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Revue des travaux italiens ; - 1er semestre 1903 (fin)
G. Goisot
To cite this version:
G. Goisot. Revue des travaux italiens ; - 1er semestre 1903 (fin). J. Phys. Theor. Appl., 1905, 4 (1),
pp.299-310. �10.1051/jphystap:019050040029901�. �jpa-00241001�
299 ment capillaire, long, et donne une lueur blanche, illuminant le tube
capillaire dans tonte sa longueur, constituée par un spectre continu;
la seconde a lieu entre deux électrodes filiformes très rapprochées ;
la lueur correspondante, située sur le prolongement de l’axe du tube
,>capillaire, donne les raies brillantes de l’hydrogène, fines. En obsèr-
vant le spectre de la colonne blanche dans le sens de la longueur à
travers la deuxième lueur, la raie C paraît renversée.
H. BÉNARD.
REVUE DES TRAVAUX ITALIENS ;
1er semestre 1903 (fin).
P. CARNAZZI. - Influenza della pressione
edella temperatura sul coefficiente di
compressibilità del mercurio (Influence de la pression et c1e la température
surle coefficient de compressibilité du mercure). - Il Nuovo Ciuwnto, t. V, p. 1~0 ;
mars
1903.
-L’auteur a étudié par la méthode dilatométrique la variation du coefficient de compressibilité du mercure jusqu’à 3000 atmosphères
et 200".
Il résulte de cette étude que la compressibilité du mercure est assu- jettie aux mêmes lois que les autres liquides. Le coefficient de com-
pressibilité augmente avec la température et diminue avec la pression.
Cette dernière diminution est trop faible pour que l’on puisse déter-
,miner la loi suivant laquelle elle varie avec la température.
Le coefficient moyen de dilatation diminue quand la pression aug- mente.
Coefficient 1noyen de dilatation
xà partir de ??°,8 X 1 Qi
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019050040029901
300
Coefficient moyen de compressibilité X 107
M. LA ROSA. - Sopra
unanota dl A.-H. Sircks intitolata « Alcuni notevoli feno- meni che riguardano il circuito elettrico negli elettroliti
»(Sur
unenote de Sircks intitulée : « Quelques notables phénomènes relatifs
aucircuit électrique
dans les électrolytes »).
-Il Cimento, série 5, t. V, p. 190;
mars1903.
Sircks (1) a observé pendant l’électrolyse d’un sel de cuivre qu’il
se forme un dépôt, imitant la forme de l’électrode la plus voisine, sur
une toile métallique de laiton interposée entre les électrodes.
L’auteur rappelle que des expériences plus complètes ont déjà été
faites sur la question j2) et termine en discutant les conditions du phé-
nomène.
BANTI. - Sul fenomeno del prof. Banti. (Sur le phénomène du professeur Banti).
Il Nuovo Ciinento, série 5, t. V, p. 192;
mars1903.
Lorsqu’un convertisseur tournant, transformant du courant alter- natif en courant continu, débite sur une résistance ohmique, le cou-
rant continu est sensiblement constant. M. Banti a observé que, si la machine charge une batterie d’accumulateurs, le courant est pul-
satoire.
Il n’est plus possible alors de mesurer le travail par les ampères- heures ; il faut tenir compte du déplacement de phase de l’intensité
sur la différence de potentiel.
M. Banti considère la batterie comme fonctionnant à certains pointus
de vue comme une capacité; elle exagère les faibles pulsations que (1) Proceed. K. Akad.
v.Vjetensclz. Amsterdam, 31 janvier 1903.
(Z; ROITI, Nuovo série 3, t. X, p. }.Il; 1881.
,
TrilBE, série 5, t. XI, p. 446; 1877.
E. WIEDEVI 1, BeibliUer der An. Ph. und Cla., YI, p. 34 ; 1811.
VoLTERRA, Atti R. Acc. di Torino, t. XYIII, p. 1-lk7; 1883.
p. 133.
301 la machine a déjà lorsqu’elle travaille sur une résistance ohmique.
Pour atténuer ce phénomène, qui a pour effet de réduire la puis-
sance de la machine, M. Banti insère dans le circuit une résistance inductive.
E. ALMANSI. - Sopra
unproblema di elettrostatico (Surun problème d’électrostatique).
-Il llruovo Ciîneîito, série 5, t. V, p. ’2-,lk2; avril 1903.
Suite de deux notes précédentes (~) relatives à la détermination du
rapport K = ~, où h est la densité électrique en un point d’une sur-
face et e la quantité d’électricité enlevée en ce point par le corps
d’épreuve. L’auteur indique une expression très simple de K.
G. ERCOLINI. - Attrito interno dei liquidi isolanti in
uncampo elettrico (Frot-
tement interne des liquides isolants dans
unchamp électrique) , - Il ivuova
série M, t. V, p. 249 ; avril 1903.
,
Les résultats obtenus par Kônig 2) , Dfiff (3) et Quincke(’) sont dis-
cordants.
Les recherches récentes de Pacher et Finazzi(~) avec la méthode
de Poiseulle conduisent aux mêmes conclusions que celles de
Kônig, soit que le cliamp électrique est sans action. Leur appareil
étant constitué par un condensateur formé de deux tubes de
verre concentriques, dans l’étroit espace annulaire desquels
s’écoule le liquide, on doit tenir compte des déformations que le
verre subit par l’effet du champ et qui modifient le volume annu-
laire. Par suite de la durée assez considérable des expériences, la
chaleur dégagée par la charge vient encore faire varier ce volume.
W. Ercolini a repris cette étude sur le principe suivant : Un système oscillant est constitué par un condensateur à cylindres con- centriques suspendu à un fil de torsion ; les cylindres comprennent
un diélectri(iiie liquide; si l’on établit une certaine différence de (1) Il Cin2ento, août et octobre I90? ;
-J. de lhys., 4° série, t. III, p. 83 ; 1904.
(’2) IiciwG, IV,t(i. t. XXV, p. 618, 188 ;
-J. de série 2e, t. V, p. 486 ; 1886.
e1) DuFF, The Review, p. 23-38; 1896.
(4) QUINCKE , 1Vieil. Ann., t. LXII, p. 1 1891 ;
-.1. de Phys. 3e série, t. VI, p, 103 ; 1891.
(5) PACBEH et FiNAzzi, R. Isliluto Veneto, février 1900; - J. de 1-’jtys., 3e série,
t. X, p. 649; 190 1.
302
potentiel entre les armatures, et que le frottement interne du diélec-
trique liquide soit modifié, il en résultera une variation de l’inertie et, par suite, de l’amplitude des oscillations.
ha disposition expérimentale adoptée par l’auteur lui a donné une
sensibilité de 1 0 i o dans le cas du pétrole, de la benzine et de l’es-
sence de térébenthine, et de 10 0/0 avec l’huile d’olive et l’huile de vaseline. Il n’a pu observer aucune différence systématique entre les
oscillations du condensateur chargé ou non chargé.
~. GIORGI. - Il funzionamento del rocchetto di Ruhmkorff (Le fonctionne- ment de la bobine de Ruhmkorff’). - Il Cirnento, série 5, t. V, p. 251;
avril 1903.
L’auteur, rassemblant les divers travaux publiés sur le fonctionne- ment de la bobine de Ruhmkorff, fait observer que, dans la théorie de l’appareil, on se limite au cas idéal d’un coefficient d’induction défini et constant avec une force électromotrice alternée ou régulière-
ment interrompue aux pôles du primaire. Il indique les lignes géné-
rales d’une étude plus complète en tenant compte de la présence du
fer du noyau, des étincelles à l’interrupteur, et des divers phéno-
mènes dits perturbateurs et qui seraient bien plutôt indispensables
au fonctionnement pratique de l’appareil.
Comme conclusion, M. Giorgi énonce que le noyau doit être de fer ou d’acier assez doux, non seulement dépourvu autant que pos- sible d’hystérésis, mais tel que la branche descendante de la courbe
d’hystérésis ne s’écarte pas trop d’une ligne droite. L’aimantation
ne devra pas dépasser beaucoup le point où la perméabilité atteint
son maximum.
La forme théoriquement préférable pour le noyau serait celle d’un circuit magnétique presque fermé avec entrefer très petit, et une grande section de noyau. Celui-ci serait divisé en fils ou lames plus
f’lnement que ne le sont les noyaux des transformateurs et des
,dynamos.
L’interrupteur devra avoir l’action la plus rapide possible, dépen-
dant de la fréquence du courant primaire. Le condensateur aura la
capacité nécessaire pour éviter les étincelles à l’interrupteur et
pas plus.
303
A. TROWBRIDGE. - Un
nuovorelais (Un
nouveaurelais).
-Il lVuovo Ciî)îento,
série 5, t. V, p. 261; avril 1903.
A. TROiVBRIDGE et L. A:B1ADUZZI. - Influenza delle onde elettro111agnetiche,
ereazione del circuito sul getto
amercurio di L.ipptnann (Influence des ondes électromagnétiques et réaction du circuit surle jet à
mercurede Lippmann). -
Il Nuovo Ciïnento, série 5, t. ’, p. 323 ; mai 1903.
.8. Influenza délia pressione sulla resistenza elettrica dei ’metalli
(Influence de la pression
surla résistance électrique des métaux Il Cimento, série 5, t. V, p. 30’i; mai 1903.
:vI. Lussélna fait la critique des expériences exécutées sur le même
.argument par E. Lisell (’ ) et dont les résultats étaient en désaccord
avec ses précédentes recherches (2). Il maintient que la compression produit deux variations de la résistance, l’une temporaire et l’autre
permanente, la première forte et dépendant de la durée de l’état
précédent, la seconde très faible et ne dépendant que de la variation de pression.
D’ailleurs les résultats de ce genre de recherches ne peuvent être rigoureusement exacts, les quantités à mesurer sont très petites, et
une faible erreur de température peut masquer complètement le phé-
nomène ; en outre, des traces d’impuretés dans le métal modifient
les résultats. En somme, lorsqu’il est nécessaire dans les recherches
physiques de connaitre le coefficient de variation de résistance avec
la température, il est indispensable d’en faire la détermination sur
l’échantillon en expérience; les résultats précédemment obtenus ne
peuvent que donner l’ordre de grandeur du phénomène.
A. MARESCA. - Fenomeni termici delle scintille nei liquidi isolanti (Phénomènes thermiques des étincelles dans les liquides isolants).
-Il IVicovo Cilnento, t. V, p. 315; mai 1903.
L’auteur détermine le rapport entre l’énergie absorbée par l’étin- celle et l’énergie totale disponible, l’étincelle éclatant au ’sein d’un
diélectrique liquide. La disposition expérimentale est celle adoptée
par M. Cardani () pour l’étude de la décharge dans les gaz; elle per- (1) E. LISELL, UhsaLa AkacLe7nislccc bokhandeln. G.-J. Lundst’6nl.
(2) S. IL lVuovo série 4, t. X, p. ’3 ; 1899; - J. cle Pjcys., 3e série, t. IX, p. 351.
(3) CARDAXI, Il Nitovo Ciînento, 1e série, t. YU, 1898; - J. de 3e série, t. VII,
.p. ~3~ ; 1898.
304
met de maintenir sensiblement constante l’énergie disponible du
circuit de décharge d’un condensateur tout en faisant varier la dis- tance explosive. Les résultats sont analogues à ceux obtenus avec les
gaz.
On déduit des expériences que, pour les liquides étudiés, eau dis- tillée, huile d’olive, alcool, pétrole, éther sulf’urique, huile de vase-
line, l’énergie absorbée par l’étincelle n’est qu’une petite fraction de
l’énergie totale disponible, et que, pour une capacité donnée, elle se
compose de deux parties : une constante qui doit dépendre de la ré-
sistance que les décharges rencontrent au passage des électrodes
métalliques dans le diélectrique et une variable qui croît proportion-
nellement à la lon gueur de l’étincelle.
Si l’on augmente la capacité des condensateurs, le rapport des énergies tend à diminuer; augmentant la quantité d’électricité mise
en jeu, l’étincelle se comporte comme un conducteur de section plus grande.
On peut déterminer la résistance R de l’étincelle en comparant les
résultats obtenus avec le dispositif précédent et ceux que l’on obtient
en remplaçant l’étincelle par une colonne électrolytique de résistance
connue. On constate ainsi que la résistance R offerte par les divers
diélectriques est du même ordre de grandeur que celle de l’air à la
pression ordinaire : ainsi, avec de l’eau distillée, pour 1 millimètre de distance explosive et une seule bouteille de Leyde par condensateur,
on a 1,63 ohm avec l’huile de vaseline et 0,48 avec l’air.
Pour nn liquide et une capacité donnés, on a, entre la résistance R et la longueur L de l’étincelle, la relation R - A + BL, où A et B
sont deux constantes.
R. BETTINI, - Azione dei metalli
edi altre sostanze sul bromuro d’argento (Action des métaux et d’autres substances
surle bromure d’argent).
-Il
Nuovo Cimento, série 5, t. V, p. 349 ; mai 1903.
Colson a attribué l’action réductrice des lames métalliques oxy- dables sur les plaques au bromure d’argent, aux vapeurs métalliques
émises en très faible proportion par les surfaces métalliques.
M. Bettini considère l’action comme due à l’eau oxygénée et à
l’ozone développés par l’oxydation de ces métaux.
305
A. GIAMMARCO. - Un
casodi correspondenza in tern10clinaluica (Un
casde
correspondance
enthermodynamique). - Il Nuovo Cimenta, série 5, t. V, p. 317;
juin 1903.
L’auteur a étudié la variation du rapport § du volume du liquide
à celui de sa vapeur dans les tubes de Natterer. Il porte la tempé-
rature en abscisses et ce rapport en ordonnées. Le rapport augmente d’abord avec la température, passe par un maximum, puis décroît.
En faisant varier les quantités initiales de liquide renfermées dans le tube, on obtient une série de courbes dont les maximums sont en
ligne droite pour chaque substance étudiée (alcool, éther, chloro- forme).
Aux températures correspondantes, c’est-à-dire celles pour les-
T v
quelles le rapport pp ,Je 1C est le même, les valeurs des rapports V, pp Y sont
égales.
Comme la droite des maximums jouit de la propriété qu’aux tem- pératures correspondantes T et T’, les rapports V, sont égaux, en
prenant une valeur quelconque de ce rapport sur la ligne des maxi-
_mums de l’éther et la même valeur sur celle de l’alcool, notant les températures respectives T et ’"r ’ on déduit de la relation T - Tc "1 c
c1connaissant T, la valeur de Te . Il en résulterait une méthode fort commode pour la détermination de la température critique des corps dont cette température est très élevée.
En appliquant la méthode précédente au chloroforme et utilisant l’alcool comme terme de comparaison, on obtient 2651, tandis que
Sajotschewski a indiqué 260° et que le nombre donné dans l’An- îîuaire des Longitudes est t 2680.
L’auteur constate, comme l’a annoncé Zambiasi (1), que le phéno-
mène de disparition et de réapparition du ménisque n’est réversible
que pour une proportion initiale déterminée telle qu’elle ait son
maximum de -Y V y à la température p de disparition. p
Les valeurs maximums à la température de disparition seraient :
(1) Rend. dei Lincei, 1895.
306
pour l’éther, pour l’alcool et le chloroforme, 0,6983, Si celte égalité était générale, le point de rencontre de la courbe v qui
est une droite pour la proportion susdite, avec la droite des maxi- mums, serait un point singulier du diagramme représentant le point correspondant par excellence, ou le véritable état critique.
A. F10REXTINO. 2013 Proprietà n1Ïcrofoniche dei getti gassosi (Propriétés microphoniques cles jets gazeux). -Il Yuovo t. V, p. 391 ; juin 1903.
, L’auteur a étudié acoustiquement les phénomènes. A cet effet, il place verticalement dans un jet gazeux vertical un tube de verre
effilé vers la base, présentant au jet un orifice assez petit (omm,5
environ de diamètre). Le tube de verre est fixé à un tube de caout- chouc qui se bifurque en deux, terminés par des ajutages que l’expé-
rimentateur place dans ses oreilles.
Le jet gazeux présente iine partie sensiblement cylindrique et limpide dont la longueur subit continuellement de petites variations ;
au delà, le jet s’élargit en un cône un peu moins net, pnis le gaz se mêle à l’air d’une manière irrégulière et sans cesse variable.
-
Dans la partie cylindrique, on n’observe aucun son ou rumeur
sensible qui soit propre au jet, tandis qu’au delà on perçoit un bruit
assez intense ressemblant à celui d’une flamme sensible soumise à l’action d’un son ou à un excès de pression.
On fait vibrer légèrement au voisinage un diapason ; la seule
modification visible est un raccourcissement de la partie cylindrique
d’autant plus accentué que le son est plus aigu. Le bruit perçu dans.
la région élargie du jet n’est pas changé. Si l’on place le tube ana- lyseur près de l’orifice de sortie du gaz et qu’on l’en écarte gra-
duellement, on observe un renforcement du son excitateur, d’abord
très faible, puis de plus en plus net à mesure que l’on s’écarte de l’orifice ; l’intensité est assez forte et le son très net jusqu’à la limite
de la partie cylindrique.
L’expérience peut être rendue sensible pour un auditoire en reliant
un phonographe au tube de caoutchouc de l’analyseur.
M. Fiorentino montre ensuite l’analogie que les jets gazeux pré-
sentent avec les flammes sensibles de Govi (~ ) . L’une des expériences
(1) Govi, Il J.Vuovo Cirnenlo, série 2, t. III, p. 330 ; 1.810. - Rappelons que
ces.flammes s’obtiennent
enplaçant
unetoile métallique de 1 millimètre carré de
307 exécutées consiste à placer le tube analyseur au-dessus d’un jet
gazeux non alluré ; ce tube est relié à un tube de caoutchouc muni d’une extrémité de verre au-dessus de laquelle on allume le gaz. On obtient ainsi une flamme très sensible aux sons et qui sert en quelque
sorte d’analyseur au jet gazeux.
Les phénomènes observés confirment l’explication de Rayleigh (~),
suivant laquelle la cause de la sensibilité des jets gazeux est dans les mouvements oscillatoires transversaux que les sons extérieurs
impriment dans certaines conditions aux parties du jet même. Au contraire, l’explication de Tyndall attribuant le phénomène au tube
de sortie du gaz est en défaut.
ARTOM:- Sulla produzione dei raggi di forza elettrica
apolarizzazione circo-
lare od ellittica (Sur la production des rayons de force électrique à polarisation
circulaire
ouelliptique). - Rendiconti clei Lincei, t. XII, p. 191; 10
mars1903.
L’auteur a obtenu des ondes électromagnétiques rotatoires par la
composition de deux oscillations électriques orthogonales d’égale amplitude et de même fréquence et déplacées de phase d’un quart de période. Le dispositif est analogue à celui qui sert à la produc-
tion des champs magnétiques tournants.
Soient trois conducteurs de décharge, les sphères M et P
formant la base du triangle isocèle dont N est le sommet. Ces trois conducteurs font partie d’un même circuit de décharge d’une bobine d’induction ou d’une machine statique admettant la décharge sinusoï- dale ; on détermine le circuit de telle sorte que les oscillations 1BlN d’une part, NP de l’autre aient même amplitude et soient déphasées due - ; à
cet effet, on dispose en parallèle avec NP une capacité et une self-
induction convenables en série.
Les vérifications faites par M. Artom ont donné des résultats
positifs.
Les effets dus aux champs magnétiques tournants ont été observés
maille au-dessus d’un jet vertical sortant d’un orifice de 1 niillimètre de diamètre environ et
enallumant au-dessus de la toile.
-1B1. Fiorentino
aréalisé des flammes analogues
enremplaçant la toile par
unpetit cône métallique obtus placé axialement au-dessus du jet et présentant
untrou de
ausommet.
au-dessus duquel
onallume le gaz.
(~) RAI’LEIGH, série 5, t. XVII, p. 188:1884.
308
par les courants induits sur des solénoïdes suspendus dans diverses directions.
Pour les champs électriques tournants, on a disposé au voisinage
de l’oscillateur des petites clochettes de verre posées sur une très
fine pointe de verre. Elles se mettent ainsi en rotation. On renverse
le sens de rotation, en intervertissant les communications de M et P.
L’auteur termine en indiquant l’application possible du système précédent muni d’antennes à la télégraphie sans fil. La disposition
peut être utilisée dans la construction d’appareils syntoniques, en
choisissant pour chaque station la capacité et la self-induction.
CORBINO. - SuIF
arcocantante
ela
suaosservazione stroboscopica (Sur
l’arc chantant et
sonobservation stroboscopique). - Associazione ElettJ’olec- nica Italiana, 2J mai 1903.
MM. Ascoli et Manzetti (~) ont cru pouvoir déduire d’expériences stroboscopiques faites sur le dispositif de Duddel la présence dans
l’arc de deux oscillations lumineuses coexistantes. La méthode
expérimentale consistait à éclairer par l’arc un disque tournant,
divisé en secteurs alternativement blancs et noirs. Quand la vitesse
de rotation est telle que la substitution d’un secteur blanc à un noir
a lieu dans le même temps qu’une intermittence lumineuse, le disque paraît immobile avec le même nombre de secteurs qu’il a au repos ; pour certaines vitesses moindres, le disque, tout en semblant encore immobile, présente un nombre de secteurs multiple du nombre
réel.
-M. Corbino montre que l’on obtient théoriquement ce même résul- tat avec une source lumineuse d’intensité variable suivant la forme sinusoïdale simple.
On retrouve tout aussi bien pratiquement la marche générale du phénomène avec un éclairage intermittent obtenu en interceptant . périodiquement un faisceau lumineux conique en son point de con-
vergence.
(1) ASCOLI et MA-IXZETTI, Rendiconti dei Lincei, t. XI, p. 6 juillet 1902 ; ---
J. cle Plays., 4e série, t. III, p. 81.
309
C. CARPINI. - Variazone dell’ attrito interno dei liquidi n1agnetici in campo
magnetico (Variation du frottement interne des liquides magnétiques dans
unchamp magnétique).
--Rendiconti dei Lincei, t. XII, p. 341 ; 3 mai 1903.
,
Les expériences de W. Kiinig ont montré que le frottement interne du sulfate de manganèse n’est pas altéré par un champ magné- tique.
L’auteur reprend l’étude de cette question en suivant la méthode
habituelle pour ces sortes de recherches, qui consiste à faire écouler
le liquide dans un tube capillaire placé dans le champ d’un électro- aimant. En opérant sur le chlorure ferrique, les sulfates de manga- nèse, de protoxyde de fer et de nickel, M. Carpini a observé une augmentation pour la durée d’écoulement d’une quantité déterminée
de liquide qui n’atteint pas 0,3 0/0. Les variations de frottement interne pouvant résulter d’tine augmentation de température due
au champ et à la dissymétrie inévitable de ce champ sont tout à fait négligeables.
Pour déterminer l’influence des courants de Foucault, l’auteur a expérimenté sur une solution de nitrate de potassium ayant même conductibilité que le sulfate de manganèse employé : l’augmenta-
tion du temps d’écoulement des liquides par l’effet du champ est à
très peu près la même dans les deux cas. D’autre part, avec le fer dialysé, qui n’est pas très conducteur, la variation sous l’influence du champ (soit une diminution) est extrêmement faible, 0,05 0/0.
L’auteur conclut de là qu’il est vraisemblable d’admettre que
l’augmentation de temps d’écoulement produite par le champ est
due aux courants de Foucault, ; le frottement interne des liquides magnétiques serait donc indépendant du champ magnétique.
A. SELLA. - Sensibilità del ferro alle onde elettriche nell’ isteresi magneto-
elastica (Sensibilité du fer
auxondes électriques dans l’hystérésis magnéto-.
élastique).
-Rendiconti dei Lincei, t. XII, p. 340 ; 3 mai 1903.
-Sul detector
magneto-elastico (Sur le détecteur magnéto-élastique). - Ici,., t. XII, p. ~.82 ; 6 septembre 1903.
On sait qu’on peut obtenir un cycle d’hystérésis en faisant subir
au fer une déformation élastique.
Un faisceau de fils de fer recuits et vernis, soudés aux extrémités,
est disposé verticalement dans un tube de verre sur lequel est
,I. de l’hys., 41 série, t. IV. (Avril 1905.) 21
310
enroulée une hélice reliée à la terre et à une antenne. L’extrémité
supérieure du faisceau est placée en face de l’aimant inférieur d’un
magnétomètre. On dispose un faisceau compensant. Le faisceau en
expérience est soumis à des torsions alternativement dans un sens et dans l’autre. Le générateur d’ondes est constitué par un petit trans-
formateur de Tesla dont le primaire est alimenté par une bobine
d’induction, tandis que le secondaire est relié à la terre et à une
antenne.
L’action des ondes diminue l’aimantation du faisceau en fonction de la torsion. La sensibilité, comme pour le détecteur magnétique de
Marconi (1), est plus grande dans les parties les plus rapidement
variables du cycle.
Si le primaire du générateur d’ondes est alimenté par un courant continu interrompu, on peut changer le sens de l’effet des ondes en
échangeant au secondaire de Tesla l’antenne avec la terre. Si l’on
remplace ce transformateur par une machine statique à condensa-
teurs, en faisant éclater l’étincelle entre les armatures internes, tandis
que les armatures externes sont reliées avec l’antenne et la terre, on observe toujours, avec les étincelles courtes, une diminution; tandis qu’avec les étincelles longues, on peut obtenir, en échangeant les
liaisons de l’antenne et de la terre, tantôt une diminution, tantôt une augmentation de l’aimantation.
Les mêmes effets sont obtenus avec le nickel ; il en est de même si
l’on remplace la torsion par une traction, et si l’on fait passer l’onde par le faisceau même au lieu de recourir à la spirale qui l’enveloppe.
G. AGAàIENNONE. - Contributo alla storia del magnetismo terrestre (Contribu-
tion à l’histoire du magnétisme terrestre).
-Rendiconti dei Lincei, t. XII, p. 42~ ; 6 j juin 1903.
L’auteur rappelle que la valeur de 5° ouest pour la déclinaison
magnétique de Rome, en 1681, a été souvent indiquée sans qu’on ait
donné le nom de l’observateur.
Il a pu établir, d’après divers opuscules, que cette valeur est la même que celle trouvée en octobre 1680 par le P. Francesco Eschi-
nardi, de la Compagnie de Jésus.
_ -G. GOISOT.
CI) NIARCONI, Roy. Soc., 1902.
1