TDC Ondes sonores dans les fluides
I Tuyaux sonores
1. vi “ µp00cexppipωt´kxqq car Z “ µ0c dans le cas d’une onde progressive se propageant vers les x croissants.
2.1 vpL, tq “0.
2.2 Le champ des vitesses dans le tuyau vautvpx, tq “vipx, tq `vrpx, tq. D’apr`es la condition enx“L, on avpL, tq “vipL, tq `vrpL, tq “0, soit vipL, tq “ ´vrpL, tqet donc rv “ ´1. On a doncrp “ ´rv“1.
2.3 L’onde r´efl´echie se propage vers lesx d´ecroissants, donc pr“pr0exppipωt`kxqq En x“L, on a, puisque rp “1
pr0exppipωt`kLqq “p0exppipωt´kLqq ce qui donne
pr0 “p0expp´2ikLq soit
pr“p0expp´2ikLqexppipωt`kxqq “p0exppipωt`kpx´2Lqqq Les ondes se propageant dans le sens des x d´ecroissants,Z “ ´µ0c, et donc
vr“ ´ p0
µ0cexpp´2ikLqexppipωt`kxqq “ ´ p0
µ0cexppipωt`kpx´2Lqqq On peut ´evidemment aussi refaire le calcul avecrv.
2.4
ppx, tq “<ppiq `<pprq donc
ppx, tq “p0cospωt´kxq `p0cospωt`kpx´2Lqq “2p0cospkpx´Lqqcospωt´kLq avec cospaq `cospbq “2 cospa`b2 qcospa´b2 q.
De la mˆeme mani`ere, on trouve vpx, tq “ p0
µ0ccospωt´kxq ´ p0
µ0ccospωt`kpx´2Lqq “ 2p0
µ0csinpkpx´Lqqsinpωt´kLq avec cospaq ´cospbq “ ´2 sinpa`b2 qsinpa´b2 q.
Remarques
– pet v sont des ondes stationnaires,
– pet v sont en quadrature (ou en opposition de phase),
– l’extr´emit´e ferm´ee est un noeud de vitesse et un ventre de surpression.
3.1 p1pL, tq “ 0. La surpression dans le tuyau vaut ppx, tq “ pipx, tq `prpx, tq. D’apr`es la condition en x “ L, on a ppL, tq “ pipx, tq `prpx, tq “ 0, soit pipx, tq “ ´prpx, tq et donc rp “ ´1. On a donc rv “ ´rp“1.
3.2 L’onde r´efl´echie se propage vers lesx d´ecroissants, donc pr“pr0exppipωt`kxqq En x“L, on a, puisque rp “ ´1
pr0exppipωt`kLqq “ ´p0exppipωt´kLqq ce qui donne
pr0“ ´p0expp´2ikLq soit
pr“ ´p0expp´2ikLqexppipωt`kxqq “ ´p0exppipωt`kpx´2Lqqq Les ondes se propageant dans le sens des x d´ecroissants,Z “ ´µ0c, et donc
vr“ p0
µ0cexpp´2ikLqexppipωt`kxqq “ p0
µ0cexppipωt`kpx´2Lqqq On peut ´evidemment aussi refaire le calcul avecrv.
3.3
ppx, tq “<ppiq `<pprq donc
ppx, tq “p0cospωt´kxq ´p0cospωt`kpx´2Lqq “2p0sinpkpx´Lqqsinpωt´kLq avec cospaq ´cospbq “ ´2 sinpa`b2 qsinpa´b2 q.
De la mˆeme mani`ere, on trouve vpx, tq “ p0
µ0ccospωt´kxq ` p0
µ0ccospωt`kpx´2Lqq “ 2p0
µ0ccospkpx´Lqqcospωt´kLq avec cospaq `cospbq “2 cospa`b2 qcospa´b2 q.
Remarques
– pet v sont des ondes stationnaires,
– pet v sont en quadrature (ou en opposition de phase),
– l’extr´emit´e ouverte est un ventre de vitesse et un noeud de surpression.
4. Pour le tuyau ouvert aux deux extr´emit´es, le champ de surpression est : ppx, tq “2p0sinpkpx´Lqqsinpωt´kLq avec pour condition initialepp0, tq “0, ce qui implique
pp0, tq “2p0sinpkp´Lqqsinpωt´kLq “0 soit
sinp´kLq “0 ñ kL“nπ ñ kn“ nπ L On en d´eduit les longueurs d’ondes et les fr´equences des modes propres
λn“ 2π kn
“ 2L
n etfn“ c λn
“n c 2L
n“1 n“2
Pour le tuyau ferm´e aux deux extr´emit´es, le champ de vitesse est : vpx, tq “ 2p0
µ0csinpkpx´Lqqsinpωt´kLq avec pour condition initialevp0, tq “0, ce qui implique
vp0, tq “2p0sinpkp´Lqqsinpωt´kLq “0 soit
sinp´kLq “0 ñ kL“nπ ñ kn“ nπ L On en d´eduit les longueurs d’ondes et les fr´equences des modes propres
λn“ 2π kn
“ 2L
n etfn“ c λn
“n c 2L
n“1 n“2
Pour le tuyau ferm´e en x“Let ouvert en x“0, le champ de surpression est : ppx, tq “2p0cospkpx´Lqqcospωt´kLq
avec pour condition initialepp0, tq “0, ce qui implique
pp0, tq “2p0cospkp´Lqqcospωt´kLq “0 soit
cospkLq “0 ñ kL“ p2n`1qπ
2 ñ kn“ p2n`1qπ 2L On en d´eduit les longueurs d’ondes et les fr´equences des modes propres
λn“ 2π
kn “ 4L
2n`1 etfn“ c
λn “ p2n`1q c 4L
n“0 n“1
II Isolation acoustique
1. Voir cours. On appellera dans la suite la surpressionp et ρ1 l’´ecart `a la valeur au repos de la masse volumique ρ“ρ0`ρ1.
2. On a `a notre disposition 3 ´equations : ρ
”B~v
Bt ` p~v¨ÝÝÑ gradq~v
ı
“ ´ÝÝÑ gradP
Bρ
Bt `divpρ~vq “ 0
Bρ1
Bt “ ρ0χSBpBt1
On peut lin´eariser ces ´equations en ne gardant que les termes d’ordre 1, ce qui donne ρ0B~Btv “ ´ÝÝÑ
gradp
Bρ
Bt `divpρ0~vq “ 0
Bρ1
Bt “ ρ0χSBp1
Bt
On peut alors r´eduire le nombre d’´equations `a 2, appel´ees ´equations de couplage, en ´eliminant ρ des
´
equations :
ρ0B~Btv “ ´ÝÝÑ gradp χSBp
Bt `div~v “ 0
qui ne font plus intervenir quep et~v.
3. Si l’onde est plane progressive harmonique, alors
p “ p0exppipωt´kxqq
~
v “ ~v0exppipωt´kxqq La deuxi`eme ´equation de couplage donne alors
ρ0iω~v“ikp~ex
ce qui se simplifie en
v“ k ρ0ωp Vitesse et pression sont donc proportionnelles.
On peut coupler les ´equations de couplages pour obtenir l’´equation de propagation
∆p´ 1 c2s
B2p Bt2 “0
dont les ondes harmoniques ne sont solutions que sik“ω{cs. On a alors v“ 1
ρ0cs
p“ 1 Za
p
4. Sur la face gauche de la vitre, la pression est due `a la somme de l’onde incidente et de l’onde r´efl´echie.
On peut donc ´ecrire
pp0, tq “pip0, tq `prp0, tq
Or pi“Zavi et pr“ ´Zavr (onde se propageant vers lesx n´egatifs), donc pp0, tq “ZapAexppiωtq ´Bexppiωtqq Sur la face droite, elle est due `a l’onde transmise. On peut donc ´ecrire
ppe, tq “ptpe, tq Or pt“Zavt donc
ppe, tq “ZaCexppiωtq 5. On applique le principe fondamental de la dynamique `a la vitre
ρVSedv
dt “Sppp0, tq ´ppe, tqq “ZapA´B´CqexppiωtqS ce qui donne
ρVeiωv“ZapA´B´Cqexppiωtq
En x “0 etx “e, la vitesse du fluide sur l’axe Ox dans le r´ef´erentiel li´e `a la vitre doit s’annuler, donc dans le r´ef´erentiel terrestre
"
vip0, tq `vrp0, tq “ pA`Bqexppiωtq “ v vtpe, tq “Cexppiωtq “ v On en d´eduit C“A`B, doncB “C´A ce qui permet d’´ecrire
ρVeiωv “ ZapA´C`A´Cqexppiωtq ρVeiωCexppiωtq “ 2ZapA´Cqexppiωtq
ρVeiωC “ 2ZapA´Cq CpρVeiω`2Zaq “ 2ZaA On obtient finalement
C
A “ 2ρ0cs ρVeiω`2ρ0cs
“ 1
1`iρ2ρVeω
0cs
“t
6. le coefficient de transmission en puissance est le rapport entre l’intensit´e transmise It “ ptvt “ 1{2<pp
tvtq et l’intensit´e incidente Ii “ 1{2<pp
iviq. Or, compte tenu de p “ Zav, on a It “ Za|v|2t et Ii “Za|v|2
i. On a donc
T “ It
Ii “ Za|v|2
t
Za|v|2
i
“
|v|2
t
|v|2
i
“ |t|2
donc
T “ ˇ ˇ ˇ ˇ ˇ
1 1`iρ2ρVeω
0cs
ˇ ˇ ˇ ˇ ˇ
2
“ 1
1`
´ρVeω 2ρ0cs
¯2
7. QuandωÑ0, le coefficient de transmission tend vers 1. Quandω Ñ 8,T tend vers 0. On a donc un comportement de filtre passe bas. Ce comportement explique pourquoi les sons graves sont plus facilement audibles `a travers les murs.
Num´eriquement,T “
III Pavillon de section variable
1. Entre x etx`dx, la masse de fluide estρSdx “ pρ0`ρ1px, tqqSpxqdx. La variation de cette masse au cours du temps est alors
B
Btpρ0`ρ1px, tqqSpxqdx“ Bρ1
Bt px, tqSpxqdx
Cette variation est due `a la diff´erence de masse rentrant et sortant de Sdxqui s’exprime en fonction de la vitesse :
´δm “ ρpx`dx, tqvpx`dx, tqSpx`dxq ´ρpx, tqvpx, tqSpxq
“ pρ0`ρ1px`dx, tqqv1px`dx, tqSpx`dxq ´ pρ0`ρ1px, tqqv1px, tqSpxq
“ ρ0v1px`dx, tqSpx`dxq ´ρ0v1px, tqSpxq
“ ρ0
ˆBpv1px, tqSpxqq
Bx dx
˙
On a donc
Bρ1
Bt px, tqSpxq `ρ0
ˆBpv1px, tqSpxqq Bx
˙
“0 2. L’´equation d’Euler
ρ
„B~v
Bt ` p~v¨ÝÝÑ gradq~v
“ ´ÝÝÑ gradP ce qui se lin´earise en
ρ0
Bv~1
Bt `ÝÝÑ gradp1“0 3.
χS “ 1 ρ
Bρ Bp ˇ ˇ ˇ ˇS
Pour une transformation isentropique, on a donc dρ “ ρχSdp. Dans le cas de la description eulerienne d’une particule fluide, on a alors
Dρ
Dt “ρχSDp Dt
Comme pour l’´equation d’Euler, les d´eriv´ees convectives sont n´egligeables, donc en faisant disparaitre les termes d’ordre sup´erieur `a 1
Bρ1
Bt “ρ0χSBp1 Bt
4. Spxq “S0exp
´x a
¯ donc
Bρ1
Bt S0exp
´x a
¯
`ρ0S0
ˆBpv1exp`x
a
˘q Bx
˙
“0 ce qui donne
Bρ1
BtSpxq `ρ0`
SpxqBvBx1 `v1xaSpxq˘
“ 0
Bρ1
Bt `ρ0
`Bv
1
Bx `v11 a
˘ “ 0
ρ0χSBp1
Bt `ρ0
`Bv
1
Bx `v11 a
˘ “ 0
On d´erive cette derni`ere ´equation par rapport `a t ρ0χSB2p1
Bt2 `ρ0 ˆB
Bt Bv1
Bx `1 a
Bv1 Bt
˙
“0 Or d’apr`es l’´equation d’Euler `a une dimension
Bv1
Bt “ ´ 1 ρ0
Bp1 Bx donc
ρ0χS
B2p1
Bt2 `ρ0
ˆ
´1 ρ0
B2p1
Bx2 ´1 a
1 ρ0
Bp1
Bx
˙
“0 soit en simplifiant
ρ0χSB2p1
Bt2 ´B2p1
Bx2 ´ 1 a
Bp1
Bx “0 5. Si l’onde est plane harmoniquep1 “p01exppipωt´kxqq, donc
B2p1
Bt2 “ ´ω2p1 , B2p1
Bx2 “ ´k2p1 et Bp1
Bx “ ´ikp1 On a donc
´ρ0χSω2p1`k2p1`1aikp1 “ 0
´ρ0χSω2`k2`ik
a “ 0
ce qui donne
k2`ik
a “ρ0χSω2 kest alors `a priori complexe, donc k“k1´ik”, ce qui donne
pk1´ik”q2` ipk1´ik”qa “ ρ0χSω2 k12´k”2´2ik1k”`ika1 `k”a “ ρ0χSω2 En identifiant les parties r´eelles et imaginaires de chaque membre, on a
"
´2k1k”`ka1 “ 0 k12´k”2`k”a “ ρ0χSω2
Si k1 ‰0, alors k” “1{2aet k12 “ ρ0χSω2 ´4a12 ce qui n’est possible que si ω ą c{2a avec c2 “ ρ0χS. Si ¸ca n’est pas le cas, alors k1 est en fait complexe, et kest alors imaginaire pur, ce qui donne une onde
´
evanescente (d´ecroissance exponentielle).
Sik1“0, alors´k”2`k”a “ρ0χSω2 poss`ede deux solutions r´eelles et positives pourk”, ce qui donne lieu
`
a nouveau `a une onde ´evanescente.
IV Onde sph´ erique
1. Voir cours d´emonstration ´equation de d’Alembert
∆p1´ρ0χSB2p1 Bt2 “0 2. On donne l’expression du Laplacien en coordonn´ees sph´eriques :
∆f “ 1 r
B2f Br2 ce qui donne pour l’´equation de d’Alembert :
1 r
B2rp1
Br2 ´ρ0χSB2p1
Bt2 “0 soit
B2rp1
Br2 ´ρ0χSrB2p1 Bt2 soit en faisant rentrer r dans la d´eriv´ee partielle
B2rp1
Br2 ´ρ0χSB2rp1
Bt2
La fonction upr, tq “ rp1pr, tq est alors solution de l’´equation de d’Alembert unidimensionnelle et on a donc comme solution, en notation complexe
p1pr, tq “ A
r exppipωt´kr`ϕqq
Cette expression est solution de l’´equation si et seulement si ω“kc avec c“ b 1
ρ0χS. 3. L’´equation d’Euler lin´earis´ee `a la forme
ρ0B~v
Bt “ ´ÝÝÑ
gradp1“ ´Bp1 Br ~er d’o`u en notation complexe
ρ0iωv“ ´Aexppipωt´kr`ϕqq
„
´ik r ´ 1
r2
“Aexppipωt´kr`ϕqq
„ik r ` 1
r2
donc
vpr, tq “ 1
ρ0iωr2Aexppipωt´kr`ϕqq rikr`1s Au niveau de la sph`ere
vpR, tq “ dR
dt “iωRmexppiωtq “ 1
ρ0iωR2Aexppipωt´kR`ϕqq rikR`1s CommekR!1 et R«R0 alors
iωRmexppiωtq “ 1
ρ0iωR20Aexppipωt`ϕqq donc
´ω2RmR20ρ0exppiωtq “ω2RmR20ρ0exppipωt`πqq “Aexppipωt`ϕqq ce qui donne par identification A“ω2RmR02ρ0 etϕ“π.
4. Loin de la sph`ere, on akr "1, on a donc vpr, tq “ 1
ρ0iωr2Aexppipωt´kr`πqqikr “ kA
ρ0ωrexppipωt´kr`πqq “ A
ρ0crexppipωt´kr`πqq donc
vpr, tq “ 1
ρ0cp1pr, tq
On retrouve une relation identique `a celle de l’onde plane qui nous avait permis de d´efinir l’imp´edance acoustique. Quand on est suffisamment loin, l’onde sph´erique se comporte comme une onde plane.
5. ~π“p~v donc `a grande distance
~
π“ A2
ρ0cr2 cos2pωt´krq~er
6. En moyenne temporelle xcos2y “1{2, et le vecteur ~π ne d´epend que der donc xPy “
ij
σ
~π¨d ~S“ A2 ρ0cr2
1
24πr2 “2πA2 ρ0c qui ne d´epend pas der.
V Influence de la viscosit´ e
1. La viscosit´e est une diffusion de quantit´e de mouvement, c’est donc un ph´enom`ene irr´eversible, l’´evolution ne peut donc en th´eorie ˆetre isentropique.
2. L’´equation de Navier-Stokes ρD~v
Dt “ ´ÝÝÑ gradp`η
ˆ
∆~~v`1 3
ÝÝÑgradpdiv~vq
˙
se lin´earise en n´egligeant le terme convectif et les termes d’ordre sup´erieur `a 1 ρ0
B~v
Bt “ ´ÝÝÑ gradp1`η
ˆ
∆~~v`1 3
ÝÝÑgradpdiv~vq
˙
Les 2 autres ´equations sont inchang´ees :
Conservation de la masse Bρ1
Bt `ρ0div~v“0 Adiabaticit´e Bρ1
Bt “ρ0χS
Bp1
Bt
3. D’apr`es les deux derni`eres ´equations et div~v“ BxBv : ρ0χS
Bp1
Bt `ρ0
Bv
Bx “0 ñ Bp1
Bt “ ´ 1 χS
Bv Bx En projetant l’´equation de Navier-Stokes lin´earis´ee surOx
ρ0Bv
Bt “ ´Bp1 Bx `η
ˆB2v Bx2 `1
3 B2v Bx2
˙
En d´erivant et en inversant d´eriv´ee par rapport `a tet par rapport `a xla deuxi`eme ´equation ρ0B2v
B2t “ ´ B Bx
Bp1 Bt `η B
Bt ˆ4
3 B2v Bx2
˙
“ ´ B Bx
ˆ
´ 1 χS
Bv Bx
˙
`ηB Bt
ˆ4 3
B2v Bx2
˙
“ 1
χS
B2v Bx2 `η B
Bt ˆ4
3 B2v Bx2
˙
ce qui donne l’´equation de propagation suivante : B2v
B2t ´ 1 ρ0χS
B2v Bx2 ´ 4η
3ρ0 B Bt
ˆB2v Bx2
˙
“0 4. v“vmexppipωt´kxqq donc
B2v
Bt2 “ ´ω2v , B2v
Bx2 “k2v , B Bt
B2v
Bx2 “iωk2v donc
´ω2v´ 1
ρ0χSk2v´ 4η
3ρ0iωk2v“0 soit
´ω2´ 1 ρ0χS
k2´ 4η 3ρ0
iωk2 “0 ce qui donne
k2c2 ˆ
1` 4η 3ρ0c2iω
˙
“ω2 donc
k2c2 “ ω2 1`i 4ηω
3ρ0c2
kest alors `a priori complexe et on pose k“k1´ik”, soit k2“k12´k”2´2ik1k”. On a alors
k12´k”2´2ik1k”“ ω2 c2
1 1`i 4ηω
3ρ0c2
“ ω2 c2
1´i 4ηω 3ρ0c2 1`
ˆ 4ηω 3ρ0c2
˙2
Par identification des parties r´eelle et complexe :
$
’’
’’
’’
’’
’’
’&
’’
’’
’’
’’
’’
’%
k12´k”2 “ ω2 c2
1 1`
ˆ 4ηω 3ρ0c2
˙2
2k1k” “ ω2 c2
4ηω 3ρ0c2 1`
ˆ 4ηω 3ρ0c2
˙2
5. Dans l’hypoth`ese o`uη est faible,
k2c2 “ ω2 1`i 4ηω
3ρ0c2
«ω2
soitk1 «ω{c. On en d´eduit alors
k”“ 2ηω2 3ρ0c3
L’att´enuation est exponentielle avec une distance caract´eristique 1{k”, soit num´eriquement de l’ordre de la centaine de kilom`etre.