans un plan vertical tournant d’un mouvement uniforme autour d’un point de ce plan

Bulletin des sciences mathématiques et astronomiques, tome 3 (1872), p. 29-32

<http://www.numdam.org/item?id=BSMA_1872__3__29_1>

© Gauthier-Villars, 1872, tous droits réservés.

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(2)

MÉLANGES,

DU MOUVEMENT RELATIF D'UN POINT PESANT SUR UNE COURBE COMPRISE DANS UN PLAN VERTICAL TOURNANT D'UN MOUVEMENT UNIFORME

AUTOUR D'UN POINT DE CE PLAN;

P A R H . R E S A L .

On est conduit à ce problème de Mécanique rationnelle en étu- diant le mouvement relatif de l'eau dans les roues à aubes courbes de Poncelet, qui, dans ses leçons lithographiées à l'École d'Appli- cation du Génie et de l'Artillerie, en a donné une solution approxi- mative qui suffit pour le but pratique qu'il avait en vue. Il m'a dit autrefois qu'il avait établi l'équation du mouvement relatif et qu'il l'avait intégrée dans le cas des aubes planes; mais, dans les Notes qu'il a] laissées, on n'a rien trouvé sur ce sujet, que je me propose de reprendre dans ce qui suit.

(!) Monatsberlchtc dcr Berlincr Akadcmie, 18G2.

(3)

3o BULLETIN DES SCIENCES Cas de la ligne droite. — Soient :

O le centre de rotation et OZ sa verticale ;

n la vitesse angulaire constante autour de O et qui est censée avoir lieu de la droite vers la gauche ;

O A = R la perpendiculaire abaissée de O sur la droite don- née m A, m étant la position du mobile au bout du temps t • Au la verticale du point A5

s la distance m A.

Supposant que le mouvement relatif du point ait lieu de m vers A, d2s

l'accélération relative sera — -7-• -, on a d'ailleurs

s étant la valeur initiale de Fangle que forme O A avec OZ; puis OAm = nt

2

d'où, pour la composante de l'accélération de la pesanteur dans le sens du mouvement,

— gsm{nt -\- e).

L'accélération centrifuge estimée de la même manière est

= — n2s.

II n'y a pas lieu de tenir compte de l'accélération centrifuge com- posée qui, étant perpendiculaire à mA, ne donne lieu qu'à une pression. On a donc en définitive

d2s

(4)

MATHÉMATIQUES ET ASTRONOMIQUES.

d'où

* = — ^s\n(nt -h e)-{-M.cosnt -4- N sinnt,^

M et N étant des constantes que Ton déterminera lorsque Ton con- naîtra les valeurs de s et de la vitesse — -r à une époque déterminée.

Le temps au bout duquel, la vitesse étant nulle^, le mobile sera sur le point de revenir sur ses pas, est donné par l'équation

—- •— cos {nt -+• s) — Msin nt-hNcosnt = o.

Th

Cas où la courbe décrite est un cercle, — Ici OZ et n auront les mêmes significations que ci-dessus 3 A sera l'une des extrémités du diamètre du cercle de centre C passant par le point O, mt la position du mobile au bout du temps £, p le rayon Cmi7 e la valeur initiale de l'angle ZOA = nt + e 5 soit de plus a la distance OC.

Prolongeons la verticale m* u^ du point mx jusqu'à sa rencontre I avec OA, et désignons par cp l'angle n%i CA, considéré comme positif ou négatif, selon qu'il sera situé à gauche ou à droite de OA. Le mouvement relatif étant censé avoir lieu de mt vers A, l'accéléra- tion relative du mobile sera

or on a

I m .G = m{ IA — m{ CA = nt + e — 9, d'où, pour la composante tangentielle de g-,

— gsin (9 — nt — g).

La composante semblable de l'accélération centrifuge est—n*.

K étant la projection de O sur la tangente en m1, ou —n*a sincp.

Il vient donc

p y ~ + g s i n ( 9 — nt—-s) -h n2 a sincp = o ,

équation que l'on ne paraît pas pouvoir intégrer.

Si le mouvement est assez lent ou si le centre C est suffisamment voisin du point O pour que l'on puisse négliger le terme dû à l'ac- célération centrifuge, on a tout simplement

(5)

,3a ' BULLETIN DES SCIENCES en posant

<\> = cp — nt — £.

Ca* général. — Dans ce qui suit, Knii est une courbe de forme quelconque-, A un point déterminé de cette courbe*, O, OZ, rrii ont les mêmes significations que ci-dessus.

Soient de plus

T l'intersection de la tangente en mi avec la direction de OA \ r = O ^ ! , 6 = Omt A les coordonnées polaires de mt $

V l'angle Om^F formé par la tangente avec le rayon vec- teur O nii.

Le mouvement relatif de mi étant censé avoir lieu de mt vers A, l'accélération relative est — -^7- ; mais on a

I I W I T = V — O m J r z i V — Z O m , ~ V — nt — e H-8, d'où, pour la composante tangentîelle de g*,

— g<cos(V— n/ — s-+- 0).

La composante semblable de l'accélération centrifuge étant

— 7i2r cos V, il vient ds

(A) -y- -H g-cos(V— »/ — £ - f - 0 ) - j - n2r c o s V = o , avec les relations connues

r

L'équation (A) sera intégrable, lorsque l'on aura étant une constante; ce qui donne

d'où

r s i n ( 0 — u) = const.,

équation polaire d'une droite, ce qui correspond au premier cas que nous avons étudié et qui paraît être le seul pour lequel l'équa- tion (A) puisse s'intégrer.

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