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Mémento sur le calcul des moments des lois discrètes usuelles.

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Academic year: 2022

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(1)

ÉCS2

Mémento sur le calcul des moments des lois discrètes usuelles.

Les essentiels.

1 Loi uniforme sur [[1 ; n]]

SoitndansN etXune v.a.r. de loi uniforme sur [[1 ;n]].

Ainsi :X(Ω) = [[1 ;n]]et pour toutkde[[1 ;n]],P(X =k) = 1 n.

¬Xétant une v.a.r. à support fini, Xpossède des moments de tous ordres.

­E(X) =

n

X

k=1

k n = 1

n

n(n+ 1)

2 = n+ 1 2 .

®E(X2) =

n

X

k=1

k2 n = 1

n

n(n+ 1)(2n+ 1)

6 =(n+ 1)(2n+ 1)

6 .

¯Par la formule de König-Huygens, V(X) = (n+ 1)(2n+ 1)

6 −

n+ 1 2

2

= 2(n+ 1)(2n+ 1)−3(n+ 1)2 12

= (n+ 1)(n−1)

12 = n2−1 12 .

Soitn∈N et X,→U([[1 ;n]]). Alors :

¬E(X)existe et vaut n+ 1

2 ­V(X)existe et vaut n2−1 12 .

2 Loi binomiale

Soit un schéma de Bernoulli de n épreuves indépendantes chacune de probabilité de succèsp, avecpdans] 0 ; 1 [.

SoitXle nombre de succès au cours de ces népreuves.

Notons, pour toutide[[1 ;n]],Xila variable indicatrice de l’événement « laièmeépreuve se solde par un succès ».

Les variables Xi sont indépendantes (mutuellement) et toutes de loi de Bernoulli de paramètrep.

Enfin, X =

n

X

i=1

Xi.

¬Par linéarité, E(X) =

n

X

i=1

E(Xi). ChaqueXi ayant pour espérancep,E(X) =np.

¬ Par indépendance des Xi pour 1 6i6 n,V(X) =

n

X

i=1

V(Xi). Comme chaque Xi a pour variancep(1−p),V(X) =np(1−p).

Soitn∈N,p∈] 0 ; 1 [etX,→B(n;p). Alors :

¬E(X)existe et vautnp ­V(X)existe et vautnp(1−p).

Remarque : par un calcul bourrin.

¬E(X) =

n

X

k=0

kP(X =k) =

n

X

k=0

k n

k

pkqn−k =

n

X

k=1

n n−1

k−1

pkqn−k

=np

n−1

X

k=0

n−1 k

pkqn−k−1=np(p+q)n−1=np.

­E(X(X−1)) =

n

X

k=0

k(k−1)P(X =k) =

n

X

k=0

k n

k

(k−1)pkqn−k

=

n

X

k=2

n(n−1) n−2

k−2

pkqn−k=n(n−1)p2

n−1

X

k=0

n−1 k

pkqn−k−2

=n(n−1)p2(p+q)n−2=n(n−1)p2.

®V(X) =E(X(X−1)) +E(X)−E(X)2=n(n−1)p2+np−n2p2=−np2+np

=np(1−p).

3 Loi géométrique

SoitXune v.a.r. de loi géométrique de paramètrep∈] 0 ; 1 [.

Soitq= 1−p. On a :q∈] 0 ; 1 [.

Ainsi :X(Ω) =N et pour toutkdeN,P(X =k) =qk−1p.

¬Commeq∈] 0 ; 1 [, la série de terme généralkqk−1est une série géométrique absolu- ment convergente, donc par linéarité la série de terme généralkP(X =k)est absolument convergente. AinsiXadmet une espérance. De plus :

E(X) =

+∞

X

k=1

kqk−1p=p

+∞

X

k=1

kqk−1=p 1

(1−q)2 = 1 p.

­Commeq∈] 0 ; 1 [, la série de terme général k(k−1)qk−2 est une série géométrique absolument convergente. Par linéarité, la série de terme généralk(k−1)P(X =k)est abso- lument convergente, donc d’après le théorème de transfert,X(X−1)admet une espérance.

De plus :

E(X(X−1)) =

+∞

X

k=1

k(k−1)qk−1p=pq

+∞

X

k=1

k(k−1)qk−2=pq 2

(1−q)3 = 2q p2.

®CommeX2= X(X−1) + X, X2admet une espérance par linéarité, avec : E(X2) =E((X(X−1)) +E(X).

Par la formule de König-Huygens,Xpossède une variance. De plus : V(X) =E(X(X−1)) +E(X)−(E(X))2= 2q

p2 +1 p− 1

p2 = 2q+p−1 p2 = q

p2. Soitp∈] 0 ; 1 [,q= 1−petX,→G(p). Alors :

¬E(X)existe et vaut 1

p ­V(X)existe et vaut q p2.

Lycée HenriPoincaré 1/2 lo

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ÉCS2

Mémento sur le calcul des moments des lois discrètes usuelles.

Les essentiels.

4 Loi de Poisson

SoitXune v.a.r. de loi de Poisson de paramètreλ∈] 0 ; +∞[.

Ainsi :X(Ω) =Net pour toutkdeN,P(X =k) =e−λλk k!.

¬ La série X

k>0

kP(X = k) est la série X

k>1

e−λ λk

(k−1)! (le premier terme de la série initiale étant nul), ou encore, par décalage de l’indice,X

k>0

e−λλk+1

k! . Or la série de terme général λk

k! est une série exponentielle absolument convergente, donc par linéarité la série de terme généralkP(X =k) est absolument convergente. Ainsi X admet une espérance.

De plus : E(X) =

+∞

X

k=0

e−λλk+1

k! =λe−λ

+∞

X

k=0

λk

k! =λe−λeλ=λ.

­La série X

k>0

k(k−1)P(X =k)est la sérieX

k>2

e−λ λk

(k−2)! (les deux premiers termes de la série initiale étant nuls), ou encore, par décalage de l’indice, X

k>0

e−λλk+2 k! . Or la série de terme général λk

k! est une série exponentielle absolument convergente, donc par linéarité la série de terme généralk(k−1)P(X =k)est absolument convergente. Ainsi par le théorème de transfert,X(X−1)admet une espérance. De plus :

E(X(X−1)) =

+∞

X

k=0

e−λλk+2

k! =λ2e−λ

+∞

X

k=0

λk

k! =λ2e−λeλ2.

®CommeX2= X(X−1) + X,X2 admet une espérance par linéarité, avec : E(X2) =E((X(X−1)) +E(X).

Par la formule de König-Huygens,X possède une variance. De plus : V(X) =E(X(X−1)) +E(X)−(E(X))22+λ−λ2=λ.

Soitλ∈] 0 ; +∞[et X,→P(λ). Alors :

¬E(X)existe et vautλ ­V(X)existe et vautλ.

5 Loi hypergéométrique, hors programme

Dans un schéma hypergéométrique, on tire sans remisen boules parmiN dont exacte- mentNRsont rouges.

Remarquons qu’il revient au même de tirer simultanément cesnboules.

On notep=NR

N .

SoitXle nombre de boules rouges obtenues au cours de cesntirages.

On dit queXsuit la loi hypergéométriqueH(N, n, p).

Supposons de plus lesNRboules rouges numérotées de 1àNR.

Notons, pour tout i de [[1 ; NR]], Xi la variable indicatrice de l’événement « la boule rouge numéroiest tirée ».

Les variablesXi sont toutes de loi de Bernoulli. Calculons leur paramètre.

Pour toutide[[1 ; NR]], il y a :

• N

n

tirages possibles ;

N−1 n

tirages ne contenant pas la boule rouge de numéroi.

D’où :

P(Xi= 0) =

N−1 n

N

n

= (N−1)!

n!(N−1−n)!

n!(N−n)!

N! = N−n

N = 1− n N

AlorsP(X1= 1) = n

N,Xi,→B(n/N)etE(Xi) = n N. CommeX =

NR

X

i=1

Xi, par linéarité :E(X) =

NR

X

i=1

n N = NR

n

N =nNR

N =np.

SoitN∈N,NR∈[[1 ; N]],n∈[[1 ; N]]etp=NR

N . SoitX,→H(N, n, p). Alors :E(X)existe et vautnp.

Lycée HenriPoincaré 2/2 lo

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