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Dans quel cas un nombre complexe admet-il un argument dans−π2,π2? b

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Texte intégral

(1)

MPSI B 29 juin 2019

Énoncé

1. Dans quelle partie deRla fonctionf

x7→arcsin( 2x 1 +x2) est elle dénie ? dérivable ?

Transformer f(x) en introduisant θ = arctanx. Présenter dans un tableau les dié- rentes expressions def(x)et les intervalles dans lesquels elles sont valides.

Retrouver le tableau précédent en utilisant la dérivée.

2. a. Dans quel cas un nombre complexe admet-il un argument dansπ2,π2? b. SoitaRet t]1,+1[. Calculer la partie réelle et la partie imaginaire de

e−ia+t e−iat

Montrer que ce nombre complexe a un argument dans

π2,+π2 . c. On suppose toujourst]1,+1[et on pose

M = 1

2ln1 + 2tcosa+t2

12tcosa+t2 N= arctan2tsina 1t2 CalculereS pour S=M+iN.

d. Énoncer et prouver un résultat analogue à celui de la questioncdans le cast >1. 3. Préciser dans quelles parties deRles fonctions arcsincos,arccossin, sinarccoset

cosarcsin sont dénies. Tracer les graphes de ces fonctions.

4. Soitpet qdeux entiers non nuls, trouver une forme simpliée pour

p

X

k=0

p+q k

p+qk pk

.

5. Soitnun entier strictement positif, calculer les sommes suivantes

n

X

k=0

sin(kx) coskx ,

n

X

k=0

n k

sin(kx)

Corrigé

1. La contrainte vient de ce quearcsinest dénie seulement dans[1,1]. NotonsA(x) =

2x

1+x2 et montrons que la fonctionf est dénie dansRcar

xR, 1A(x)1.

En eet

2x

1 +x2 + 1 = (1 +x)2

1 +x2 0⇒ −1A(x) 2x

1 +x2 1 =(1x)2

1 +x2 0A(x)1.

Commearcsinest continue dans[1,1], la fonctionf est également continue dans R.

En revanchearcsinn'est dérivable que dans l'ouvert et

A(x) = 1x= 1, A(x) =1x=1.

La fonctionf est donc dérivable seulement dans]−∞,1[ ]1,1 [] 1,−∞[.

Remarque pour étudier la dérivabilité, il ne faut pas chercher à calculer la dérivée mais rappeler les domaines de dérivabilité des fonctions en jeu.

Posonsθ= arctanx, l'expression devient : 2x

1 +x2 = 2 tanθ

1 + tan2θ = 2 tanθcos2θ= sin 2θ.

Par conséquent, est un antécédent de 1+x2x2 pour sin mais, suivant x, il n'est pas forcément dans le bon intervalle (π2,π2) pour arcsin. Présentons les cas dans un tableau

x ]−∞,1] [1,1] [1,+[

θ

π2,π4

π4,π4 π

4,π2 π,π2 π2,π2 π

2, π f(x) π2 arctanx 2 arctanx π2 arctanx On peut justier les expressions par les remarques suivantes.

Six1, alorsπ

2, πdoncπ

0,π2a le même sinus que. Six≤ −1, on conclut en remarquant quef est impaire.

x≤ −1, f(x) =f(x) =2 arctan(x)) =πarctanx.

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1 Rémy Nicolai Aelem4

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MPSI B 29 juin 2019

Une autre méthode consiste à dériver.

xR\ {−1,+1}, f0(x) = 2

1 +x2 4x2 (1 +x2)2

1 q1(1+x4x22)2

= 2

1 +x2 4x2 (1 +x2)2

1 +x2

|1x2| = 2 1x2

|1x2| 1 1 +x2. On obtient une expression qui est au signe près la dérivée de 2 arctan. On forme un tableau analogue et on calcule les constantes en prenant les valeurs en1et1. 2. a. Un nombre complexe admet un argument dansπ2,π2si et seulement si sa partie

réelle est strictement positive.

b. NommonsAle complexe à étudier. Ses parties réelles et imaginaires se calculent en multipliant pareiatle numérateur et le dénominateur. On obtient respecti- vement

1t2

12tcosa+t2, 2tsina 12tcosa+t2. Comme 1 < t < 1 et 12tcosa+t2 =

eiat

2 > 0, la partie réelle est strictement positive. Comme on l'a rappelé dans la question a., cela entraine que Aadmet un argument (nommons leθ) dans

π2,+π2 .

c. Montrons que leN proposé par l'énoncé de cette question est en fait l'argument θintroduit dans la question précédente.

tanθ= sinθ

cosθ = |A|sinθ

|A|cosθ = Im(A)

Re(A) =2tsina 1t2. θi

π 2,+π

2 h

θ= arctan2tsina 1t2 . D'autre part

12tcosa+t2=

1e−ia

2

1 + 2tcosa+t2=

1 +e−ia

2

)

⇒ |A|=

r1 + 2tcosa+t2 12tcosa+t2 =eM. On en déduit

eS =eMeiN=|A|e=A=e−ia+t e−iat.

d. Lorsque t > 1, la partie réelle de A est négative. Par conséquent, N = arctan2t1−tsin2a n'est plus un argument deAmaisN+π(qui a la même tangente) en est un. On en déduit

eS =eMeiN =|A|eiN =−|A|ei(N+π)=A=e−ia+t e−iat.

3. Les fonctionsarccossin etarcsincossont dénies dansR. Nommons les respective- mentacs et asc. Elles sont -périodiques. On peut aussi préciser diverses transfor- mation en utilisant les propriétés de cours dearccoset arcsin.

acs(x+π) = arccossin(x+π) = arccos(sin(x)) =πacs(x) asc(x+π) = arcsincos(x+π) = arcsin(cos(x)) =asc(x)

acs(x) = arccos(sinx) =πacs(x) asc(x) = arcsin(cosx) =asc(x).

On peut ainsi réduire le domaine d'étude à 0,π2

.

xh 0,π

2 i

,

π

2 xh 0,π

2 i

cosπ 2 x

= sinx sinπ

2 x

= cosx

acs(x) =asc(x) =π 2 x

Les graphes sont présentés en gures1 et2.

π2 π2

−π

Fig. 1: Graphe dearcsincos.

Les fonctionssinarccosetarccossinsont très diérentes. Elles sont dénies dans le segment[1,1]seulement. Elles sont égales entre elles et à la fonction x7→

1x2 car les intervalles dans lesquels les fonctions arcsin et arccos prennent leurs valeurs permettent de lever l'ambiguité du signe devant la racine. Leur graphe est le demi- cercle unité.

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π

π2

π2

Fig. 2: Graphe dearccossin.

−1 1

1

Fig. 3: Graphe de sinarccoset cosarcsin.

4. Transformons le produit des deux coecients du binôme.

p+q k

p+qk pk

= (p+q)!(p+qk)!

k!(p+qk)!(pk)!q! = (p+q)!

k!(pk)!q!

p!

p! = p+q

p p

k

On peut alors utiliser la formule du binôme. La forme simple cherchée est donc p+q

p p

X

k=0

p k

= 2p p+q

p

5. La première somme est la partie imaginaire de

n

X

k=0

eix cosx

k

=1ecos(n+1)ixn+1x

1coseixx = 1 cosnx

cosn+1xe(n+1)ix cosxeix

= 1

cosnx

cosn+1xe(n+1)ix

isinx =icosn+1xe(n+1)ix cosnxsinx

soit cosx

sinx cos(n+ 1)x cosnxsinx La deuxième somme est la partie imaginaire de

1 +eixn

= 2 cosx

2eix2n soit

2ncosnx 2sinnx

2

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