Orsay 2008-2009 IFIPS S2 Math´ematiques (M160).
Correction du devoir num´ero 2.
Exercice 1
(1) Soitv∈V, alors il existe des r´eelsx, y, z, ttels que :
v= (x+z+ 2t, y+z−t, x−y+ 3t) donc
v=x(1,0,1) +y(0,1,−1) +z(1,1,0) +t(2,−1,3) (1) En notantu1= (1,0,1) ;u2= (0,1,−1) ;u3= (1,1,0) etu4= (2,−1,3) alors l’´ecriture (1) est ´equivalente `a
v∈V ect(u1, u2, u3, u4) Donc
V ⊂V ect(u1, u2, u3, u4)
Oru1∈V (choisirx= 1,y =z=t= 0) ;u2∈V (x=z=t= 0,y= 1) ;u3∈V (x=y=t= 0,z= 0) et u4∈V (x=y =z= 0 ett= 1). Donc toute combinaison lin´eaire des vecteursu1,u2,u3 et u4 est dans V. Ce qui montre que
V ect(u1, u2, u3, u4)⊂V On a donc montr´e que
V =V ect(u1, u2, u3, u4)
ce qui montre queV est un espace vectoriel et queB= (u1, u2, u3, u4) en est une famille g´en´eratrice.
2
(2) Appliquons l’algorithme du rang pour extraire deB une famille libre.
•u1= (1,0,1) est non nul : on le garde.
•u26∈V ect(u1) (u1 etu2non li´es). Donc on gardeu2.
•Commeu3=u1+u2 alorsu3∈V ect(u1, u2) donc on le rejette.
Remarque : On pouvait ´evidemment r´esoudre le syst`eme donn´e par :u3=au1+bu2et voir qu’une ´eventuelle solution (a, b) existe.
•Pour voir si u4∈V ect(u1, u2) ou non, on r´esoud l’´equation suivante aux inconnues aetb: u4=au1+bu2
(2,−1,3) =a(1,0,1) +b(0,1,−1) = (a, b, a−b)
2 =a 1 =−b 3 =a−b
Ce syst`eme est compatible et admet (2,−1) comme solution. Doncu4∈V ect(u1, u2). On le rejette.
Par cons´equent, la famille L= (u1, u2) est une famille libre (extraite deB).
De plus, par l’algorithme du rang, on a
V ect(B) =V ect(L) DoncV =V ect(L) et Lest une famille g´en´eratrice deV. Etant libre et g´en´eratrice deV, elle en est une base.
Layant 2 vecteurs, alors la dimension deV est 2. C’est donc un plan deR3. 2
(3) Compl´etion de Len une base deR3 :
La dimension deR3´etant 3 alors il manque un vecteur `aLpour qu’elle devienne une base deR3. NotonsB0= (e1, e2, e3) la base canonique deR3.
Voyons sie1 (par exemple) est dansV ect(L) =V ect(u1, u2).
Si c’est le cas, il existe des r´eels aet btels que
e1=au1+bu2
(1,0,0) =a(1,0,1) +b(0,1,−1) (1,0,0) = (a, b, a−b) donc a=1, b=0 et a-b=0 , ce qui est impossible.
AinsiB1= (u1, u2, e1) est une famille libre deR3.
Comme elle est de cardinal 3 et comme la dimension deR3 est 3 alors c’est une base deR3. Suppl´ementaire deV dansR3:
On sait que siE etF sont deux sous-espaces vectoriels deR3 ayant la propri´et´e suivante : si en concat´enant une base deE et une base deF , on obtient une base deR3 alorsE et F sont suppl´ementaires.
La compl´etion deLen une base deR3 faite ci-dessus, montre que la droite vectoirelleD =V ect(e1) est un suppl´ementaire deV dansR3.
2
(4) Soitu= (x, y, z) un vecteur quelconque deR3. On se demande quelles sont les ´equations liantx, y etz qui permettent de d´ecider siuappartient ou non `aV.
•x, y, z sont les coordonn´ees de udans la base canoniqueB0 :x=xe1+ye2+ze3.
•Notonsy1,y2 ety3 les coordonn´ees deudans la baseB1= (u1, u2, e1), c-a-d les uniques r´eels tels que u=y1u1+y2u2+y3e1
•
u∈V si et seulement siy3= 0 (2)
En effetu∈V ⇐⇒y1u1+y2u2+y3e1∈V. Commeu1 et u2 sont dansV et que V est un espace vectoriel (donc stable par multiplication des scalaires et addition des vecteurs) alors cela est ´equivalent `a y3e1 ∈V, soit encorey3e1∈V ∩D.
V etD ´etant suppl´ementaires, alorsV ∩D={0} doncy3e1= 0 doncy3= 0.
•Exprimons maintenant les vecteurs de la base canonique en fonction de ceux deB1:
*e1∈B1.
* Ecrivonse2=au1+bu2+ce3soit (0,1,0) =a(1,0,1) +b(0,1,−1) +c(1,0,0) soit (0,1,0) = (a+c, b, a−b) soit le syst`eme
a+c= 0 b= 1 a−b= 0 Donca=b= 1 etc=−1. Donc
e2=u1+u2−e1
* De mˆeme (ou par simple constatation) , on trouve que e3=u1−e1
* Finalement, ´ecrivons
u = xe1+ye2+ze3
= xe1+y(u1+u2−e−1) +z(u1−e1)
= (y+z)
| {z }
y1
u1+ y
|{z}
y2
u2+ (x−y−z)
| {z }
y3
e1
• D’apr`es (2),u∈V si et seulementy3= 0 , c-a-d x−y−z= 0
On a donc trouv´e l’´equation du planV : g´eom´etriquement, c’est l’´equation du plan deR3passant par (0,0,0) et ayant pour vecteur normal (1,−1,1).
2
Exercice 2
Notons (S) le syst`eme :
x−y+t= 0 (L1) x+y−z−t= 0 (L2) 3x−y−z+t= 0 (L3) (1) Pour r´esoudre le syst`eme on applique la m´ethode du pivot :
(S) ⇐⇒
x−y+t= 0 (L1)
2y−z−2t= 0 (L2←L2−L1) 2y−z−2t= 0 (L3←L3−3L1)
⇐⇒ (S0)
(x−y +t= 0 2y−z−2t= 0 Ainsiuest solution de (S) si et seulement sius’´ecrit :
u= (z 2, t+z
2, z, t) =z(1 2,1
2,1,0)
| {z }
u1
+t(0,1,0,1)
| {z }
u2
avec (z, t)∈R2. Ceci montre que
V =V ect(u1, u2)
V est, par suite, un espace vectoriel dont une famille g´en´eratrice estB= (u1, u2). En faitB est clairement libre, donc c’est une base deV.
2 (2-a)W = Vect (1,2,0,−1),(1,1,−1,0),(−1,0,2,−1)
.
•Trouvons pour simplifier une base deW: ((1,2,0,−1),(1,1,−1,0),(−1,0,2,−1)
est une famille g´en´eratrice deW (par d´efinition deW) mais elle est li´ee car (−1,0,2,−1) = (1,2,0,−1)−2(1,1,−1,0). Si on applique l’algorithme du rang on obtient que ((1,2,0,−1)
| {z }
v1
,(1,1,−1,0)
| {z }
v2
) est une base deW.
Ainsi un vecteur u de R4 appartient `a W si et seulement si il est de la forme u = av1+bv2, c-a-d u= (a+b,2a+b,−b,−a)
Et le vecteur u de R4 appartient `a V si et seulement si ses composantes sont solutions de (S) (ou du syst`eme ´equivalent (S0)).
•Ainsi un vecteurudeR4 appartient `aV ∩W si et seulement si il peut s’´ecrie sous la formeu=av1+bv2, de sorte que les composantes sont solutions de (S0).
• On doit donc d´eterminer les r´eels (a, b) tels que : ((a+b)−(2a+b) −a= 0
2(2a+b)−(−b)−2(−a) = 0 ⇐⇒
(−2a= 0
3(2a+b) = 0 ⇐⇒
(a= 0 b= 0 Ceci montre que
V ∩W ={(0,0,0,0)}
dim(V +W) =dim(V) +dim(W)−dim(V ∩W) = 2 + 2−0 = 4 (2-b) CommeV +W est un sous-espace deR4qui a la mˆeme dimension alors
V +W =R4
Donc un sppl´ementaire est juste l’espace vectoriel nul :{(0,0,0,0)}.
Deuxi`eme m´ethode pour traiter (2-a) :
V est d´ej`a donn´e, par hypoth`ese, par un syst`eme (S) d’´equation cart´esiennes.
On traduire alorsW par un syst`eme d’´equations (S0) par la mˆeme m´ethode que la question (4) de l’exercice (1). On trouve
(x, y, z, t)∈W ⇐⇒ (S0) :
(x−y=t y+z+ 2t= 0
Ensuite on r´esoud le syst`eme form´e par (S) et (S0). C-a-d on trouve un syst`eme d’´equations deV ∩W. Il est facile de voir que (S) et (S0) n’ont que (0,0,0,0) comme unique solution.
2
Exercice 3
(1) Le rang de la suite (v1, v2, v3, v4) est par d´efinition la dimension de V. F = (v1, v2, v3, v4) est une famille g´en´eratrice deV.
Utilisons l’algorithme du rang pour en extraire une famille libre donc une base deV :
•v1 est non nul ; on le garde.
• v2 6∈ V ect(v1) pour tout a ∈ R. En effet, sinon on pourra trouver un λ ∈ R∗ tel que v2 = λv1 donc (2a,3,−1,3) = (aλ,2λ,(a−1)λ,2λ). Doncλ= 32;a= 0 et−1 = (a−1)λce qui est impossible.
•Voyons siv3∈V ect(v1, v2) :
On peut, soit remarquer directement, que pour touta,v3= 3v1−2v2 soit s’en apercevoir par le calcul : v3∈V ect(v1, v2) si et seulement si il existe des r´eelsλ1 etλ2tels que
v3=λ1v1+λ2v2, c-a-d (−a,0,3a−1,0) = (aλ1+ 2aλ2,2λ1+ 3λ2,(a−1)λ1−λ2,2λ1+ 3λ2) On doit donc r´esoudre le syst`eme correspondant `a cette ´equation vectorielle :
aλ1+ 2aλ2=−a 2λ1+ 3λ2= 0
(a−1)λ1−λ2= 3a−1 2λ1+ 3λ2= 0
⇐⇒
2λ1+ 3λ2= 0 aλ1+ 2aλ2=−a (a−1)λ1−λ2= 3a−1
⇐⇒
2λ1+ 3λ2= 0
a
2λ2=−a(L2−a2L1)
1−3a
2 λ2= 3a−1 (L3−a−12 L1)
⇐⇒
2λ1+ 3λ2= 0 aλ2=−2a
1−3aλ2= 2(3a−1)
⇐⇒
2λ1+ 3λ2= 0 aλ2=−2a
λ2=−2 (L3+ 3aL2)
⇐⇒
(2λ1+ 3λ2= 0
λ2=−2 ⇐⇒
(λ1= 3 λ2=−2 Ainsi, pour toute valeur du param`etrea, on av3= 3v1−2v2, donc on rejettev3.
Remarquer qu’on a utilis´e dans la r´esolution du syst`eme des op´erations ´el´ementaires qui sont permises quelles que soient les valeurs du param`etre a, notamment parce qu’on n’a jamais divis´e par une quantit´e d´ependant de aqui pourrait s’annuler pour certaines valeurs de a (d’o`u discussions). De cette fa¸con on a
´evit´e la multiplication des cas inutiles. Quand on r´esout un syst`eme `a param`etre(s) il faut essayer de proc´eder ainsi : repousser le plus loin possible les distinctions de cas, en effectuant tant qu’on le peut des op´erations
´el´ementaires permises quelle que soit la valeur du (ou des) param`etre(s).
•Reste `a voir pour quelles valeurs dea,v4∈V ect(v1, v2).
On r´esoud l’´equation vectoriellev4=λ1v1+λ2v2, autrement dit on chercheλ1, λ2 tels que (5a,7,2a− 3,7) =λ1(a,2, a−1,2) +λ2(2a,3,−1,3). De fa¸con ´equivalente on r´esout le syst`eme, avec au d´ebut les mˆemes
´etapes que ci-dessus :
aλ1+ 2aλ2= 5a 2λ1+ 3λ2= 7
(a−1)λ1−λ2= 2a−3 2λ1+ 3λ2= 7
⇐⇒
2λ1+ 3λ2= 7 aλ1+ 2aλ2= 5a (a−1)λ1−λ2= 2a−3
⇐⇒
2λ1+ 3λ2= 7
a
2λ2= 3a2 (L2−a2L1)
1−3a
2 λ2= 1−3a2 (L3−a−12 L1)
⇐⇒
2λ1+ 3λ2= 7
a
2λ2= 3a2
1
2λ2= 1+6a2 (L3+ 3L2)
⇐⇒
2λ1+ 3λ2= 7 λ2= 1 + 6a(2L3) 0 =a−3a2 (L2−aL3)
Donc si a−3a2 6= 0 alors le syst`eme n’a pas de solution etB = (v1, v2, v4) est une base deV. Dans ce cas,dim(V) = 3
Et sia−3a2= 0, autrement dita= 0 oua= 13 alors le syst`eme ci-dessus ´equivaut `a (2λ1+ 3λ2= 7
λ2= 1 + 6a
qui admet pour unique solutionλ1=−2−9a, λ2= 1 + 6a. En particulierv4∈Vect(v1, v2), doncB= (v1, v2) est une base deV etdim(V) = 2.
2
(2) Pour trouver un suppl´ementaireW deV, on compl`eteB en une base deR4.
•Si a= 0 : V =V ect(v1, v2).
v1= (0,2,−1,2) ;v2= (0,3,−1,3)
*e16∈V ect(v1, v2) : sinon il existe des r´eels λ1 et λ2, tels que :
e1=λ1u1+λ2u2 ⇐⇒(1,0,0) = (0,2λ1,−λ1,2λ1) + (0,3λ2,−λ2,3λ2) ce qui est impossible.
* e2 6∈ V ect(v1, v2, e1) : en effet, il faut r´esoudre l’´equation : e2 = λ1v1+λ2v2+λ3e1 ⇐⇒ (0,1,0,0) = (λ3,2λ1+ 3λ2,−λ1−λ2,2λ1+ 3λ2+λ3) qui donne clairement un syst`eme incompatible.
B1= (v1, v2, e1, e2) est donc une base deR4 et
W =V ect(e1, e2) est un suppl´ementaire deV dansR4
•Si a= 13 :v1= (13,2,−23 ,2) ;v2= (23,3,−1,3).
On remarque que 2v2 −3v1 = (13,0,0,0) donc e1 = 6v2−9v1. On rejette e1. On v´erifie facilement que e26∈V ect(v1, v2) et quee36∈V ect(v1, v2, e2). Faisons par exemple la v´erification pour la derni`ere :
le syst`eme suivant
0 = λ31 +2λ32 +λ3 0 = 2λ1+ 3λ2
1 = −2λ31 −λ2 0 = 2λ1+ 3λ2
est incompatible.
B1= (v1, v2, e2, e3) est donc une base deR4 W =V ect(e2, e3) est un suppl´ementaire deV dansR4
• Si a6∈ {0,13}:V =V ect(v1, v2, v4).
Il manque un vecteur `a V pour qu’elle devienne base deR4.
Or e2 6∈V ect(v1, v2, v4) car l’´ecriture e2 = λ1v1+λ2v2+λ4v4 ´equivaut `a (0,1,0,0) =λ1(a,2, a−1,2) + λ2(2a,3,−1,3) +λ4(5a,7,2a−3,7) soit au syst`eme
aλ1+ 2aλ2+ 5aλ4= 0 2λ1+ 3λ2+ 7λ4= 1
(a−1)λ1−λ2+ (2a−3)λ3= 0 2λ1+ 3λ2+ 7λ4= 0
La deuxi`eme et derni`ere lignes ´etant incompatibles, alors le syst`eme n’a pas de solution.
B2= (v1, v2, v4, e2) est donc une base deR4 et
W =V ect(e2) est un suppl´ementaire de V dansR4
R´ecapitulons : Si a = 0 : V est de dimension 2. Une base est (v1, v2). Le suppl´ementaire est W = V ect(e1, e2) dont une base est (e1, e2).
Si a = 13 : V est de dimension 2. Une base est(v1, v4). Le suppl´ementaire est W = V ect(e2, e3) de base (e2, e3).
Si a6∈ {0,13} : V est de dimension 3. Une base est (v1, v2, v4). Le suppl´ementaire est la droite vectorielle engendr´ee pare2.
2
(3) On suit la mˆeme m´ethode que la question (4) de l’exercice 1.
Soitu= (x, y, z, t)∈R4. On note (y1, y2, y3, y4) les coordonn´ees deudans la base B1 = (v1, v2, W) de V. On rappelle queW est le suppl´ementaire deV dansR4.
Alors
u∈V ⇐⇒les coordonn´ees suivantW sont nulles
•Si a= 0 ;
B1= (v1, v2, e1, e2) avecV =V ect(v1, v2) et W =V ect(e1, e2) le suppl´ementaire deV dansR4. u∈V ⇐⇒ y3=y4= 0
Exprimons les vecteurse3 ete4 de la base canonique en fonction de ceux deB1 :
On a v1 = (0,2,−1,2) ;v2 = (0,3,−1,3). Donc v2−v1 = (0,1,0,1). Donc v2−v1−e2 = (0,0,0,1) = e4. Ainsi
e4=v2−v1−e2
De plus,
e3= 2v2−3v1
Ainsi
u= (x, y, z, t) =xe1+ye2+ze3+te4=xe1+ye2+z(2v2−3v1) +t(v2−v1−e2) u= (−3z−t)
| {z }
y1
v1+ (2z+t)
| {z }
y2
v2+ x
|{z}
y3
e1+ (y−t)
| {z }
y4
e4
Donc un syst`eme d’´equations deV est
(x= 0 y=t
• Si a=13 Mˆeme raisonnement :V =V ect(v1, v2) ;W =V ect(e2, e3) ;B1=V ect(v1, v2, e2, e3).
On exprimee1et e4en fonction dev1, v2, e2, e3. On a d´ej`a remarqu´e quee1=−9v1+ 6v2.
De plus,v2−v1= (13,1,−13,1) = 13e1+e2−13e3+e4=−3v1+2v2+e2−13e3+e4. Donce4= 2v1−v2−e2+13e3. Donc les coordonn´ees d’un vecteuru= (x, y, z, t) dans la baseB= (v1, v2, e2, e3) sont :y1=−9x+ 2t,y2= 6x−t,y3=y−tety4=z+13t. Un syst`eme d’´equations d´efinissantV est obtenu en r´esolvant :y3=y4= 0.
(x= 0 3z+t= 0
•Si a6= 0.
B1= (v1, v2, v4, e2) avecV =V ect(v1, v2, v4) et W =V ect(e2) le suppl´ementaire deV dansR4. u∈V ⇐⇒ y3=y4= 0
u∈V ⇐⇒ y4= 0
En particulier, on a une seule ´equation lin´eaire enx, y, z, td´efinissantV.
Soit on exprime, comme avant, les vecteurs de la base canonique en fonction de ceux deB1. Soit on remarque directement quev1, v2et v4 v´erifient l’´equation
y=t C’est donc l’´equation d´efinissant V dans ce cas.