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Feuille 15

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Feuille 15

Exercice15.1 Solution p. 3

On note A = {(x, y) ∈ R2 / xy = 0} etB = {(x, y) /2x+y = 1}.Les ensembles Aet B sont-ils des sous-espaces vectoriels deR2?

Exercice15.2 Solution p. 3

On note Al’ensemble des suites arithmétiques et B l’ensemble des suites monotones. Les ensembles Aet B sont-ils des sous-espaces vectoriels deRN?

Exercice15.3 Solution p. 3

SiAetBsont deux parties d’unK-espace vectorielE, comparerVect(A∩B)etVect(A)∩Vect(B).

Exercice15.4 Solution p. 3

DansR3, on noteu= Ñ1

1 1

é etv=

Ñ1 0

−1 é

. Montrer queVect(u, v) =

 Ñ 2α

α+β 2β

é

/ α, β ∈R2

 .

Exercice15.5 Solution p. 3

SoientE unR-espace vectoriel etF un sous-espace vectoriel deE, different deE. Soit uune fonction deE dansEtelle que la restriction deusur le complémentaire deFest nulle.

Montrer queuest linéaire si et seulement si elle est nulle.

Exercice15.6 Solution p. 3

On noteEl’ensemble des fonctionsf deRdansRtelles qu’il existe(a, A)∈R2+vérifiant∀x∈R, |x| ≥a⇔

|f(x)| ≤A|x|.

Exercice15.7 Solution p. 3

SoientEunK-espace vectoriel etA, B, Ctrois sous-espaces vectoriels deEtels queA∩B =A∩C, A+B= A+CetB⊆C.

Montrer queB=C

Exercice15.8 Solution p. 3

Pour toutX= Ñx

y z

é

∈R3, on noteM(X) =

Ñx+ 2y+ 4z 3y+ 3z x+y+ 3z

é . Montrer queM ∈L(R3), puis calculerKer(M)etIm(M).

Exercice15.9 Solution p. 4

SoientE, F etGtrois sous-espaces vectoriels d’un espace vectorielA.

1. Est-il vrai queE∩(F+G) = (E∩F) + (E∩G)? 2. Est-il vrai queE∩(F+ (E∩G)) = (E∩F) + (E∩G)?

Exercice15.10 Solution p. 4

SoientEunK-espace vectoriel ethun endomorphisme deE.

1. SiF est un sous-espace vectoriel deE, montrer queh−1(h(F)) =F + Ker(h).

(2)

Exercice15.11 Solution p. 5 Soituetvdeux endormorphismes d’unC-espace vectorielE, tels queu◦v = v◦u. On suppose qu’il existe (α, β)∈C2tels queu◦v+αu+βv= 0,avecα6= 0etβ6= 0.

Montrer queu+βIdE est inversible.

Si l’on suppose queEest de dimension finie, on peut enlever l’hypothèse de commutativité et demander de prouver cette commutativité après avoir montré la première question.

Exercice15.12 Solution p. 5

Dans l’espace vectorielF(R,R)des fonctions deRdansR, comparer les sous-espaces vectoriels respectivement engendrés par les familles(ϕn)n∈Net(ψn)n∈N,où

∀x∈R, ϕn(x) = cos(nx)etψn(x) = cosnx

Exercice15.13 Solution p. 6

SoitEunK-espace vectoriel etuun élément deL(E).

1. Montrer queKer(u)∩Im(u) ={0}si et seulement siKer(u2) = Ker(u).

2. Montrer queE = Ker(u) + Im(u)si et seulement siIm(u2) = Im(u).

Exercice15.14 Solution p. 6

SoitEunK-espace veetoriel etu, v∈L(E)tels queu◦v=v◦uetKer(u)∩Ker(v) ={0}.

Montrer que quelque soiti, j∈N, Ker(ui)∩Ker(vj) ={0}.

Exercice15.15 Solution p. 6

SoientEetF deuxK-espaces vectoriels. Montrer queE×Fest isomorphe à(E×F)

Exercice15.16 Solution p. 7

Polynômes d’endomorphismes

SoientEunK-espace vectoriel etu∈L(E).

NotonsP ={P(u)/ P ∈K[X]}etC={v ∈L(E)/ v◦u=u◦v}.

1. Montrer queP etCsont des sous-espaces vectoriels deL(E)et queP ⊆ C.

2. Soitx ∈ E. Montrer que le plus petit sous-espace vectoriel deE contenantxqui est stable paruestFx = {P(u)(x)/ F ∈K[X]}.

3. Six∈E, on dira quexestu-générateur si et seulement siFx =E.Notonsϕx : L(E)−→ E v7−→v(x) Montrer quexestu-générateur si et seulement siϕx

P est surjective.

4. Montrer que sixestu-générateur alorsϕx

Cest injective.

En déduire que siE possède unu-générateur, alorsP =CetEest isomorphe àC.

Exercice15.17 Solution p. 7

SoientKun sous-corps deCetE unK-espace vectoriel.

1. Montrer que la réunion de deux sous-espaces vectoriels strictement inclus dansEest également strictement incluse dansE.

2. Plus généralement, sinest un entier supérieur ou égal à 2, montrer que la reunion densous-espaces vectoriels strictement inclus dansEest strictement incluse dansE.

(3)

Solution de l’exercice 15.1 Énoncé PourA: Soita= (0,1)b= (1,0) a+b= (1,1)6∈ADoncAn’est pas un sous-espace vectoriel deR2. On a A= (Ox)∪(Oy).

PourB :06∈B, ou sinona= (0,1), b= Å1

2,0 ã

a+b= Å1

2,1 ã

6∈B(car1 + 1 = 26= 1).Best une droite affine du plan (donc non vectoriel).

Solution de l’exercice 15.2 Énoncé

Soit (un),(vn) ∈ A,un = u0 +nr et vn = nq +v0. Soit α ∈ R, α(un) + (vn) = (αun+vn) et ∀n ∈ N, αun+vn=α(nr+u0) +nq+v0=n(αr+q) + (αu0+v0), donc la suite(αun+vn)est bien arithmétique donc appartient àA. DoncAest bien un sous-espace vectoriel deRN.

PourB il suffit de montrer par exemple, que la somme d’une suite croissante et décroissante n’est pas monotone.

(Bn’est donc pas un sous-espace vectoriel).

Solution de l’exercice 15.3 Énoncé

A∩B ⊂A, B, doncVect(A∩B) ⊂Vect(A)etVect(A∩B) ⊂Vect(B). DoncVect(A∩B) ⊂Vect(A)∩ Vect(B).

Prenons maintenantRen tant queR-espace vectoriel. Soita, b ∈ R, a 6= b. AlorsVect({a} ∩ {b}) = {0}mais Vect(a)∩Vect(b) =R, donc l’inclusion n’est que dans un sens.

Solution de l’exercice 15.4 Énoncé

Solution de l’exercice 15.5 Énoncé

Soitu:E −→Etelle queu|E\F =0

Soitx ∈F, a∈ E\F. a+x6∈ F sinona∈ F doncE\F ⊂F . doncu(a+x) = 0, de plusu(a) = 0donc u(x) =u(a+x−a) =u(a+x)−u(a) = 0. Ainsi siuest linéaire,u|F est nulle.

Réciproquement, on vérifie que0∈L(E).

Solution de l’exercice 15.6 Énoncé

Pas de correction.

Solution de l’exercice 15.7 Énoncé

Soitx∈C x∈A+C=A+B(car0∈A) donc il existea, b∈A×B, x=a+bdonca=x−b,x∈Cet b∈B ⊂C, donca=x−b∈Cdonca∈A∩C=A∩B donca∈Bpuisx=a+b∈B. DoncC ⊂B, ce qui permet de conclure.

Solution de l’exercice 15.8 Énoncé

SoitX= (x, y, z), X0 = (x0, y0, z0)∈R3. On vérifie que∀λ∈R, M(λX+X0) =λM(X) +M(X0).

Ñx y z

é

∈KerM ⇔M(X) = Ñ0

0 0

é





x+ 2y+ 4z =0 3y+ 3z =0 x+y+ 3z =0





y =−z x =−2z z =z

⇔X = Ñ−2z

−z é

(4)

DoncKerM = Vect

−1 1 . Im(M) =

M(X)/ X∈R3

= Vect

à e1

z }| { Ñ1

0 1

é ,

e2

z }| { Ñ2

3 1

é ,

z }| { Ñ4

3 3

ée3

í

= Vect ÑÑ1

0 1

é ,

Ñ1 3 0

é ,

Ñ1 3 0

éé

e2−e1 ete3−3e1

= Vect ÑÑ1

0 1

é ,

Ñ1 3 0

éé

DoncX ∈ImM ⇔ ∃α, β∈R, Ñx

y z

é

=α Ñ1

0 1

é +β

Ñ1 3 0

é





x =α+β y =3β z =α

⇔x=z+y

3 ⇔3x−y−3z= 0.

Solution de l’exercice 15.9 Énoncé

1. La figure ci-dessous donne bien un contre-exemple clair. Ici E ∩(F +G) = E mais(E ∩F) = {0} et (E∩G) ={0}.

~0 E

F

G

2. Soitx∈(E∩F) + (E∩G), il existe alorsa, b∈(E∩F)×(E∩G)tels quex=a+b.

a∈E, b∈Edoncx∈E.

a∈F, b∈E∩Gdoncx∈F+ (E∩G)doncx∈E∩(F+ (E∩G)).

Soitx∈E∩(F +E∩G). Il existea, b∈F ×(E∩G)tels quex=a+b.

On ax∈E, b∈Edonca=x−b∈E, donca∈E∩F, etb∈E∩Gdoncx∈(E∩F) + (E∩G).

DoncE∩(F+ (E∩G)) = (E∩F) + (E∩G).

Solution de l’exercice 15.10 Énoncé

1. «⊃» : Soitx∈F+ Kerh,∃a, b∈F ×Kerhtels quex=a+b.

Alorsh(x) =h(a) + 0 =h(a)∈h(F)doncx∈h−1(h(F)).

«⊂ ˇ : Soitx ∈ h−1(h(F)), h(x) ∈ h(F) donc ∃y ∈ F tel que h(x) = h(y)donc h(x−y) = 0 donc x−y∈Kerhdoncx∈F + Kerh.

2.

3. «⊃» : Soitx∈F∩Imh, ∃y ∈F tel queh(y) =xdoncy∈h−1(F)doncx=h(y)∈h(h−1(F)).

«⊂» : Soitx ∈h(h−1(F)),∃y ∈h−1(F)tel queh(y) =xdoncx∈Imh. De plus,y ∈h−1(F)⇔h(y)∈ F ⇔x∈F.

(5)

Solution de l’exercice 15.11 Énoncé On sait d’après le cours que(L(E), +, ·, ◦)est uneC-algèbre non abélienne.

Supposons queu+βIdE soit inversible (analyse) :

(u+βIdE)◦w= IdE (1) w(u+βIdE) = IdE (2) (1)donne

αβw =αIdE−αuw

=αIdE+(uvβv)w

=αIdE+v(u+βIdE)w (caruv =vu) αβw =αIdE+v

w= 1

βIdE+ 1 αβv

Synthèse : Posonsw= 1

β IdE+ 1 αβv

(u+βIdE)w= 1

αβ(u+βIdE)(αIdE+v)

= 1

αβ(αu+uv+βIdE+βv)

= 1

αβαβIdE = IdE On vérifie également à gauche, mais ça marche.

Autre solution, avec la dimension, à venir

Solution de l’exercice 15.12 Énoncé

Montrons par récurrence queVect(ψn) = Vect(ϕn).

Pourn= 0, c’est bon, pourn= 1c’est aussi bon.

Soitn∈Ntel queR(n)soit vraie.

Vect{coskx / k∈J1 ; n+ 1K}= Vect Ö

{coskx / k∈J1 ; nK}

| {z }

R(n)

∪{cos(n+ 1)x}

è

= VectÄ

{coskx / k ∈J1 ; nK}ä

+ Vect ({cos(n+ 1)x}) (car Vect(E) + Vect(F) = Vect(E∪F))

Vect(cos(n+ 1)x) = Vect(Tn+1(x)),oùTn+1est le polynôme de Tchebychev de degrén+ 1.

= Vect á

{coskx / k∈J1 ; nK} ∪









en+1

z }| {

n+1

X

i=0

αicosix /(αi)∈Rn+2







 ë

= VectÄ

{coskx / k ∈J1 ; nK} ∪

αn+1cosn+1x ä

par opérations élémentaires : en+1←en+1−αicosix, i∈J0 ; nK

= Vect¶

coskx / k∈J1 ; n+ 1K

©

(6)

Vect(cosnx) = Vect [

n∈N

{coskx / k ∈J1 ; nK}

= [

n∈N

Vect{coskx / k∈J1 ; nK}

= [

n∈N

Vect{coskx / k∈J1 ; nK}

= Vect coskx

Il faut détailler certains passages : si v ∈ Vect(cosnx), alors il existe v de la forme

N

X

k=0

αkcoskx, donc v ∈ Vect{coskx / k ∈J1 ; NK}doncVect(cosnx)⊂S

n∈NVect{cosnx / n∈J1 ; NK}et⊃est claire.

Solution de l’exercice 15.13 Énoncé

1. ⇐: On suppose queKer(u2) = Ker(u). Soitx∈Ker(u)∩Im(u).

∃y ∈ E, x = u(y) donc u(x) = u2(y).u(x) = 0donc u2(y) = 0donc y ∈ Ker(u2) = Ker(u) donc x=u(y) = 0. DoncKeru∩Imu={0}

⇒: Supposons queKer(u)∩Im(u) ={0}. On a directement l’inclusionKer(u)⊂Ker(u2).

Soitx ∈ Ker(u2) u(u(x)) = 0donc u(x) ∈ Ker(u)etu(x) ∈ Im(u) doncu(x) = 0(par hypothèse).

Doncx∈Ker(u)⇒Ker(u2)⊂Ker(u).

2. ⇒: Supposons queE = Ker(u) + Im(u). On a immédiatement l’inclusionIm(u2)⊂Im(u).

Soitx∈Im(u), ∃y∈E / u(y) =x. Il existe de plus,(a, b)∈Ker(u)×Im(u)tels quey=a+b.

Doncx=u(a+b) =u(b) (caru(a) = 0) orb∈Im(u)doncx∈Im(u2).

⇐ : Supposons que Im(u2) = Im(u). Soit x ∈ E, ∃y ∈ E / u(x) = u(u(y)), alors u(x −u(y)) = 0 doncx−u(y)∈Ker(u)doncx=u(y) +c, oùc∈Ker(u), doncx∈Ker(u) + Im(u).

La dernière implication est la plus dure, ne pas hésiter à faire une analyse pour trouver la solution.

Solution de l’exercice 15.14 Énoncé

On le montre par récurrence, laquelle est initialisée au rang 1 par l’énoncé. (elle est aussi vraie au rangi=j= 0).

Soiti∈Ntel queKer(ui)∩Ker(v) ={0}(jest fixé à 1).

Soitx∈Ker(ui+1)∩Ker(v),v(x) =ui+1(x) = 0doncu(ui(x)) = 0doncui(x)∈Ker(u).

Supposons que x 6= 0, x ∈ Kerv, donc ui(x) 6= 0, on a ui(v(x)) = ui(0) = 0, or comme u ◦v = v ◦u, v(ui(x)) =ui(v(x)) = 0doncui(x)∈Ker(v).

u(ui(x)) = 0doncui(x)∈Ker(u). Doncui(x)∈Ker(u)∩Ker(v)doncui(x) = 0doncx∈Ker(v)∩Ker(ui) = {0}doncx= 0doncKer(ui+1)∩Ker(v) ={0}.

On a montré que[u◦v=v◦u]∧Ker(u)∩Ker(v) ={0} ⇒ ∀i∈N, Ker(ui)∩Ker(v) ={0}.

On remplace le couple(u, v)par le couple(v, uj)et on a la relation demandé.

Solution de l’exercice 15.15 Énoncé

Posons

Ψ : E×F−→(E×F)

(e, f)7−→ϕe,f:E×F →K

(x, y)7→e(x) +f(y) Soitα∈K, e, e0∈E, f, f0 ∈F, soit(x, y)∈E×F, on vérifie queΨest linéaire :

Ψ(α(e, f) + (e0, f0))(x, y) = (αe(x) +e0(x)) +αf(y) +f0(y) = [αΨ(e, f) + Ψ(e0, f0)](x, y).

Montrons queΨest surjective. Soitϕ∈(E×F).

(7)

Posonsf:F −→K y7−→ϕ(0, y)

e:E −→K x7−→ϕ(x,0)

On vérifie (mais il est assez clair) que∀(x, y)∈E×F, [Ψ(e, f)](x, y) =e(x) +f(x) =ϕ(x, y)(d’après la linéarité deϕ).

Montrons l’injectivité : Soit(e, f) ∈Ker Ψdonc∀(x, y) ∈E×F, e(x) +f(x) = 0, avecx = 0,∀y ∈ F, f(y) = doncf =0, avecy = 0, ∀x∈E, e(x) = 0. Donc(e, f) = (0E,0F).

DoncKer Ψ ={(0,0)}.

Solution de l’exercice 15.16 Énoncé

1. On peut le vérifier manuellement, ou bien poserf:K[X]−→L(E) P 7−→P(u)

, qui est, d’après le cours, un morphisme d’algèbre. Dans ce cas,P = Im(f)et donc est un sous-espace vectoriel deL(E).

On montre de même queCest un sous-espace vectoriel deL(E)(mais ça se fait bien).

SoitP(u) ∈ P, alors P(u) = X

n∈N

anun et u◦ P(u) = X

n∈N

anun+1 = P(u) ◦u donc P(u) ∈ C donc P ⊂ C.

Plus généralement, tout polynôme d’endomorphismes commutent avec l’endomorphisme qui le compose.

2. Là aussi, on peut le vérifier à la main, ou sinon poser :Fx = Im(Ψ), oùΨ :K[X]−→E

P 7−→[P(u)](x) . DoncFxest bien un sous-espace vectoriel.

SoitP(u)(x) ∈ Fx, alorsu◦P(u)(x) = S(u)(x)oùS(X) = X ◦P(X) ∈ K[X]car(K[X],+,·,×)est uneK-algèbre.

DoncFxest stable paru.

SoitGun sous-espace vectoriel deE vérifiant ces conditions. Alorsx ∈ Gpuisu(x) ∈ G. Par récurrence,

∀k∈N, uk(x)∈G. De plusGest stable par combinaison linéaire, donc∀(αn)∈K(N), X

n∈N

unαn∈G.

DoncFx⊂G.

3.

xestu-générateur⇔Fx =E

⇔E⊂Fx

⇔E⊂ϕx(P)

⇔ϕx|P est surjective

4. Supposons quexsoit unu-générateur. Soitv∈ C tel queϕx|C(v) = 0⇔v(x) = 0.

SoitP(u)∈ P, alorsP(u)◦v(x) = 0⇔v(P(u)(x)) = 0⇔ ∀y∈E, v(y) = 0doncv=0etKerϕx|C={0}

doncϕx|C est injective.

Montrons queC ⊂ P. Soitv ∈ C. Notonsv(x) = y = ϕx(v). Il existef ∈ P tel que y = f(x)par sur- jectivité. Doncϕx(f) = ϕx(v)doncf = vpar injectivité deϕx|C. doncC = P. De plus,ϕx|P = ϕx|C est bijective. DoncCest isomorphe àE.

Solution de l’exercice 15.17 Énoncé

1. SoitE1, E2deux sevs strics deE. SiE1 ⊂E2alorsE1∪E2 =E2 (E, de même en intervertissant les rôles.

Sinon, il existex∈E1\E2ety∈E2\E1.

Supposons maintenat queE1∪E2 = E. Supposons quex+y ∈ E1 alors(x+y)− x = y ∈ E1 . De

(8)

2. Soit(Ei)1≤i≤nune famille densous-espaces vectoriels deE. On suppose queE=

j=1

Ej E1 (

i≥2

Ei j=1

Ej ( E1.

On suppose sans perte de généralité quex∈E1, mais que pour touti≥2, x6∈Ei, ety ∈Eimaisy6∈E1. SoitA={x+ky / k∈Z}.Aest infini (carCest un corps de caractéristique nulle), donc par le principe des tiroirs (où les tiroirs sont lesEi), il existek1,k2tels quex+k1y∈E`etx+k2y∈E`.

Ainsi(k1−k2)y ∈E`, de plus,k1 6=k2 doncy ∈E`. donck1y ∈E` doncx=x+k1y−k1y∈ E`. Ainsi x, y∈E`donc`= 1, doncy∈E1, c’est absurde.

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