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A. K : SON ÅNGSTRÖM. — Une simple méthode pour déterminer la radiation nocturne (Nova Acta Regiæ Societatis Scientiarum Upsaliensis, sér. IV, vol. 2, n° 8)

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HAL Id: jpa-00241604

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241604

Submitted on 1 Jan 1910

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A. K : SON ÅNGSTRÖM. - Une simple méthode pour déterminer la radiation nocturne (Nova Acta Regiæ Societatis Scientiarum Upsaliensis, sér. IV, vol. 2, n° 8)

G. Sagnac

To cite this version:

G. Sagnac. A. K : SON ÅNGSTRÖM. - Une simple méthode pour déterminer la radiation nocturne

(Nova Acta Regiæ Societatis Scientiarum Upsaliensis, sér. IV, vol. 2, n° 8). J. Phys. Theor. Appl.,

1910, 9 (1), pp.961-963. �10.1051/jphystap:019100090096101�. �jpa-00241604�

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même (arc dans l’hydrogène). Il semble, toutefois, y avoir exception

pour les métaux très volatils : on sait que l’arc peut subsister dans le vide avec une cathode de mercure parfaitement propre (lampe Cooper-Hewitt) ou avec une cathode en zinc; le métal se volatilise rapidement.

Au voisinage immédiat de la cathode, il faut que les ions positifs

aient une vitesse suffisante pour maintenir celle-ci, par leurs chocs,

à une température élevée ; le champ électrique doit y avoir une va- leur plus grande que dans le milieu de l’arc. On a vu que, dans cette région, sont toujours émises les raies d’étincelle du, métal.

D’autre part, il est nécessaire que les électrons, au moins dans quelque partie de l’arc, produisent par choc des ions positifs. Ce phénomène aura lieu principalement au voisinage de l’anode, doit aussi exister un champ intense. Nous avons vu que cette région

émet soit les raies d’étincelle du métal (premier régime, d ans lequel

l’ionisation doit se produire aux dépens des atomes de vapeur métal-

lique), soit le spectre du gaz ambiant (second régime, ionisation

des molécules de ce gaz).

Il est facile de comprendre que la dépendance entre la tension et les autres facteurs doit être extrêmement complexe ; la composition

de l’atmosphère dans laquelle se produit le courant, sa température,

la mobilité des ions, tout dépend de ces conditions. Ce n’est qu’aux pressions très basses que le phénomène peut devenir relativement

simple. L’accroissement de tension en fonction de la pression doit correspondre à la diminution de mobilité des ions.

A. K : SON ÅNGSTRÖM. 2014 Une simple méthode pour déterminer la radiation nocturne (Nova Acta Regiæ Societatis Scientiarum Upsaliensis, sér. IV, vol. 2,

n° 8).

Dans ce travail, le fils du regretté physicien d’Upsala décrit et étu-

die un instrument que son père avait construit, mais n’avait pas eu le temps de faire connaître.

o

La belle méthode de compensation électrique que K. Angstrôm a imaginée et appliquée à l’étude de l’insolation est bien connue. En 1905, K. Angstr6m a étudié aussi la radiation nocturne avec un

instrument compensateur qu’il a construit lui-même et qui donne

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019100090096101

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à chaque instant la valeur absolue de l’irradiation (1). Mais, à cause

de son prix de revient élevé, l’instrument ne se prête pas aux appli-

cations climatologiques.

Le nouvel instrument peu coûteux, de construction très simple

et de maniement facile, permettra aux aéronautes, aux météorolo- gistes et aux agronomes de déterminer pour la première fois l’élément

intéressant, savoir: la radiation intégrale, pendant unïcertain temps.

Pour cela on détermine la quantité d’éther qui se condense sur la sur-

face d’un corps noir pendant que cette surface rayonne et se refroidit.

F ir,. 1.

L’instrument est en verre. Il contient de l’éther, l’air en a été

chassé par l’ébullition. La ~g. 1 où s est la surface concave noircie fait comprendre comment la surface s rayonne à travers l’ouverture

(1) Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups.,

s

sér. I~’, vol. ’1, 2.

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circulaire de l’enveloppe 1VI de métal poli et comment l’éther ee vient compenser le refroidissement de s en se condensant sur cette sur-

face, d’où il tombe goutte à goutte par la pointe de s dans le tube

.gradué bb (15 centimètres de longueur).

°

La comparaison de cet instrument avec l’instrument de compen- station électrique de K. Angstrôm a montré qu’on peut admettre avec

une assez bonne approximation que la radiation intégrale pendant

le temps t est proportionnelle à l’accroissement L de la longueur

de la colonne d’éther b pendant le même temps. La constante K de

proportionnalité étant déterminée une fois pour toutes par cette

comparaison, l’appareil mesure l’irradiation intégrale par le produit KL, et sa valeur moyenne, par KL ~

t

Voici un tableau montrant que les déterminations obtenues avec

cet instrument s’accordent bien avec les indications simultanées de l’instrument de compensation, et que l’influence de la température (entre ~0° et

-

13°) n’est pas grande. Les nombres représentent des petites calories par minute et par centimètre carré.

On voit que l’appareil est assez simple pour être mis entre toutes les mains. L’influence de la convection est réduite au minimum parce que l’abaissement de température de la surfaces est très petit et que cette surface est à l’abri de l’influence directe du vent. Enfin la sur-

face rayonnante s s’approche autant que possible de ce qu’on en-

tend par un corps noir. L’instrument est construit par la société

« Aktiebolag et L. J. Rose » à Upsala.

G. SAGNAC.

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