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Émission d'hélions énergétiques dans les interactions proton-noyau a 570 MeV

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00206823

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206823

Submitted on 1 Jan 1969

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Émission d’hélions énergétiques dans les interactions proton-noyau a 570 MeV

Jean Fain

To cite this version:

Jean Fain. Émission d’hélions énergétiques dans les interactions proton-noyau a 570 MeV. Journal de

Physique, 1969, 30 (8-9), pp.599-607. �10.1051/jphys:01969003008-9059900�. �jpa-00206823�

(2)

ÉMISSION D’HÉLIONS ÉNERGÉTIQUES

DANS LES INTERACTIONS PROTON-NOYAU

A

570

MeV

Par

JEAN FAÏN,

Laboratoire de Physique Nucléaire, Faculté des Sciences de Clermont-Ferrand.

(Reçu

le 26 mays

1969.)

Résumé. 2014 Une étude des interactions

proton-noyau

a été faite à 570 MeV

d’énergie

incidente. Une attention

particulière

a été accordée à l’émission d’hélions

d’énergie supérieure

à 50 MeV. Les résultats ne

peuvent

être

expliqués

par

l’éjection

de sous-structures durant la cascade. On observe un accord

qualitatif

avec les

prévisions

du modèle de «

pick-up

».

Abstract. 2014 Interactions of 570 MeV

protons

with emulsion nuclei have been studied.

The

scanning

was focused on the emission of the nuclei with energy

greater

than 50 MeV.

The results cannot be

explained assuming

knock-on of clusters

by

cascade

particles.

A

quali-

tative agreement with the

pick-up

model is observed.

I. Généralités. - On utilise

g6n6ralement,

pour

expliquer

les reactions nucl6aires de

spallation

a haute

energie

incidente

(plus

de 100

MeV),

le m6canisme

en deux

6tapes propose

par Serber et

Goldberger [1],

a

partir

du modele nucl6aire du gaz de Fermi. La

premiere 6tape

est la cascade

intranucleaire;

les

parti-

cules

6ject6es

au cours de cette

phase

constituent la

partie

haute

energie

des

secondaires,

et sont

compos6es

de

corpuscules

élémentaires :

protons,

neutrons, m6-

sons 7t

(si 1’6nergie

mise

en jeu

est

suffisante),

etc. Leur

distribution

angulaire

est fortement

dirig6e

vers 1’avant.

La deuxieme

6tape,

dite

d’évaporation, correspond

a la d6sexcitation du noyau

résiduel, qui

revient a un

6tat fondamental en 6mettant des

particules :

nucl6ons

ou noyaux

16gers

tels que

particules

oc. Ces

particules d’6vaporation

ont une

energie

de l’ordre de

grandeur

des

energies

de liaison entre nucl6ons dans le noyau;

leur distribution

angulaire

est

isotrope

dans le

syst6me

du centre de masse

[2].

Expérimentalement,

il est souvent difficile de

s6parer

les secondaires

provenant

de l’une ou 1’autre de ces

deux

phases,

en

particulier

vers les basses

energies.

En

premiere approximation,

il est

g6n6ralement

admis

que toutes les

particules

6mises au-dessus de 30 MeV

proviennent

de la cascade.

Le modele de

Goldberger

et Serber

[1]

donne un

bon accord

general

avec

l’expérience.

Il y a

cependant

un fait

qui

n’est pas

explicable

directement par ce m6canisme :

1’ejection préférentielle

de

fragments

nucl6aires

16gers

dans

I’h6misph6re

« avant » par

rapport

a la direction de la

particule

incidente

[3-23], incompatible

avec la th6orie de

1’6vaporation. Certes,

l’on

peut

attribuer au noyau r6siduel une certaine

vitesse,

mais elle est insuffisante pour

expliquer

enti6-

rement

l’anisotropie

constat6e

expérimentalement.

D’ailleurs,

un certain nombre de ces

particules

ont des

energies largement sup6rieures

a celles

pr6vues

par le modele de

l’évaporation.

C’est dans le cadre de 1’6tude de ce

phenomene

que se

place

ce travail.

Parmi les resultats

expérimentaux,

relatifs a ces

fragments,

les

plus

nombreux et les

plus precis

concer-

nent les deut6rons. Ceux concernant les tritons sont

moins abondants.

Quant

aux

isotopes

2 et 4 de

I’h6lium,

leur etude a ete faite surtout a 1’aide d’6mulsions

nucl6aires,

et leur

separation

directe est

impossible

par cette

technique.

Plusieurs m6canismes ont ete

proposes

pour rendre

compte

de ces emissions :

groupement

de nucl6ons

pendant

la travers6e du noyau, ou «

pick-up

»;

ejection

de sous-structures

préformées

par choc

direct,

ou encore

absorption

de

pions

par ces memes sous-structures.

Les

comparaisons

«

théorie-expérience

» n’ont 6t6

faites que dans deux domaines : ou bien noyaux

6ject6s d’6nergie

relativement basse

(inferieure

a 50

MeV) [6, 7, 27, 29-32, 35]

ou bien

particules

incidentes de haute

energie (plusieurs GeV) [18, 20, 23, 43-44].

Les r6sul-

tats concernant les noyaux d’hélium sont

fragmentaires.

Il est

pourtant

int6ressant de savoir si 1’6mission appa- remment

paradoxale

de telles

particules s’explique

à

partir

des

hypotheses

actuellement admises sur les interactions nucl6aires a haute

6nergie.

Nous avons

donc tente de fournir des resultats

exp6rimentaux

sur

1’6jection

d’h6lions de haute

energie

par des

protons

ayant une

energie

incidente de

quelques

centaines

de

MeV,

domaine ou tres peu de mesures ont ete

faites,

et nous avons

compare

ces resultats aux

previsions

de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01969003008-9059900

(3)

600

divers modeles

theoriques.

Nous nous sommes fix6 une

coupure inferieure a 50 MeV pour

1’6nergie

des h6lions 6mis. Cette valeur était

techniquement

n6cessaire pour avoir une bonne

separation

des

particules

de

charge

1

et 2.

L’emission d’un h6lion de

plus

de 50 MeV mettra

en

jeu

au moins 10

%

de notre

energie

incidente.

L’incidence sur 1’ensemble de l’interaction en sera

donc

plus grande qu’a plusieurs GeV,

ou seulement 1

%

eut ete mis en

jeu.

Nous nous trouvons ainsi dans un

domaine

experimental

ou 1’emulsion nucl6aire est une

technique

avantageuse : elle donne une

image globale

de 1’evenement

(tout

au moins en ce

qui

concerne les

secondaires

charges)

contrairement aux

compteurs;

elle

poss6de l’avantage

sur les chambres a bulles à

liquides

lourds de

permettre

des mesures sur des

particules

de faible parcours. En

contrepartie,

des

mesures

pr6cises

en

energie

sont souvent

impossibles,

ainsi que la

separation

directe des

isotopes

3 et 4 de

I’h6lium.

Nous

indiquons

dans la

partie

II comment nous

avons obtenu les resultats

expérimentaux;

nous com-

parons ceux-ci a la th6orie dans la

partie

III.

II. R6sultats

expdrimentaux.

- Un

empilement

de 50 emulsions Ilford K5 sans

supports (dimensions

15 X 15 cm X 600

ym)

a ete irradi6 par des

protons

de 570 MeV du

synchrocyclotron

du C.E.R.N. La direction du faisceau était

parallele

au

plan

des

pellicules.

Dans 1’emulsion

nucl6aire,

utilis6e ici a la fois comme

cible et

d6tecteur,

les interactions

proton-noyau

appa- raissent comme des « etoiles » :

plusieurs

traces

partent

du meme

point ( fig. 1).

Avant toute mesure, il faut

explorer

un certain volume d’6mulsions pour

rep6rer

FiG. 1. -

Aspect

d’une

désintégration

nucleaire

dans 1’emulsion,

d’apres

une

microphotographie.

un nombre suffisant d’événements

(« d6pouillement »).

Nous avons

repere

environ 800 « 6v6nements He »

pr6sentant

une trace d’hélion de parcours

superieur

a 830 ym

(ce qui correspond a

une

energie

> 50 MeV pour 4He et > 44 MeV pour

3He).

Dans la suite de

ce

travail,

nous

appellerons

ces

particules

« h6lions de

haute

energie »

et leurs traces « traces He ». Afin de

pouvoir

comparer les 6toiles avec et sans h6lions de haute

6nergie,

nous avons aussi

repere

800 « 6v6ne-

ments-temoins » ne

pr6sentant

pas 1’6mission d’une telle

particule.

1. DEPOUILLEMENT. - Le

d6pouillement

des 6v6ne-

ments t6moins a ete fait suivant la m6thode

classique

de recherche en volume dans 1’6mulsion. Mais la raret6 relative des 6v6nements He

(environ

3

%

des

etoiles)

nous a

impose

pour eux une autre m6thode. Les traces

de

charge

2 ayant une

energie comprise

entre 40

et 200 MeV ont un aspect

caractéristique :

elles sont

rectilignes,

fortement

ionis6es,

et

presentent

de nom-

breux

rayons 3

de

quelques keV;

il est

possible

de les

distinguer

visuellement des traces de

charge

1. Les

traces ainsi

distinguees

etaient

reperees

et « remontees » a travers

1’empilement

d’6mulsions

jusqu’a

1’6toile

mere. On obtient ainsi un

gain

de

temps

considerable par

rapport

a la m6thode

classique.

Un autre avantage

est que les h6lions de tres haute

6nergie,

donc les

plus

rares, sont favorises a cause de leur

long

parcours. Sont

enregistr6s

en effet non seulement ceux

qui

prennent naissance dans le volume

dépouillé,

mais aussi d’autres

provenant

de son entourage. Les inconvenients resident

surtout dans les nombreuses corrections a faire

[24]

tant

g6om6triques

que d’efficacite. Elles ne sont pas

indiqu6es ici;

tous les resultats donn6s sont

corriges.

Quel

que soit le type de

dépouillement,

les 6v6ne-

ments ne

comportant

pas une trace « entrante » d’ioni- sation

6gale

a celle des protons

primaires

6taient 6li- min6s afin d’6carter les 6toiles

produites

par des secondaires. Les 6v6nements dont le

primaire

n’6tait

pas

align6

a mieux de 30 avec le faisceau 6taient 6cart6s pour les memes raisons.

2. MESURES. - Pour

chaque 6v6nement,

« temoin »

ou «

He »,

les branches ont ete class6es en

plusieurs

groupes dont nous verrons

plus

loin la

signification : a)

Branches « courtes ». - Elles

correspondent

à

1’6mission d’un

proton

de moins de 4 MeV

(parcours

inferieur a 120

ym)

ou d’une

particule

a de moins

de 9 MeV

(parcours

inferieur a 50

pm).

Un examen

attentif a fort

grossissement permet g6n6ralement

de

les

distinguer

dans les emulsions K5. Les deux

energies

4 et 9 MeV sont celles n6cessaires au franchissement de la barriere de

potentiel

d’un noyau lourd. Nous verrons

plus

loin le role de ces traces « courtes » dans la d6ter- mination de la nature du noyau cible.

b)

Branches « noires ». - Dans cette

catégorie,

nous

incluons aussi les branches « courtes » et ne comptons pas les h6lions de haute

6nergie.

Les branches « noires »

(4)

sont d6finies par leur parcours

qui

doit etre inferieur

a 3 750 ym, valeur

correspondant

a une

energie

de

30 MeV pour un proton. Dans

chaque 6toile,

toutes

les traces ont ete contr6l6es afin de determiner si leur

longueur

est inferieure ou

sup6rieure

a 3 750 ym.

c)

Branches «

grises >>

ayant une

longueur sup6rieure

a 3 750 um et ne comprenant pas les h6lions.

d)

« Branches He ». -

Fragments

de

charge 2,

de

parcours

superieur

a 830 pm, identifi6s

grace

a leur aspect.

e)

« Reculs ». - Traces tres courtes

(moins

de 3

um), épaisses,

pouvant etre attribuees a un

fragment

nu-

cl6aire tres

lourd,

par

exemple

au recul du noyau r6siduel.

Pour toutes ces traces, sauf les

reculs, 1’angle

dans

1’espace

par

rapport

au

primaire

a ete mesure.

Des mesures de parcours ont ete faites non seulement pour le classement des

branches,

mais surtout pour determiner

Fenergie

des h6lions. Une difficulté se

pr6sente

ici : la relation

parcours-énergie [25] depend

de la masse de la

particule consideree;

or, nous

ignorons a priori

si nous avons affaire;k

l’isotope

3 ou 4 de I’hélium.

L’energie

obtenue varie de 12

%

suivant

l’hypothèse

choisie.

3. DISTINCTION ENTRE NOYAUX CIBLES LOURDS ET

LEGERS. - L’6mulsion est un milieu

heterogene.

24

%

des interactions des protons incidents se

produi-

sent avec les noyaux

16gers (C, N, 0),

72

%

avec les

noyaux lourds

(Ag, Br),

ces

pourcentages

6tant 6valu6s

d’apres

les sections efficaces

g6om6triques.

Nous avons attribu6 aux noyaux

légers

les 6toiles

presentant

au moins deux branches « courtes ». En

effet,

ces derni6res ne peuvent etre 6mises en

principe

par un noyau lourd. Ce crit6re a ete confirm6 par les constatations

suivantes,

par

rapport

a 1’ensemble des étoiles : nombre de reculs bien

plus faibles,

donc peu de noyaux résiduels

lourds;

secondaires de basse

energie (branches

« noires

») emportant

une

energie

visible

plus faible,

donc excitation du noyau r6siduel

moindre;

secondaires de haute

energie (branches

«

grises ») plus dirig6es

vers

1’avant,

donc cascade intranucl6aire com-

portant

un moins

grand

nombre de chocs.

La classe d’6v6nements «

legers »

ainsi constituee ne

comprend

que 12

%

de 1’ensemble des

6toiles;

50

%

seulement des interactions dans CNO

presentent

donc

deux branches « courtes »;

toutefois,

la connaissance de cet 6chantillon nous permet d’eliminer la contribu- tion des noyaux

16gers

a 1’ensemble des

résultats,

et

donc d’obtenir ceux relatifs aux noyaux lourds.

4. RESULTATS. - Nous donnons ici nos resultats

exp6rimentaux

pour les 6v6nements t6moins et « He ».

Tous les

histogrammes

sont normalises en

surface,

a

1’exception

de celui de la

figure

6.

Nous avons tente de comparer les résultats obtenus

avec ceux d’autres auteurs. Mais les travaux similaires

sont rares dans notre domaine

d’energies,

et nous

devons faire la

plupart

de nos

comparaisons

en ce qui

concerne les 6v6nements

t6moins,

avec les calculs de

M6tropolis

et al.

[26]

à 460 et 690 MeV

d’énergie incidente,

pour Al et U. Nous avons

interpol6

ces

calculs a 570

MeV,

et pour un noyau de nombre de

masse A = 100.

Les 6v6nements He

provenant

des noyaux

d’Ag,

Br

sont divises en trois classes suivant le

parcours R

de

I’h6lion

éjecté :

-

Groupe

A : 830 R 1 860 pm :

correspond

a

un 4He

d’6nergie

50-80

MeV,

ou a un 3He de

44-70

MeV;

-

Groupe B :

1 860 R 7 750 ym : soit 80- 180 MeV pour

4He,

70-160 MeV pour

3He;

-

Groupe

C : R > 7 750 pm.

a)

Section

efficace.

- La section efficace totale aHe obtenue pour

1’ejection

d’hélions de parcours :

est :

Cette valeur de cH, est assez

6lev6e, Gauvin,

Lefort

et

Tarrago [27]

ont trouve une section efficace de 17 mb pour

1’ejection

d’hélions de

plus

de 50 MeV

(supposes

etre des

4He)

par des protons de 420 MeV

interagissant

avec des noyaux de

bismuth; cependant,

la

capacite

de detection de leur

appareillage

était limit6e a 80 MeV.

b)

Distribution des branches « noires ». - Elles

repré-

sentent la

partie

basse

6nergie

des secondaires. On

peut

les supposer 6mises

principalement

lors de la d6sexcitation du noyau r6siduel. Leur nombre peut donc donner une indication sur

l’énergie

laiss6e dans celui-ci par la

cascade, d’apres

la th6orie de

1’evapo-

ration

[2].

Le tableau I donne le nombre moyen

Nn

de branches « noires ».

D’après

ce

tableau,

1’6mission d’h6lions de haute

energie

ne se

produit

pas

préférentiellement

dans de

«

grandes » 6toiles, poss6dant

de nombreuses

branches,

comme c’est le cas a

plusieurs

GeV

d’6nergie

inci-

dente

[19, 20, 22].

TABLEAU I

(5)

602

c)

Distribution des branches «

grises

». - Ces branches

proviennent

essentiellement des

particules

6mises lors de l’interaction

directe,

et

poss6dent

une

energie sup6rieure

a 30 MeV. Toutes les

particules

de la

cascade n’entrent pas dans cette

categorie; certaines,

les moins

énergiques, peuvent

donner des traces

« noires ». La

plupart

des traces «

grises »

sont dues a

des

protons

et a des

pions charges ;

il y a aussi

quelques

deutons et tritons

[3].

Le tableau II donne le nombre moyen

Ng

de traces «

grises »

dans les differentes

categories

d’6v6nements.

Le nombre de

particules

de cascade diminue donc d’autant

plus

dans les 6v6nements « He » que

1’6nergie

de 1’helion est

plus grande.

Les calculs de

M6tropolis

et al.

prévoient

en moyenne

3,7

nucl6ons de

cascade,

dont 46

%

de

protons.

77

%

de

ces protons ont une

energie sup6rieure

a 30 MeV et

apparaissent

donc sous forme de traces «

grises

»;

s’y ajoute

encore

0,19 pion charge

par 6v6nement

[26].

Le nombre moyen de branches «

grises » pr6vues

est donc :

L’accord est bon avec notre valeur

expérimentale

concernant les 6v6nements t6moins.

Les memes auteurs

pr6voient

une

energie

moyenne d’excitation du noyau r6siduel

6gale

a 120 MeV.

D’apr6s

la th6orie de

l’évaporation,

ceci est

6galement

en bon accord avec notre valeur

expérimentale

de

Nn

pour les 6v6nements t6moins.

Pour obtenir la distribution

angulaire

des nucl6ons

d’6nergie sup6rieure

a 30

MeV,

nous avons

suppose

que les branches «

grises »

de nos 6toiles

correspondaient uniquement

a des nucl6ons et a des

pions charges,

en

n6gligeant

les deutons et tritons

presents

dans la

cascade. Les

pions

ont ete soustraits

(0,19

en moyenne par

6v6nement)

en les consid6rant 6mis de

façon isotrope.

La distribution ainsi obtenue est

compar6e (fig. 2)

a celles de

Metropolis et al.,

calcul6es pour U

et Al a 460 MeV. L’accord est

satisfaisant,

compte

tenu de la difference

d’6nergie

incidente. Nous ne

donnerons pas ici la distribution

angulaire

des traces

«

grises

» issues d’etoiles « He »

qui

ne

pr6sente

que peu de difference avec la

pr6c6dente.

L’intensité de notre faisceau incident interdit 1’eva- luation de

1’energie

des traces «

grises »

a

partir

de la

densite d’ionisation ou de la diffusion

coulombienne,

a moins

d’y

consacrer un

temps prohibitif.

Seules les

mesures en

energie d’apres

le parcours sont

possibles,

et ce pour les h6lions de

grande energie seulement,

dont les traces ne sortent pas de

1’empilement. Or,

il

sera

n6cessaire,

pour les calculs men6s dans la par- tie

III,

de

disposer

d’une

expression analytique

donnant

la

probabilité :

d’émission differentielle d’un nucl6on de

quantite

de

mouvement p

et

d’angle

d’6mission

0, p

6tant

pris

à

l’int6rieur du noyau en supposant un

puits

de

potentiel carr6,

de

profondeur

35 MeV.

Vu le bon accord des autres

résultats,

il nous a paru valable de determiner

empiriquement fc(p) d’apr6s

les differents resultats concernant la distribution en

angle

et en

energie

donn6e par

Metropolis et

al. Ces

resultats sont rendus de maniere satisfaisante par

1’expression empirique

suivante :

fc(p)

6tant

exprim6

en nucl6ons par

6v6nement,

par

GeV/c,

par

st6radian,

a l’int6rieur du noyau, pour

une

energie

incidente de 570

MeV; p

est en

GeV/c.

Cette

expression empirique

est valable pour tous les nucl6ons de

cascade;

elle tient donc compte des protons d’interaction directe

apparaissant

sous forme

de branches « noires ».

Nous avons trace sur la

figure

2

(courbe ---)

la

FIG. 2. -

Dvenements (T).

Distribution

angulaire

des nuel6ons de cascade.

distribution

angulaire

obtenue en

integrant fc ( p)

sur le domaine

d’6nergie correspondant

aux traces

«

grises

».

d)

Distributions des hilions de haute

inergie.

- Sur un

total de 808 6v6nements « He

»,17 presentent 1’ejection

de deux h6lions de parcours

superieur

a 830 um; un seul en

pr6sente

trois.

(6)

FIG. 3. - Distribution

angulaire

des helions classe A

(50-72 MeV).

FiG. 4. - Distribution

angulaire

des h6lions classe B

(72-160 MeV).

FIG. 5. - Distribution

angulaire

des helions

classe C

(au-dessus

de 160

MeV).

(7)

604

Les distributions

angulaires

pour les trois

categories A,

B et C sont donn6es par les

figures 3, 4,

5. Elles sont

d’autant

plus dirig6es

vers l’avant que

1’6nergie

de

I’h6lion est

plus

6lev6e. Cette

energie

croit

quand

on

passe de la classe A a la classe C.

La

figure

6

pr6sente

la distribution en

energie

des

h6lions calcul6e

d’apres

leur parcours. Comme nous

ne savons pas, a

priori,

s’il

s’agit

de

l’isotope

3 ou

4,

les distributions

correspondant

aux deux éventualités

ont ete

figurées.

Ces

spectres angulaires

et

6nerg6tiques

ressemblent a ceux observes a

plus

de 10 GeV

d’énergie

inci-

dente

[12, 18-20, 22, 23];

en

particulier,

le spectre differentiel en

energie

peut etre rendu par une expres- sion de la forme :

avec k constante ety

compris

entre

2,1

et

2,4.

III.

Comparaison

avec les modeles

theoriques.

-

1.

E JECTION

DE SOUS-STRUCTURES PAR CHOC DIRECT DES

NUCLEONS DE CASCADE. - La

presence

de sous-structures

préformées

dans les noyaux lourds ou

16gers

peut etre consideree comme certaine

[27-35];

ces

groupements

de nucl6ons ont une existence tres

6ph6m6re; parmi

eux, 4He est de loin le

plus favorise,

a cause de sa

stabilite. Les

param6tres

de ce modele

theorique

sont

relativement bien

d6finis,

et des

previsions

assez

pr6-

cises sont

possibles,

en

particulier

pour la section efficace

d’éjection

des 4He

6Dergiques.

Nous avons

donc

entrepris

les

calculs,

en

partant

des

hypotheses

de base suivantes :

Les sous-structures 4He sont

suppos6es

localis6es

dans les couches

p6riph6riques

du noyau

[36].

Leur

energie cinetique

W est

prise 6gale

h :

Cette valeur 6tant celle

qui

donne le meilleur accord

aux basses

energies d’6jection [27],

,

d’apr6s

la meme

reference,

nous admettons que la

probabilit6

y pour

un nucl6on de faire

partie

d’une sous-structure a un

instant donne est, dans la zone de faible densite autour

du noyau :

Ceci conduit pour

Ag

et Br a un nombre moyen de

groupements

instantan6s :

L’6nergie

de la sous-structure dans le noyau est

d’environ 5

MeV;

nous pouvons donc la considerer

comme se trouvant dans un

puits

de

potentiel

de

profondeur

15 MeV. La

profondeur

du

puits

de

potentiel

pour les nucl6ons de cascade est,

elle, prise 6gale

a 35

MeV,

et

1’energie

moyenne de Fermi a :

On cherche la

probabilit6 d’ejection

de sous-structure par choc direct des nucl6ons de cascade. La distribu-

tion fc(P)

de ceux-ci sera celle donn6e par

1’expres-

sion

(1).

La

cin6matique

est celle d’un choc

elastique

entre un nucl6on et un noyau 4He ayant tous deux

une vitesse initiale non nulle. Les sections efficaces nucléons-(X dans le centre de masse sont obtenues par

compilation

des resultats

exp6rimentaux [37-40]

existant sur la diffusion

élastique nucleons-a,

celle-ci

6tant consideree comme

ind6pendante

de la

charge

du nucl6on.

Il est tenu

compte

du

principe

d’exclusion de Pauli

en interdisant les collisions pour

lesquelles

le nucl6on

poss6de

dans 1’etat final une

energie

inferieure a

Ef.

Les reflexions et refractions sur les bords du

puits

de

potentiel

sont

negligees

ainsi que la

possibilite

d’un

deuxi6me choc pour la

particule a éjectée.

Les calculs ont ete effectués par une m6thode de

Monte-Carlo,

et men6s a bien

grace

a l’ordinateur C.D.C. 6600 du C.E.R.N. Nous ne donnerons ici que le resultat le

plus significatif :

c’est la section efficace

theorique

pour

1’ejection

d’un h6lion de

plus

de

50 MeV :

L’ejection

de sous-structures ne peut donc intervenir que pour une faible part dans la

quantite

d’h6lions de haute

energie observes,

contrairement a

1’explication

tres satisfaisante

qu’elle

fournit pour une

energie

des

h6lions inferieure a 50 MeV.

2. CAPTURE D’UN PION PAR LES SOUS-STRUCTURES. -

A 570

MeV,

la distribution des

pions

6mis dans les interactions proton-noyau est

quasi isotrope [26].

L’absorption

d’un

pion

par une sous-structure selon la reaction

envisagee

par certains auteurs

[23] :

donnerait donc

6galement

des noyaux 3He distribues

isotropiquement,

en contradiction absolue avec

1’expe-

rience a notre

energie

incidente.

3. MECANISME DE « PICK-UP ». - Au cours de la

cascade,

deux ou

plusieurs

nucl6ons assez

rapproch6s

en

quantite

de mouvement

peuvent s’agglom6rer

pour former un noyau

leger;

c’est ce

phenomene

que nous

designons

sous le terme

general

de «

pick-up

». Le cas

le

plus simple

est celui des reactions

X(n, d)X’

ou

X(p, d)X’;

c’est le «

pick-up

direct »

[41, 42] :

du fait

de son mouvement propre, le nucl6on du noyau cible

se trouve suffisamment

proche

en

quantite

de mouve-

ment du nucl6on incident pour former avec lui un

deut6ron

qui emporte

la

majeure partie

de

1’energie

incidente. La

production

de

deut6rons, d’apr6s

ce

mod6le,

est limit6e a un cone 6troit dans la direction

« avant », et d6croit tres fortement pour des

energies

croissantes du .deuteron. Ces

predictions

n’6tant pas v6rifi6es par

Inexperience,

au-dessus de 60 MeV d’éner-

gie incidente,

le «

pick-up »

indirect a ete

propose [3] :

le m6canisme est fondamentalement le

meme,

mais c’est un nucl6on de cascade

qui joue

le role

pr6c6dem-

ment

imparti

a la

particule

incidente.

Cependant,

la

(8)

presence

de

2H, 3H, 3He,

etc., ayant des

energies

de

plusieurs

centaines de MeV a ete constat6e en propor- tion notable

parmi

les secondaires des interactions nu- cl6aires a tres haute

en ergie (500

MeV-25

GeV) [9-23].

Cela ne peut etre

explique

par les modeles

precedents,

1’ecart entre les

quantités

de mouvement des nucl6ons

de la cascade et ceux du noyau 6tant

trop grand.

Par

contre, le nombre de nucl6ons de cascade augmentant, deux ou

plusieurs

d’entre eux

peuvent

se trouver assez

rapproch6s

pour former un 6tat lie

(noyau leger) .

On a

ainsi un groupement « en vol »

[43-45].

Naturellement, d’apr6s

ces

modeles,

les taux de

production

sont d’autant

plus importants

que les noyaux

6ject6s

sont

plus 16gers.

Ainsi la

probabilite

d’obtenir 3H et 3He sera bien

plus

faible que celle de 2H et au contraire

beaucoup plus

forte que celle de

4He,

tandis que dans le modele en sous-structures

c’est 4He

qui

est

privil6gi6.

A notre

energie incidente,

les diff6rents m6canismes de «

pick-up » (en particulier,

«

pick-up

indirect »

et

groupement

en

vol)

interviennent concurremment et un calcul d6taiII6 est

impossible

a cause de la

complexite

du

probl6me.

Pour tenter,

toutefois,

d’ob-

tenir des résultats

approximatifs,

a

partir

des m6ca-

nismes de «

pick-up

», nous avons

employ6

le modele

grossier

suivant :

Durant la cascade

nucl6aire,

deux nucl6ons ayant à l’int6rieur du noyau une

quantite

de mouvement rela-

tive par

rapport

a un

troisi6me,

inferieure a une

certaine valeur

AP, s’agglom6rent

avec lui pour fournir

un noyau

16ger

de nombre de masse

6gal

a

3,

par

exemple

3He s’il

s’agit

de deux

protons

et d’un neutron.

Si

l’ énergie cin6tique

moyenne des constituants est

sup6rieure

a la

profondeur

du

puits

de

potentiel, nucl6aire, prise toujours 6gale

a 35

MeV,

il y aura sortie d’un 3He a l’extérieur. Nous ne tenons donc pas compte dans cette formation de la

proximite

en

distance,

mais seulement en

quantite

de mouvement.

D’autre

part,

le faible parcours des 3He dans la matiere nucl6aire

impose

leur formation dans les couches

p6riph6riques

du noyau. On peut donc

prendre

comme distribution des nucl6ons de cascade dans cette

region 1’expression (1)

d6duite de la distribution obser- vee a 1’exterieur du noyau. Mais les nucl6ons se regrou- pant en 3He

n’appartiennent

pas forc6ment tous a la

cascade;

les

categories

de nucl6ons suivants peuvent,

en

effet,

contribuer a cette formation :

- Les nucl6ons du noyau non

perturb6s,

donc

ayant une

energie cin6tique comprise

entre 0 et

Ef

= 27

MeV,

et ob6issant a une distribution de

Fermi;

- Les nucl6ons

projetés

sur un niveau

superieur

a

Ef pendant

la

cascade,

mais

d’6nergie trop

faible

pour sortir du

puits

de

potentiel

et donc pour etre classes « nucl6ons de cascade ». Nous n’avons aucune

indication

quant

a leur

repartition;

on ne peut meme pas

prendre

celle de Fermi pour un noyau

excite, puisque 1’equilibre statistique

n’est pas encore atteint.

Une distribution

exponentielle

a ete choisie arbitrai- rement, telle que

1’energie

d’excitation moyenne du noyau r6siduel soit 120

MeV,

d’une

part;

et que, d’autre part, la

partie

haute

energie

de cette distribu-

tion se raccorde sans discontinuite a celle de la cascade.

Comme

pr6c6demment,

les calculs ont ete effectu6s par m6thode de Monte-Carlo sur C.D.C. 6600.

Pour les m6canismes de «

pick-up

», une compa- raison

théorie-expérience

du taux de

production

s’est

averee

impossible.

Celui-ci

varie,

en

effet,

tres

rapi-

dement avec le

parametre AP,

et il existera

toujours

une valeur de AP

physiquement acceptable (de

l’ordre

de 200

MeV/c)

pour donner une valeur correcte du

taux de

production.

Cela ne nous fournit donc pas

d’argument

ni pour ni contre le «

pick-up

».

L’accord entre le spectre

6nerg6tique experimental

des h6lions et celui calcule

d’apres

le «

pick-up » (fig. 7)

FIG. 7. - Distribution en

energie

des h6lions.

est assez

bon,

surtout au-dessus de 130 MeV. Le d6sac- cord observable sur les basses

energies

peut etre du

aux

approximations

faites.

Les distributions

angulaires

dans les trois classes

d’énergie

de I’h6lion montrent

6galement

un accord

satisfaisant

( fig. 3,

4 et

5).

Les resultats

theoriques

de

la classe A semblent toutefois

indiquer

une

anisotropie

(9)

606

TABLEAU II

vers 1’avant

plus

forte que celle observ6e

experi-

mentalement.

Un autre fait

peut

encore appuyer

qualitativement l’interprétation

par «

pick-up » :

le nombre de branches

«

grises »

decroit avec

1’energie

de 1’helion

(tableau II).

Cette variation

pourrait s’expliquer

de la mani6re

suivante : la contribution des

protons

de

plus

de

30 MeV a la formation du noyau 3He est d’autant

plus importante

que

l’énergie

de celui-ci est

plus grande.

Au-dessus de 180 MeV

(classe C),

seuls de

tels

protons peuvent

encore

participer

a cette forma-

tion,

la

quantite

de mouvement par

rapport

aux nucl6ons du noyau r6siduel 6tant

trop grande.

Nous pouvons enfin faire la remarque suivante : dans la classe

C,

la formation de 1’helion demanderait la contribution de deux

protons

de

plus

de 30

MeV, qui apparaitraient

autrement sous forme de traces

«

grises »

dans 1’emulsion.

Experimentalement,

le

nombre moyen

Ng

de branches «

grises »

dans les

6v6nements t6moins tels que

Ng

> 2 est :

Apr6s I’agglom6ration

des deux

protons

avec un neutron, il ne doit donc rester que

0,32

branche

«

grise »,

en moyenne.

Or, l’on

observe

Ng

=

0,9

dans

les 6toiles de la classe C. Cet 6cart peut etre

interpr6t6

de la mani6re suivante : la formation du noyau 3He

est d’autant

plus

facile que la cascade est

plus

d6ve-

lopp6e,

donc que les nucl6ons la constituant sont

plus

abondants et donc

plus proches

en

quantite

de mou-

vement les uns des autres. Cela

expliquerait

que les fortes valeurs

de Ng

soient favorisees. A notre

6nergie,

cet

effet n’est pas encore tres

sensible,

car un

grand

nombre

de chocs dans la cascade entrainent un 6touffement de

celle-ci,

dont

1’energie

passe alors en excitation du noyau

r6siduel;

le nombre de branches «

grises » n’augmente

donc pas avec le nombre de branches

« noires ». Ce n’est

plus

le cas a

plusieurs GeV,

et cela

expliquerait

la valeur de

Ng

+

Nn plus grande

dans

les 6toiles « He » que dans les 6v6nements t6moins alors observes par

plusieurs

auteurs.

IV. Conclusion. -

L’ejection

d’h6lions de

grande energie

par des

protons

de 570 MeV est donc en d6saccord

quantitatif

tres net avec la th6orie de

1’ejec-

tion de sous-structures. Par contre, il y a

accord,

au

moins

qualitatif,

avec les modeles de «

pick-up

». Les

calculs men6s a

partir

de ces deux theories sont som-

maires, particulièrement

pour la deuxi6me. Pour un

calcul

plus poussé,

il faudrait tenir compte, de

façon plus pr6cise,

de la forme de la fonction d’onde du noyau

3He;

une meilleure connaissance des distribu- tions concernant les nucl6ons de cascade serait aussi n6cessaire.

Cependant,

en dehors meme de ces

calculs,

le

modele de «

pick-up

»

prevoit

les faits suivants :

-

predominance

des nucl6ideS 3He

parmi

les h6lions de haute

6nergie,

-

quasi-identit6

des distributions de 3He et 3H.

La verification ou l’infirmation de ces

previsions

fournirait un argument tres

important

pour ou contre le «

pick-up

».

Remerciements. -

Je

remercie le Centre National de la Recherche

Scientifique

pour 1’allocation d’6tudes

et 1’aide efficace

qui

ont

permis

d’effectuer ce travail dans de bonnes conditions.

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