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Remarques sur les particules de parcours anormalement long émises par des radio-éléments

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235902

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Submitted on 1 Jan 1958

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Remarques sur les particules de parcours anormalement long émises par des radio-éléments

Marie Ader, Marie-Paule Cabannes

To cite this version:

Marie Ader, Marie-Paule Cabannes. Remarques sur les particules de parcours anormalement long

émises par des radio-éléments. J. Phys. Radium, 1958, 19 (6), pp.615-615. �10.1051/jphys-

rad:01958001906061500�. �jpa-00235902�

(2)

615

REMARQUES SUR LES PARTICULES

DE PARCOURS ANORMALEMENT LONG ÉMISES PAR DES RADIO-ÉLÉMENTS (1)

Par Marie ADER, avec la collaboration technique

de Marie-Paule CABANNES,

Laboratoire de Physique Atomique et Moléculaire, Collège de France.

L’examen et le comptage de grains des traces de

rayons a, de protons, et de ces particules anormales,

feraient apparaître que ces grands rayons émis par des radioéléments présenteraient, dans les émulsions, les

mêmes caractéristiques que les protons.

A l’aide de plaques Ilford D, et Ko, on peut obtenir

une bonne discrimination de particules oc et de protons.

Ces émulsions sont irradiées à un flux de neutrons de 14 MeV et à une source de polonium recouverte

de 10 y de platine. Les plaques ainsi irradiées sont placées sur un même plateau et subissent le même

surdéveloppement.

Au microscope on voit : des protons projetés dépas-

sant 9 MeV et des rayons a dans les plaques irradiées

par les neutrons, des particules de « grand parcours » dans les plaques exposées à la source de polonium.

,

Tandis que les traces de particules oc sont rectilignes

à grains jointifs, difficilement dénombrables, les traces

de protons et les particules de « grand parcours » ont

une allure déliée, et leurs grains séparés, surtout à l’origine de la trace, permettent le comptage.

Il est net que dans ces deux sortes d’émulsions, les

traces de particules de « grand parcours » ne ressem- blent pas aux traces de rayons a, mais qu’elles ont l’aspect général de traces de protons.

Le comptage de grains donne les résultats suivants,

dans les deux sortes d’émulsions envisagées [2] :

10 La densité de grains des particules a au minimum

d’ionisation est voisine du quadruple de celle des protons et aussi de celle des particules de « grand

parcours ». 20 Le nombre total des grains des traces de protons et de particules de « grand parcours » de même

longueur est très approximativement le même.

En découpant ces traces en segments de 10 divisions du micromètre oculaire, à partir de l’extrémité de la trace, on retrouve, pour les deux sortes de particules, la même répartition du nombre de grains.

Quelle pourrait être l’origine de ces particules ?

Des observations antérieures [3], [4] indiqueraient

que ces grandes trajectoires ne proviendraient ni d’un

radioélément étranger présent dans la source, ni d’élé- ments légers tels que l’aluminium, ni de métaux lourds

qui constituent les supports des sources.

Toutes les expériences étant faites dans l’air, on pourrait penser à une réaction (oc, p) des rayons oc de la

source sur les constituants de l’air : azote, oxygène,

carbone.

Avec les toutes dernières données des valeurs des

masses nous avons essayé d’évaluer l’énergie des protons

l’ (1) Les protons projetés par les rayons ce du Po dans

l’hydrogène ambiant ont un parcours de 88 03BC dans l’émul- sion.

D’où pourraient provenir les autres, dont le parcours s’étend de 100 03BC à plus de 300 ti dans l’émulsion ?

L’hypothèse d’une émission spontanée par les noyaux radioactifs étudiées reste toujours à considérer.

émis dans une série de réactions nucléaires que l’on peut envisager :

10

Les réactions suivantes donnent par un calcul

analogue :

Énergie du proton :

l’énergie du proton serait négative, pas d’émission.

40

même cas que pour la 3e réaction

ne peut avoir lieu, 29’F n’existant pas, d’après les

données actuelles.

énergie du proton :

L’énergie du proton serait négative, dune pas d’émission.

Les autres isotopes de C’, () > et R° sont inexistantes dansia nature.

14N, 15N, 12C ne seraient responsables que de pru- tons de parcours inférieurs à 100 y dans l’émulsion, c’est-à-dire ceux du premier groupe.

Lettre reçue le 12 mai 1958.

BIBLIOGRAPHIE

[1] J. Physique Rad., juillet 1957, 18, 475.

[2] Dans une prochaine publication nous donnerons quelques remarques sur l’emploi de ces deux sortes

d’émulsions.

[3] C. R. Acad. Sc., 6 janvier 1958, 246, 97-98.

[4] J. Physique Rad., janvier 1957, 18, 44,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001906061500

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