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Influence de la pression sur l'ionisation des gaz

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HAL Id: jpa-00242311

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242311

Submitted on 1 Jan 1908

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E. Rothé

To cite this version:

E. Rothé. Influence de la pression sur l’ionisation des gaz. Radium (Paris), 1908, 5 (11), pp.325-329.

�10.1051/radium:01908005011032500�. �jpa-00242311�

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Influence de la pression sur l’ionisation des gaz

Par E. ROTHÉ

[Faculté des Sciences de Nancy.

2014

Laboratoire de physique.]

L’ionisation des gaz n’a guère été étudiée j usqu Ïci qu’a la pression ordinaire, et nous ne possédons en-

core que des données très incomplète, parfois même contradictoires, sur les variations du coefficient de recombinaison des ions en fonction de la pression et

de la telnpérature 1.

Je me suis proposé d’étudier, d’une façon générale,

comment se modifie, sous l’intluence de la pression,

l’ionisation produite dans les gaz par les rayons de

Roentgen et, en particulier, de mesurer le coefficient de rccolnbinaison à différentes pressions.

Pour faire cette étude, on est obligé d’enfermer le gaz dans un récipient, et, par suite, la diffusion des ions vers les parois du récipient, et leur absorption

par les parois ou les lames métalliques servant d’électrodes, introduisent de graves causes d’erreurs 2.

Pour les diminucr, sinon les éliminer, j’ai utilisé le dispositif suivant.

Appareil.

-

Le récipient est un large cylindre de

laiton, contenant deux plateaux de condensateur

rectangulaires A et B, distants de 4 centimètres et isolés à la paraffine ( fig. t) 3. Entre ces deux plateaux

Fig. 1.

on fait arriver un faisceau de rayons X, ne Louchant

pas les plateaux; ce f’aisccau, émis par l’anticathode .d’un tube Focus, est linlité, rl son entrée, par une fente 1. lIc CLUNG, Phil. JJlag., 3-283-1902; Pltil. Mag., Déc.

1903.

-

LANGEVIN, Thèses présentées à la Faculté des Sciences de l’Université de Paris, 1905-1 !5; REISCHINSKY, Inaugurat Dissertation, 1905.

2. LANGEVIN, C. R., 137-177-1903; Journ. de Phys., 1905.

5. Figure extraite des comptes rendus du Congrès de Reims, As.s. Fi-. pour l’Av. des Sciences, 1907.

percée dans une plaque de plomb épais, et admis dans

le cylindre à travers une lame mince d’alulTIinilln1. La base opposée du cylindre est fermée par un couvercle mobile portant un robinet pour l’admission des gaz,

une tubulure ii écrou pour manomètre métallique, et

deux tubes de laiton t et t’ pour le passage des fils servant à établir les communications électriques.

Pour assurer une fermeture hermétique, la lame

d’aluminium et le couvercle sont serrés par des vis convenables entre des cuirs suiffés et des couronnes

de bronze.

Les fils sont simplement noyés dans de la paraffine,

faisant prise dans les tnhcs t et t’, sur des spirales métalliques. Cette fermeture, que je n’ai adoptée qu’après d’autres essais infructueux (cire, vis d’ébo-

nite, etc.), présente un double avantage. Elle permet

de maintenir, sans fuites importantes, une pression supérieure à 5 atmosphères et l’isolement des plateaux

est rendu presque parfait.

Dispositif expérimental.- Le plateau supérieur A

est chargé par le pôle positif d’une batterie de petits accumulateurs, dont l’autre pôle est au sol. Le pla-

teau inférieur B communique avec l’une des paires de quadrants d’un électromètre Curie, de sensibilité moyenne, dont la seconde paire de quadrants est au

sol. L’aiguille de l’électromètre est chargée par l’un des pôles d’une batterie d’accumulateurs (en général

20 éléments), dont l’autre pûle est an sol, ainsi que la cage de l’instrument.

Mode opératoire.

-

On établit entre les plateaux

A et B une différence de potentiel V, B étant main- tenu, ainsi (me les quadrants de l’électromètre, en

communication avec le sol. On fait passer entre les

plateaux, à peu près a égale distance de chacun d’eux,

un faisceau de rayons X, et on isole B et les quadrants

en soulevant la clé C. Les ions positifs créés dans le gaz arment sur B et le chargent. La déviation de l’équi-

page, pendant l’unité de temps, fournit une mesure de la quantité d’électricité arrivant sur le plateau pendant

l’unité de temps, c’est-à-dire une mesure de l’intensité du courant d’ionisation. On mesure cette déviation

en comptant le temps nécessaire à l’aiguille pour passer de la division 100 de l’échelle à la division 200. Lorsque l’image donnée par ie miroir passe 1, 13. division IOQ, le potentiel de Il a une valeur v1 lorsqu’elle passe ii la division 200, le potentiel de B

atteint une valeur V2’ On mesure donc l’intensité

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01908005011032500

(3)

moyenne du courant d’ionisation pour une dit1’t;-

rencc de potentiel variable comprise entre V- v1 et V - v2. On admet que la différence de potentiel est

restée constante et égale a 1 V- v1+v2 2.

Afin de rendre le terme soustractif v1+v2 2 aussi

faible que possible, on augmente la capacité, en met-

tant B en relation avec l’armature interne d’un con-

densateur cylindrique de capacité variable, l’arma-

ture extérieure étant au sol.

Dans mes expériences v1+v2 2 1 + v., était égal à lv, 26. Ce

terme correctif devient négligcable dès que le potentiel

de charge est un peu élevé.

Cette méthode, qui permet, grâce à des approxinla-

tions légitimes, de se servir de l’électromètre à la fois comme ampèremètre et voltmètre, s’applique a la comparaison des courants d’ionisation d’intensités peu diflérentes. Elle cesse de s’appliquer dès que la vitesse de déplacement de l’aiguille devient grande, à cause

des erreurs de lecture dans la mesure du temps et

aussi parce que les déviations de l’électrométre ne

sont plus proportionnelles aux charges de B.

Constance des radiations.

-

Dans les expériences

de ce genre, la plus grande difficulté consiste à obte- nir une source constante d’ionisation. Les tubes à

rayons X ne fournissant que difficilement des radia- tions d’intensité constante, on est obligé de croiser les

expériences et de prendre des moyennes entre de nom-

breuses séries d’observations. C’est ainsi que j’ai tou- jours procédé.

J’ai pu toutefois, à diverses reprises, obtenir une

constance presque absolue et une régularité paifaite gràce aux précautions suivantes :

Le tube de Crookes est alimenté par une bobine d’in-

duction, avec interrupteur à mercure animé par un

moteur Gramme.

On n’utilise les accumulateurs, excitant le moteur et la bobine, que pendant leur période de fonctionne- ment constant : on fait fonctionner le tube de Crookes à intervalles sensiblement égaua et pendant des teJups égaux.

On ne libère 1’aiguille de l’électromètrc, en isolant

les quadrants, et on ne commence la mesure du cou- rant d’ionisation que lorsque le tube fonctionne

depuis trente secondes. On est sùr que, dans ces con-

ditions, le régime permanent s’est établi dans le gaz

et que le tube fonctionne dans chaque expérience

dans les mêmes conditions.

Toutes les expériences décrites dans cet article ont

été relatives à l’air puisé dans la cour, privé de pous- sières en même temps que de sapeur d’eau et de gaz

carbonique par deux séries de tubes purificateurs, à

l’entrée et a la sortie de la pompe de compression. Je

me propose de les répéter av ec d’autres gaz.

1.

-

Variation de l’intensité du courant de saturation avec la pression.

-

MM. Benoist et

Hurmuzescu avaient observé, au début de leurs recherches, que la vitesse de décharge d’un électro- mètre, sous l’action des rayons de Roentgcn, était proportionnelle à la racine carrée de la pression. Ce

résultat tenait u leur dispositif où les rayons rencon- traient les surfaces chargées. Ils suivaient à peu près

les lignes de force du champ. Il en est de même dans

les expériences récentes de Mac. Clung et de Itetschinsky sur la rccomhinaison.

C’est M. Jean Perrin qui, le premier, eut l’idée de

faire passer, entre les armaturcs d’un condensateur

plan, un mince faisceau de rayons n’effleurant pas même les armatures 1.

A ce moment on ne connaissait pas encore l’existence des rayons secondaires. On sait aujourd’hui que, si le faisceau de rayons touche les surfaces métalliques, le phénomène est beaucoup plus complexe par suite de la formation des rayions de Sagnac.

Il. Perrin avait constaté que l’ionisation est à peu

près proportionnelle il la 1»-essioît pour des pres- sions variant rle 0,1 il 1,5 atmosphère.

Cette loi est généralement admise aujourd’hui dans

lu tliéorie des ions.

La connaissance exacte de la loi rle variation de l’intensité du courant de saturation présente un

intérêt particulier, parce que sa mesure intervient dans celle du coefficient de recombinaison. Si l’on vcut tenir compte de la diffusion des ions, qui,

comme l’a mon tré lI. Langevin 2, introduit des erreurs

dans les expériences faites jusqu’ici, on est obligé de compliquer les dispositifs expérimentaux; en admet-

tant la proportionnalité de l’intensité à la pression,

on peut simplifier notablement la méthode. C’est

pourquoi il m’a paru intéressant d’étudier expéri-

1nentalelnent et indépendamment de toute hypothèse

la loi de variation de l’intensité du courant de satu- ration en fonction de la pression.

Le dispositif décrit précédemment m’a permis

d’étendre les mesures jusqu’à 5 atmosphères. Je

m’assurais que les rayons n’effleuraient pas les sur- faces en coupant le cône de rayons, avant chaque

série de mesures, par un écran au platinocyanure ou

en impressionnant une plaque photographique. Cette opération me donnait en même temps la section du

cône a une distance connue du point d’émission.

Le voltage du plateau A étant ici de plusieurs cen-

taines de volts, je pouvais négliger le terme correctif

v1+v2 2. Mais, il était impossible de comparer directe- ment, sans modification de la méthode de mesure, les intensités du courant de saturation depuis la pression

1. J. PERRIN, Thèse de doctorat, p. 43. Ilaris, Gauthier- V’illars, 1897.

Il. LANGEVIN, Thèse de doctorat, 1902, et J. de Phys., 1905,

(4)

de 0,1 jusqu’à 5 atmosphères: les vitesses de déplace-

mcnt varient dans ces conditions de 1 à 50. J’ai pré-

féré fractionner les mesures et ramener les vitesscs de déplacement de l’aiguille à des valeurs voisines.

En particulier, pour les pressions élevées, j’ai mo-

difié la méthode ordinaire en opérant par influence.

Le plateau B communique avec l’une des armatures

d’un condensateur auxiliaire de capacité variable dont

la seconde armature est reliée à l’électromètre.

Voici quelques exemples choisis parmi de nom-

breuses séries de mesures.

Les points figuratifs se rangent sensiblement sur

des droites passant par l’origine et l’on peut admettre la proportionnalité du courant de saturation à la pres- sion jusqu’à 5 atmosphères.

La proportionnalité n’est pas rigoureuse. Elle lnrait

néanmoins suffisanmment démontrée,

en

raison des difficultés expérimentales dues à l’inconstance de la

source des radiations. J’ai d’ailleurs, au cours due ces recherches, utilisé des radiations de pénétrations

très diverses, en filtrant les rayons à travers des

plaques d’aluminium d’épaisseurs croissantes sans

observer de différences importantes dans la loi de

variation du courant de saturation 1.

II.

-

Variations du courant pour les champs

faibles.

-

Les phénomènes sont tout différents

quand le champ est faible.

La méthode de mesure est moins simple puisqu’il

faut tenir compte du terme v1+v2 2. On pourrait d’ail-

leurs employer la méthode de zéro décrite par M. Moulin 2.

La forme des courbes tracées en portant en abs-

cisses les différences de potentiel corrigées, et en ordon-

nées les intensités moyennes du courant, change avec

la pression et la comparaison des courbes obtenues pour des pressions différentes présente quelques par- ticularités.

Pour les champs faibles, l’intensité est d’autant

plus petite que la pression est plus grande. Comme

d’autre part, l’intensité du courant de saturation varie 1. C’est à dessein que j’emploie toujours l’expression de

courant de saturation. C’est lui seul que l’on

mesure en

réalité et il est probable qu’il

ne mesure

pas rigoureusement l’ioni-

sation.

2. MOULIN, Le Radiu1n, 5-158-1908.

proportionncllelnent à la pression, deux courbes de courant tracées pour deux pressions quelconques se coupent forcément en un certain point, pour lequel

l’intensité du courant est la même pour les deux valeurs différentes de la pression (fig. 2).

Ce point de rencontre s’éloigne d’autant plus sur

Fig. 2.

la courbe à basse pression que la pression corres- pondant à la seconde courbe est plus élevée.

Si donc on trace sur un même diagramme plusieurs

courbes de courant correspondant à des pressions diverses, on constate que ces courbes chevauchent les unes sur les autres, comme on peut s’en rendre compte par les exemples ci-dessous.

Les mesures faites avec les précautions indiquées précédemment, par la méthode des expériences croi-

sées et en prenant des moyennes entre de nombreuses séries de nombres sont très longues, et je n’ai pu com- parer en général directement que trois de ces courbes,

en maintenant la source d’ionisation constante. J’ai obtenu ainsi, dans un intervalle de plusieurs semaines,

une vingtaine de groupes de courbes. Ces groupes

ne

sont donc comparables entre

eux

que par des réduc- tions.

On peut néanmoins se rendre parfaitement compte

que, pour une ’valeur déter11Ûnée du champ, il

(5)

existe une valeur de la pression paul’ laquelle l’in-

tensité du courant J’ecueilli est iitaxiiiia.

Tous ces points qu’on obtiendrait en portant en

abscisses les clamps et en ordonnées les maximum d’intensité se rangent sur une même courbe enve- loppant les courbes de courant (fig. 5).

Ce lieu de points étant tracé, on peut déterminer à

Fig. 3.

l’avance le champ qu’il faut établir entre les plateaux

pour obtenir un courant d’intensité supérieure a une

valeur donnée.

111.

-

Courbes à champ constant.

-

inotis

venons de vomir que, pour les chal1zps faibles incapables

de produire la satu)-atioti, l’intensité passe par un

maximum. La pression correspondant el ce muxi-

rnunl, est d’autant plus grande que le champ est plus élevée.

L’intensité correspondante pourrait être appelée

intensité critique. Elle représente la quantité maxima

d’électricité qu’on puisse extraire du gaz par seconde, pour un champ donné et pour une intensité d’ionisa_

tion déterminée.

Ce résultat provenait de la comparaison de courbes de courant réduites. J’ai tenu à vérifier directement l’existence de ce maximum en opérant différemment

et en traçant les courbes à chanip constant. Si, en

maintenant constants le champ et l’intensité d’ionisa- tion, on fait seulement varier la pression, on constate

que l’intensité du courant change et passe bien par

un

maximum. J’ai fait cette vérificatioll pour un grand

lurrlbrc de voltages différentes.

Les tableaux ci-dessous indiquent les résultats obtenus pour différents champs définis par le Boltage

de A :

:

P =Pression cn centimètres de lnelcure;

1) = Déviation par seconde en dixièmes de 111illi- mètre.

Courant de saturation à la pression atmosphérique,

56 divisions par seconde.

Fig. 4.

Intensité luaxill1a pour la pression de GO centi-

mètres de mercure.

Courant de saturation à la pression atmosphérique,

54 divisions par seconde. Intensité maxima pour la

pression 1 atm., 6.

Courant de saturation à la pression atiiiosph. 9 1 .5

par seconde.

Intensité maxima pour la pression de 2atm,25.

(6)

Courant de saturation à li pression atm. 56.

Intensité maxima pour la pression de 5 atm., 25 .

Courant de saturation à la pression atm. 56.

L’intensité croît jusqu’à 5 atmosphères.

Remarque.

-

Toutes ces séries de nombres prises

au hasard parmi un grand nombre ne sont pas com-

parables entre elles, parce qu’elles ont été faites à plusieurs jours d’intervalle et que l’intensité du rayonnement n’était pas la même, comme le prouve la

mesure du courant de saturation â la pression atmo- sphérique faite après chaque série.

La connaissance du courant de saturation permet,

d’ailleurs, de réduire approximativement toutes les

intensités à une même échelle et de représenter les

courbes correspondantes sur un même diagramme.

Les courbes (fig. 4) 1 resseinblent à celles qu’a ob-

tenues 1B1. Ret schinsky pour les ions du radium aux

pressions inférieures à la pression atmosphérique et

pour des champs faibles.

Mes résultats, relatifs aux ions des rayons X, s’étendent

depuis la pression de 10 centimètres de mercure jus- qu’à cinq atmosphères et semblent généraliser les siens.

Toutes ces expériences ont été faites avec des pla-

teaux de condensateur distants de 4 centimètres. J’in-

diiiuerai prochainement les lnodifications produites lorsqu’on fait varier la distance des plateaux. Bien

que l’existence du maximum paraisse liée à la varia- tion de la mobilité des ions et du coefficient de recom-

binaison sous l’influence de la pression, je me con-

tente pour le moment de présenter ces résultats

comme des faits expérimentaux indépendants de toute hypothèse et de toute théorie.

Je reviendrai plus tard sur l’interprétation théo- rique de ces résultats.

[Reçu le 20 octobre 1908.]

Sur une influence des rayons cathodiques

sur les rayons canaux Réponse à une note de M. A. Bestelmeyer.

Par Jean BECQUEREL [Laboratoire de physique du Muséum.]

Dans deux notes insérées dans les Comptes rendus

de l’Accadémie des Sciences j, sui vies d’ull mémoire

publié en juillet dernier dans le Radium 2, j’ai décrit quelques expériences établissant que l’on peut, par la

superposition d’un faisceau de rayons cathodiques et

d’un faisceau de rayons canaux, obtenir un troisième faisceau parfaitement distinct des deux prerniers. Cc

nouveau rayonnement est attiré par une cathode secon-

daire et possède, dans certaines régions du tube, une

déviabilité magnétique de grandeur comparable à celle

d’un rayon cathodique ayant franchi, en sens inverse, la méme chute de potentiel.

J’ai cherché a rendre compte des résultats au

moyen des rayonnements connus: cinq interprétations

différentes m’étaient venues à l’esprit, mais j’ai mon-

1. C. R., 22 juin et 13 juillet 1908.

2. Le Radium, 5-1908-193.

tré qu’aucune d’elles ne peut être acceptée. Dans ces conditions, n’ayant pu réussir à expliquer les effets à l’aide des phénomènes actuellement connus, j’ai émis l’hypothèse que les rayons

canaux

sont partiellement

transforrnés par les rayons cathodiques, et que le nou-

veau faisceau positif, très déviable par un champ ma- gnlique, est formé par des électrons positifs qui possèdent une charge spécifique - du même ordre de

m

grandeur que celle des électrons négatifs, les deux

sortes d’électrons ayant d’ailleurs peut-être des charges

et des masses de grandeurs différentes.

I)ans

une

note 2 qui n’est parvenue à

ma

connais-

sance que récemment, M. Bestelmeyer combat cette

1. Figure extraite des comptes rendus de l’Ass. F,’. pour l’AL’, des Sciences.

-

Congrès de Reims, 1907.

2. Physik. Zeitschrift, 9,

10, p. 541, 15 aoÙt 1908.

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