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KNUT ÅNGSTRÖM. — Méthode nouvelle pour l'étude de la radiation solaire.- Nova Acta regiæ Societatis scientiarum upsaliensis, sér. IV, vol. I, n° 7 ; 1907

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00241395

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241395

Submitted on 1 Jan 1908

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KNUT ÅNGSTRÖM. - Méthode nouvelle pour l’étude de la radiation solaire.- Nova Acta regiæ Societatis

scientiarum upsaliensis, sér. IV, vol. I, n° 7 ; 1907

F. Carré

To cite this version:

F. Carré. KNUT ÅNGSTRÖM. - Méthode nouvelle pour l’étude de la radiation solaire.- Nova Acta

regiæ Societatis scientiarum upsaliensis, sér. IV, vol. I, n° 7 ; 1907. J. Phys. Theor. Appl., 1908, 7

(1), pp.701-703. �10.1051/jphystap:019080070070101�. �jpa-00241395�

(2)

701 dans la perception du relief pour la région de l’espace se trouve l’objet. L’auteur fait, à ce point de vue, dans un tableau d’ensemble très simple et très clair et dans une planche de diagrammes stéréo- graphiques, une revision détaillée des appareils et des expériences

antérieurement connus, qui s’interprètent facilement dans cette

théorie ; il y ajoute d’ailleurs des expériences personnelles qui

achèvent de confirmer le bien fondé de ces considérations théoriques.

F. CARRÉ.

KNUT ÅNGSTRÖM. 2014 Méthode nouvelle pour l’étude de la radiation solaire.

-

Nova Acta regiæ Societatis scientiarum upsaliensis, sér. IV, vol. I, 7 ; 1907.

L’auteur se propose, en excluant les observations spectro-bolomé- triques par trop délicates, de faire servir les mesures pyrhélio- métriques seules à la détermination de la radiation solaire totale, à

la limite de l’atmosphère.

Il cherche d’abord à résoudre le problème de la diffusion. Soit

l’intensité de la radiation solaire de longueur d’onde ~, et soit

le coefficient de transmission de cette radiation. L’énergie reçue par la Terre, après passage à travers une couche diffusante d’épaisseur ,7,

sera évidemment :

L’auteur utilise, pour ce calcul, un mode de représentation de la

distribution spectrale imaginé par Langley et désigné par lui sous le nom de spectre d’intensité constante. Soit x la dispersion, prise

pour abscisse, et l’intensité supposée constante, a, prise pour

ordonnée; on aura, entre la constante A et l’intensité lx du spectre normal, la relation :

La formule (1) se simplifie alors et devient :

.T. cle Pjays., 4e série, t. VII. (Septembre ~L908.) 46

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019080070070101

(3)

702

dont le calcul est plus facile que celui de la formule (1). Pour les

coeflicients de transmission (x), l’auteur se sert des moyenne des coeflicients donnés par Abbot (’ ) ; il relie ces nombres par la

formule empirique :

qui s’accorde parfaitement avec l’expérience.

Ces observations d’Abbot ont été faites à une époque la diffu-

sion atmosphérique était exceptionnellement forte. Pour d’autres conditions atmosphériques, l’auteur admet qu’en désignant par 0 la

densité de la couche diffusante (et en faisant ô

=

1 pour les expé-

riences d’Abbot), on pourra écrire :

.

en supposant qu’il n’y ait pas de bandes d’absorption entre x et x2.

Pour la radiation totale du Soleil, on aurait, en faisant x1

=

o,

Les courbes construites sont d’accord avec l’expérience. Elles

montrent, en particulier, que, quand la radiation totale, en passant

à travers une couche atmosphérique d’épaisseur l - 1, de densité

~

=

1, perd 25 0/0 par diffusion, la radiation infra-rouge perd, dans

les mêmes conditions, 15 0/0, et la radiation bleu violet jusqu’à

46 0/0, c’est-à-dire trois fois plus environ. Elles montrent, en outre, le fait bien connu que les divergences entre les valeurs ainsi trou- vées et les valeurs calculées d’après la loi pour une radiation homo-

gène diminuent à mesure que l’épaisseur de la couche augmente.

Ces expressions permettent le calcul de Qo et de ~.

Cette méthode peut être appliquée à la recherche d’une partie

limitée de la radiation solaire, en employant une substance absor- bante qui ne transmet qu’une partie limitée du spectre, pourvu que le pouvoir absorbant de cette substance soit connu en fonction de x,

(1) ABBOT, S’inithsonian l1fiscellaneous, coll. vol. XLV, p. 74; 1903.

(4)

703 et que cette expression conduise à une intégration possible de la

formule (4). L’auteur a fait cette application à la partie bleu violet du spectre solaire ; la concordance entre le calcul et l’observation est qualitativement très bonne ; quantitativement, les valeurs obser- vées pour la radiation transmise sont un peu trop faibles ; ce qui

semble indiquer que le coefficient de transmission du verre bleu

violet, employé dans le calcul, est trop grand ou bien que, dans le calcul du spectre solaire d’intensité constante, les parties bleu violet ont reçu des valeurs trop grandes. Il y aura donc à apporter des perfectionnements à la méthode dans ces deux directions.

La même méthode, appliquée à la recherche de la radiation totale, comporte, comme difficulté principale, l’évaluation de la vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère. La tension de la vapeur d’eau

ayant varié depuis ~~~,6 jusqu’à 9mm, 7, et la densité ~ de la diffusion

depuis 0,51 jusqu’à 0,86, les valeurs calculées pour Q, se montrent

sensiblement indépendantes de ces deux quantités. Elles varient au

plus de 4 à 5 0/0, avec une valeur moyenne de 2,17. Ces obser- vations confirment donc, en particulier, que la valeur de la radiation solaire totale est beaucoup plus basse qu’on ne le croyait autrefois.

Elles laissent non résolue la question de sa variation éventuelle.

La méthode est d’ailleurs susceptible de perfectionnements ; plu-

sieurs ont déjà été indiqués plus haut. L’auteur pense, en outre,

qu’un milieu absorbant qui embrasserait les parties jaune vert du

spectre serait préférable à celui qu’il a employé jusqu’ici.

F. CARRÉ.

Il Concetto di Massa nell’ insegnamento elementare ’della meccanica (Le concept

de la

masse

dans l’enseignement élémentaire de la mécanique). 2014 Lavori della

commissione nominata della Società di Fisica (Nuovo Cimento, série V, vol. XIV ; septembre 1907).

Revue détaillée (et ne comportant d’ailleurs évidemment aucune

conclusion pratique actuelle) des divers points de vue jusqu’ici adoptés pour l’exposition des principes fondamentaux de la méca-

nique dans l’enseignement élémentaire.

F. CARRÉ.

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