• Aucun résultat trouvé

III. Photographie de l’expérience de Rüchardt

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "III. Photographie de l’expérience de Rüchardt"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

PCSI 1 - Stanislas DS de PHYSIQUE N2 - 08/11/14- durée 4H A. MARTIN

SIGNAUX

I. Quelques questions d’électricité

1. Réseau à 2 mailles

La tensionus’applique à une résistance équivalenteRe=R3//(R2+R4) =R1

3+R1

2+R4

−1

. Par la loi du pont diviseur de tension on a donc

u= E

1 +R1/Re donc u=E1 +RR1

3+RR1

2+R4

−1

= 1,5 V

Par la loi d’Ohm, on en déduiti=u/(R2+R4) donc i=E(1 +RR1

3)(R2+R4) +R1 −1

= 15 mA.

Autre méthode, plus basique : passer par les lois de Kirchhoff. Il y a deux mailles indépendantes, donc deux relations à écrire, en fonction de 2 courants inconnus. On introduiti1qui traverseR1dans le sens deE. D’où

E=R1i1+R3(i1i) et R3(i1i) = (R2+R4)i .

La résolution de ce système de 2 équations à 2 inconnues conduit au même résultat (de façon moins pédestre !).

2. Bilan de puissance pour un générateur

1. La puissance cédée en convention récepteur s’écritPc=uiavecu= ERgi, d’oùPc=EiRgi2. Elle admet un maximum eni= 2RE

g

(après dérivation) tel que Pmax= E2 2Rg .

2. Le point de fonctionnement a pour couranti=2RE

g donc pour tension u=ERgi=E2.

3. Cette puissance reçue par la résistance n’est autre que la puissance cédée par le générateur,Pc=ui. Mais cette fois on a un pont diviseur de tension :u=R+RR

gEeti=u/Rdonc Pc= RE2

(R+Rg)2=Pmax

2x

(1 +x)2 avec x= R Rg. On a Pc −→

x→0,+∞0 . Le courant et la tensionuétant bornées, la puis- sance reçue par la résistance tend vers 0 lorsqueR→0 car alorsu→0, ou lorsqueR→ ∞car alorsi→0.

4. On aura donc une puissance maximale pour une valeur intermédiaire de xdonc deR(car la puissance est positive). Une étude de fonction per- met de le vérifier. Le maximum est obtenu pourx= 1, donc R=Rg, ce qui conduit à Pc=Pmax= E2

2Rg . Et on retrouve queu=E2 ce qui correspond bien au point de fonctionnement trouvé en 1.. D’ailleurs si on superpose au graphe la caractéristiquei=Ru

g =Ru, on voit qu’elle passe par ce même point de fonctionnement.

1

PCSI 1 - Stanislas DS de PHYSIQUE N2 - 08/11/14- durée 4H A. MARTIN

3. Association de dipôles

La diode est modélisée a priori avec une tension de seuilUset une résistance dynamiquerd(cf cours, cf figure a). On raisonne sur une caractéristiquei=f(u).

On commence par associer en SERIE la diode avecR, ce qui revient àadditionner les caractéristiques horizontalement(figure a, vert+noir=orange). On obtient une caractéristique similaire à celle de la diode mais de penter1

d+R.

Ensuite on associe ce nouveau dipôle en DERIVATION avecR0, ce qui revient àadditionner les caracté- ristiques verticalementcette fois (cf figure b, vert+noir=orange). On obtient une caractéristique passant par 0 (dipôle passif), de pente r1

d+R pouru > Uset de pente R10 pouru < Us. Il s’agit en quelque sorte d’un pseudo-conducteur ohmique dont la résistance dépendrait du signe deuUs.

figure a figure b

2

(2)

PCSI 1 - Stanislas DS de PHYSIQUE N2 - 08/11/14- durée 4H A. MARTIN

II. Interférences à l’aide de fentes d’Young

1. Dispositif des fentes d’Young

1. Les deux sources secondairesF1etF2sont synchrones, donc interfèrent1.

2. Le problème est invariant par translation selon l’axeOy. Les figures d’interférence formées par chaque couple de sources ponctuelles (pour une valeur donnée dey) vont se superposer. On raisonne donc dans des plans parallèles au planOxz. Dans chacun de ces plans, chaque point source émet une onde sphérique dont la phase enM(appartenant à ce plan) estλ

0(ct−ri) aveci= 1 ou 2. D’où ∆ϕ=λ

0(r2r1) . Au pointO, on ar1=r2donc ∆ϕ= 0. Les ondes sont en phase donc la frange est brillante.

3. L’écran étant considéré à l’infini, on peut considérer les deux "rayons"FiMparallèles.

Ainsir2−r1asinθavecθl’angle sous lequel est vu le pointMdepuis les fentes sources. Comme tanθ=Dx et sinθ≈tanθ, on obtient

∆ϕ=λ

0 ax D

Les courbes de déphasage constant correspondent àx= constante, donc les franges d’interférences sont des droitesx= constante.

4. Les franges brillantes correspondent à une interférence constructive ∆ϕ=p2πavecp∈Z. Deux franges brillantes successives sont séparées d’une distancei. La frangepvérifiep2π=λ

0 ax

D, et la frangep+ 1 vérifie (p+1) 2π=λ

0 a(x+i)

D . Par différence on obtient 2π=λ

0 ai

Dd’où i=λ0aD = 2,5 mm. Cette distance ne dépend pas depdonc les franges brillantes sont équidistantes.

5. Les franges sombres correspondent à une interférence destructive : ∆ϕ= (p+12) 2π=λ

0 axp

D avecp∈Z. D’où les positions xp= (p+12)i.

2. Interféromètre de Rayleigh

6. Le déphasage s’écrit maintenant ∆ϕ= λ

0δ= λ

0 ax

f0. Par le même raisonnement que précédemment on obtient i0=λ0af0. N’ayant pas la valeur def0, on ne peut faire l’AN.

7. L’onde lumineuse venant deF1 se propage dans un milieu moins dense à traversT1, donc plus rapi- dement (l’indice est d’autant plus faible que l’air est rare). Elle arrive donc au pointOavec une légère avance de phase par rapport à l’onde passant parT2. Par conséquent, les deux ondes ne sont plus en phase enx= 0, mais le sont un peu plus bas (x<0), de telle sorte que l’avance de phase dûe à la raréfaction de l’air dans le tubeT1soit compensée par un retard de phase dû à un trajet plus long en passant par ce chemin. Ainsi, la frange brillante située au début enx= 0 se décale progressivement vers le bas, suivie des autres franges brillantes situées au dessus d’elle.

8. On observe un défilement de 101,5 franges, soit q+12 avecq= 101. Ceci correspond à un déphasage

∆ϕ= (q+12) 2πqui peut s’exprimer par ailleurs via la différence de temps de trajet ∆tentre les deux tubes : ∆ϕ= 2πν0∆toùν0=λc

0 est la fréquence de l’onde lumineuse, et ∆t=naircLLc = ∆nLc. Ceci conduit à

(q+12) 2π= 2π∆nλL

0⇔∆n L= (q+12)λ0

Cette dernière expression exprime les choses en terme de différence de marche. Finalement, on obtient

∆n= (q+12)λL0 = 2,93×10−3.

On remarque au passage la grande précision accessible grâce aux méthodes interférentielles.

1. On verra en SPE que la lumière étant constituée de trains d’onde, il ne suffit pas que les sources soient synchrones. Il faut aussi que les deux ondes proviennent de la même source primaire.

3

PCSI 1 - Stanislas DS de PHYSIQUE N2 - 08/11/14- durée 4H A. MARTIN

III. Photographie de l’expérience de Rüchardt

1. a) L’imageB0deBest obtenue par intersection de deux rayons émergeant particuliers. On choisi, pour la suite, le rayon incident passant par le foyer objetF, qui émerge parallèle à l’axe, ainsi que le rayon incident parallèle à l’axe qui émerge en passant par le foyer imageF0. L’imageA0deAest obtenue par aplanétisme, valable dans les conditions de Gauss.

b) On utilise les angles orientés α etβ définis sur le schéma, associés à deux couples de triangles semblables... cf cours. On obtient la relation de conjugaison F A.F0A0=−f02 et la relation de grandissement γ=A0B0

AB = f0

F A=−F0A0 f0 .

c) Travaillons à partir de la relation de grandissement, avec des grandeurs positives :AF=f0 AB

B0A0 = f0 h

B0A0. On souhaite queB0A0cdonc il faut AFf0h

c ≈1,0 m.

2. a) Le mouvement étant sinusoïdal, il s’écrit de façon générale ainsi :z(t) =Zmcos(2πf0t+ϕ). La vitesse est alors ˙z=−2πf0Zmsin(2πf0t+ϕ), de valeur maximale en valeur absolue vmax= 2πf0Zm. b) Lorsque la bille atteint sa vitesse maximale, elle parcours la distanced en un temps ∆t. Il est

alors nécessaire, pour avoir une photo nette, que la durée d’expositionτsoit inférieure à ∆t. Ainsi, τmax= ∆t= d

vmax soit τmax= d

2πf0Zm = 1,6×10−3s.

c) Le nombre de photons reçus par la pellicule pour un niveau d’éclairement donné est proportion- nel à la durée d’ouvertureτ, et proportionnel à la surface d’ouverture du diaphragme π4D2. Donc Q=K τ D2, avecKune constante dépendant entre autres de l’éclairement (sans importance ici).

Siτ=τmax, le diaphragme vérifieτmaxD2=τ0D02, d’où D= r τ0

τmax

D0 = 16 mm.

d) On raisonne sur un objet AB~ représentant deux positions de la bille espacées d’une distanced lorsqu’elle atteint sa vitesse maximale. Les imagesA0etB0sont situées sur la pellicule, mais d’après la relation de conjugaisonAf0F00= f0

F A=f`0≈0,051. Donc on peut faire l’approximationAF0 (l’image est quasiment dans le plan focal).

Par ailleurs, l’image risque d’être floue à partir du moment oùA0 etB0 se trouve sur des grains différents, c’est-à-direA0B0=−amax(cf figure ci-dessous). Le théorème de Thalès (ou la relation de grandissement) conduit alors à amaxf0d

` ≈50µm.

4

(3)

PCSI 1 - Stanislas DS de PHYSIQUE N2 - 08/11/14- durée 4H A. MARTIN

3. a) Pour construire le rayon émergeant, on suppose que (A1I) appartient à un faisceau parallèle incident, qui doit donc converger dans le plan focal image (en un foyer secondaire). Ce point est obtenu par intersection du plan focal avec le rayon imaginaire de ce faisceau passant parO(trait pointillé rouge).

b)

On obtient le schéma ci-contre, d’où r=D2 A0A01 OA1

.

c) Pour que l’imageA01 soit vue nette, il est nécessaire quermax=a2. La relation précédente conduit alors à Da =A0A01

OA01 = A00

OA01+ 1, d’oùDa = 1−OA0f10+ 1

OA1

en appliquant la relation de conjugaison de Descartes. On en déduitOA1=h 1

OA0(1−Da)−f10

i−1

ce qui de nouveau se ré-écrit avec la loi de Descartes :OA1=hf10+ 1

OA

(1−Da)−f10

i−1

. Finalement,AA1=OA1OAavecOA=−`, d’où

AA1= 1

f0−1

`

(1−Da)− 1 f0

−1

+` = 1,25 cm.

Remarque : On peut vérifier queAA1est une fonction (ici positive) croissante du rapportDa. Donc la profondeur de champ augmente lorsque le diaphragme est plus petit, ou lorsque les grains du capteur sont plus gros.

d) SiA1est situé à gauche deA, alorsA01est en avant deA0, d’oùDa =−A0A01

OA01. En reprenant les calculs,

5

PCSI 1 - Stanislas DS de PHYSIQUE N2 - 08/11/14- durée 4H A. MARTIN

on voit que ce changement de signe conduit à AA1=

1 f0−1

`

(1 +Da)− 1 f0

−1

+` =−1,28 cm. Remarque : la remarque précédente sur le rôle de Da est toujours valable.

e) Pour voir nette la totalité de la profondeur du tube en verre, il est nécessaire que celui-ci soit de diamètre inférieur à la somme des deux distances précédemment calculées, c’est-à-dire inéférieure à 1,28 + 1,25 = 2,53 cm.

IV. Influence des réglages d’un appareil photo

1. L’exposition varie enD2, donc il faut multiplierDpar√

2, donc multiplierN par1 2. 2. a) La taille du pixel peut être évaluée parp=

q24∗36∗10−6

25.106 ≈5,9µm. L’objet peut être supposé à l’infini par rapport à sa focale. La distance hyperfocale est alors

h=f02

N p = 0,032

11∗5,9.10−6 ≈13,9 m

b) La diffraction conduit à une tache de diamètre d= 2N λ ≈11µm∼2ppourλ≈0,5µm. Donc la diffraction joue sur le piqué de l’image, mais de façon uniforme sur la photo. Donc elle ne change pas la distance hyperfocale, en dessous de laquelle l’image des points objet sera vraiment floue.

3. La profondeur de champ diminue avec la focale et l’ouverture. Donc pour avoir un flou artistique autour du sujet on utilisera une grande focaleet unegrande ouverture: (f= 100 mm, f /2) . Une focale longue permet aussi d’éviter la distorsion.

4. Il s’agit d’un calcul similaire à celui de la question 2. du III. (Expérience de Ruchardt, même schéma que le III.2.d).

On se place au moment où le satellite est sur l’axe optique de l’objectif de l’appareil. Pendant la durée τmax, le satellite se déplace par rapport à l’axe optique d’un angle α = ωτmax. Pour que l’image de ne soit pas floue il faut qu’elle ne se déplace pas de plus de psur le capteur :α ≈tanαpf. D’où

τmax= p

f ω ≈0,23 s. Donc on choisi donc la valeur maximale 1/5 s.

6

Références

Documents relatifs

Le résultat est faux avec des

◊ remarque : cette définition du tenseur énergie-impulsion donne générale- ment une expression non symétrique ; il est possible de la symétriser sans changer

[r]

Le faisceau arrivant avec une incidence normale sur le premier dioptre, le faisceau réfracté ne sera pas dévié.. Supposons l’existence d’un faisceau réfracté

Si f, fonction réelle de la variable réelle, est dérivable et bornée et si sa dérivée admet une limite finie en +∞ alors cette limite

Dans un premier temps, nous allons voir que nous pouvons quelque peu simplifier la situation proposée (le travail ci-dessous n’est en rien obligatoire mais il nous donne l’occasion de

[r]

Remarquons que l’on a en fait montré que la restriction de u à toute droite vectorielle est une homothétie... Le résultat