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LOGIQUE TD0 : Déduction naturelle

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Université Bordeaux 1

Master d’Informatique 1, 2013/2014

LOGIQUE

TD0 : Déduction naturelle

Calcul propositionnel Exercice 0.1 DNI

Donner une preuve en DN Intuitionniste des formules :

⊢ (B → ⊥) ↔ ¬B

⊢ A → ¬¬A

⊢ ¬¬¬A → ¬A

⊢ (¬A ∨ ¬B) → ¬(A ∧ B )

⊢ ¬(A ∨ B) ↔ (¬A ∧ ¬B )

⊢ ¬¬(A ∨ ¬A)

⊢ (A → B ) → (¬B → ¬A)

Exercice 0.2 DN

Donner une preuve en DN classique des formules :

⊢ ¬¬A → A

⊢ A ∨ ¬A

⊢ ¬(A ∧ B) → ¬A ∨ ¬B

⊢ (¬B → ¬A) → (A → B)

Exercice 0.3 Numérotation de De Bruijn

Soit Φ une formule du premier ordre et p une feuille de l’arbre planaire P (Φ) qui représente cette formule. Si p est étiqutée par une variable v ∈ V, alors on définit son numéro de De Bruijn par :

N (p) := −1 si v est libre en p

N (p) := Card{q ∈ Dom(P(Φ)) | r ≺ q ≺ p, P(Φ)(q) ∈ QV, P(Φ)(q) ∈ Q{v}} / si P (Φ)(r) ∈ Q{v} et ∀q, (r ≺ q ≺ p ⇒ P (Φ)(q) ∈ Q{v}). /

Autrement dit : N (p) est le numéro de la première quantification de la variable v, en “remon- tant“ dans l’arbre depuis p vers la racine. On définit alors l’arbre planaire DB(Φ) par

Dom(DB(Φ)) := Dom(P(Φ))

DB(Φ)(p) := (P (Φ))(p) si (P(Φ))(p) est un connecteur ou un symbole de la signature DB(Φ)(p) := Q si (P(Φ))(p) ∈ QV où Q est un quantificateur

DB(Φ)(p) := N (p) si (P(Φ))(p) ∈ V et N (p) ≥ 0 DB(Φ)(p) := v si (P(Φ))(p) ∈ V et N (p) = −1

1- Montrer que, si Φ, Φ

sont des formules du premier ordre, Φ ≡

α

Φ

si et seulement si

DB(Φ) = DB(Φ

).

(2)

2- Montrer que Φ 7→ DB(Φ) peut être calculée en temps linéaire.

3- Donner un algorithme qui prend en entrée un triplet (Φ, v, t) où Φ est une formule du premier ordre, v est une variable et t est un terme et calcule un représentant de Φ[v := t].

4- Décrire une méthode algorithmique permettant, étant donnée une formule du premier ordre Ψ de calculer toutes les formules Φ, à α-équivalence près, telles qu’il existe une variable v et un terme t tels que

Φ[v := t] ≡

α

Ψ.

Exercice 0.4 variables liées plusieurs fois

Le théorème des quatre carrés affirme que : tout entier naturel peut s’ écrire comme somme de quatre carrés. Dans un langage formalisé sur une signature S = {E; P, M } ce théorème est exprimé par :

∀x · ∃y

1

· ∃y

2

· ∃y

3

· ∃y

4

· E(x, P (M (y

1

, y

1

), P (M(y

2

, y

2

), P (M (y

3

, y

3

), M (y

4

, y

4

)))))

Pourriez-vous exprimer le même théorème par une formule qui ne comporte que trois variables ? Exercice 0.5

Que pensez-vous des preuves suivantes ? π

1

:

1 − P (x) ⊢ P(x) (axiome) 2 − P (x) ⊢ ∀x · P (x) (1, ∀

intro

) 3 − P (x) ⊢ P(y) (2, ∀

elim

) 4− ⊢ P (x) → P (y) (3, →

elim

) 5− ⊢ ∀y P (x) → P(y) (4, ∀

intro

) 6− ⊢ ∀x ∀y P (x) → P (y) (5, ∀

intro

) π

2

:

1 − ∀z · z = z ⊢ ∀z · z = z (axiome) 2 − ∀z · z = z ⊢ x = x (1, ∀

elim

) 3 − ∀z · z = z ⊢ ∃y · x = y (2, ∀

intro

) 4 − ∀z · z = z ⊢ ∀x · ∃y · x = y (3, ∀

intro

) 5 − ∀z · z = z ⊢ ∃y · S(y) = y (4, ∀

elim

)

Exercice 0.6 DNI

Donner une preuve en DN Intuitionniste des formules :

⊢ (∀xP (x) ∧ ∀yQ(y)) → ∀z(P (z) ∧ Q(z))

⊢ (∀xP (x) ∧ ∃yQ(y)) → ∃z(P (z) ∧ Q(z))

⊢ ¬∃xP (x) ↔ ∀x¬P (x)

⊢ ∃xP (x) → ¬∀x¬P (x)

⊢ ∃x¬P(x) → ¬∀xP (x)

Exercice 0.7 DN

Donner une preuve en DN classique des formules :

⊢ [¬∀x · ¬P (x)] → [∃x · P(x)]

⊢ [∀x · (R ∨ R

(x))] → [R ∨ ∀x · R

(x)]

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