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364 THÉORIE
Si , ensuite ,
on supposen=3 ,
d’oùSin. - =Sin.n 3 = I 2 3 ,
etCos. -
= os.-
=i 2 ,
il viendraet ainsi de suite.
Ces diverses
expressions
semblent propres à mettre en évidence l’incommensurabxlité du nombre et de toutes lespuissances
dece nombre.
PHILOSOPHIE MATHÉMATIQUE.
Sur la thèorie des imaginaires.
Extrait d’une lettre adressée
auRédacteur des Annales ;
Par M. J. F. FRANÇAIS , professeur à l’école de l’artillerie
et du
génie.
JE
vousremercie, Monsieur,
de laréponse
que vous avez faite àl’objection principale
de M.Servois ,
contre lanouvelle
théoriedes
de
l’habitude ,
etqui
consiste a confondre des droites données degrandeur
et deposition
avec leurgrandeur
absolue.Voici , Moasieur, quelques exemples
de la manière de passer demes notations aux notations ordinaires et aux résultats connus.
L’équation
d’untriangle
dont la base coïncide avec l’axe des abs- cisses estd’où on tire
et par
conséquent ,
enprenant
la somme et la différence desquarrés
L’équation
d’un cerclerapporté
au centre estd’où on tire
(*) Voyez la page 2.28 de ce volume.
Tom. IV.
49
366 THÉORIE
L’équation d’un
cerclerapporté
au diamètre estd’où
on tireL’équation
d’uneellipse rapportée
aufoyer
estd’où
on tireVous
voyez ,Monsieur,
avecquelle
facilité onarrive
aux ré-sultats connus.
Metz,
le I9d’avril I8I4.
Nismes.
Dans la
première partie
des Transactionsphilosophiques
deI806,
page
23, je
trouve un mémoire écrit enfrançais
par M.Buée, communiqué
à la SociétéRoyale
deLondres,
par NI. William Mor- gan, et dont lesujet
est le même que celui des mémoires de MM.Français
etArgand
(Annales
denathématiques ,
tom. IV).
L’au-teur
prétend
« que-I
n’est pas lesigne
d’uneopération
arith-»
métique
ou d’uneopération purement géometrique :
c’estun signe
») de
perpendicularité.
C’est uiisigne
purementdescriptif ,
unsigne
»
qui indique
la direction d’uneligne,
abstraction faite de sa lon-» gueur »
(
ce sont lesexpressions
mêmes del’auteur ) (*).
(*) En
publiant
cette note , il est bien loin de notrepensée à
chercher à en- lever à M.Argand
lapropriété
de ses idées. Son idéeprincipale,
je veux dire cellequi
cousue a considérer-I
comme unsigne
deperpendicularité ,
estd’ailleurs si
simple
et si naturelle que , loin d’êtresurpris qu’elle
se soitprésentée
aussi à M. Buée, on a lieu de s’étonner , au contraire
qu’elle
ait tant tardé à éclore, etqu’elle
ne se soit pas offerte à lapensée
d’unplus grand
nombre degéomètres.
Ceux de nos lecteurs
qui
ont sous la main les Recueils de la Societéroyale
s’empresseront sans doute de faire unecomparaison plus
étendue entre les idéede M. Buée et celles de MM.
Argand
etFrançais.
J. D. G.