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Propagation de la lumière dans les milieux anisotropes périodiques application au calcul des conoscopies des corps cholestériques et smectiques C Chiraux

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00208774

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Submitted on 1 Jan 1978

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Propagation de la lumière dans les milieux anisotropes périodiques application au calcul des conoscopies des

corps cholestériques et smectiques C Chiraux

D. Taupin, E. Guyon, P. Pieranski

To cite this version:

D. Taupin, E. Guyon, P. Pieranski. Propagation de la lumière dans les milieux anisotropes périodiques

application au calcul des conoscopies des corps cholestériques et smectiques C Chiraux. Journal de

Physique, 1978, 39 (4), pp.406-416. �10.1051/jphys:01978003904040600�. �jpa-00208774�

(2)

PROPAGATION DE LA LUMIÈRE

DANS LES MILIEUX ANISOTROPES PÉRIODIQUES

APPLICATION AU CALCUL DES CONOSCOPIES

DES CORPS CHOLESTÉRIQUES ET SMECTIQUES C CHIRAUX

D.

TAUPIN,

E. GUYON

Laboratoire de

Physique

des Solides

(*),

Bât.

510,

Centre

Universitaire,

91405

Orsay,

France

et P. PIERANSKI

Laboratoire

d’Hydrodynamique Physique,

Ecole

Supérieure

de

Physique

et Chimie

Industrielles, 10,

rue

Vauquelin,

75005

Paris,

France

(Reçu

le 21 novembre

1977, accepté

le

4 janvier 1978)

Résumé. 2014 Nous présentons une méthode

numérique

de résolution du

problème

de la

propagation

de la lumière dans les milieux

smectiques

C chiraux, en incidence

oblique

par rapport à l’axe héli-

coïdal, lui-même

perpendiculaire

aux

plaques

limites. Les résultats

numériques

obtenus sont comparés

à ceux obtenus à partir d’un modèle

simplifié, déjà

introduit dans un

précédent

article [1]. Les résul-

tats des deux méthodes de calcul sont en bon accord

quantitatif.

L’effet d’une distorsion

périodique

faible, telle qu’on peut l’obtenir sous l’effet d’un cisaillement plan [1], est aussi

analysée

dans le cadre de ces deux méthodes.

Abstract. 2014 We describe a numerical solution for the

problem

of the

propagation

of

light

in chiral

smectic C materials (with the cholesteric

phase

as a limiting case), under oblique incidence with respect to the helical axis, which is

perpendicular

to the

limiting plates.

The numerical results obtained

by

this method are compared with those obtained with a

simplified

model,

previously

introduced [1].

The results obtained by both methods appear to agree

quantitatively.

The effect of a weak

periodic

distortion, such as can be

produced by

a simple plane shear [1], is also

analysed by

both approaches.

Classification

Physics Abstracts

42.10 - 78.20B - 61.30

1.

Introduction.

- A la . suite du

premier

travail

de

Mauguin [2],

l’article de De Vries

[3] présente

une

discussion très

complète

de la

propagation

d’un fais-

ceau lumineux arrivant

parallèlement

à l’axe héli-

coïdal d’un

cholestérique,

et

perpendiculairement

aux

lames

qui

le contiennent. Un d’entre nous

(D. T.)

a étendu cette étude

[4],

à

partir

d’une méthode numé-

rique matricielle,

au cas la lumière arrive

oblique-

ment par

rapport

aux lames et à l’axe hélicoïdal.

Les matériaux

smectiques

C chiraux

possèdent,

comme les

cholestériques,

un axe

hélicoïdal ;

celui-ci

est

perpendiculaire

aux

plans

des couches

smectiques (une représentation schématique

de

l’arrangement

moléculaire est donnée dans la

figure 1).

(*) Associé au C.N.R.S.

L’objet

de cette étude est l’extension de

l’analyse numérique

faite pour les

cholestériques

au cas des

matériaux

smectiques

C

chiraux ;

ce travail

s’appuie

sur les résultats d’une

première

étude de Berreman

[5], qui

a

donné,

en

particulier,

la forme du tenseur

diélectrique

E pour la structure

smectique

C chirale.

Par

ailleurs,

Parodi

[6]

a montré que, en incidence normale aux

plans smectiques,

on

pouvait appliquer

les résultats de De Vries concernant le

pouvoir

rota-

toire des

smectiques

C

chiraux,

à condition d’utiliser des indices effectifs

définis

plus

loin

(chap. 6).

Si l’on connaît le tenseur

diélectrique

E et les carac-

téristiques

de la structure du

smectique

C

chiral,

il est

possible

d’étendre l’utilisation de ce programme à des situations

distordues ;

nous en donnons un

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01978003904040600

(3)

FIG. 1. - Géométrie de la configuration smectique C chirale, dans le cas général d’un matériau biaxial. L’axe hélicoïdal z est

perpendiculaire aux plaques limites de la cellule contenant le cristal liquide. Le faisceau monochromatique arrive sous un angle

d’incidence q.

[Geometry of the smectic C chiral configuration, in the general case

of a biaxial material. The helical axis z is perpendicular to the plates limiting the liquid crystal sample. il is the incidence angle of the

monochromatic beam.]

exemple d’application :

l’effet d’un cisaillement

paral-

lèle aux couches

smectiques [1].

Par contre, il n’est pas en

général

facile de remonter des données de la

figure conoscopique

à la structure

smectique

C

chirale.

Enfin,

la méthode

numérique rigoureuse présentée

ici étant assez lourde et

onéreuse,

nous

présentons

aussi un modèle

simplifié

déduit du modèle

classique

valable pour les cristaux

optiquement

actifs

[7]

et

qui

est en excellent accord avec le calcul exact.

2.

Propagation

de la lumière. -

L’équation

de

départ, qui

décrit la

propagation

du

champ électrique,

est immédiatement dérivée des

équations

de Maxwell :

où E est le

champ électrique,

m la

pulsation, y la suscep-

tibilité

magnétique, et E (r)

le tenseur

diélectrique

dans

lequel

sont

exprimées

toutes les

propriétés anisotropes

et

périodiques

du milieu étudié. Si le milieu

possède

une

périodicité

dans la direction

Oz,

on peut écrire :

où l’on a fait

apparaître

la constante

diélectrique

du

vide pour n’avoir

plus

à

manipuler

ensuite que des constantes relatives.

Classiquement,

nous allons maintenant chercher à

quelle

condition une onde

plane

de

pulsation

co

peut se propager dans un tel

milieu ;

nous remarque-

rons

cependant

que si une onde de vecteur d’onde k

s’y

propage, il est

nécessaire,

à cause de la forme des

équations (1)

et

(2),

de lui associer toutes celles dont les vecteurs d’onde sont de la forme :

u,- est le vecteur unitaire

parallèle

à Oz.

D’où la forme de E :

En

remplaçant

E et E par leurs

expressions

respec-

tives,

on trouve

l’équation

suivante :

Sachant que toutes les sommations vont de - oo

à + oo, on

peut,

dans le second membre, poser :

ce

qui

donne une nouvelle forme de

l’équation (5) :

Une telle

équation où,

dans

chaque membre,

on a

pour

chaque

valeur

de j

des

exponentielles indépen-

dantes,

ne

peut

être vérifiée que si les coefficients d’une même

exponentielle

sont

égaux

deux à deux. En posant :

(4)

on trouve alors l’infinité

d’équations :

pour j

=

(-

oo, +

oo).

Dans ce

système homogène

et

théoriquement infini,

les inconnues sont d’une part l’ensemble des

{ E },

et d’autre part les

{ R } qui

doivent obéir à certaines conditions pour que le

système

admette une solution

autre que la solution triviale où tous les

{E}

sont

nuls.

Si l’on admet que la face d’entrée dans le milieu

En

rapprochant

les

équations (8)

et

(11)

on voit

que l’on a affaire à un

problème

de valeurs et vecteurs propres, sauf que l’inconnue Z ne

figure

pas seulement

sur la

diagonale.

Avant

d’expliquer

la méthode de résolution que

nous avons

adoptée

pour ce

système

il convient de faire

quelques

remarques :

1)

on

peut

en

pratique

limiter

l’indice j

à un inter-

valle assez

petit

car, dans les cas usuels les modules des

{ E }

décroissent très vite

lorsque j

diffère de zéro.

Nous avons en effet observé que :

2)

la forme de

l’équation (8),

combinée avec

l’expression (11)

est telle que si une valeur Z est

solution,

toute valeur Z + nR est aussi

solution,

à une translation d’indices

près

pour les

{ E }.

Aussi

imposons-nous,

afin de lever les

ambiguïtés,

les

conditions :

3)

compte tenu des conditions

ci-dessus,

les solu-

tions pour Z sont au nombre de

4, opposées

deux à

deux ;

nous ne l’avons pas démontré mathémati- quement, mais ceci

correspond

au

principe physique général

de l’existence de deux modes de

propagation

pour une incidence

donnée, auxquels

il faut

ajouter

les deux modes inverses

(réfléchis)

pour

lesquels sin il

est le même. A défaut de

démonstration, l’expérience numérique

le

confirme,

ainsi que le nombre

d’équa-

tions aux limites.

Or la recherche des solutions en Z se fait par tâton- nement, comme on le verra par la

suite ;

ainsi la

recherche de la

première

solution ne pose pas de gros

problème,

pas

plus

que celle de son

opposé -

Z.

Mais le

problème

se

complique

pour la recherche de la

est

perpendiculaire

à

Oz,

et si on

appelle (Ox, Oz)

le

plan d’incidence,

les conditions de continuité des vecteurs d’onde de part et d’autre de la surface d’entrée

imposent

que les

composantes

des

{ R}

suivant Ox

soient

égales

à

sin il (il

étant

l’angle

d’incidence par rapport à la normale

Oz).

D’où

l’expression :

où :

de sorte que :

deuxième solution

qui

doit être

indépendante,

bien

que

parfois voisine,

de la

première.

On résout ce

risque d’ambiguïté

en

imposant

que les vecteurs propres trouvés ne soient pas

colinéaires ;

en

pratique

les

imprécisions

de calcul sont sans

importance

pour ce dernier

point

car les solutions

indépendantes

conduisent à des vecteurs propres dont les

produits hermitiques

sont

pratiquement

nuls.

3. Les

équations

aux limites. - Nous supposons que l’échantillon

possède

deux surfaces

limites,

toutes

deux

perpendiculaires

à l’axe

Oz,

et distantes de d.

Nous

négligeons

l’influence des lames de verre

qui,

en

pratique,

enserrent l’échantillon.

Rappelons

que les conditions de continuité des composantes trans-

verses des vecteurs d’ondes nous ont

imposé

les

équations (9)

et

(10).

Les autres inconnues sont :

a)

les 3 composantes de l’onde extérieure incidente :

b)

les 3

composantes

de l’onde extérieure réfléchie :

c)

les 3 composantes de l’onde extérieure trans- mise :

d)

les 4

amplitudes

correspondant

aux 4 modes propres

et aux 4

pseudo-valeurs

propres :

(5)

soit au total 13

inconnues,

liées par 13

équations : 1) équations

de continuité du

champ électrique

dans le

plan (Ox, Oy) :

3) équations imposant

que les

champs électriques

soient transverses à

l’extérieur,

dans les milieux

isotropes :

4) équations imposant

deux des trois composantes de l’onde incidente :

où.Q

est

l’angle

que fait le

plan

de

polarisation

avec Ox

(rappelons

que le

champ électrique

est

perpendiculaire

au

plan

de

polarisation).

4.

La méthode de résolution. - La

principale

diffi-

culté est la résolution du

système homogène (8)

pour

lequel

il faut trouver les valeurs de Z

qui

rendent la

matrice

singulière.

Pour cela on

procède

par tâton- nement : pour une valeur donnée de Z on résout le

système (8),

en lui fournissant un second membre

non pas

nul,

mais dont tous les termes sont

égaux

à 1.

Si la matrice n’est pas

singulière,

la solution que l’on trouvera sera

composée

de valeurs assez

petites mais,

si Z se

rapproche

d’une valeur

qui

rend cette matrice

singulière,

alors le module du vecteur solution tendra

vers l’infini.

C’est

pourquoi

la méthode consiste à

ajuster

Z

de

façon

à rendre la solution maximale.

Si maintenant nous

rappelons

la condition

(13),

nous voyons

qu’il

n’est pas nécessaire de considérer le module de tous les

{

E

},

mais seulement de maxi- miser

2) équations

de continuité du

champ magnétique (soit

encore rot

E)

dans le

plan (Ox, Oy) :

La recherche de cette solution maximale est faite

en utilisant

l’algorithme

du

simplexe

non linéaire de Nelder et Mead

[8].

Cet

algorithme

permet la maximi- sation ou la minimisation d’une fonction

quelconque pas

forcément

continue,

de

plusieurs

variables : ici les deux variables sont la

partie

réelle et la

partie imaginaire

de Z. Une fois la valeur d’essai de Z

choisie,

la résolution du

système (8) (une

trentaine

d’équations complexes

en

pratique)

se fait par la méthode

classique

de Gauss.

On considère

qu’on

a

pratiquement

atteint une

bonne solution

quand

Si, ayant

trouvé une

solution,

on

s’aperçoit qu’elle

ne satisfait pas la condition

(13),

on

ajoute

ou on

retranche la

quantité R (cf.

eq.

(10))

à

Z,

et on recom-

mence la maximisation. Ceci se

produit

si la valeur de

départ

était mal choisie.

Une fois trouvée la

première

solution en

Z,

la recherche de la deuxième ne pose pas de

problème puisque

mais la recherche de la troisième est

plus

délicate.

Comme nous l’avons dit au

chapitre

2 elle peut être très

voisine,

mais les vecteurs propres doivent être distincts. C’est

pourquoi

la

quantité

à maximiser

sera

où le « . »

représente

non pas le

produit

scalaire

mais le

produit hermitique.

Une fois que la troisième solution est

trouvée,

il

n’y

a

plus

de difficulté pour la

quatrième qui

lui

est

opposée.

Une autre sécurité

consiste, lorsque l’absorption

n’est pas nulle

(voir

eq.

(19)),

à

imposer

que la

partie

(6)

imaginaire

de Z soit de

signe

contraire à sa

partie

; réelle

(le

contraire

signifierait

un mode de

propagation

à

absorption négative !).

Comme dans toutes les méthodes par

tâtonnement,

un autre

problème

se pose : celui du choix de la valeur de

départ.

Il est ici

simplifié

car, en

pratique,

on n’étudie pas une seule incidence 1, mais toute

une’

suite,

distantes d’une fraction de

degrés,

allant

typi- quement

de 20 ou 30

degrés jusqu’à

0. Aussi la dif- ficulté ne se

présente-t-elle

que pour la

première incidence, auquel

cas les valeurs initiales sont

simple-

ment lues sur carte

perforée. Ensuite,

pour la deuxième incidence

étudiée, qui

est très

prôche

de la

première,

on

prend

comme valeur de

départ

les résultats obtenus pour la

première. Ensuite,

pour les autres

incidences,

, on détermine une excellente valeur de

départ

par

extrapolation

à

partir

des deux

précédentes,

ce

qui

réduit considérablement le nombre d’essais.

Remarquons cependant

que la méthode ci-dessus

ne convient pas pour une incidence strictement nulle où le

système

est

dégénéré ;

c’est aussi

pourquoi

nos

études partent

toujours

des

grandes

incidences pour tendre vers des incidences

quasi

normales.

5.

L’expression

du tenseur

diélectrique.

- Tout ce

qui précède

ne fait d’autre

hypothèse

que la

pério-

dicité du tenseur

E(r)

dans la direction Oz. Nous

allons, ci-dessous,

donner

l’expression

détaillée de ce tenseur

- dans le cas des corps

cholestériques (axe

extra-

ordinaire

perpendiculaire

à

Oz),

- dans le cas des

smectiques

C chiraux

(axe

extraordinaire

oblique

par rapport à

Oz),

- dans le cas des

smectiques

C chiraux soumis à

une déformation

hydrodynamique.

Berreman

[5]

a donné une

expression complète

du

tenseur

diélectrique

des milieux chiraux. Soient :

les trois indices

principaux

de la

molécule,

celle-ci

étant

supposée plus allongée

dans la troisième direc-

tion,

c’est-à-dire

[9] :

Compte

tenu d’un éventuel coefficient

d’absorption

linéaire v, que nous supposons

isotrope,

nous obtenons

les trois constantes

diélectriques principales

de la

molécule :

On suppose que la molécule n’a pas de

pouvoir

rotatoire propre.

La

position

effective de ces trois directions

prin- cipales

par rapport au

système

d’axes

Ox, Oy, Oz,

est définie par trois

angles

d’Euler

0,

0, et

t/J.

Pour amener dans son orientation réelle la

molécule,

dont on suppose

qu’initialement

les directions

prin- cipales 1,

2 et 3 sont

parallèles

aux axes

Ox, Oy, Oz,

on lui fait subir trois rotations :

a)

rotation de 0 autour de l’axe

Ox,

de sorte que

son axe 3 fait maintenant un

angle

0 avec

Oz,

et se

trouve dans le

plan (Oy, Oz) ;

b)

rotation

de qt

autour de l’axe 3 lié à la molécule

(ce qui

ne

présente

d’intérêt que pour les molécules

optiquement biaxes) ;

c)

rotation de l’ensemble de la

figure

d’un

angle 0

autour de Oz. C’est cette dernière rotation

qui

varie

avec z :

(pour

les

cholestériques

ou

smectiques

C chiraux

non

déformés).

Dans ces

conditions,

le tenseur

diélectrique

a pour composantes

[5] :

a) lorsque 0

= 0 :

b) lorsque 5

0 :

(7)

A

partir

des

équations (22)

nous pouvons maintenant

exprimer

le

développement

en série de Fourier de

E(O),

en notant que ce

développement

ne sera

identique

à celui de

F,(z)

que si

l’équation (20)

est valable. On

trouve alors

(voir

la définition

(25)

de

e’) :

5 . 1 CAS DE MILIEUX CHIRAUX NON DÉFORMÉS. - Dans ce

cas, 4Y

est une fonction linéaire de z. D’autre

part,

il convient de remarquer que,

lorsque 0

=

0,

la direction 3

(axe extraordinaire)

de la molécule est

dans le

plan (Oy, Oz) ;

si l’on

appelle

a

l’angle

d’an-

crage à la

surface,

c’est-à-dire

l’angle

que fait le

plan

contenant Oz et l’axe extraordinaire de la

molécule,

il convient alors d’introduire une constante -

n/2

dans la définition de 4l :

Ni cette

expression,

ni le reste du

calcul,

ne font

d’hypothèse

sur la direction

d’ancrage

sur la surface

de

sortie ;

mais

si,

comme c’est souvent le cas,

l’ancrage

à la sortie est

parallèle

à

l’ancrage

à

l’entrée,

la

simple

cohérence

physique imposera

une

épaisseur multiple

du pas. Nous avons d’ailleurs montré

(voir 7. 1)

que le fait de ne pas

respecter

cette condition n’a

aucune influence sur la mesure

conoscopique.

On en déduit le

développement

en série de Fouriér

de

F,(qz) :

pour n = - 2 à + 2.

Le calcul de ce

développement

se fait alors

simple-

ment en calculant successivement les

expressions (19), (21), (23),

et

(25).

Dans le cas des

cholestériques,

on a :

où p

est le pas, c’est-à-dire la distance au bout de

laquelle

l’axe extraordinaire de la molécule se retrouve

parallèle

à

lui-même,

c’est-à-dire

lorsqueo

a

augmenté

de n.

Les conditions

(26)

et

(27)

entraînent une

simpli-

fication de

(25),

car les seuls termes non nuls sont

[4] :

Dans le cas des

smectiques

C

chiraux, § prend

une

valeur

quelconque,

souvent mal connue, sans doute 0

dans les cas

simples. Quant

à 0 il

prend

une valeur

généralement

faible

(10

à

200).

Enfin :

p étant ici encore le pas, c’est-à-dire encore la distance

au bout de

laquelle

l’axe extraordinaire se retrouve dans sa

position initiale,

soit ici

lorsque 0

a

augmenté

de 2 n.

5.2

CAS DES SMECTIQUES C CHIRAUX

DÉFORMÉS [ 1

- On suppose maintenant

qu’une

déformation

perturbe

l’orientation des molécules en favorisant l’orientation dans une certaine direction

privilégiée,

sans pour autant

changer

la valeur de l’inclinaison

8,

dont nous

admettons

qu’elle

ne

dépend

que de la

température.

Nous supposerons que cette direction

privilégiée

est

dans le

plan (Ox, Oy),

et

qu’elle

fait un

angle

a avec Ox.

Par

exemple,

en

appliquant

un cisaillement

simple

de

faible

amplitude,

obtenu en

déplaçant

une

plaque

limite par

rapport

à l’autre dans la direction a, l’effet des

couples hydrodynamiques

revient à

ajouter

à

la torsion initiale caractérisée par

l’équation (24)

une

perturbation :

(8)

avec :

d’où :

soit encore :

En utilisant les termes calculés par les

équations (22),

on en déduit la nouvelle

expression

du

développement

en série de Fourier de

£(qz)

dans le cas déformé :

Si l’on admet que D est

petit,

on

peut remplacer

les

fonctions de Bessel par leur

développement,

limité

au second ordre en

D,

ce

qui

limite les J à 5 termes :

De ce

fait,

dans

l’équation (34),

1 ne varie

que

de

-4à+4.

Le calcul du

développement

de Fourier du tenseur

diélectrique

déformé se fait alors

simplement

en

calculant successivement les

expressions (19), (21), (23), (35),

et

(34).

6. Modèle

simplifié.

- Nous discutons dans ce

paragraphe

une. méthode de calcul que nous avons

utilisée dans une

étude précédente [1].

Nous compa-

rerons ensuite les résultats

qu’elle

donne avec ceux du

calcul

numérique rigoureux précédent.

Cette méthode repose sur le

principe suivant,

valable en incidence normale

[7] :

la

propagation

de

l’onde est la même que si l’onde avait traversé une

succession de couches

purement biréfringentes (sans pouvoir rotatoire),

causant une différence de

phase

totale

ô,

et de couches

optiquement

actives

(sans biréfringence),

causant une différence de marche 2 p par unité de

longueur,

p est le

pouvoir

rotatoire.

Le

déphasage

total L1 est donné en incidence nor-

male par :

Dans le cas d’une incidence

oblique,

si on

néglige

la différence

angulaire

entre les normales aux

plans

d’onde dans le milieu pour un même rayon incident

sous

l’angle 1,

on peut

exprimer [10]

la

biréfringence

en fonction de b et d’un

pouvoir

rotatoire

oblique p’, qui

sera défini

plus

loin

(eq. (40)) :

Cette

expression

fait intervenir

l’angle

moyen d’incidence dans le

milieu, qui

est donné par :

où l’indice effectif est défini par :

où : o

Cette

approximation

uniaxe repose sur la forme

diagonale (eq. 23.1)

de la

partie indépendante

du ç

du tenseur

diélectrique E(r).

La

biréfringence

b est donnée

simplement,

pour une couche

d’épaisseur d,

par :

La contribution du

pouvoir

rotatoire

peut

être évaluée

[6]

en utilisant deux autres indices effectifs et en

appliquant

le résultat de De Vries

[3]

donnant le

pouvoir

rotatoire des

cholestériques

dans la direction

parallèle

à l’axe hélicoïdal :

où :

et où :

Les valeurs de ces indices effectifs sont données par Parodi

[6]

dans le cas

où §

= 0 :

Dans le cas

où §

n’est pas

nul,

on peut déduire

l’expression générale

de ces indices effectifs du calcul

de Berreman :

où : .

En incidence

oblique,

tenant

compte

de la structure du tenseur de

gyration [7], qui possède

un axe

principal parallèle

à

Oz,

nous amène à

généraliser

cette formule

de

façon heuristique

en :

(9)

La

biréfringence (donnée

par la formule

(37))

ne

dépend

en incidence normale que du

pouvoir

rotatoire.

Par contre, en incidence

oblique,

la contribution de la

biréfringence

ordinaire devient

rapidement

domi-

nante ;

ainsi,

dans

l’exemple

que nous venons de

présenter,

les deux contributions sont

comparables

pour un

angle

d’incidence d’environ 40.

7.

Comparaison

entre les modèles. - 7. 1 MILIEUX

NON DÉFORMÉS. - La

figure

2 montre le résultat du calcul

numérique

pour un ensemble de

paramètres typiques

d’un

smectique

C

chiral,

à

quelques degrés

au-dessous de la transition vers une

phase smectique A [9] :

Les deux courbes sont obtenues pour des

polariseurs parallèles

ou croisés. On constate un

remarquable

accord entre le résultat du calcul

rigoureux (traits pleins)

et ceux du modèle

simplifié (tirets),

avec les

mêmes valeurs de

paramètres.

La structure fine obtenue avec le calcul

rigoureux

traduit les interférences entre les rayons réfléchis

partiellement

par les surfaces de

séparation (anneaux

de

Newton),

que le modèle

simplifié néglige

évidem-

ment, mais

qui,

sont

obligatoirement prises

en compte par les

équations (14.1)

à

(14.8).

Ces courbes sont en bon accord

qualitatif

avec les

résultats

expérimentaux [1].

La

figure

3 montre la

variation de l’intensité obtenue sur une couche de DOBAMBC

(1)

dans les

phases smectique

A et

smectique

C

chiral,

entre

analyseur

et

polariseur

croi-

sés

(la géométrie correspond

à celle du

calcul).

En

phase smectique A,

la variation

correspond

à la

figure conoscopique typique

d’un matériau

uniaxe,

avec l’axe

optique perpendiculaire

aux lames. En

phase smectique

C

chirale,

l’intensité non nulle en

incidence normale traduit la contribution du

pouvoir

rotatoire. Par contre, pour des

angles’

d’incidence

élevés,

les deux

figures

sont assez voisines car la

contribution essentielle

provient

de la

biréfringence ordinaire, qui

varie de

quelques

pour cent seulement dans l’intervalle de

température

de ces deux

phases [9].

Pour évaluer la sensibilité du calcul

rigoureux

aux

paramètres extérieurs,

nous avons étudié l’effet du

changement

de

plusieurs

de ces

paramètres.

Pour un pas de 3 microns et

l’épaisseur

choisie de

200

microns,

la direction de

l’ancrage

sur la

plaque

de sortie n’est pas

parallèle

à la direction de

l’ancrage

sur la face d’entrée. En portant

l’épaisseur

à

201

microns,

ce

qui

est un

multiple

du pas, nous observons une modification des anneaux de

Newton,

mais aucune modification

globale

de la

figure

cono-

(1) (p-décyloxybenzilidène-p’-amino-2-méthyl-butyl-cinnamate.)

FIG. 2. - Comparaison entre le calcul rigoureux (traits pleins) et

le modèle simplifié du chapitre 6 (tirets). On a porté (en ordonnée)

la variation de l’intensité transmise entre polariseurs parallèles (courbe a) et croisés (courbe b) en fonction de l’angle d’incidence ?j (en abscisse) du faisceau optique monochromatique (Â = 0,63 u)

pour un film smectique C chiral (pas de l’hélice, p = 3 u, angle d’oblicité, 0 = 20°, indices ni = n2 = 1,48 ; n3 = 1,66 ; a = 0 ; u = 0; D = 0; t/J = 0; d = 200 y). Les oscillations dans le calcul

numérique sont dues à l’effet des réflexions aux surfaces limites.

[Comparison between the rigorous method (plain line) and the simplified model of chapter 6 (dashed line). The variation of the transmitted intensities (vertical axis) with parallel polarizers (a curves) and with crossed polarizers (b curves) have been plotted

as functions of the incidence angle il (horizontal) of the mono- chromatic beam = 0.63 um) in the case of a smectic C chiral

layer (pitch : p = 3 ;im ; obliquity : 0 = 200 ; indices : n 1= n 2 = 1.48 ; n3 = 1.66). The oscillations in the numerical computation are due

to reflections on the limiting surfaces.]

scopique

calculée. On peut donc dire que si la direction

d’ancrage

à la sortie est

cruciale,

c’est par les modi- fications

qu’elle risque d’imposer

au pas mais que le fait que l’échantillon comporte un nombre entier

ou non de pas n’a pas

d’importance.

Il n’en serait pas

(10)

FIG. 3. - Figure conoscopique expérimentale entre polariseurs

croisés (dans ces courbes tirées de la référence [1] l’angle # corres- pond à il dans le présent article) : en phase smectique C chirale,

on remarque l’existence de biréfringence en incidence normale (effet

du pouvoir rotatoire). Pour les grandes incidences, la figure est pratiquement la même que dans la phase smectique A (uniaxe)

obtenue à plus haute température.

[Experimental conoscopy with crossed polarizers (in those curves

taken from reference [1], the angle § corresponds to" in the present paper) : in the smectic C chiral phase, the existence of a birefrin- gency under normal incidence is to be noted. In the case of higher incidences, the figure is pratically the same as in the smectic A phase

(uniaxial) obtained at higher temperature.]

de même si le pas était

beaucoup plus grand

que la

longueur d’onde,

c’est-à-dire dans le cas

adiabatique

où la direction de

polarisation

de la lumière suit la rotation du directeur de la molécule

smectique.

Nous avons aussi étudié l’influence de la direction de la

polarisation

du faisceau incident par rapport à l’orientation moléculaire au niveau du

plan

d’entrée.

Expérimentalement,

on n’observe aucun effet

appré-

ciable dans les matériaux dont le pas de l’hélice est du même ordre de

grandeur (3 gm)

que celui utilisé

plus

haut. Le calcul exact ne montre pas non

plus

de

différences

appréciables

entre les formes

générales

des courbes calculées pour différentes valeurs de

l’angle d’ancrage

a, mise à part la modification des modulations dues aux réflexions internes.

Un

paramètre plus

crucial est le

rapport

du pas de l’hélice à la

longueur d’onde,

et

plus précisément

à la

longueur

d’onde réduite Â’ définie par

l’équation (44).

La validité du calcul

simplifié

repose en effet sur celle de la formule de De Vries

(42),

donnant la

biréfringence

due au

pouvoir

rotatoire : un

développement

limité

utilisé dans ce travail

suppose À’

1

(ce qui

exclut

la

région

l’effet de bandes interdites devient

appré- ciable)

et Â’ > A

(défini

par

(43)).

Cette dernière

inégalité implique

que le pas soit suffisamment

petit

pour que l’on soit hors

du

domaine

adiabatique (ou

de

Mauguin).

En accord avec la formule de De Vries

(42),

le calcul exact montre une

augmentation

de la

biréfringence

en incidence

normale,

due à

l’augmentation

du

pouvoir

rotatoire

lorsque

le pas croît. L’accord avec le calcul

simplifié

est bon pour des pas de 1 et 3 tim

(lorsque

le pas vaut 3 gm, Â’ est

légèrement supérieur

à

A).

Par contre, le modèle

simplifié

est en

complet

désaccord avec le calcul

rigoureux

pour un pas de 30 gm, pour

lequel

« A.

On peut donc considérer que le modèle

simplifié

est bien valable dans le domaine où : .

7.2 EFFET D’UNE DÉFORMATION. - L’effet d’une distorsion

(D

=

0,1) représentée

par la formule

(30)

est

indiqué

sur la

figure

4. La courbe en

tirets, qui

est

celle du modèle

simplifié

sans

distorsion,

est donnée

comme

point

de

comparaison.

On constate que,

lorsque

a =

90°,

c’est-à-dire

lorsque

la direction

privilégiée d’alignement

est

perpendiculaire

à la

direction de

balayage

de la

figure conoscopique,

l’intensité transmise est

pratiquement

la même

qu’en

l’absence de distorsion.

Au

contraire,

dans le cas Q =

0°,

on constate

que la courbe se décale

globalement

dans la direction

privilégiée d’alignement.

Ce résultat

correspond

tout

à fait à ce

qui

est observé

expérimentalement :

la

figure conoscopique

bascule dans son ensemble dans la direction du cisaillement

appliqué.

Dans un

précédent

article

[1],

nous avons

justifié théoriquement

ce résultat en montrant que, en

présence

d’une faible distorsion

(D « 1),

le tenseur c

était modifié par l’effet d’une rotation d’un

angle

Dans le cas de la

figure 4,

on trouve un

décalage

de

ce

qui

est en accord raisonnable avec la variation calculée

numériquement,

en utilisant

l’équation (53).

7.3 RÔLE DE LA BIAXIALITÉ. - Le fait que la molécule en

phase smectique

ne

possède

pas un

axe de

symétrie

de

rotation,

ce

qui

se traduit

opti-

quement par une biaxialité de la

molécule,

n’a pas été considéré

jusqu’à présent

dans

l’analyse

du

comportement

des

smectiques

C chiraux. Il se peut

cependant

que cette

dissymétrie joue

un rôle dans le

comportement viscoélastique

de cette

phase :

le

problème

se relie à celui de la nature des

propriétés dynamiques

et

statiques dans

la

phase smectique,

encore mal connues actuellement

(rotation prati- quement

libre autour de l’axe

principal

ou bien

structure

bloquée

par les

couplages dipolaires

de la

molécule).

L’observation directe de la biaxialité

optique

doit d’ailleurs être très difficile, vu sa faible valeur

(quelques dix-millièmes).

Nous avons

cependant exploité

le programme de calcul en y introduisant des valeurs de biaxialité

beaucoup plus grandes

que l’ordre de

grandeur

vraisemblable tout en conservant l’indice ordinaire moyen

(indices 1,46 ;

1,50 et 1,66 au lieu de

1,48,

1,48

et

1,66),

afin d’évaluer la sensibilité d’une éven- tuelle étude

conoscopique (Fig. 5).

(11)

Il

apparaît

que la biaxialité augmente très nettement la

biréfringence

due au

pouvoir

rotatoire

(par

un

facteur

10) ;

ceci se

comprend

aisément car ce

pouvoir

rotatoire est relié à

l’ellipticité

de la

projection

de

l’ellipsoïde

des indices sur le

plan (Ox, Oy) :

la contri-

bution du nouveau terme

y est

pondérée

par

cos2

0 alors que le terme uniaxe

a

priori plus important, n’y

est

pondéré

que par

sin2

0

(rappelons

que 0 est de l’ordre de

200).

Dans la

comparaison

avec le modèle

simplifié,

l’accord sur la

biréfringence

est excellent en incidence

nulle ;

mais pour les incidences

obliques,

on trouve

un désaccord de l’ordre de 10

%

sur les valeurs

d’angles caractéristiques (extrémums d’intensité),

que nous

n’expliquons

pas bien.

En outre, la

figure conoscopique

est très fortement modifiée si l’on introduit une

rotation § (nous

avons

pris 4f

=

450)

tout en

gardant

les mêmes indices. Là encore, l’accord avec le modèle

simplifié

est bon en

incidence

nulle,

à condition d’utiliser les

équations (46)

et non

(45).

8. Conclusion. - Cette

étude,

basée sur une

approche rigoureuse

de la

propagation

d’une onde

électromagnétique

dans un matériau chiral

(smecti-

que C

chiral,

ou

cholestérique),

a

permis

de

justifier

l’utilisation d’un modèle

simple

et

rapide qui s’appuie

FIG. 4. - a) Simulation de l’effet d’un cisaillement sur une couche

smectique C chirale (vitesse de cisaillement parallèle à Ox, dans le plan d’incidence). La courbe en tirets est la même que celle de la figure 2. La courbe théorique montre un déplacement sensible-

ment constant de la figure conoscopique dans la direction du cisail- lement, en accord avec l’expérience et le modèle simplifié. a =

et Q = 180° correspondent aux cisaillements, respectivement dans

la direction, et opposé à l’axe d’observation des franges cono- scopiques : le paramètre D = 0,1 représente l’amplitude de la dis-

torsion de l’angle polaire ç et est proportionnel au taux de cisaille- ment pour des faibles cisaillements (n = n2 = 1,48; n3 = 1,66;

oc =0; D = 0,1 ; 0 = 20-, = 0; Â = 0,6301i;p = 3 kt; d= 200g).

b) Dans la direction Q = 90°, à angle droit du cisaillement, on n’observe pas de modification de la figure conoscopique, ce qui est

bien conforme au modèle du basculement global.

[a) Simulation of the effect of a shear on a smectic C chiral layer (shear direction parallel to Ox, in the incidence plane). The dashed

line is the same as in figure 2. The theoretical curve exhibits a nearly

constant displacement of the conoscopic pattern in the shear direction, in accordance with both the experiment and the simplified model. a = 0 and ff = 180° correspond to shears respectively in

the same and the opposite directions to the observation axis of the

conoscopic franges : the parameter D = 0.1 describes the amplitude

of the distorsion of the polar angle q> ; it is proportional to the shear

when this shear is small. b) In the direction Q = 90°, at right angle

to the shear, no change of the conoscopic pattern is observed.

This is in agreement with the model of a global tilt of the conoscopic pattern (nl = n2 = 1,48 ; n3 = 1,66 ; a = 0 ; D = 0,1 ; 0 = 20° ;

t/J = 0 ; À. = 0,630 Il ; P = 3 g; d 200 g).]

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