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Géométrie descriptive. Sur la tangente à la spirale conique; extrait d'une lettre au rédacteur des Annales

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Texte intégral

(1)

V ALLÈS

Géométrie descriptive. Sur la tangente à la spirale conique;

extrait d’une lettre au rédacteur des Annales

Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 16 (1825-1826), p. 376-377

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(2)

376 SPIRALE

vraie pour la

projection

de la

corde,

elle

devra

Pétre aussi pour

cette corde elle-mênie

(*).

GÉOMÉTRIE DESCRIPTIVE.

Sur la langente à la spirale conique;

Extrait d’une lettre

au

Rédacteur des Annales ;

Par M. VALLÈS, élève à l’Ecole polytechnique

1

tandis que la

génératrice

d’un cône droit se ment uniforme

ment sur la surface convexe de ce

cône ,

un

point parti

du som-

met

parcourt

uniformément cette

génératrice mobile,

ce

point

tra-

cera, dus

l’espace ,

une courbe à double

courbure

que M. Gar-

bi nski (

page.

167 ) a appelée- spirale conique ,

et à

laquelle

il s’est

proposé

de mener une

tangente ,

par un

qne.lconque

de ses

points.

La

tangente

à une courbe à double

courbure

en un

quelcon-

que de ses

points,

est , co-mme l’on

sait ,

la commune section des

plans- tangens menés ,

par le même

point,

à deux surfaces dont

celte courbe est l’intersection. Ici on

peut prendre

pour î’une de’ ces

surfaces

la surface même du

cône,

pour

laquelle

rien n’est

plus

fa,

cile que de construire le

plan tangent

en un

quelconque

de ses

points.

M. Garbinski

prend

pour l’autre le lieu

géométrique

des perpen-

(*) Ceci peut être considéré comme faisant suite à un autre article de M. Ferriot inséré à la page

24o

du II.e volume du

présent

recueil.

J. D. G.

(3)

CONIQUE. 377

.

oculaires

abaissées sur l’axe de ce cône des différens

points

de la

spiral conique ,

et il prouve

très-simplement

que cette dernière surface est une

hélicoïde ,

à

laquelle conséquemment

il

s’agit

de

mener un

.plan tangent

par le même

point.

M.

Garbinski,

pour y-

parvenir,

suit la

grande

rouite, par

laquelle

on est

toujours

sur

d’arriver un peu

plus

tôt ou tin peu

plus tard ;

mais il me sem-

ble que la nature individuelle du

problème perrnet

de résoudre la

question

sans recourir à la considération du

par-aboloïde hyper- bolique ,

ou de toute autre surface

auxiliaire, tangente à

celle pour

laquelle

on se propose de construire le

plan tangent.

Le

plan tangent

à une

surface ,

en un

quelconque

de ses

points,

est déterminé par les

tangentes à

deux sections faites à cette sur-

face en ce même

point. Lorsqu’il s’agit

d’une

hélicoïde,

on

peut

prendre ,

pour une de ces

droites,

la

génératrice

de l’hélicoïde en ce

point.

Pour avoir

l’autre ,

concevons , par le même

point ,

un

cylindre

de

révolution , ayant

même axe

que l’hélicoïde ;

ces deux

surfaces se

couperont

suivant une

hélice ,

dont la

tangente

au

point

dont il

s’agit

pourra être

prise

pour la seconde de nos deux droi-

tes.

En conservant la

figure

de l’endroit

cité,

la trace horizontale de l’hé- lice sera le cercle décrit du

point

C’ comme centre et avec C’M’ pour

rayon; la trace horizontale de la

tangente

à cette

hélice,

au

point M,

sera donc la

tangente M’Q

à ce

cercle,

au

point

Mi.

Quant

au

point

cette

tangente

percera le

plan horizontal ,

on le déterminera en

prenant

sur la

tangente projetée,

à

partir

du

point

M’ une

longueur égale

à celle de l’arc de notre cercle

compris

entre les rayons C’A’

et C/MI. Or

on

voit aisément

qu’en

menant en

H/ ,

au cercle dont

le

rayon est

C’H’,

une

tangente H’P’ égale

en

longueur

à l’arc

A’H’ ,

et menant C/p’

coupant

en

Q

la

tangente

à notre

premier

cercle

èn

M/,

la

longueur M’Q

sera

précisément

celle que doit avoir cette

tangente.

On retombe donc ainsi exactement, mais par des con- sidérations

beaucoup plus simples,

sur la construction de M. Garbinski.

Tom. XVI.

49

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