Lycée Hoche MPSI B Feuille Dénombrement
1.
(Een01)Soit p et n deux entiers ( 1 ≤ p ≤ n ). On dénit les ensembles suivants :
E = J 1, p K, F = J 1, n K,
C
p,n⊂ F(E, F ) : fonctions croissantes,
S
p,n⊂ F(E, F ) : fonctions strictement croissantes.
a. Montrer que
Card(S
p,n) = n
p
.
Montrer que le nombre d'éléments de C
p,nest le nombre de n -uplets
(x
1, x
2, · · · , x
n) ∈ J 0, p K
n
tq x
1+ x
2+ · · · + x
n= p.
b. À chaque élément f de C
p,n, on associe une fonction g dénie par
∀x ∈ J 1, p K , g(x) = f (x) + x − 1.
Montrer que g ∈ S
p,n+p−1. Montrer que C
p,net S
p,n+p−1ont le même nombre d'éléments.
2.
(Een02)Quel est le nombre de relations reexives sur un ensemble E de cardinal n ? Quel est le nombre de rela- tions reexives et symétriques sur un ensemble de car- dinal n ?
3.
(Een03)Calculer P
n2 k=1b √
kc .
4.
(Een04)Soit E un ensemble de cardinal n .
a. Calculer le nombre de couples de parties (A, B) de E telles que A ⊂ B .
b. Calculer le nombre de couples de parties (A, B) de E telles que A ∪ B = E .
5.
(Een05)On dénit une fonction f : N × N → N par le
tableau suivant 4 3 9
2 5 8 ...
1 2 4 7 11
0 0 1 3 6 10
0 1 2 3 4
qui se poursuit indéniment et où la case d'abscisse i et d'ordonnée j contient le nombre f(i, j) . Cette fonction est clairement bijective. Préciser explicitement f (i, j) . 6.
(Een06)Nombre de surjections. Soit E et F deux en-
sembles nis, il est clair que le nombre d'applications surjectives de E dans F ne dépend que du nombre d'élé- ments dans E et dans F . On le note
s(]E, ]F )
Soit n et p deux entiers naturels xés avec 1 ≤ p ≤ n . a. En classant les surjections suivant l'ensemble des
antécédents d'un élément xé de l'espace d'arrivée, former une relation entre s(n, p) et les s(k, p − 1) pour k ∈ J 0, n K.
b. Former une autre relation en classant les surjec- tions d'abord suivant l'image d'un élément xé de l'espace de départ puis selon que cette image ad- mette un seul antécedent ou plusieurs.
7.
(Een07)Dans un ensemble E à n éléments.
Déterminer le nombre d'opérations internes.
Déterminer le nombre d'opérations internes commuta- tives.
Déterminer le nombre d'opérations internes avec un élé- ment neutre.
Déterminer le nombre d'opérations internes commuta- tives et avec un élément neutre.
8.
(Een08)On note r
nle nombre de relations d'équivalence sur un ensemble à n éléments.
Former une relation entre r
net les r
kpour k entre 1 et n . En déduire les r
npour n entre 1 et 5.
Pour obtenir cette relation, considérer un ensemble E à n éléments dans lequel un élément a est xé puis classer les relations d'équivalence sur E selon la classe de a . 9.
(Een09)Soit p
1, · · · , p
kdes entiers naturels tels que
p
1+ p
2+ · · · + p
k= n
On désigne par c(n, p
1, · · · , p
k) le nombre de k -uplets (A
1, · · · , A
k) de parties d'un ensemble E à n éléments telles que :
A
1∪ · · · ∪ A
k= J 1, n K
∀(i, j) ∈ {1, · · · , k}
2: i 6= j ⇒ A
i∩ A
j= ∅
∀i ∈ {1, · · · , k} : ]A
i= p
ia. Que vaut c(n, p, n − p) ? b. Trouver une relation entre
c(n, p
1, · · · , p
k) et c(n − p
k, p
1, · · · , p
k−1) En déduire
c(n, p
1, · · · , p
k) = n!
p
1! p
2! · · · p
k! c. Montrer la formule du multinôme
(x
1+ · · · + x
k)
n= X
(p
1, · · · , p
k) ∈ N
kp
1+ · · · + p
k= n
n!
p
1! p
2! · · · p
k! x
p11· · · x
pkk10.
(Een10)On dénit la suite de Fibonacci (φ
n)
n∈N
par : ( φ
0= 0, φ
1= 1
∀n ∈ N : φ
n+2= φ
n+1+ φ
nMontrer que :
∀(m, n) ∈ N
2:
n
X
k=0
n k
φ
m+k= φ
m+2n11.
(Een11)Une involution d'un ensemble E est une bijection f de E dans E telle que f ◦ f = Id
E. On note x
nle nombre d'involutions d'un ensemble à n éléments. Pré- ciser x
1et x
2puis former une relation entre x
n, x
n−1et x
n−2.
12.
(Een12)Tout individu a entre 0 et 500 000 cheveux. Paris compte 2 500 000 habitants. Montrer qu'au moins cinq personnes ont le même nombre de cheveux. (classer les individus suivant leur nombre de cheveux)
13.
(Een13)Pour tout u , v naturels tels que u ≤ v , on note i(u, v) le nombre d'injections d'un ensemble à u éléments dans un ensemble à v éléments.
Soit p , a , b entiers naturels avec p ≤ min(a, b) . Montrer que
i(p, a + b) = i(p, a) + p
1 i(p − 1, a)i(1, b) + p × (p − 1)
1 × 2 i(p − 2, a)i(2, b) + · · · + i(p, b) Écrire la somme précédente avec le symbole P , puis démontrer la relation.
14.
(Een14)Avec un jeu de 32 cartes, combien peut-on former de mains de 5 cartes contenant exactement un brelan ? On modélisera une main par une partie à 5 éléments.
15.
(Een15)Formule de VanderMonde par dénombrement.
Soit q ∈ N , q ≥ 3 et p ∈ J 0, q K. Montrer que q
p
= q − 3
p − 3
+ 3 q − 3
p − 2
+ 3 q − 3
p − 1
+ q − 3
p
.
On devra classer des parties d'ensembles. Soit r ≤ p , montrer de même que
q p
=
r
X
k=0
r k
q − r p − k
.
16.
(Een16)Parties sans éléments consécutifs.
a. Quel est le nombre de partie de J 1, n K à p éléments sans éléments consécutifs ?
On pourra considérer des fonctions très stricte- ment croissantes .
b. Soit t
nle nombre de parties de J 1, n K sans éléments consécutifs. Montrer que
t
n+2= t
n+1+ t
n, t
2n+1= t
2n+ t
2n−1,
t
2n= t
2n− t
2n−2. c. Calculer t
50.
17.
(Een17)Soit E un ensemble à n éléments, p ∈ J 0, n K et F = {(A, B) ∈ P(E) tq A ∩ B = ∅ et ](A ∪ B) = p}
En dénombrant F de deux manières, montrer que
p
X
k=0
n k
n − k p − k
= 2
pn
p
.
18.
(Een18)Soit E un ensemble à n éléments. Calculer X
X∈P(E)
]X, X
(X,Y)∈P(E)2
](X ∩ Y ), X
(X,Y)∈P(E)2
](X ∪ Y ).
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1. pas de correction pour Een01.tex
2.
(Cen02)Une relation binaire sur un ensemble E s'identie à une partie Ω de E × E . Un élément a est en relation avec b si et seulement si (a, b) est dans la partie du pro- duit cartésien associé.
La relation est réexive si et seulement si Ω contient la diagonale (la partie de E × E formée par les couples (a, a) ). Le nombre de relations réexives est donc le nombre de parties du complémentaire de cette diagonale soit
2
n2−nEn numérotant arbitrairement a
1, · · · , a
nles éléments de E , on peut caractériser les relations reexives et sy- métriques par les parties du triangle de E ×E formé par les (a
i, a
j) avec i < j . L'autre partie de Ω étant ob- tenue par symétrie. Le nombre de relations réexives et symétriques est donc
2
n(n−1)2. 3.
(Cen 03)Notons
s
n=
n2
X
k−1
b √ kc.
Classons les k ∈ J 1, n
2K suivant la partie entière de leur racine carrée qui est un nombre i entre 0 et n .
Pour 1 ≤ i < n :
bkc = i ⇔ i
2≤ k ≤ (i + 1)
2− 1
⇒ s
n=
n−1
X
i=1
i (i + 1)
2− i
2| {z }
=2i+1
+ n
On a traité ce type de somme en début d'année : On décompose en suites qui se télescopent
(2i + 1)i = 2i(i + 1) − i
= 2
3 (i(i + 1)(i + 2) − (i − 1)i(i + 1))
− 1
2 (i(i + 1) − (i − 1)i) On en déduit
s
n= 2
3 (n − 1)n(n + 1) − 1
2 (n − 1)n + n.
4.
(Cen04)a. Notons I l'ensemble des couples (A, B) vériant A ⊂ B ⊂ E .
Classons les éléments de I selon le deuxième élé- ment des couples. Pour chaque B ⊂ E , notons
I
B= {(A, B) tq A ⊂ B} .
Les I
Bforment une partition de I et chaque I
Best en bijection avec P(B) . On en déduit
] I = X
B∈P(E)
]I
B= X
B∈P(E)
2
]B= X
k∈J0,nK
n k
2
k= (1 + 2)
n= 3
n.
en regroupant les B avec le même nombre d'élé- ments puis en utilisant la formule du binôme.
On peut retrouver ce résultat en formant une bi- jection entre S et F(E, J 0, 2 K ) .
b. Notons U = {(A, B) tq A ∪ B = E} . Les applica- tions
( U → I
(A, B) 7→ (A ∩ B, B) ,
( I → U
(A, B) 7→ (A ∪ B, B) . sont des bijections réciproques l'une de l'autre donc ] U = 3
n.
5.
(Cen05)On trouve
f (i, j) = (i + j)(i + j + 1)
2 + j
6.
(Cen06)On suppose 1 ≤ p ≤ n .
a. On classe les surjections f d'un ensemble E à n éléments dans un ensemble F à p éléments suivant l'ensemble des antécédents d'un élément xé y de F , c'est à dire
f
−1({y}).
Un tel ensemble d'antécédents est une partie de E dont le complémentaire doit contenir au moins p−1 éléments. Il doit donc contenir au plus n−p+ 1 élé- ments.
Pour toute partie A xée à k éléments ( 1 ≤ k ≤ n − p + 1 ), il existe des surjections f telles que A = f
−1({y}) . Elles sont caractérisées par leur restriction au complémentaire de A . Il y en a au- tant que de surjections de E \ A dans F \ {y} soit s(n − k, p − 1) .
Ce nombre est le même pour toutes les parties A à k éléments. On peut donc les regrouper dans la somme selon leur nombre d'éléments ce qui fait ap- paraître des coecients du binôme. On obtient - nalement
s(n, p) =
n−p+1
X
k=1
n k
s(n − k, p − 1)
=
n−1
X
k=p−1
n k
s(k, p − 1)
en numérotant avec n − k .
b. Soit a ∈ E xé. On classe les surjections suivant l'image de a . On note S
yl'ensemble des f surjec- tives telles que f (a) = y . Les S
y, pour y ∈ F , forment une partition de l'ensemble des surjections.
Que vaut ]S
y?
On classe les f ∈ S
yselon que a soit le seul antécé-
dent de y ou non. On note S
y,1et S
y,2les parties
de S
yassociées.
Les applications
( S
y,1→ S(E \ {a} , F \ {y})
f 7→ f
E\{a},
( S
y,2→ S(E \ {a} , F ) f 7→ f
E\{a}sont des bijections. On en déduit
]S
y= s(n − 1, p − 1) + s(n − 1, p)
⇒ s(n, p) = p × (s(n − 1, p − 1) + s(n − 1, p)) . 7.
(Cen07)Soit n le nombre d'éléments de l'ensemble E .
Une opération interne dans E , c'est une application de E × E dans E . On peut former autant d'opérations que de telles fonctions soit
n
n2Pour compter les opérations commutatives dans E , numérotons ses éléments : E = {e
1, · · · e
n} .
Notons T l'ensemble des couples (e
i, e
j) avec i ≤ j . Il y a autant d'opérations commutatives que d'appli- cations de T dans E . Comme T contient
n(n+1)2élé- ments, ce nombre est
n
n(n+1)2Choisissons un élément arbitraire a de E et examinons les opérations admettant cet élément comme neutre.
On doit avoir ax = xa = x pour tous les x de E . Cela dénit les images de 2n − 1 couples. Les opérations internes sont dénies par les images de tous les autres couples soit
n
n2−(2n−1)Une opération admet au plus un neutre, en faisant varier le a choisi, on obtient toutes les lois possibles soit
n
n2−2n+2)8.
(Cen08)Soit a xé dans E . Pour toute partie A de E et contenant a , notons R
Al'ensemble des relations d'équi- valence sur E pour lesquelles la classe de a est A . Cet ensemble est clairement en bijection avec l'ensemble des relations d'équivalence sur E \ A .
Les R
Aforment, lorsque A décrit toutes les parties de E possibles, une partition de l'ensemble des relations d'équivalence sur E .
Classons ces parties A suivant leur nombre d'éléments (au moins 1 car la partie doit contenir a ). L'ensemble des parties de E de cardinal k et contenant a est en bi- jection avec l'ensemble des parties à k − 1 éléments de E \ {a} . On en déduit :
r
n=
n
X
k=1
n − 1 k − 1
r
n−kEn convenant que r
0= 1 qui correspond dans la formule au cas où A = E et donc à une unique relation d'équiva- lence, celle avec une seule classe. Dans un singleton, une
seule relation d'équivalence est possible, celle avec une seule classe, le singleton lui même. On a donc r
1= 1 . Dans une paire, il y a deux relations d'équivalence pos- sibles (avec une ou deux classes). On a donc r
2= 2 . On utilise ensuite la formule trouvée
r
3= r
2+ 2r
1+ r
0= 5 r
4= r
3+ 3r
2+ 3r
1+ r
0= 15 r
5= r
4+ 4r
3+ 6r
2+ 4r
1+ r
0= 52
9. pas de correction pour Een09.tex
10.
(Cen10)Cet exercice devrait plutôt être placé avec les suites dénies par récurrence.
La suite de Fibonacci est dénie par une récurrence li- néaire d'ordre 2 de polynôme caractéristique
X
2− X − 1 Les racines sont
r = 1 2
1 + √
5
(nb d'or) et r
0= 1 2
1 − √
5
= − 1 r Elle s'exprime donc comme combinaison linéaire des suites géométriques de raison r et r
0. On trouve
∀n ∈ N , φ
n= 1
√ 5 (r
n− r
0n)
(formules de Binet) On en déduit, avec la formule du binôme,
n
X
k=0
n k
φ
m+k= r
m√ 5 (1 + r)
n− r
0m√ 5 (1 + r
0)
n= r
m+2n√
5 − r
0m+2n√
5 = φ
m+2ncar r
2= 1 + r et r
02= 1 + r
0.
11.
(Cen11)On note I (E) l'ensemble des involutions sur un ensemble E . Si E est un singleton, il existe une seule involution qui est aussi l'identité. Si E est une paire, il existe deux involutions, l'identité et la permutation des deux éléments. On a donc
x
1= 1 x
2= 2
Dans un ensemble E à n éléments, on xe un a . On classe les involutions suivant l'image de a . Soit I
bl'ensemble des involutions f telles que f (a) = b . Les I
b, pour b décrivant E , constituent une partition de I .
Pour b 6= a et f ∈ I
b, on a obligatoirement f (b) = a , l'ensemble I
best donc en bijection avec I(E \ {a, b}) . Il existe n − 1 parties de ce type.
En revanche I
aest en bijection avec I(E \ {a}) . On en déduit nalement :
x
n= x
n−1+ (n − 1)x
n−2Lycée Hoche MPSI B Feuille Dénombrement : corrigés
12.
(Cen12)On classe les parisiens suivant leur nombre de che- veux. On note P
il'ensemble de ceux ayant exactement i cheveux. Les P
iforment une partition de l'ensemble des parisiens.
Notons n le nombre total de parisiens et p le nombre de cheveux sur le plus chevelu d'entre eux. Notons m le plus petit des ]P
iet M le plus grand. Par le plus simple des encadrements appliqué au dénombrement attaché à la partition, il vient
(p + 1)m ≤ n ≤ (p + 1)M On en déduit
m ≤ 2500000 500001 > 4
Il existe donc bien dans la partition une classe particu- lière contenant au moins cinq individus.
13. pas de correction pour Een13.tex
14.
Cen14L'énoncé nous indique de modéliser une main par un ensemble de 5 cartes. Le nombre total de mains est
32 5
.
Rappelons qu'une carte est caractérisée par une hauteur parmi 8 (7, 8, 9, 10, Valet, Dame, Roi, As) et une cou- leur parmi 4 (coeur, carreau, pique, trèe).
Notons M l'ensemble des mains contenant exactement un brelan. Pour le démombrer, classons les mains appar- tenant à M suivant l'unique brelan qu'elles contiennent.
Notons B l'ensemble des brelans. Pour un brelan B donné, notons M
Bl'ensemble des mains contenant B . Alors :
]M = X
B∈B
M
B.
Combien M
Bcontient-il d'éléments ? Autant que de parties à deux éléments qui ne forment pas une paire et ne sont pas de la hauteur du brelan. On les classe suivant l'ensemble des 2 hauteurs associé à un de ces ensembles de deux cartes. Comme le niveau du brelan est interdit il reste 7 hauteurs et il existe
7 2
tels ensembles {h
1, h
2} de 2 hauteurs .
Comme il existe 4 couleurs, on peut former autant d'en- semble de 2 cartes de ces deux hauteurs que de fonctions d'un ensemble à 2 éléments dans un ensemble à 4 élé- ments soit 16 = 4 × 4 .
]M
B= 16 × 7
2
.
Ce cardinal est le même pour tous les brelans B . Com- bien existe-t-il de brelans ?
On classe les brelans suivant leur hauteur puis suivant la couleur qu'ils ne contiennent pas. On en déduit qu'il en existe 8 × 4 . Finalement le nombre de mains cherché est donc
(8 × 4) × (16 × 7
2
).
15.
(Cen15)Dans J 1, q K, on xe une partie F à 3 éléments (par exemple {1, 2, 3} ). On classe les parties de J 1, q K à p élé- ments selon leur intersection avec F puis on regroupe les parties pour lesquelles cette intersection contient 0, 1, 2 ou 3 éléments.
Pour la deuxième formule, on fait la même chose avec une partie F à r éléments. Le
rkcompte les parties de F avec k éléments et le
q−kp−rcompte les parties à p − r éléments dans le complémentaire de F .
16. pas de correction pour Een16.tex 17. pas de correction pour Een17.tex
18.
Cen18Notons S
1, S
2, S
3les sommes à calculer.
Dans la première somme, on classe selon le nombre d'élé- ments.
S
1=
n
X
k=0
n k
k = n
n−1
X
k=1
n − 1 k − 1
= n 2
n−1. Dans S
2, on classe selon l'intersection. Pour une partie A xée (avec k éléments), quel sont les (X, Y ) tels que X ∩ Y = A ? Ce sont les (A ∪ M, A ∪ T ) avec M ⊂ E \ A et T ⊂ E \ X .
Pour un M xé à m éléments, il existe 2
n−(k+m)parties T . Le nombre de (X, Y ) tels que X ∩ Y = A est donc
n−k
X
m=0
n − k m
2
n−k−m= 3
n−k. En considérant tous les A , il vient
S
2=
n
X
k=0