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Le chronoscope à étincelles électriques de MM. F. Lucas et A. Cazin

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00236784

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236784

Submitted on 1 Jan 1872

HAL

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et A. Cazin

A. Cazin

To cite this version:

A. Cazin. Le chronoscope à étincelles électriques de MM. F. Lucas et A. Cazin. J. Phys. Theor.

Appl., 1872, 1 (1), pp.251-255. �10.1051/jphystap:018720010025100�. �jpa-00236784�

(2)

LE CHRONOSCOPE A ÉTINCELLES ÉLECTRIQUES DE MM. F. LUCAS ET A. CAZIN.

Un

disque

opaque de r 5 centimètres de dianlèirc porte sur son bord 18o traits transparents aussi fins que

possible

et

équidistants, z~,

1

21

1

3~....

Un second

disque

opaque de mêmc diamètre porte

sur ,son bord 6 traits transparcnts

équidistants,

1 , 2,

3, 41 5,

6.

L’intervalle de deux traits consécutifs du

premier

surpasse l’in- tcrvalle de deux traits du second d’un sixième de sa

valeur,

de

façon

que le second

disque

forme un we7’j~zel’,

qui

permet

d’appré-

cier le sixième d’une division du

premier.

Ces deux

disques

sont

disposés très-près

l’un de

l’autre, perpendiculairement

à une droite

passant

par leurs

centres. Le

premier reçoit

un mouvement de rota-

tion

uniforme;

le second est fixe.

.L’étincelle

électrique

éclate au

foyer

d’une lentille

qui

envoie sur

les six traits du vernier des rayons

parallèles

à l’axe des

disques.

La direction de ces rayons rencontre de l’autre côté des

disques l’objectif

d’une lunette

microscope,

dans le

champ

de

laquelle

se

trouvent les six traits. L’observateur examine dans cette lunette les

apparences lumineuses que

produit

l’étincclle.

L’expérience

se fait

dans l’obscurité.

Si l’étincelle a une durée

inappréciable,

deux cas se

présentent :

ou bien

l’observateur aperçoit

un seul trait

brillante

ou bien il n’en

voit aucun.

Pour

expliquer

ce

fait,

supposons que le

disque

mobile effectue

400 tours par seconde. Dans une

seconde,

400 ~ 1 80 = 72000 traits consécutifs passent devant l’oeil de l’observateur. Il s’écoule donc T de seconde entre les passages de deux traits consécutifs.

72000 " "

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018720010025100

(3)

Pour que

1’, ?-’, 3~, ...

qui

sont dans le

champ

de la

lunette,

il faut que ce trait soit en

coïncidence avec l’un des 6 traits i , 2,

3, ...

du vernier. C’est alors que l’observateur voit ce trait brillcr dans la lunette. La

figure

montre les traits i et l’en coïncidence .

Lorsque

le

disque

tournant s’est avancé d’un sixième de

division,

un autre trait de ce

disque

entre en coïncidence avec un second trait du vernier : ce sont les traits 2 et 2’ sur la

figure,

le

disque

tour-

nant dans le sens de la flèche. Mais cette coïncidence n’a pas tou-

jours

lieu sur le trait du vernier voisin de celui Ou la

première

coïn-

cidence a eu lieu. Ainsi le

disque

tournant en sens contraire de la

flèche,

et la

première

coïncidence ayant lieu entre les traits 1 et

1~,

la seconde se fera entre les traits 5 ~ et 6.

Le temps

qui

s’écoule entre deux coïncidences consécutives est

Si la durée de l’étincelle est inférieure à ce temps, aucune lu-

mière n’existe à l’instant de la seconde

coïncidence ;

par

conséquent

l’observateur n’a vu que le trait brillant

qui correspondait

à la pre-

mière.

Si

1’étincelle jaillit après

une coïncidence et a cessé

quand

arrive

la coïncidence

suivante,

l’observateur ne voit rien. On conclura de cette

expérience

que la durée de l’étincelle est inférieure à

OS ,0000023.

Supposons

que la durée de l’étincelle soit

comprise

entrc

4-3 1

et -43 2 432000

de

seconde;

si cette étincelle éclate à l’instant

précis

d’une

coïncidence ,

elle durera encore

quand la

seconde coïncidence

aura

lieu;

le trait

correspondant

sera donc brillant. A cause de la

persistance

de

l’impression optique,

le trait brillant de la

première

coïncidence sera visible en même temps que celui de la

secondé ;

on

verra deux traits à la

fois,

1 et 2 si le

disque

tourne dans le sens de

la

flèche,

i et 6 s’il tourne en sens contraire.

Si l’étincelle considérée

jaillit

entre deux

coïncidences,

et a cessé

quand

arrive la

troisième,

on ne voit

qu’un

trait

brillant,

celui

qui

correspond

à la seconde.

(4)

Lorsqu’on

verra~ avec la vitesse de rotation

supposée,

tantôt un,

tantôt deux traits

brillants,

on conclura que la durée de l’étincelle

est

comprise

entre

os,oooo023

et

os~oooo046.

Ce raisonnement fait

comprendre

ce

qui

se passe avec des durées

plus grandes..

La durée de l’étincelle est

comprise

entre deux nom-

brcs,

faciles à

évaluer,

dont la différence est

égale

au temps

qui

s’écoule entre deux coïncidences

successives ,

mais on peut pousser

plus lolll 1’approximation

par la méthode suivante.

,

Au moment 01B1’ étincelle

éclate,

il y a une certaine

/~noba~ih~é

de coïncidence

qui dépend

de la

largeur

des

traits,

de celle des divi-

sions du

disque

mobile et du nombre des traits du vernier.

Appclons

s la

largeur angulaire

des traits du

disque mobile,

e’

celle des traits du

vernier,

w la distance

angulaire

des milieux de

deux traits consécutifs du

disque

mobile. Pour

chaque

trait du

vernier,

la

probabilité

de coïncidence avec un trait du

disque

1110-

bile, quand

on donne à ce

disque

une

position quelconque,

est

ce

qui

v eut dire

qu’on

aura une coïncidence

probable

pour ni

positions prises

au ilasard.

Pour

les 6 traits du

vernier,

la

proba-

bilité sera

-

on peut mesurer la valeur de ~.

directement,

sans avoir besoin

de connaître e,

~’, c~.

Pour

cela,

on observe une lumière fixe mise à la

place

de

l’étincelle;

le

disque

mobile étant en repos et étant

placé

dans un

grand

nombre de

positions quelconques,

on compte combien de fois il y a eu coïncidence. Notre

appareil

donnait

fl = o, 70; ce

qui signifie qu’il

y avait 70 coïncidences pour 10o po- sitions du

disque.

Voici une formule

qui

sert à calculer la durée de

l’étincelle,

d’a-

près

l’observation du nombre de traits brillants

produits

par un nombre N d’étincelles suffisamment

grand.

Soient 0 le temps

qui

s’écoule entre deux coïncidences

successives,

et 1 la durée cherchée de

l’ étiI1celle,

on aura

7~ étant un nombre en

général

fractiollllaire.

(5)

D’après qui précède,

et

Le nombre total des traits aperçus sera d’où

et enfin on a la formule cherchée

La méthodes consiste donc à compter le nombre total S de traits visibles

(brillants

ou

pâles,

suivant

qu’ils proviennent

de coïnci- dences

complètes

ou

partielles)

résultant de l’observation de N

étincelles,

à mesurer la vitesse de rotation du

disque,

afin d’en dé- duire

8,

et à calculer la durée de l’étincelle par la formule

précé-

de11te..

Cette méthode a

l’avantage

de remédier aux

irrégularités

du nlou-

veinent ou de la construction des

disques.

Elle donne le résultat moyen d’un

grand

nombre

d’observations,

dans

lesquelles

les erreurs

se compensent. En outre, les variations de l’étincelle

qui

rendent

les observations isolées presque

impossibles disparaissent

dans la

moyenne obtenue.

Le

disque

mobile est renfermé dans une

boite,

dont un fond porte

une fenêtre vitrée

qui

est dans le

champ

de la

lunette,

et dont l’au-

tre porte le vernier. Il est mis en mouvement par un rouage sembla- ble à celui du

~hos~Izoroscope

de 3’I. Ed.

~3ecqucrel.

On voit sur la

figure

la fenêtre

FF,

les 6 traits du

vernier,

et

une

partie

du

disque

mobile.

Nous avons étudié avec cet

appareil

les étincelles

produites

par

une

batterie,

dans des circonstances variées. La batterie était

chargée

p ar une machine de Holtz. Un moteur à gaz du

système Hugon

mettait en mouvement cette

machine,

ainsi que le rouage du chro-

(6)

noscope. De cette manière les étincelles se succédaient

régulière-

ment, et les observations se faisaient facilement.

Soient

x la surface armée du

condensateur,

y la

longueur

de

l’étincclle,

z la résistance du circuit

conducteur,

a un

paramètre positif,

inférieur à

l’unité, dépendant

de l’isole-

ment de la batterie et de la lame

isolante,

b un second

paramètre positif,

inférieur à

l’unité, dépendant

de

l’unité de résistance

explosive,

c un troisiéme

paramètre dépendant

de l’unité de résistance du

circuit,

enfin

.

H une constante,

dépendant

de la substance des boules de dé-

charge

et de l’état

physique

de leurs

surfaces ;

nous avons trouvé la formule

générale qui exprime

la durée de l’ étincelle en fonction des trois variables

Nous avons aussi étudié la

c~éc,°lzaz°b~e

en c~c~e~ et donné des

formules pour ce cas. Le lecteur trouvera le Mémoire dans les Annales de C7ziz7iie et de

~’7c~~sic~zce, l~e série,

t.

XXVI,

p.

477’

-

A. CAZIN.

SUR QUELQUES MODIFICATIONS A APPORTER AUX PROCÉDÉS EMPLOYÉS

POUR OBSERVER LES COURBES ACOUSTIQUES DE M. LISSAJOUS ;

PAR M. A. TERQUEM.

Trois

procédés

différents peuvent être

employés

pour observer

ces

courbes, quand

on se sert de

diapasons.

..

A. Si l’on veut

projeter

les courbes sur un

écran,

en se servant

de

diapasons

munis de

miroirs,

on se contente

habituellement

de

prendre

une ouverture étroite éclairée par un faisceau de rayons

parallèles;

on

place

devant le

diaphragme

une lentille achroma-

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