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Quelques propriétés des particules anormalement longues émises par des radioéléments

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235741

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235741

Submitted on 1 Jan 1958

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Quelques propriétés des particules anormalement longues émises par des radioéléments

Marie Ader

To cite this version:

Marie Ader. Quelques propriétés des particules anormalement longues émises par des radioéléments.

J. Phys. Radium, 1958, 19 (1), pp.106-107. �10.1051/jphysrad:01958001901010600�. �jpa-00235741�

(2)

106.

QUELQUES PROPRIÉTÉS DES PARTICULES ANORMALEMENT LONGUES ÉMISES

PAR DES RADIOÉLÉMENTS

Par MARIE ADER avec la collaboration technique de MARIE-PAULE CABANNES,

Laboratoire de Physique Atomique, Collège de France.

Résumé. 2014 Les sources de polonium naturel et de polonium artificiel provenant de bismuth

irradié par des neutrons, émettent un même rayonnement anormalement long et ayant les mêmes caractéristiques. Ce rayonnement ne semble donc pas dû à la présence d’impuretés radioac-

tives dans les sources. On constate également une émission de neutrons par les deux sources.

Abstract.

2014

Natural polonium sources and artificial polonium sources from bismuth irradiated

by neutrons, emit a same radiation, abormally long and with the same characteristics. This radiation does not seem due to the presence of radioactive impurities in the sources. Emis-

sion of neutron by the two sources is also observed.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 19, JANVIER 1958,

FIG. 1.

[FIG. 3.

FIG. 4.

FIG. 2.

FIG. 5.

Le nombres’ des traces est porté en ordonnées, leur longueur en abscisses. Les unités sont arbitraires.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001901010600

(3)

107

Lorsqu’on expose une plaque photographique au rayonnement d’une source de polonium, de thorium, d’actinium, de plutonium, de radium et d’uranium,

la plaque présente, au delà de la région de portée

du rayonnement normal, des traces de particules

dont la longueur peut dépasser 200 y dans l’émul-

sion.

Ce rayonnement anormal forme trois groupes

distincts ; sur la courbe ( fig.1), le premier groupe s’arrête à 100 03BC, environ et pourrait être attribué à

des rayons H ou à des protons de transmutation de l’azote par les rayons a des sources. Le deuxième groupe va de 150 l1. à 220 03BC environ.

Pour obtenir la courbe (fig. 2), un écran de 30 03BC,

d’or a été placé entre la source et la plaque.

Le premier groupe signalé plus haut a été absorbé

par l’écran ainsi qu’une partie du 2e. Il reste une part du deuxième groupe et le troisième dont la

longueur des particules va de 220 03BC, à 350 03BC, environ.

Cette étude a été faite à l’aide d’une source de

polonium et d’une source de plutonium d’intensités sensiblement égales à 1 000 u. e. s.

Il est remarquable que les rayonnements émis

par ces deux sources présentent les mêmes groupes

avec des limites très approximativement égales.

En plaçant devant une source de polonium une

feuille de 10 03BC, d’aluminium, on recueille sur les plaques photographiques des protons de la réac-

tion (oc, p) dont le parcours maximum est voisin de celui des grandes trajectoires observées plus haut.

La courbe de ces protons (fig. 3), rappelle de très près celle établie par Chadwick dans de semblables conditions (fig. 4) ; mais elle diffère trop de la

courbe des particules de parcours anormal (fig. 5),

émises par la même source, pour que ces particules

soient attribuables à des contaminations d’alu- minium.

Un essai de courbure de ces grands rayons par un

champ magnétique n’a pas encore donné de résul- tats satisfaisants et des expériences en vue de leur

détermination sont en cours.

Dans un travail antérieur [1], nous avons pu éta- blir un spectre de neutrons émis par une source de

polonium. Ce spectre ressemble beaucoup au spectre

des neutrons de fission de l’uranium dressé par Segré.

Toutes les sources de polonium utilisées jusqu’ici

ont été préparées, avec le plus grand soin, à partir

des dérivés du radium ; mais elles sont suceptibles

de contenir encore des traces d’éléments légers non

éliminés en cours de préparation qui pourraient

être responsables des phénomènes observés.

Nous venons de refaire les expériences précé-

dentes à l’aide d’une très forte source de polonium

artificiel obtenu en irradiant du bismuth par des neutrons.

La source préparée à Harwell déposée sur platine

et recouverte d’une mince feuille de platine a permis de faire les remarques suivantes :

1° Elle émet des particules de grand parcours,

réparties en trois groupes, très sensiblement les ,

mêmes que ceux déjà signalés plus haut.

20 Elle émet des neutrons qui projettent des protons dans la masse de la gélatine sensible, leur spectre est le même que celui des neutrons émis par la forte source de polonium naturel.

Ces constatations seraient en faveur de l’hypo-

thèse déjà formulée : ces phénomènes sembleraient

provenir des noyaux des éléments envisagés, peut-

êtra en relation avec des réactions de fission spon- tanée.

BIBLIOGRAPHIE

i

[1] ADER (M.), C. R. Acad. Sc., 1954, 235, 1290-1291.

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