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Sur la chaleur totale développée par une ou plusieurs étincelles engendrées par la décharge d'un condensateur

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238293

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238293

Submitted on 1 Jan 1884

HAL

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Sur la chaleur totale développée par une ou plusieurs étincelles engendrées par la décharge d’un condensateur

E. Villari

To cite this version:

E. Villari. Sur la chaleur totale développée par une ou plusieurs étincelles engendrées par la décharge d’un condensateur. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.529-532.

�10.1051/jphystap:018840030052901�. �jpa-00238293�

(2)

529

montrent

qu’il

y a eu attraction entre les deux

parties

de l’étin-

celle

glissant

sur les deux faces.

Les traces étant bien limi tées

par la

zone

limitante, j’ai

pu

opérer,

à l’aide du

microscope

et de la chambre

claire,

une série de me-

sures de leur

largeur.

J’ai mesuré aussi le diamètre des trous faits par des étincelles à travers une carte, et les

résultats,

tous bien

concordants,

ont montré que :

Le rapport entre le carré des diamètres des traces ou des

trous et les

charges,

pour un

potentiel

constant, est constant;

Le diamètre des traces ou des trous décroît un peu avec le

potentiel

pour une

charge

constante.

S’il est

permis

de conclure de ces résultats au diamètre des étincelles

elles-mêmes,

nous dirons que :

La section de l’étincelle est

proportionnelle

à la

charge qui

la

produit,

pour une valeur constante du

potentiel;

2e La section de l’étincelle décroît

lentement,

à

charge

con-

stante,

quand

le

potentiel

décroît.

SUR LA CHALEUR TOTALE DÉVELOPPÉE PAR UNE OU PLUSIEURS ÉTINCELLES ENGENDRÉES PAR LA DÉCHARGE D’UN CONDENSATEUR;

PAR M. E. VILLARI (1).

Mes

expériences

sur la chaleur

dégagée

par la

déclzarge,

au

moyen des étincelles

électridues,

ont été réalisées avec un tlier-

momètre excitateur et un ou deux thermomètres à

étincelle, qui,

par le moyen de tuhes de gomme

parfai tement égaux,

commun-

quaient

entre eux et avec un tube de verre à index de

glycérine

et

d’eau,

de manière à ne former

qu’un

seul

thermomètre,

avec un

seul index. Ces thermomètres faisaient

parule

d’un

circuit unique qui,

par le moyen de contacts de mercure,

s’unissaiu,

au moment

de la

décharge,

à une batterie convenablement

chargée : alors,

par le mouvement de la branche mobile du thermomètre excita-

(1) Résumé, par l’auteur, d’un travail publié dans les Mémoires de l.Académie des Sciences de l’Institut de Bologne, qe série, t. IV (Voir Journal de Physique,

1 re série, t. IX, p. 5).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030052901

(3)

teur, on

provoquait

la

décharge;

les étincelles éclataient dans les ballons et la chaleur totale

développée

par elles se mesurait par le

déplacement

de l’index.

Les

expériences

ont été

répétées

un très

grand

nombre de fois

avec cet

ahpareil,

et les

résultats,

assez concordants entre eux, m’ont conduit à deux séries

principales

de conclusions : celles

qui

se

rapportent

à une ou deux

étincelles,

et celles

qui

se rap-

portent

à trois. Et comme les conclusions relatives à une ou deux étincelles sont

analogues

et

dépendent

même des

résultats

que

j’ai

obtenus

pour la longueur

de ces étincelles

(1),je

mettrai en re-

gard

les deux sortes de résultats relatifs à la

longueur

et à la cha-

leur.

Chaleur totale d’une oit de deux étincelles.

Quand, dans le circuit, il

n’y

a

d’autre étincelle que l’excitatrice, la chaleur

qu’elle

développe pré-

sente un léger minimum.

2’ Quand, outre l’excitatrice, il se produit dans le circuit une étin- celle conjonctive très courte (frac-

tion de millimètre), la chaleur to-

tale des deux étincelles présente un léger maximum.

Quand, outre l’excitatrice, il se

produit

une étincelle

conjonctive

qui n’est pas très courte, et qui peut atteindre à peu près la limite de la

distance explosive, la chaleur totale

développée

par les dieux étincelles demeure constante, à un très haut

degré

d’approximation,

et se trouve comprise entre le maximum et le minimum ci-dessus indiqués.

£° La chaleur totale de deux étin- celles conjonctives, telles que la

somme de leurs longueurs est con-

stante, se trouve aussi constante, et elle varie à peu près comme leurs longueurs.

Longueur d’une ou de deux

étincelles.

Quand, dans le circuit, il

n’y

a

d’autre étincelle que l’excitatrice,

sa longueur est un minimum.

Quand, outre l’excitatrice, il se produit dans le circuit, une étincelle conjonctive très courte (générale-

ment une fraction de millimètre), la

somme des longueurs des deux étin- celles présente un maximum.

Quand, outre l’excitatrice, il se produit une étincelle conjonctive qui n’est pas très courte, et qui peut atteindre presque la limite de la distance explosive, la somme des longueurs des deux étincelles est, à

un haut degré d’approximation, con-

stante et

comprise

entre les valeurs maximum et minimum ci-dessus in-

diquées.

(1) Voir Journal de Physique, 2e série, t. 11, p. 581.

(4)

Il en résulte que la chaleur dp-

veloppée par les étincelles conjonc-

tives est proportionnelle à leurs longueurs., et sans doute la tempé-

rature en est indépendante.

6° Dans la période la somme

des longueurs est sensiblement con- stante (n° 3 ), on relève un léger

maximum quand la conjonctive at-

teint une longueur à peu près égale

à celle de l’excitatrice ( 1 ).

Ce léger maximum de chaleur

est dû exclusivement à l’excitatrice, puisque deux conjonctives ne le présentent pas (n° 4); peut-être

l’excitatrice augmente-t-elle un peu de diamètre en se raccourcissant dans ces limites.

Quand, outre la conj onctive, il

se produit dans le circuit une très

courte excitatrice, la chaleur totale

produite présente un léger maxi-

mum.

Ces maxima de chaleur par l’effet d’une très courte étincelle coïncident avec une diminution de la charge interne des condensa- teurs.

6° Dans la

période

la somme

des longueurs est sensiblement con-

stante ( n° 3 ), on relève un léger nzi-

nimum quand la conjonctive atteint

une longueur à peu près égale il

l’excitatrice (1) .

Ce léger minimum est dîi natu-

rcllement à l’excitatrice qui, dans

ces circonstances particulières, se

raccourcit un peu plus que l’accrois-

! sement de la conjonctive ne l’exi- gerait.

Quand, outre la conjonctive, il

se produit dans le circuit une très courte excitatrice, la somme de

1 leurs longueurs est un maximum.

!

q’ Ces maxima de la somme des

longueurs des deux étincelles coïn-

i

cident avec une diminution de la

charge interne des condensateurs.

Les conclusions relatives à la chaleur

engendrée

par trois étin-

celles,

une excitatrice et deux

conjonctives produites

par une même

décharge,

se résnment par les

propositions

suivantes :

10 La

chaleur, engendrée

par une seule

excitatrice,

est un

léger minimum ;

celle

qui

est

engendrée

par une excitatrice et une con-

jonctive

est un peu

plus grande;

et

peut-être

celle

qui

est engen- drée par une excitatrice et deux

conjonctives

est encore

plus grande,

tout au moins

quand

ces dernières ne sont pas très pe-

tites ;

21 La chaleur

développée

par trois étincelles est sensiblement constante, de

quelque

manière que l’on fasse varier leurs lon- gueurs

respectives.

(1) Ce maximum et ce minimurn coïncident.

(5)

3° Dans cette

période

de chaleur presque constante on re- marque un

léger

maximum

quand

les trois étincelles sont à peu

près

de mêmc

longueur.

On peut étendre la

propriété

ainsi trouvée pour deux ou trois étincelles à un

plus grand nombre,

et, si l’on fait abstraction des

légères perturbations

que nous avons

indiquées

et

qui

sont en re-

lation intime avec les

charges internes,

on peut dire aussi due :

La

quantité

de chaleur

développée

par les étincelles exté- rieures d’un condensateur est

indépendante

de leur nombre et

de leurs

longueurs relatives,

et ne

dépend

que du

potentiel

ct de

la

charge

du condensateur.

EFFET MÉCANIQUE SINGULIER DE LA DÉCHARGE

ÉLECTRIQUE;

PAR M. E. VILLARI (1).

Quand

on cherche à percer une lanie de verre

mince,

au moyen d’une

décharge électriclue,

il arrive très souvent que l’étincelle

glisse

sur les deux faces de la lame sans la rompre.

Mais,

si l’on

opère

de la même manière avec une lame de

glace argentée

sur

l’une de ses deux faces et de

largeur médiocre,

on réussit assez

facilement à la briser par la

décharge,

alors méme

qu’elle

a

plu-

sieurs millimètres

d’épaisseur.

On obtient des résultats

analogues

si l’on fait

glisser

une

puissante

étincelle sur la seule surface ar-

gentée

du verre. J’ai

réussi,

de cette

manière,

à faire éclater des lames

de glace

de

7mm d’épaisseur, qui

étaient

parmi

les

plus

fortes

que je possédais.

J’ai pu briser deux lames de

glace,

ayant ensemble une

épais-

seur de 16mm à

17mm, superposées

par leur face nue et

présentant

leurs faces

argentées

à

l’extérieur,

en faisant éclater sur

elles,

à

l’aide du

spintéromètre,

la

décharge

d’une batterie de 24 bouteilles

contenant

96

unités d’électricité.

Pour que la

décharge produise

ces

phénomènes,

elle doit

glisser

( 1 ) Résumé, par

l’auteur,

d’un Mémoire publié dans le tome IV de la quatrième (1) Résume, par l’auteur, d’un Mémoire hublié clans le tome IV delà quatrième

série des Mémoires de FAcadélnie des Sciences de 1-’Iizstititt cle Bologne.

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