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Submitted on 1 Jan 1971
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Schéma de désexcitation du 41Ca
S. Fortier, H. Laurent, J.P. Schapira
To cite this version:
S. Fortier, H. Laurent, J.P. Schapira. Schéma de désexcitation du 41Ca. Journal de Physique, 1971,
32 (4), pp.231-235. �10.1051/jphys:01971003204023100�. �jpa-00207049�
SCHÉMA DE DÉ SEXCITATION DU 41Ca
S.
FORTIER,
H. LAURENT et J. P. SCHAPIRA Institut dePhysique Nucléaire,
B. P. n°1, 91, Orsay,
France(Reçu
le 14 novembre1970)
Résumé. 2014 La désexcitation 03B3 des niveaux du 41Ca
d’énergie
inférieure à 6 MeV a été étudiée par uneanalyse
bidimensionnelle de la réaction40Ca(d, p03B3)
41Ca. L’accord avec les résultatsprécé-
dents est en
général
satisfaisant. Desprécisions
ont étéapportées
sur 10 niveaux étudiés antérieu- rement. Le schéma de désexcitation de 12 autres niveaux a été établi.Abstract. 2014 Bidimensionnal
analysis
of the40Ca(d, p03B3)
41Ca reaction has beenperformed
tostudy
thedecay
scheme of states in 41Ca up to 6 MeV excitation energy. Most of our results arein agreement with
previous
ones. Anterior informations for 10 levels have beencompleted.
The ydecay
of 12 other levels has been established.Classification :
Physics
Abstracts12.10
1. Introduction. - L’étude
entreprise
àOrsay,
surla désexcitation y des niveaux de basse
énergie
du41 Ca
alimentés par les réactions4°Ca(d, p) 41Ca
et41 K(p, n) 41 Ca
apermis
d’établir au moyen de corré- lationsangulaires [1], [2]
et de mesures d’atténuation d’effetDoppler [3], [4],
lesspins,
lesrapports d’embran-
chement et les
temps
de vie d’un certain nombre d’états excités. Dans le schéma de désexcitation des niveauxd’énergie comprise
entre 2 960 keV et 4 603 keVsubsistaient des
ambiguïtés
duesprincipalement
à larésolution limitée du détecteur
NaI(Tl)
utilisé pour les corrélationsangulaires.
D’autrepart,
les infor- mations obtenues par H.Gruppelaar
et P.Spilling [5]
ne
portaient
que sur certains niveaux despin
faible.Pour
compléter
cetteétude,
nous avons observé lespectre
bidimensionnel desprotons
et des y émis dans la réaction4°Ca(d, py) 41Ca,
les y étant détectés par unejonction Ge(Li)
de 40 cc ; ceci nous apermis
de
préciser
les désexcitations de 10 niveaux sur les-quelles
existaientdéjà
certaines informations[1], [2], [5]
et de mettre en évidence des transitions pro- venant de 12 niveaux dont la désexcitation y n’avait pas encore été étudiée.II. Méthode
expérimentale.
- L’intensité du fais-ceau de deutons de
4,03
MeV fourni par le Van de Graaff de l’Institut dePhysique
Nucléaired’Orsay,
est limitée à
0,05 ).lA
afin d’éviter un taux decomptage trop
fortdégradant
la résolution des détecteurs etaugmentant
le nombre d’événements fortuits.L’épais-
seur de la cible de calcium naturel sans
support
est de 170Jlg/cm2.
Pour mesurer directement l’intensitédes y
sans connaître la forme de la corrélationangulaire,
les
protons
sont détectés dans uncompteur
annulaire à barrière de surfaceplacé
à 180° du faisceau et lajonction Ge(Li)
estdisposée
à55°,
à une distance de la cible de4,5
cm. Lafigure
1 montre le schémaélectronique
del’expérience.
Laprise
detemps
est assurée par des discriminateursrapides,
cequi
conduitFIG. 1. - Schéma électronique de l’expérience.
à une résolution en
temps
de 17 ns à mi-hauteur.Pour compenser l’effet d’une
grande dynamique
dansla voie y
(de
100 keV à6 MeV)
lesignal
issu du conver-tisseur
temps amplitude
est lui aussianalysé
etenvoyé
à l’ordinateur I. B. M. 360-50 de l’Institut avec les deux
signaux
linéairesEp
etEy :
onajoute
à la hauteurdu
signal temps
unequantité égale
àk/Ey,
cequi
apour effet de diminuer la
largeur
de la courbe entemps,
le facteur kayant
été déterminéempiriquement
avantle début de
l’expérience
pour obtenir la meilleurecompensation.
Cette correction trèssimple, qui
netient pas
compte
des fluctuations dutemps
de montée del’impulsion Ge(Li)
pourdes y
de mêmeénergie, permet cependant
de réduire le nombre d’événements fortuits de 40%.
Les événements retenus sontstockés
sur
disque
dans une matrice de 4 096 canaux pour les y,sur 256 canaux pour les
protons.
Des vérifications degain
ont étéfréquemment
effectuées montrant quependant
les 60 hd’accumulation,
la stabilité del’amplification
a été satisfaisantecompte
tenu de la résolution des détecteurs : 50 keV environ pour laArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01971003204023100
232
jonction
annulaire Si et3,9
keV pour lajonction Ge(Li)
sur la raie à
1,332
MeV du6°Co.
Les calibrations du détecteur
Ge(Li)
enénergie
et en efficacité relative ont été effectuées à l’aide des
sources de
56Co, 22Na, 5’Co, 152 Eu [6], 192 Ir
cou-vrant une zone
d’énergie
de 122 keV à 3 612 keV.La courbe d’efficacité relative
(Fig. 2)
a étéprolongée
FIG. 2. - Efficacité relative du détecteur Ge(Li). (L’efficacité
pour le pic d’absorption totale du y de 846.78 keV du 56Co a
été prise égale à 100.)
vers les
énergies plus
élevées en utilisant la désexcita-tion en cascade d’une résonance de la réaction
III. Résultats et discussion. -
L’interprétation
des y associés àchaque
groupe deprotons
s’est faite engénéral
sansambiguïté malgré
l’existence de l’effetDoppler.
Le tableau 1 donnel’énergie
des y observés dans cetteexpérience
et attribués au41 Ca
et les rap-ports
d’embranchement pour les différents niveaux excités.De nombreux niveaux
ayant
encore untemps
de vie inconnu on nepeut
pasgénéralement apprécier
la
proportion
d’atténuation de l’effetDoppler
et leurassigner
dans notreexpérience
uneénergie précise.
Nous utilisons donc au cours de cette
discussion,
dans le tableau 1 et la
figure
3 lesénergies
d’excitation données dans[8] pour Ex
5011keV ;
au-dessusde cette
énergie
celles de T. A. Belote[7]
diminuéesde 13 keV suivant la
procédure
utilisée dans[8].
FIG. 3. - Schéma de désexcitation du 41Ca.
La liste des y
parasites
est donnée dans le tableau II.L’intensité de la transition de 169 keV entre les niveaux à 3 369 keV et 3 200 keV a été calculée en
soustrayant
la contribution dupic
de rétrodiffusion du y de 511 keV évaluée à 8%
de cette intensité. Laprésence
de tracesde
28Si
dans la cible a étéparticulièrement gênante
dans la détermination des
rapports
d’embranchement pour le niveau à 3 730keV,
assez peu excité dans cetteexpérience ;
deux des transitionsprovenant
de ce niveau sont en effet confondues dans lespectre
bidimensionnel avec des yprovenant
du niveau à 3 623 keV du29Si
excitépar la
réaction28Si(d, p) 29Si,
TABLEAU II
y observés
n’appartenant
pas au41Ca
TABLEAU 1
Transitions y observées dans le
41Ca
(a) La précision pour les niveaux marqués d’une astérisque est 1 keV. Pour les autres niveaux, la précision est de 6 keV pour Eex 3 200 keV, 7 keV pour 3 369 keV 4187 keV, 10 keV pour Eex a 4 284 keV [8].
(b) Une transition observée dans un travail antérieur est indiquée par la lettre V ou par le rapport d’embranchement déterminé à cette occasion. Un point d’interrogation signale que le y observé pouvait correspondre à plusieurs transitions possibles, à cause de l’imprécision sur la mesure de son énergie.
(c) Transitions observées dans la référence [1 ] pour EeX 3 730 keV et dans la référence [2] pour Eex a 3 944 keV.
(d) Le résultat publié dans la référence [1] sur l’énergie de cette transition est erroné : il faut lire E, = (166.5 ± 2) keV.
234
et un fond relativement
important
a pu masquer l’existence d’autres transitions : enparticulier
une transition(3
730 kev -+ 2 010keV)
décelée lors de la mesure dutemps
de vie de ce niveau à 3 730 keV[3]
n’a pu être mise en évidence lors de cette
expérience.
Pour les autres niveaux se désexcitant en
cascade, l’égalité
des intensités entrantes et sortantes est engénéral
bien vérifiée.L’accord entre cette
expérience
et les résultats obtenusprécédemment
àOrsay
est satisfaisantcompte
tenu des
imprécisions
sur lesrapports
d’embranche- ment évalués dans[1] et [2].
Les résultats de H.
Gruppelaar
et P.Spilling
sontcohérents avec les nôtres sauf pour des niveaux faiblement alimentés dans leur
expérience
tels queceux à 3 050 keV et 5 011 keV et pour des transitions de faible
rapport
d’embranchement nepouvant
être décelées dans un fondimportant.
Le y de 444 keV attribué par eux à la transition(3
845 keV --> 3 400keV)
est associé en fait sans
ambiguïté
à la transition(3
050 keV --. 2 606keV).
Les auteurs sont par contreen contradiction avec nous sur l’existence de la tran- sition de
20 %
du niveau de 3 614 keV vers le fonda- mental. Ce faitjoint
à d’autres contradictions surles résultats
expérimentaux
pour ce niveau adéjà
étédiscuté
[1], [3], [9].
NIVEAUX 1 = 0 ET 1 = 2. - Des niveaux dont le caractère 2
particules-1
trou est révélé par une forte excitation dans les réactions depick-up
sur le42Ca [11], [12], [13]
et la réaction39K(3He, p) 41 Ca [14],
se désexcitent vers le niveau
3/2+
à 2 O10keV,
lui-même de structure 2
particules-1
trou : ce sont lesniveaux 1 = 0 à 2 670 keV et 3 400 keV
[7] ;
1 = 2à 4 094 keV
[12], [13]
et 5 284 keV[7].
Le niveau1/2+
à 5 Ol 1
keV, qui
se désexcite vers les deux niveaux 2particules-1
trou à 2 O10 keV et 3 400keV,
a pro- bablement une structure du mêmetype.
Le niveau observé à une
énergie
de3,52
MeV dansles réactions
42Ca(p, d) 4lCa [12]
et42Ca(d, t) 41Ca [13]
avec un transfert 1 = 2
correspond
trèsprobable-
ment au niveau à 3 495 keV pour
lequel
nous avonsobservé une transition de 100
%
vers 2 010 keV.La désexcitation de deux de ces niveaux
peut
amener ces
quelques
remarques :a)
Niveau à 4 094 keV. - La réaction[11] suggère
unspin 5/2-
ou7/2-
pour le niveau à 4 094 keV. Par contre les réactions42Ca(p, d) 41 Ca [12]
et42Ca(d, t) 41 Ca [13]
luiassignent
unspin 3/2+
ou5/2+,
cequi
estplus
vraisemblable étant donné la forte excitation de ce niveau par la réactionavec un moment de transfert
L = 0 à 90 %, L = 2
à
10 % [14].
Sa désexcitation déterminée dans cetteexpérience
permet
d’écarter comme peuprobables
lesspins 7/2-
et
3/2+,
en utilisant lasystématique
de S. J. Skorka[10]
sur les
largeurs
radiatives des y de différentes multi-polarités.
Onpeut
donc penser que sonspin
est5/2+.
Dans ce cas, ce
pourrait
êtrel’analogue
du niveauS/2+
à 4 242 keV dans le
41SC [15]
pourlequel
nous avonstrouvé une désexcitation très
comparable :
Dans cette
hypothèse
les transitionscorrespondantes E1, dT = 0,
vers le fondamental des deux noyauxconjugués
doivent être de forceapproximativement égales [16],
cequi, compte
tenu de la mesure deslargeurs
radiatives dans le41 Sc, indiquerait
pour le niveau à 4 094 keV untemps
de vie de l’ordre de 5 x10-15
s dont la mesure est à la limite despossi-
bilités offertes par les méthodes
classiques
d’atté-nuation d’effet
Doppler.
b)
Niveau à 5 069 keV. - Une transition vers le fondamental dontl’énergie
est de 5 068 keV(sans
correction pour un effet
Doppler éventuel) paraît
assez étonnante : elle semble en effet
provenir
duniveau
1/2+
à 5 069 keV[7] ;
ceciimpliquerait
un y demultipolarité
E 3 favorisé parrapport
à un y detype
E 1 ou M 1 conduisant à l’un des troispremiers
états excités du
41Ca (une
transition vers un de cesniveaux n’a pu être décelée et son
rapport
d’embran- chement éventuel serait inférieur à 10%).
La mesuredu
temps
de vie du niveau émetteur serait nécessairepour établir l’existence de cette transition
E 3,
le y observépouvant appartenir
à un niveaud’énergie
voisine
ayant
un 1 différent de 0 etqui
n’aurait pas été vu par T. A. Belote et coll.[7].
NIVEAUX 1 =
1,3
ET 4. - Les niveaux à uneparticule
dans la couche 2 p
1/2
à 3 944keV,
4 603 keV et4 753 keV
[7]
se désexcitentprincipalement
versle 1 er niveau
3/2 -
à 1 943 keV. Les niveaux 1f 5/2
à 4 882
keV,
5 643keV,
5 800 keV[7]
se désexcitent à100 %
vers le fondamental de même que lepremier
(1) Ce résultat a été obtenu au cours d’une tentative de mettre en évidence des transitions y de basse énergie dans la réaction 40Ca(p, y) 4lSc, en vue de compléter l’étude faite par D. H. Youngblood [15]. En utilisant la largeur radiative donnée par cet auteur à la transition vers le fondamental (7’yo = 0,051 eV),
nous pouvons déduire de ce rapport d’embranchement la valeur de la largeur radiative partielle de la transition
4 242 kev - 2 090 keV :
rY2
= (0, 181 ± 0,036) eV . L’énergie de cette transition permet, en outre, de fixer l’énergiedu 2e niveau excité du 41 SC à E* = (2 090 ± 6) keV. Ce niveau n’avait été observé jusque là que dans les réactions
et 40Ca(He3, d) 4lSc [18] avec 20 keV de précision.
niveau 1 g
9/2
à 4 941 keV[7].
La désexcitation du niveau1/2-
à 4 187 keV(2)
(64 % -->
2 010keV, 3/2+ ;
36% --+
2 606keV) apporte
unargument supplémentaire
àl’hypothèse
que le
spin
du niveau à 2 606 keV estplus
sûrement5/2-
que7/2- [4],
étant donnés lesrapports
entre leslargeurs
radiatives usuelles des M 3 et des E 1[10].
AUTRES NIVEAUX. - La transition entre les niveaux à 4 332 keV et 3 200 keV
peut s’expliquer
de la même(2) Ce spin 1/2- est déduit de la forme de la distribution angulaire vers 100° des protons de la réaction 4°Ca(d, p) 41Ca [7].
manière que la transition
(3
369 keV --> 3 200keV) [1] :
un
spin élevé > 11/2
luiimposerait
de se désexcitervers 3 200 keV
(dont
lespin pourrait
être9J2+) plutôt
que vers d’autres niveaux de
spin plus
bas. Onpeut
remarquer d’autre
part
la désexcitation vers 2 010 keV du niveau à 5 284 keV surlequel
n’existe aucune autreinformation.
Remerciements. - Le programme d’accumulation des données et de contrôle en
ligne
del’expérience
par l’IBM 360-50
qui
utilise unassemblage
de sous-programmes du
système
ARIEL[19]
a été écrit encollaboration avec M. F.
Picard,
que nous remercions vivement pour toute l’aideapportée
au cours de cetravail.
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