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Spectres de particules anormalement longues émises par les dépôts actifs de 210Po et de 239Pu

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235691

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235691

Submitted on 1 Jan 1957

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Spectres de particules anormalement longues émises par les dépôts actifs de 210Po et de 239Pu

Marie Ader, Marie-Paule Cabannes, Pierre Conte

To cite this version:

Marie Ader, Marie-Paule Cabannes, Pierre Conte. Spectres de particules anormalement longues émises par les dépôts actifs de 210Po et de 239Pu. J. Phys. Radium, 1957, 18 (7), pp.475-476. �10.1051/jphys- rad:01957001807047501�. �jpa-00235691�

(2)

475

Au contraire, la fonction d’onde obtenue passe mieux que celle de Kinoshita le test. suivant : Si l’on substitue

un developpement en s6rie entiere en s, p et T dans

1’equation de Schrodinger on voit que ses premiers

termes sont, en revenant 6 s et rl2l

et toute solution rigoureuse continue a l’origine doit

commencer ainsi. Or, en rearrangeant les termes des fonctions d’onde, on obtient

et l’on escompte pour §p une forme encore plus satis-

faisante en faisant intervenirle quatorziemeterme uoo3°

Il faudra, bien entendu, une etude plus pouss6e pour 6tablir définitivement l’exactitude des resultats avances. Mais les indices déjà recueillis, dont je n’ai

mentionne que le plus important, autorisent a penser que cette eventualite doit etre serieusement envisag6e.

Lettre reçue le 2 juin 1957.

BIBLIOGRAPHIE

[1] PLUVINAGE (P.), J. Physique Rad., 1955, 16, 675.

[2] MUNSCHY (G.) et PLUVINAGE (P.), J. Physique Rad., 1957,18,157.

[3] MUNSCHY (G.), Article à paraître au J. Physique Rad.

[4] JAMES (H. M.) et COOLIDGE (A. S.), J. Chem. Phys., 1933, 1, 825.

[5] KINOSHITA (T.), Phys. Rev., 1957, 105, 1490.

[6] HYLLERAAS (E. A.) et MIDTDAL (J.), Phys. Rev., 1956, 103, 829.

[7] CHANDRASEKHAR (S.) et HERZBERG (G.), Phys. Rev., 1955, 98, 1050. Cf. aussi HART (J. F.) et HERZBERG (G.), Phys. Rev., 1957, 106, 79.

[8] BETHE (H. A.) et SALPETER (E. E.), Handbuch der Physik de S. Flügge, Springer, 1957, XXV, Atome I,

237.

SPECTRES DE PARTICULES ANORMALEMENT LONGUES ÉMISES PAR LES DÉPOTS ACTIFS DE 210Po ET DE 239Pu

Par Marie ADER, Marie-Paule CABANNES et Pierre CONTE.

Laboratoire de Physique Atomique et Moléculaire, Collège de France.

Dans 1’ensemble du travail nous avons utilise des

sources de 1 mC environ de Po depose en disque

de 3 mm de diametre sur Ag ou sur Pt ; 20 un depot

sur nickel d’oxyde de Pu de 16 mg soit environ 1 mC.

Il a la forme d’un carre de 2 cm de cote, cette surface 6tant necessaire afin d’avoir une couche mince ; 3o des

écrans d’or de 30 u d’epaisseur ; 40 des emulsions

photographiques Ilford C2 et E1.

Les temps d’irradiation ont varie de 3 a 18 jours.

FIG. 1.

Le nombre des traces est porte en ordonnées, les parcours

en abscisses. Les unites sont arbitraires.

L’ecran est une couche d’air de 6 cm.

FIG. 2.

Le nombre des traces est porte en ordonnees, les parcours

en abscisses. Les unites sont arbitraires.

L’ecran est une lame d’or de 30 y d’epaisseur et une

couche d’air de 6 cm.

Les plaques photographiques recoivent le rayon- nement en incidence presque rasante ; seules les traces situ6es a 6 cm de la source sont envisagees, plusieurs

milliers de mesures ont ete faites dans chaque cas.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01957001807047501

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476

Le rayonnement anormalement long 6mis par des

radio6l6ments [1] comprend :

1° Des rayons dont la longueur ne d6passe pas 100 u dans 1’emulsion photographique ; ils peuvent etre

attribués en majeura partie 4 des rayons H et en

nombre moindre 6 des protons de transmutation de I’azote par les rayons a des elements 6metteurs.

20 Des particules dont la longueur s’6tend jusqu’ à plus de 300 pL dans les plaques photographiques. Leur

nombre serait environ de 12 a 15 pour 1 000 des

precedents.

Un premier spectre de 8 500 traces prises a 4 cm de

la source [2], montre que le premier groupe cite plus

haut est homo gene.

Pour 6tudier le deuxième groupe nous avons mesure toutes les traces provenant : a) d’une source s6par6e

de 1’emulsion par une couche d’air ; b) d’une source

munie d’un écran de metal lourd ; dans ce cas le temps d’exposition est augmente.

A 6 cm de la source nue on a la r6partition donn6e

par la courbe [1] soit : un premier groupe de trajec-

toires s’arrêtant environ a 100 u, un deuxi6me groupe

allant de 150 pL a 220 u environ avec un maximum

vers 180 pL.

En interposant entre la source et l’émulsion photo- graphique un écran de 30 u d’or environ et en pro- longeant le temps de pose, outre les 2 raies pr6c6dentes

on voit apparaitre une nouvelle raie entre 220 u et 350 u environ avec maximum vers 280 f1. (fig. 2).

Il est remarquable que les r6partitions de groupes et leurs limites soient tres approximativement les

memes pour le Po et le Pu ; c’est vraisemblablement le même phénomène.

Lettre regue le 5 juin 1957.

BIBLIOGRAPHIE

[1] ADER (M.), J. Physique Rad., 1956, 17, 541.

[2] ADER (M.), J. Physique Rad., 1954, 15, 60.

ÉMISSION D’UN SPECTRE DE BANDES DE L’AZOTE SOUS PRESSION

Par Mlle Yvonne LEYCURAS,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.

Une décharge non condens6e a permis d’obtenir Ie spectre des bandes 6lectroniques de l’azote sous des pressions allant jusqu’à 150 kg/cm2.

A la pression atmosphérique, le spectre se compose des bandes du second systeme positif de N2 et des

bandes les plus intenses du systeme principal de N2+.

Quand la pression d’azote croit, 1’6mission des bandes de N-1- est favoris6e par rapport a celle de N2.

1,16volution des bandes de N2 et N+2 en fonction de la pression est d’autant plus rapide que l’intensit6 de la decharge est plus faible.

La structure de vibration du second syst6me positif

de N2 disparait plus ou moins vite quand la pression augmente, mais il subsiste une stucture de rotation.

Le meme phenomene a ete observe par Weniger [1]

pour le premier syst6me positif de N2, lapression d’azote

variant de quelques mm de Hg a la pression atmo- sph6rique.

Les structures de vibration et de rotation des bandes

de N2+ subsistent en meme temps ; pour les intensi- tés du courant les plus faibles, les bandes de la sé- quence (0,2) disparaissent quand la pression atteint quelques dizaines de kg/cm2 alors que celles de la

sequence (0,1) sont toujours visibles a 150 kg /cm2.

Une analyse plus détaillée de la structure fine de ces

spectres ainsi qu’une etude plus approfondie de 1’evo-

lution des bandes en fonction de la pression est en

cours. La discussion des resultats sera présentée quand

on disposera de resultats exp6rimentaux plus complets.

Lettre regu le 9 juillet 1957.

BIBLIOGRAPHIE

[1] WENIGER, Thèse, Paris.

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