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∫ ∫ ∫ dx dx ∂ ∂ d d A ∂ A A x σ τ ϕ U dx dx d τ

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

RR. VI - ÉLECTROMAGNÉTISME RELATIVISTE

1. Invariance de jauge du potentiel et du tenseur électromagnétiques

• En mécanique relativiste, l'interaction entre particules chargées et champ électromagnétique peut être décrite par le terme de l'action :

S

int = - q

AαUαdτ = - q

Aαdxα avec Uα = dxα.

• L'effet du quadri-potentiel Aα est invariant pour les transformations de la forme : A’α = Aα + ∂αϕ, où ϕ est une fonction quelconque des coordonnées.

L'action devient alors :

S’

=

S

- q

αϕdxα =

S

- q.(ϕ(τf) - ϕ(τi)) =

S

+ Cste ; les variations de l'action et les équations du mouvement sont inchangées.

Cette propriété est nommée “invariance de jauge”.

• Le tenseur champ électromagnétique, qui intervient dans les équations du mouvement, est de même invariant :

F’αβ = ∂αA’β - ∂βA’α = ∂αAβ - ∂βAα + ∂αβϕ - ∂βαϕ = ∂αAβ - ∂βAα = Fαβ.

2. Densité lagrangienne et équations d'Euler-Lagrange associées

• Le lagrangien d'un point matériel est fonction des coordonnées xα(σ) et de leurs dérivées Uα = dxα

.

Pour l'électromagnétisme, les quantités jouant le rôle des “coordonnées”

(dépendant du paramètre σ) sont les composantes Aα(xβ) (dépendant de la position du point repéré par xβ).

Les quantités jouant le rôle des dérivées Uα sont les dérivées ∂βAα = ∂Aα

∂xβ .

(2)

• Le terme de l'action pour un champ électromagnétique peut s'écrire sous la forme :

S

= 1

c

UΛ(Aα;∂βAα) d4

U

, où

U

est le quadri-volume dans lequel on applique la méthode variationnelle et où d4

U

= d4x = dx0.dx1.dx2.dx3.

La fonction Λ est nommée “densité lagrangienne” (elle pourrait en principe aussi dépendre explicitement des “paramètres” xα).

◊ remarque : le coefficient 1

c sert à définir Λ comme une densité volumique d'énergie, puisqu'on intègre sur x0 = ct.

• Quand on fait varier le quadri-potentiel, la variation de l'action est : δ

S

= 1

c

(

∂Λ

∂Aα δAα + ∂Λ

∂(∂βAα)δ(∂βAα)

)

d4

U

U .

Le second terme peut s'exprimer :

(

∂Λ

∂(∂βAα)δ(∂βAα)

)

d4

U

U =

U

(

(∂ΛβAα) β(δAα)

)

d4

U

;

= ∂β

(

∂Λ

∂(∂βAα)δAα

)

d4

U

U -

U β

(

(∂ΛβAα)

)

δAα d4

U

.

Or le quadrivecteur Vβ = ∂Λ

∂(∂βAα)δAα a un flux nul à travers l'hyper-surface qui “borde” le quadri-volume d'intégration

U

, puisque les variations δAα s'y annulent. D'après le théorème d'Ostrogradski, l'intégrale de sa divergence est nulle : ∂βVβ d4

U

U = 0.

• On peut ainsi simplifier : δ

S

= 1

c

(

∂Λ

∂Aα

β( ∂Λ

∂(∂βAα))

)

δAα d4

U

U .

Ainsi l'extremum impose les relations d'Euler-Lagrange :

∂Λ

∂Aα

β( ∂Λ

∂(∂βAα)) = 0.

(3)

3. Tenseur énergie-impulsion

• La densité lagrangienne est telle que : ∂αΛ = ∂Λ

∂AβαAβ

+

∂(∂∂Λ

γAβ)∂α(∂γAβ).

D'après les équations d'Euler-Lagrange : ∂Λ

∂Aβ

=

γ(∂(∂∂Λ

γAβ)) ; ainsi :

αΛ = ∂γ( ∂Λ

∂(∂γAβ))∂αAβ

+

∂(∂∂Λ

γAβ)∂γ(∂αAβ) = ∂γ( ∂Λ

∂(∂γAβ) ∂αAβ).

Avec ∂αΛ = δαγγΛ on obtient : ∂γ( ∂Λ

∂(∂γAβ) ∂αAβ − δαγ Λ) = 0.

• De façon analogue à la construction du hamiltonien associé à l'énergie d'une particule, on peut définir un “tenseur énergie-impulsion” associé au champ :

Tαγ = ∂Λ

∂(∂γAβ) ∂αAβ − δαγ Λ.

De même que le hamiltonien décrit une énergie constante s'il ne dépend pas explicitement du paramètre τ, le tenseur énergie-impulsion décrit une grandeur

“conservée” s'il ne dépend pas explicitement des paramètres xα : ∂γTαγ = 0.

◊ remarque : cette définition du tenseur énergie-impulsion donne générale- ment une expression non symétrique ; il est possible de la symétriser sans changer ses propriétés et il existe aussi une définition symétrique.

◊ remarque : la méthode, utilisée ici pour l'électromagnétisme, est générale ; pour des variables “q” :

S

= 1

c

UΛ(q ;∂βq) d4

U

; Tαγ = ∂(∂∂Λ

γq) ∂αq− δαγ Λ.

• La quantité ω = T00 = ∂Λ

∂(∂0Aβ) ∂0Aβ − Λ décrit une “densité d'énergie” et πk = c T0k = c ∂Λ

∂(∂kAβ) ∂0Aβ décrit un vecteur “densité de courant d'énergie”.

(4)

La relation ∂γT0γ = 0 est une équation de conservation de l'énergie : locale- ment, la variation dans le temps de la densité d'énergie ω dans un volume infinitésimal est égale au flux entrant de la densité de courant d'énergie πk à travers la surface entourant ce volume : ∂ω

∂t +∇!"

π!"

= 0.

◊ remarque : les composantes T0γ ne définissent par contre pas un quadrivec- teur, c'est pour cela qu'on utilise une grandeur tensorielle Tαγ.

4. Densité lagrangienne d'un champ électromagnétique “libre”

• Les propriétés linéaires du champ électrique E!"

= c.(F10 ; F20 ; F30) et du champ magnétique B!"

= (F32 ; F13 ; F21) conduisent à chercher une densité lagrangienne quadratique (on obtient des équations linéaires en dérivant).

Le quadri-potentiel ne permet pas de construire un scalaire (l'action doit l'être) invariant de jauge. Seules les dérivées premières peuvent intervenir : on est conduit à chercher un scalaire quadratique par rapport à Fαβ.

On peut envisager : FαβFαβ = -2.

(

E

!"2

c2 −B!"2

)

ou bien F*αβFαβ = -4E!"

cB!"

cons- truit à partir du tenseur dual : F*αβ = 1

2 ε

αβµνFµν.

◊ remarque : le tenseur dual F*µν correspond à une “interversion” : B!"

= (F*10 ; F*20 ; F*30) et E!"

= -c.(F*32 ; F*13 ; F*21).

◊ remarque : la combinaison F*αβF*αβ = 2.

(

E

!"2

c2 −B!"2

)

n'apporte rien de plus.

(5)

• La quantité E!"

cB!"

n'est pas scalaire mais pseudo-scalaire, on pourrait la remplacer par det(Fαβ) = E!"

c B!"

.

On peut toutefois montrer que E!"

c B!"

est la 4-divergence d'un 4-vecteur, donc sans effet sur les équations d'Euler-Lagrange (le flux à travers l'hyper-surface qui “borde” le quadri-volume d'intégration

U

reste constant).

◊ remarque : det(Fαβ) = εµνρσFµ1Fν2Fρ3Fσ4 = E!"

cB!"

⎝⎜

⎠⎟

2

.

• La cohérence du système d'unités impose finalement : Λem = - 1

0 FαβFαβ.

& exercices n° I, II et III.

5. Terme d'interaction avec les charges

• On raisonne en considérant qu'il existe une densité de courant Jµ de parti- cules chargées ; on étudie l'interaction du champ avec les charges.

On étudie les variations de l'action associées aux variations du 4-potentiel, sans faire varier les mouvements des particules chargées (de même que le mouvement des particules est étudié sans faire varier le 4-potentiel). Cette séparation est possible car les termes correspondants se factorisent séparé- ment, or elle simplifie nettement les calculs.

• Pour traiter globalement le champ et son interaction, on peut transformer sous forme de densité lagrangienne le terme modélisant l'effet d'une particule de charge q : - q AαUβ dσ = - q Aαdxβ.

(6)

On utilise alors une densité de charge (associée à des distributions de Dirac) : ρ = d3

q

d3x avec d

3x = dx dy dz = dx1 dx2 dx3.

Le terme d'interaction peut ainsi s'écrire : -

(q

Aα dxα

dt dt

)

part

∑ ∫

= -

∫ ∫

ρAα dxdtα d3x dt = -c1

U Aα ρdxdtα d4x.

◊ remarque : les intégrations sur d3x et dt ne peuvent pas être simplement séparées car Aα et dxα

dt doivent être calculés au même point que ρ ; si on intègre d'abord sur d3x on peut utiliser ρ = q δ3(xk -Xk(t)) où Xk(t) correspond à la position à l'instant considéré (pour chaque particule) ; on peut obtenir une écriture plus symétrique sur d4x avec ρ = q δ4(xα -Xα(t)) où X0(t) = ct dans la mesure où on paramètre par t.

• On peut alors définir un quadrivecteur “densité de courant” : jα = ρ dxα

dt = (ρ c ; ρv!

) = (ρ c ; !j ).

Ainsi le terme d'interaction peut s'écrire : -

(q ∫

Aαdxα

)

part

= - 1c

U Aα jα d4x.

On raisonne donc avec la densité lagrangienne : Λ = - Aαjα - 1

0 FαβFαβ.

◊ remarque : il faut noter que, par rapport à la transformation de Lorentz, la densité de charge ρ n'est pas un scalaire (la charge est un scalaire, mais la contraction des longueurs modifie ρ) ; par ailleurs le 4-objet dxα

dt = (c ; v! ) n'est pas un 4-vecteur à cause de la dilatation des durées ; il se trouve que les deux effets se compensent et que le produit des deux est un quadrivecteur.

& exercice n° IV.

(7)

6. Équations du champ électromagnétique

• En fonction de Aα et ∂βAα on peut écrire : Λ = - Aαjα - 1

0 ηµρηνσFµνFρσ ;

∂Λ

∂(∂βAα) = - 1

0

(

Fµν

∂(∂βAα)(∂µAν - ∂νAµ) + F

ρσ

∂(∂βAα)(∂ρAσ - ∂σAρ)

)

;

∂Λ

∂(∂βAα) = - 1

0

(

Fµνµβ δνα - δνβ δµα) + Fρσρβ δσα - δσβ δρα)

)

;

Ainsi en simplifiant : ∂Λ

∂(∂βAα) = - 1

µ0 Fβα.

• Par ailleurs : ∂Λ

∂Aα = -j

α ; donc finalement : ∂βFβα = µ0 jα.

• Pour α = 0 on obtient : ∂βFβ0 = µ0 j0, soit en simplifiant : 1 c kE

k = µ0 ρ c.

Ceci correspond à l'équation de Maxwell-Gauss : ∇!"

E!"

= ρ ε0 .

• Pour α = i : ∂0F0i + ∂kFki = µ0 ji, c'est à dire : - 1 c2

∂Ei

∂t + ε

ikℓkB = µ0 ji.

Ceci correspond à l'équation de Maxwell-Ampère : ∇!"

×B!"

= µ0!j

+ 1 c2

∂E!"

∂t .

• Par ailleurs : εαβµνβFµν = εαβµνβ(∂µAν - ∂νAµ) = 2 εαβµνβµAν = 0 car le signe doit changer sans changer si on permute µν.

Ceci peut aussi s'écrire sous la forme : ∂βF*βα = 0.

(8)

• Pour α = 0 on obtient : ∂βF*β0 = 0, soit en simplifiant : ∂kBk = 0.

Ceci correspond à l'équation de Maxwell-Thomson : ∇!"

B!"

= 0.

• Pour α = i : ∂0F*0i + ∂kF*ki = 0, c'est à dire : - 1 c

∂Bi

∂t - 1 c ε

ikℓkE = 0.

Ceci correspond à l'équation de Maxwell-Faraday : ∇!"

×E!"

= - ∂B!"

∂t .

7. Tenseur énergie-impulsion du champ électromagnétique

• L'expression : Tαγ = ∂Λ

∂(∂γAβ) ∂αAβ − δαγ Λ avec Λem = - 1

0 FαβFαβ donne pour ce cas une expression dissymétrique :

∂Λ

∂(∂βAµ) = - 1

µ0 Fβµ ; Tαβ = - 1

µ0 FβµαAµ + 1

0 ηαβ FµνFµν.

On peut toutefois montrer qu'elle peut être symétrisée en lui ajoutant la déri- vée ∂γΨαβγ d'un tenseur Ψαβγ antisymétrique par rapport à βγ.

◊ remarque : cela ne change rien à la propriété ∂βTαβ = 0 puisque l'antisymé- trie implique ∂βγΨαβγ = 0 ; on peut montrer que cela ne modifie pas les éner- gies et impulsions qui se déduisent de Tαβ par intégration (les contributions de Ψαβγ sont nulles).

• Compte tenu de ∂µFµβ = 0 (on raisonne sur Tαβ pour le champ seul) on peut ajouter : 1

µ0 Fβµ µAα = 1

µ0 µ(FβµAα) où AαFβµ est antisymétrique par rap- port à βµ.

Ceci donne la forme symétrique : Tαβ = - 1

µ0 ηµν FαµFβν + 1

0 ηαβ FµνFµν.

(9)

• On en déduit la densité d'énergie : ω = T00 = 1

µ0 E!"2

c2 - 1 2µ0

(

E

!"2

c2 −B!"2

)

= ε0E!"2

2 + B!"2

0 .

De même la densité de “courant d'énergie”, associée au vecteur de poynting : πi = c T0i = - c

µ0 ηkj F0kFij = 1

µ0 εikℓ Ek B = [E!"

×B!"

]i µ0 .

& exercices n° V et VI.

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