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Submitted on 1 Jan 1880
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Sur les lois thermiques des étincelles électriques produites par les dégharges ordinaires, incomplètes et
partielles des condensateurs
E. Villari
To cite this version:
E. Villari. Sur les lois thermiques des étincelles électriques produites par les dégharges ordinaires, incomplètes et partielles des condensateurs. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.320-323.
�10.1051/jphystap:018800090032001�. �jpa-00237672�
physique auquel
elles sesuperposent
mais elles ne leproduisent
pas.
Il ne semble pas
qu’il
y ait intérêt à étendre ce travail à des casd’électrolyse plus complexes
que ceuxqui
ont été étudiés ici. Les thermomètres-électrodes serviront surtout désormais à constaterl’existence et le
signe thermique
des actions secondairesqui
peuvent accompagner
l’électrolyse.
SUR LES LOIS THERMIQUES DES ÉTINCELLES ÉLECTRIQUES PRODUITES PAR LES DÉGHARGES ORDINAIRES, INCOMPLÈTES ET PARTIELLES DES CONDEN-
SATEURS;
PAR M. E. VILLARI
[Extrait par l’auteur (1)].
Si nous
déchargeons
une bouteille deLeyde
au travers d’unspintéromètre
au moyen d’unexcitateur,
deux étincelles se pro-duisent,
l’une dans lespintéromètre
et l’autre contrel’excitateur;
elles ont des
propriétés différentes,
et, pour lesdistinguer, j’ai appelé
lapremière
étincelleconjonctive
et la seconde étincelle exci- tatrice oudéchargeuse; je
vais enparler
brièvement(2) .
J’ai étudié la chaleur que
développe
l’étincelleconjonctive
pro-duite par la
décharge incomplète;
àcet effet, je chargeais
unebatterie de 18 bouteilles avec une
quantité
d’électricité constante et ensuiteje
ladéchargeais
dans une seconde batteriecomposée de 2, 3,
..., 18 bouteilles. Dans lecircuit, qui
réunissait les armuresinternes des deux
batteries,
on introdliisi t un de mes thermomètre à étincelles etquelquefois
aussi ungalvanomètre à
fil de cuivrerecouvert de
gutta-percha.
Deplusieurs expériences
exécutées à propos et en calculant laquantité
d’électricitéqui
formait ladécharge d’après
le nombre des bouteilles de la secondebatterie
fj’observai
que :La chaleur
développée
par l’éliticelleconjonctive
et les dé-(’) Académie rOfale des Sciences, vol. IV, p. qg-7ft. Rome, 1879.
(2) Oïl a déjà publié dans ce Journal (t. IX, p. 5, 1880) un extrait d’un de mes
précédents travaux sur l’étincelle conjonctive.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090032001
viatioiis
galvan07nétriques
sont trèsapproximativement
propor- tiollnelles à laquantité
d’électricité que ladécharge !Jroduil.
J’ai aussi
comparé
la chaleurdéveloppée
par l’étincelle engen- drée par ladécharge
ordinaire avec celleproduite
par ladécharge incomplète
et par lesdécharges partielles.
Jechargeais
une bat-terie de 18
bouteilles,
etensuite,
en réunissant les armures interneset externes au moyen d’un excitateur à grosses balles de laiton
(ayant 0m,025
environ dediamètre )y je
ladéchargeais
à travers lethermométre à étincelles et
je
mesurais la chaleurdéveloppée
dansce dernier
(décharge ordinaire).
Jerechargeais
ensuiteégalelnent
cette même batterie et
je
ladéchargeais
à travers le même thermo-mètre dans une seconde batterie tout à fai t
égale
à lapremière (décharge incomplète)
et ainsije
mesurais la chaleur de l’étin- celle. Enfinje déchargeais
de la manière ordinaire lescharges partielles qui
étaient contenues dans les deux batteries(décharges partielles),
et demême j e
mesurais la chaleurproduite
par les étincelles. Et de cesexpériences,
quej’ai répétées
maintesfois, je trouva,
comme moyenne, que la chaleur de l’étincelle ordi- naire(1)
était 31, la chaleur de l’ é tincell eincomplète
24 et la chaleur des étincellespartielles
29.De tout cela on tire deux conclusions. La
premières,
c’est que les deux étincellespartielles produisent
unequantité
de chaleur à peuprès égale
à celle queproduit
l’étincelleordinaire,
et, comme dans le cas de ladécharge
ordinaire 1’électricité est entassée dansune seule
batterie,
tandis que dans lesdécharges partielles
elle estsur deux
batteries,
il s’ensuit que la chaleurdéveloppée
par l’étin- celleconjonctive
est à peuprès indépendante
dupotentiel
descharges,
ce quej’ai déjà
montré ailleurs(2).
Laseconde,
c’esuqu’en déchargeant
une batterie en trois temps(c’est-à-dix,e
avecune
décharge incomplète
et deuxpartielles)
on trouve que la cha- .leur
développée
par l’étincelleincomplète
excède celle que pro- duirait ladécharge
ordinaire de la mêmequantité
d’électrïcité enta ssée dans une seulebatterie ;
cet excèsserait,
dans le caspré-
(1) Pour plus de brièveté, j’appelle étincelles ordinaire, incomplète et partielle les
étincelles produites par les décharges du même nom.
(2) vILLfiRI, Journal de Physique, t. IX, p. 10; 1880.
cèdent
à peuprès
les trois quarts de la chaleur de ladécharge
ordinaire. Ce
résultat, qui
amènerait à desconséquences ill1pOS- sibles,
trouve soninterprétation lorsqu’on
mesure non seulement la chaleur de l’étincelleconjonctive,
mais aussi celledéveloppée
dans tout le circuit et surtout celle que
produit
l’étincellequi
alieu aussi contre l’excitateur.
Je tâchai donc de mesurer la chaleur de cette dernière
étincelle ;
c’est
pourquoi je
construisis un thermomètredéchargeur, qui
secomposait
d’un excitateurdénoué,
contenu dans un ballon deverre,
qui,
remué à propos, fernmait ouinterrompait
lecircuit,
etavec ce même ballon
communiquait
unpetit tuyau qui
contenaitune colonne de
glycérine
etd’eau, laquelle,
par sondéplacement,
mesurait la chaleur
développée
par l’étincelle dans le thermo- mètre.Pour mesurer la chaleur des
décharges développée
par les deuxétincelles, j’introduisis
donc les deux thermomètres dans le cir-cuit, qui
étaitcomposé
de fils de cuivre gros et courts, de manièrequ’il
ne se réchauffait passensiblement,
et, ayantexpérimenté
avec
beaucoup d’exactitude, je trouva,
comme il fallaits’y
at-tendre,
que la chaleur totaleproduite
par les deux étincelles de ladécharge
ordinaire étaitégale
à la somme de laquantité
de celleproduite
par les étincelles de ladécharge incomplète
et par celle des deuxdécharges partielles (1).
Enfin
je
tâchai même de déterminer comment la chaleur desdécharges
separtageait
entre l’étincelleconjonctive
et l’étincelledéchargeuse.
C’estpourquoi je déchargeais,
de la manière ordi-(1) M. "Feddersen remarque, dans une Note (Beibllltter, t. IV, p. lio5), que la chaleur
développée par l’étincelle conjonctive de la décharge incomplète est dans une série de mes expériences les trois quarts, tandis que dans une seconde série elle est seule- ment la moitié de la chaleur de l’étincelle conjonctive de la décharge ordinaire, ce qu’il rapporte à l’incertitude de mes recherches, car il dit que cette différence est
produite sans qu’il y ait eu dans le circuit des variations sensibles. Je ferai remar-
quer que ces résultats différents furent obtenus au moyen de circuits électriques, dont le premier ( rapport () était fermé par un excitateur à grosses balles de laiton (0m,025)
de diamètre environ ), tandis que le second (rapport t) était fermé à l’aide du ther-
momètre déchargeur, dont l’excitateur finissait par de petites balles de platine ayant 0m, 002 environ de diamètre. Ces modifications du circuit sont, je crois, plus que suf- fisantes, pour donner l’explication des diflërences que j’ai obtenues : pour les mêmes électrodes les résultats sont suffisamment d’accord entre eux.
naire et au moyen du thermomètre
déchargeur,
une batterie àtravers le thermomètre à
étincelles, lequel
avait les électrodesmobiles,
afinqu’on pût
obtenir des étincelles delongueurs
diffé-rentes dans le même
hallon,
etje trouvai,
comme résultat des dif- férentesexpériences
quej’ai exécutées,
que :La chaleur totale
développée
par les étincellesconjonctive
et
déchargeuse
est constante pour unequantité
coiistaiite d’élcc- tricité.Et,
comme il résulte deplusieurs
de mes recherches(1)
quela
quantité
de chaleurdéveloppée
par l’étincelle et la résistancequ’elle
rencontre dans les gaz son tproportionnelles à
salongueur,
il s’ensuit que :
La somme des
longueurs
des deux étincelles et la résistancerecontrée par
elles dans le gaz doit être con.stante.D’oû l’on peut aussi conclure
que la quantité
d’électi’icité con- stituée par ladécharge
d’un condensateur doit être constante(ceeteris paribus), quelle
qlle soit lalongueur
de chacune cles deux étincelle.Ces conclusions ne sont exactes que
lorsque
les électrodes des Jeux thermomètres sont bienégales.
SUR LES LOIS THERMIQUES ET GALVANOMÉTRIQUES
DES ÉTINCELLES D’INDUCTION;
PAR M. E. VILLARI
[Extrait par l’auteur (2)].
Après
les recherches sur la chaleurdéveloppée
par les étin- celles descondensateurs, j’en
exécutai d’autresanalogues
sur lesétincelles des
grands
inducteurs. Je me servis d’ûne bobine de(i) VILLARI, IOC. cit., p. 9 et SLIIV.
(2) Il Nrrovo Cimento, p. 128-132 (1879) et aussi Académie des Sciences de Bologne,
4880.