G142. Une partie franco-anglaise
Si G désigne l’évènement « gagner » et Di « la valeur du dé est i», alors en conditionnant selon la valeur du premier lancer de dé (celui de Jones) et en utilisant la formule des probabilités totales, nous obtenons p =
2010
X
i=1
P(Di)pi oùp = P(G), P(Di) = 20101 le dé étant supposé parfait, et pi =P(G\Di) désigne la probabilité de gagner avec un dé de valeuri.
En conditionnant selon la valeur du deuxième lancer de dé (celui de Puce) et en utilisant à nouveau la formule des probabilités totales, nous obtenons 1−pi=
2010
X
j=i+1
P(Dj)pj.En effet, pouri6= 2010,Jones perd (Puce gagne) avec la probabilitépj lorsque le dé de Puce indiquei+ 16j62010.Pouri= 2010, la valeur maximale étant atteinte,p2010= 1,et la relation est encore valable.
D’où pour i 6= 2010, pi+1−pi = p2010i+1, c’est-à-dire pi = 1−20101
pi+1, et finalementpi= 1−20101 2010−i
pour 16i62010. Ainsip=
2010
X
i=1 pi
2010 = 1− 1−20101 2010
≈1−1e≈0,63.
Jones peut donc espérer gagnerp−(1−p)t≈0,22 € oùt ≈1,11 est le taux de change £/€. Les mises sont déséquilibrées et le jeu favorable à Jones.
Remarque : selon Wikipedia « Le 29 décembre 2008, la livre sterling est tombée à son plus bas historique face à l’euro en reculant à 1,0205 euro pour une livre, un seuil jamais atteint dans l’histoire de la monnaie britannique. »
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