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1. La contrainte vient de ce quearcsinest dénie seulement dans[−1,1]. NotonsA(x) =
2x
1+x2 et montrons que la fonctionf est dénie dansRcar
∀x∈R, −1≤A(x)≤1.
En eet
2x
1 +x2+ 1 = (1 +x)2
1 +x2 ≥0⇒ −1≤A(x) 2x
1 +x2 −1 =−(1−x)2
1 +x2 ≥0⇒A(x)≤1.
Commearcsinest continue dans[−1,1], la fonctionf est également continue dansR.
En revanchearcsinn'est dérivable que dans l'ouvert et
A(x) = 1⇔x= 1, A(x) =−1⇔x=−1.
La fonctionf est donc dérivable seulement dans]−∞,−1[ ∪]1,1 [∪] 1,−∞[.
Remarque pour étudier la dérivabilité, il ne faut pas chercher à calculer la dérivée mais rappeler les domaines de dérivabilité des fonctions en jeu.
Posonsθ= arctanx, l'expression devient : 2x
1 +x2 = 2 tanθ
1 + tan2θ = 2 tanθcos2θ= sin 2θ.
Par conséquent, 2θ est un antécédent de 1+x2x2 pour sin mais, suivant x, il n'est pas forcément dans le bon intervalle (
−π2,π2
) pour arcsin. Présentons les cas dans un tableau
x ]−∞,−1] [−1,1] [1,+∞[ θ −π2,π4 −π4,π4 π
4,π2
2θ
−π,π2
−π2,π2 π
2, π f(x) −π−2 arctanx 2 arctanx π−2 arctanx On peut justier les expressions par les remarques suivantes.
Six≥1, alors2θ∈π
2, π
doncπ−2θ∈ 0,π2
a le même sinus que2θ. Six≤ −1, on conclut en remarquant quef est impaire.
∀x≤ −1, f(x) =−f(−x) =−(π−2 arctan(−x)) =−π−arctanx.
Une autre méthode consiste à dériver.
∀x∈R\ {−1,+1}, f0(x) = 2
1 +x2 − 4x2 (1 +x2)2
1 q1−(1+x4x22)2
= 2
1 +x2 − 4x2 (1 +x2)2
1 +x2
|1−x2| = 2 1−x2
|1−x2| 1 1 +x2. On obtient une expression qui est au signe près la dérivée de 2 arctan. On forme un tableau analogue et on calcule les constantes en prenant les valeurs en−1 et1. 2. a. Un nombre complexe admet un argument dans−π2,π2si et seulement si sa partie
réelle est strictement positive.
b. NommonsAle complexe à étudier. Ses parties réelles et imaginaires se calculent en multipliant pareia−tle numérateur et le dénominateur. On obtient respecti- vement
1−t2
1−2tcosa+t2, 2tsina 1−2tcosa+t2. Comme −1 < t < 1 et 1−2tcosa+t2 =
eia−t
2 > 0, la partie réelle est strictement positive. Comme on l'a rappelé dans la question a., cela entraine que Aadmet un argument (nommons leθ) dans
−π2,+π2 .
c. Montrons que le N proposé par l'énoncé de cette question est en fait l'argument θintroduit dans la question précédente.
tanθ= sinθ
cosθ = |A|sinθ
|A|cosθ = Im(A)
Re(A) =2tsina 1−t2 . θ∈i
−π 2,+π
2 h
⇒θ= arctan2tsina 1−t2 .
D'autre part
1−2tcosa+t2=
1−e−ia
2
1 + 2tcosa+t2=
1 +e−ia
2
)
⇒ |A|=
r1 + 2tcosa+t2 1−2tcosa+t2 =eM. On en déduit
eS =eMeiN=|A|eiθ =A=e−ia+t e−ia−t.
Cette création est mise à disposition selon le Contrat
Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/
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d. Lorsque t > 1, la partie réelle de A est négative. Par conséquent, N = arctan2tsin1−t2a n'est plus un argument deAmaisN+π(qui a la même tangente) en est un. On en déduit
eS =eMeiN =|A|eiN =−|A|ei(N+π)=−A=−e−ia+t e−ia−t.
3. Les fonctionsarccos◦sin etarcsin◦cossont dénies dansR. Nommons les respective- ment acs et asc. Elles sont2π-périodiques. On peut aussi préciser diverses transfor- mation en utilisant les propriétés de cours dearccosetarcsin.
acs(x+π) = arccos◦sin(x+π) = arccos(−sin(x)) =π−acs(x) asc(x+π) = arcsin◦cos(x+π) = arcsin(−cos(x)) =−asc(x)
acs(−x) = arccos(−sinx) =π−acs(x) asc(−x) = arcsin(cosx) =asc(x).
On peut ainsi réduire le domaine d'étude à 0,π2
.
∀x∈h 0,π
2 i
,
π
2 −x∈h 0,π
2 i
cosπ 2 −x
= sinx sinπ
2 −x
= cosx
⇒acs(x) =asc(x) =π 2 −x
Les graphes sont présentés en gures1et2.
π2 π2
−π
Fig. 1: Graphe dearcsin◦cos.
Les fonctionssin◦arccosetarccos◦sinsont très diérentes. Elles sont dénies dans le segment[−1,1] seulement. Elles sont égales entre elles et à la fonctionx7→√
1−x2 car les intervalles dans lesquels les fonctions arcsin et arccos prennent leurs valeurs permettent de lever l'ambiguité du signe devant la racine. Leur graphe est le demi- cercle unité.
π
π2
−π2
Fig. 2: Graphe dearccos◦sin.
−1 1
1
Fig. 3: Graphe de sin◦arccoset cos◦arcsin.
4. Transformons le produit des deux coecients du binôme.
p+q k
p+q−k p−k
= (p+q)!(p+q−k)!
k!(p+q−k)!(p−k)!q! = (p+q)!
k!(p−k)!q!
p!
p! = p+q
p p
k
On peut alors utiliser la formule du binôme. La forme simple cherchée est donc p+q
p p
X
k=0
p k
= 2p p+q
p
5. La première somme est la partie imaginaire de
n
X
k=0
eix cosx
k
=1−ecos(n+1)ixn+1x
1−coseixx = 1 cosnx
cosn+1x−e(n+1)ix cosx−eix
= 1
cosnx
cosn+1x−e(n+1)ix
−isinx =icosn+1x−e(n+1)ix cosnxsinx
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soit cosx
sinx −cos(n+ 1)x cosnxsinx La deuxième somme est la partie imaginaire de
1 +eixn
= 2 cosx
2eix2n soit
2ncosnx 2sinnx
2
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