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Champs magnétiques créés par des bobines circulaires de sections droites finies et application aux topographies dites en r-1

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00243316

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00243316

Submitted on 1 Jan 1969

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Champs magnétiques créés par des bobines circulaires de sections droites finies et application aux topographies

dites en r-1

D. Mugnier, F. Dauphine, J. Lafoucrière, R. Chery

To cite this version:

D. Mugnier, F. Dauphine, J. Lafoucrière, R. Chery. Champs magnétiques créés par des bobines circulaires de sections droites finies et application aux topographies dites en r-1. Re- vue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1969, 4 (4), pp.485-490.

�10.1051/rphysap:0196900404048500�. �jpa-00243316�

(2)

CHAMPS MAGNÉTIQUES

CRÉÉS PAR DES BOBINES CIRCULAIRES DE SECTIONS DROITES FINIES ET APPLICATION AUX TOPOGRAPHIES DITES EN r-1

Par D. MUGNIER, F. DAUPHINE, J. LAFOUCRIÈRE et R. CHERY,

Institut de Physique Nucléaire, Université de Lyon (France).

(Reçu le ler juillet 1969.)

Résumé. - Les perturbations apportées au champ théorique obtenu pour des courants filiformes, par le caractère fini des dimensions des bobines circulaires de section rectangulaire,

sont évaluées à l’aide des composantes axiales et radiales de ce champ, en tous points de l’espace.

L’application aux topographies, dites en r-1, permet de calculer analytiquement l’influence des dimensions finies de cette section droite sur une telle répartition.

Abstract.

-

The disturbances caused by the finite character of the dimensions of the circular coils with rectangular sections in the theoretical field obtained for threadlike currents,

are calculated with the help of the axial and radial components of this field every where in space.

Its application to so-called r-1 topography allows us to calculate analytically the influence of finite cross-sectional area of the coils on such a configuration.

REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUÉE 4, 1969,

1. Introduction.

-

Pour calculer le champ résultant

créé par une ou plusieurs bobines épaisses, on peut, à partir d’une spire élémentaire, utiliser une méthode d’intégration sur les dimensions finies de la section droite. Il est possible également de découper chacune

d’elles en éléments qui obéissent aux conditions de

Lyle [1] et de sommer les résultats obtenus. Ces pro- cédés ne sont cependant pas généraux, car ils ne

permettent ni de trouver le meilleur arrangement

possible des bobines, ni la forme optimale de la section

droite. Nous supposerons ici, ce qui est le cas général,

que celle-ci est toujours rectangulaire.

Dans le cas d’une topographie magnétique à symé-

trie plane et de révolution axiale telle que, dans ce

plan, l’induction décroisse comme l’inverse de la dis- tance à l’axe (topographie en r-1 ), une condition sup-

plémentaire s’introduit en coordonnées sphériques, à

savoir la nullité de la composante radiale du champ

en tout point de l’espace (les lignes de champ sont en

effet des cercles centrés à l’origine). Une fois la répar-

tition magnétique en r-1 obtenue à l’aide de bobines circulaires filiformes [2], on pourra tenir compte de l’effet de leur section droite (fonction du nombre d’ampères-tours et de la densité de courant) en étudiant

leur influence sur cette composante. Ce problème prend toute son importance lorsque les précisions T

obtenues sur la topographie avec des spires circulaires

sont grandes, par exemple de l’ordre de 10-4 [3] ou

10-5 [4]. L’évaluation des gradients de température

à l’intérieur des bobines épaisses, qui peut être faite

a priori [5], imposera une aire minimale au-dessous

REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUÉE.

-

T. 4. ~° 4. DÉCEMBRE 1969.

de laquelle il serait dangereux de descendre. Le choix des dimensions qui en résultera permettra, en utilisant la propriété énoncée, de conclure sur une valeur théorique de T, plus proche de la réalité.

II. Calcul des composantes du champ magnétique créé par un couple de bobines circulaires de section droite rectangulaire.

-

Plusieurs méthodes peuvent

être proposées pour aborder ce problème. Les notations

utilisées sont définies par la figure 1.

FIG. 1.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:0196900404048500

(3)

486

1. CALCUL DIRECT.

-

Posons : 1

R et z désignent les coordonnées cylindriques de

éléments de courant symétriques I dR dz, R~ et zp celles du point P où l’on calcule le champ magnétique ;

on obtient pour les composantes de celui-ci [6] :

Ces expressions se prêtent mal à un calcul de H,, et

de HR et ne peuvent être utilisées pratiquement.

2. EMPLOI DES DÉVELOPPEMENTS EN POLYNOMES DE

LEGENDRE.

-

Le même élément de courant crée sur

l’axe un potentiel pseudo-scalaire [7] :

qui se développe sous la forme :

En utilisant les relations :

et :

on obtient, après multiplication de chaque terme

par P,,(m) et en posant m

=

cos 6p (voir annexe),

les expressions du potentiel pseudo-scalaire élémentaire

en tous points de l’espace :

a) Cas de deux éléments de courant symétriques.

-

Puisque

l’on passe de l’un à l’autre en changeant 6Q en 7r - 6Q

et comme :

P’. (~t) - p~n‘ i~’) et -P2n + lli~’) = P’n + 1 (- ~L)

les dérivées des P2n par rapport à p. disparaissent.

Ainsi le potentiel pseudo-scalaire élémentaire devient :

on obtient :

(4)

Enfin, dans le plan de symétrie (0,

=

n~2~, les

formules se réduisent à :

On retrouve la discontinuité sur les composantes du

champ magnétique lorsque r tend vers p. Cette dis- continuité est due à la nature des deux types de déve-

loppements qu’implique la méthode.

L’existence de cette discontinuité pour r == p inter- dit donc cette technique pour le calcul des nappes

ou des volumes de courant, à l’intérieur des zones

sphériques qu’ils limitent.

c) Cas d’un couple de bobines épaisses.

-

Les rela-

tions (4), (5), (6) içt (7) sont caractérisées par les fonctions :

Ainsi, d’après les notations de la figure 1, on aura :

a et b étant supposés nécessairement inférieurs respec- tivement à zo et Ro. Ce développement en série de Taylor permet d’écrire [8~ : -.

avec 4abj = NI (nombre total d’ampères-tours par

bobine), donc :

Cette expression ne contient aucune intégrale portant

sur l’aire de la section droite de la bobine, mais utilise seulement la fonction f et ses dérivées au point central (Ro, zo) par rapport à R et z. Les calculs assez longs don-

nent finalement

avec :

et d’une façon générale :

où les Rk désignent des formes homogènes des para- mètres (ajpo) 2 et (bjpo)2 de degré k, les coefficients étant fonctions des polynômes P’k+l’ On obtient de

même :

avec : *.

Dans le cas r > P, on aboutit à :

où :

(5)

488

et :

plus généralement :

les Qk étant des formes analogues aux formes R~ défi-

nies précédemment. Pour plus de précisions sur le

calcul et la forme des coefficients ex, a, ~3, b, se reporter

en annexe II.

d) Vérifications numériques.

-

Posant :

La vérification sur ordinateur des expressions (10)

et (12) dans le cas des bobines filiformes a permis de

retrouver rigoureusement les valeurs des fonctions

g( rf.., ~3) définies et calculées antérieurement [9]. En

outre, les expressions (6), (7), (10) et (12) auraient

pu aussi bien être utilisées pour une recherche analy- tique d’ajustement d’une topographie en r-1, seule leur complexité ayant fait choisir une méthode numérique.

III. Conclusion.

-

Dans le cas où r est voisin de p, les divers développements ne sont valables que pour

r p.1. et r > Pmag~ les bobines étant inscrites dans le domaine p~ji p PmaA~ Ils permettent, en dehors de ces zones assez restreintes, d’évaluer les perturba-

tions apportées à la fois sur la composante H~(r, 0), qui doit rester aussi faible que possible, et sur Hz (r, 6) .

Dans le cas d’une distribution discrète de bobines, il

suffira d’effectuer les calculs pour les valeurs de r

répondant aux conditions ci-dessus. Ce sera en parti-

culier celui où l’on substituera les nappes tronconiques

minces [2] par des bobines épaisses. Il n’est pas non

plus surprenant que pour de telles nappes (où 8Qo reste

constant et a et b N 0), le cas [3 = 0,5 soit celui

qui assure la plus grande extension de la topographie

en r-1 selon une méthode analogue à celle exposée

par ailleurs (2, chap. III) [2]. En effet, pour un tronc de cône limité par Pmin et Pmax, on a dans le plan de symétrie :

Le cas ~

=

0,5 annule le coefficient a2 et corres-

pond au cas des bobines d’Helmoltz. Une combinaison

20 122013

comprenant les deux nappes cos2 8 - 1 -~- 2 7

ce qui, dans (10) et (11), annule à la fois a2, oc4 et a6.

Le remplacement de ces nappes par des bobines

épaisses permettrait au spectromètre utilisant une topo-

graphie en r-1 de monter environ 4 fois plus haut

en énergie.

Annexe I.

-

Le potentiel pseudo-scalaire V* créé

en P(r, 8~) par une distribution de courant à symétrie plane et de révolution axiale obéit en coordonnées

sphériques à l’équation :

La recherche d’une solution du type V(r, 0)

=

R(r)

X G(0~y) conduit au système :

avec m

=

cos 6~, (2) s’écrit :

Si l’on pose k

=

n(n + 1) n est entier, on

obtient :

T ~ (m) est une série en 1 jm et n’est donc pas acceptable.

Il reste :

dont l’intégrale générale s’écrit :

Si la distribution de courant est par exemple consti-

tuée par une spire, d’axe Oz, inscrite sur une sphère

de rayon fini non nul p, cette intégrale peut s’écrire

d’après l’homogénéité de (1’) :

, , NIl (NII_L’1B B

De façon à trouver un potentiel nul à l’infini et

borné au voisinage de r

=

0, on obtiendra alors :

(6)

ces solutions étant définies à une constante additive

près. Sur l’axe de symétrie (m

=

1), la comparaison

avec les conditions aux limites définies par V*(r, 0)

Annexe n. - En utilisant l’expression de Hz pour

r inférieur à p, donnée par la formule (9 bis), posant d’autre part :

les coefficients (X2p, relatifs au terme en r2p du dévelop-

pement de Hz, s’expriment en fonction des uk et de

leurs dérivées par rapport à R et z prises pour les

valeurs R = Ro et z

=

z.. On peut alors poser :

Dans ces conditions, on a :

Le calcul des dérivées est assez long, on peut le

simplifier, grâce aux relations suivantes :

Les coefficients a se trouvent alors de proche en proche :

On utilise la même méthode pour trouver les déve-

loppements de Hz et Hr pour r supérieur à p :

On pose encore :

d’où l’expression des b :

Le calcul s’effectuant par l’intermédiaire des relations :

ainsi on trouve :

Les expressions P~ doivent être annulées quand

l’indice k devient négatif.

(7)

490

BIBLIOGRAPHIE

[1] LYLE (T. H.), Phil. Mag., 1901, 3, 310.

[2] MUGNIER (D.), Thèse Doct. ès Sciences Phys., Lyon, 1968.

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C. R. Acad. Sci., 1966, 263, 576.

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[6] DAUPHINS (F.), MORAT (R.), MUGNIER (D.), CHE-

RY (R.) et LAFOUCRIÈRE (J.), Rev. Phys. Appl.

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[7] DURAND (A.), Électro- et magnétostatique, Masson

& Cie, Paris, 1953.

[8] FRANZEN (W.), Rev. Sci. Instr., 1962, 33, 933.

[9] MUGNIER (D.), Rapport Interne, LYCEN/6432, 1964.

Références

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