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Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne

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Cinquième aimée. — N° 82

P r i x du numéro IO centimes

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Samedi 10 Octobre 1891.

B u r e a u x : R u e Neuve, 19

ABONNEMENTS

Un au : Six mois : Suisse . . . 6 fr. 3 fr.

Union postale . 12 » 6 »

On s'abonne à tous les bureaux de poste

Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne

ANNONCES

Provenant de la Suisse . . 20 et. la ligne

» de l'étranger. . 25 » » Minimum d'une annonce 50 centimes

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Société i n t e r c a n t o n a l e des i n d u s t r i e s d u JT u r a , de» C h a m b r é e de c o m m e r c e , de» B u r e a u x de contrôle et dee Syndicats industriels.

Appel au peuple suisse

Le Comité central de la Ligue contre le renchérissement de la vie adresse au peuple suisse un appel dont nous détachons les pas-- sages suivants :

« Chers concitoyens,

« Vous aurez à vous prononcer le diman- che 18 octobre sur le nouveau tarif des péages adopté par la majorité des Chambres fédérales.

« Depuis l'introduction du référendum dans nos institutions politiques, aucune ques- tion plus importante, plus grave par ses con- séquences pour chacun, n'aura été soumise au vote du peuple suisse, composé dans sa grande majorité d'ouvriers vivant au jour le jour, et de petits cultivateurs auxquels il de- vient de plus en plus difficile de nouer les deux bouts.

« Notre devoir est de vous mettre en garde contre ce danger, le plus grand qui ait me- nacé votre prospérité.

« Le nouveau tarif qu'on vous propose est le p l u s l o u r d e t l e p l u e i n j u s t e d e s i m p ô t s . Il pèsera essentiellement sur les travailleurs, c'est-à-dire sur la partie de notre population dont les ressources sont les plus réduites et qui peut le moins le supporter.

Cet impôt, qu'il faut payer tous les jours, s'étend à tout, au morceau de pain et au mor- ceau de viande que nous mangeons, à la tasse de café et au verre de vin que nous bu- vons, aux vêtements et aux chaussures de nos familles, au pétrole de nos ménagères. Il n'y a plus que l'air que nous respirons qui ne paie pas.

« Sous l'empire du tarif de 1851, qui a donné à la Suisse trente-cinq ans de prospé- rité, une tamille avec 1,500 francs de res- sources payait annuellement aux péages fédé- raux I S f r a n c s SO c e n t i m e s et une famille avec 2,500 francs de ressources payait

» 8 f r a n c s SO. Si les taxes proposées au- jourd'hui par les protectionnistes venaient à être adoptées, ce seraient des contributions de Ï O et de i » 5 francs que la caisse fédé- rale prélèverait chaque année sur ces mo- destes ménages. Cet impôt, bien plus lourd à lui seul que tous les impôts cantonaux et communaux réunis, absorberait deux ou trois semaines du gain du chef de famille.

« Les chiffres ci-dessus sont empruntés à des documents officiels du Conseil fédéral.

ce La Constitution fédérale, qui est notre commune sauvegarde, prescrit que les objets nécéssairgsià la vie seront taxés par les péages fédéraux le plus bas possible. Or, la plupart des augmentations du nouveau tarif portent sur des objets d'usage et de consommation sans lesquels on ne -oeut vivre. La Constitu- tion esl ainsi méconnue dans une des garan- ties essentielles de nos droits.

« Les recettes nettes des péages fédéraux s'élevaient, en 1854, à 3,44)0,000 francs.

Elles ont produit, en 1800, la somme énorme de 8 » , β β Ο , 0 0 0 francs. — Et ce n'est pas à dire qu'elh s ont augmenté parce que les conditions généra'es de l'existence sont deve- nues meilleures ; au contraire, la vie est tou- jours plus dure, le gagne-pain est toujours plus précaire. Cette formidable augmentation de recettes est ainsi bel et bien un accrois- sement d'impôt prélevé sur un revenu qui va en diminuant.

« Tout cet argent entre dans la caisse fédé- rale. Avec le nouveau tarif, s'il était appliqué, les recettes des péages dépasseraient 4O m i l - l i o n s d e f r a n c s pris dans nos poches.

et La Suisse est déjà le pays de l'Europe qui paie les droits de péages les plus élevés par tête de population, et cela s'explique parce qu'aucun pays n'est autant que nous tribu- taire de l'étranger pour une foule d'articles d'usage et de consommation.

« Nous envisageons une nouvelle augmen- tation des droits d'entrée comme une grande faute, κ

Suit un tableau mettant, pour quelques articles de première nécessité, les chiffres du tarif de 1851 de ceux du projet de tarif de 1891 ; nous avons publié ce tableau dans l'un de nos derniers numéros.

« Cette augmentation de recettes n'est pas nécessaire pour la Caisse fédérale, dont les comptes bouclent chaque année par des b o n i s d e p l u s i e u r s m i l l i o n s . Elle ne servira qu'à augmenter la compétence de la Confédération au détriment de celle des can- tons. Nous pensons qu'un gouvernement qui a trop d'argent est entraîné à commettre des abus.

« Elle ne produira pas non plus une aug- mentation des salaires et les produits agri- coles ne s'en écouleront pas mieux. Chacun, au contraire, devra se restreindre, en sorte que la consommation générale diminuera. Il en résultera que, la vente étant moins

grande, les salaires baisseront en proportion et l'agriculture s'en ressentira immédiate- ment, puisqu'elle vit en bonne partie de ce qu'elle vend aux villes et aux populations in- dustrielles.

« Enfin, le nouveau tarif, s'il était adopté, rendrait la négociation des traités de com- merce plus difficiles, parce que les protec- tionnistes, assurés d'avoir la majorité du peuple avec eux, élèveraient toujours plus leurs prétentions. Chacun sait que les négo- ciations de Vienne pour le traitédecommerce de la Suisse avec l'Allemagne et l'Autriche- Hongrie ont dû être suspendues à cause des exigences des délégués suisses, qui ne vou- laient pas faire les concessions nécessaires concernant les droits d'entrée sur les bœufs, sur les farines, sur les confections et sur d'autres points encore. Si le tarif était adopté, nous risquerions fort de n'avoir point de traités. »

Cette dernière appréciation est confirmée par la nouvelle que l'on désespère, à Vienne, de pouvoir conclure un traité de commerce avec la Suisse, vu les trop grandes exigences de nos négociateurs.

Le manifeste se termine par un appel énergique à l'adresse du peuple suisse de voter contre un tarif qui, s'il était adopté, serait pour notre pays le point dj départ d ' u n e è r e d ' a p p a u v r i s s e m e n t e t «le d é c a d e n c e .

La nouvelle loi sur les brevets d'invention et la loi garantissant la propriété exclu- sive des modèles spéciaux en Allemagne

Deux lois nouvelles, votées au cours de la dernière session du Reichstag allemand, sont entrées en vigueur depuis le 1e r octobre der- nier, ce sont : l'une, relative aux brevets d'invention, et l'autre, garantissant la pro- priété exclusive des modèles spéciaux. Elles contiennent, toutes les deux, diverses clauses tellement importantes pour le monde indus- triel en général, que nous n'hésitons pas à nous en occuper de façon détaillée. Pour commenter la nouvelle loi sur les brevets d'invention, nous nous contenterons d'établir la différence qui existe entre celle-ci et l'ancienne loi tombée en désuétude.

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400 LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

Empressons-nous donc de dire que la plu- part des erreurs et des dures exigences que comportait l'ancienne loi ont été, autant que possible, exclues de la loi nouvelle. Importante est la clause interdisant aux bureaux des brevets de refuser, sans autre explication, une demande de brevet. En effet, si une telle demande ne répond pas aux prescriptions formelles établies, le solliciteur devra désor- mais en être prévenu et invité à suppléer, dans un délai déterminé, aux manquements constatés. Au cas même où le bureau aura reconnu qu'une demande de brevet est abso- lument inadmissible, le demandeur devra aussi en être informé et invité à s'expliquer dans un délai déterminé. Si, d'autre part, et malgré tout, une demande de brevet était refusée et le demandeur portait plainte contre cette décison du bureau, la question ne sera plus, comme par le passé, soumise aux mêmes employés qui étaient chargés aussi d'en examiner l'admissibilité, mais c'est une Commission indépendante qui aura désor- mais à formuler son opinion à ce sujet. La nouvelle loi diffère encore en cela de l'an- cienne, que sur la demande du solliciteur son invention pourra n'être livrée à la pu- blicité que dans un délai de trois à six mois.

pendant lequel d'après l'ancienne loi, l'an- nonce d'une demande de brevet d'invention devait être publiée immédiatement, et cela au grand détriment des intérêts de l'inventeur.

De plus, sans avoir à solliciter l'autorisation de l'inventeur, chacun pouvait prendre libre- ment connaissance de la description et des dessins formant la base de l'invention annon- cée. Ensuite, d'après l'ancienne loi, une invention était frappée de caducité, c'est-à- dire inadmissible à être brevetée si, avant son enregistrement au bureau des brevets, elle eût été d'une façon ou d'une autre livrée à la publicité ; la nouvelle loi admet, au contraire, que toute publicité datant de cent ans n'exerce plus aucune influence sur le sort du brevet demandé. On a augmenté, en même temps, les pénalités et indemnités dirigées non seulement contre ceux qui abuseraient sciemment de brevets accordés aux inven- teurs réels, mais encore contre les personnes qui, par une négligence grossière, auront lésé les intérêts du véritable inventeur.

D'autre part, quiconque aura apposé sur n'importe quel objet une fausse étiquette

« breveté », sera puni d'une amende de mille mark. Si quelqu'un a pris un brevet sur une invention qu'il aura dérobée, le dit brevet sera accordé, sur demande, et à l'issue du procès, à l'inventeur réel. Une autre clause, très favorable à l'inventeur, est celle qui re- connaît, qu'après cing années révolues, tout brevet sera, définitivement et sans appel, acquis à son possesseur. Il est vrai que la nouvelle loi n'a pas diminué les frais exigés pour l'obtention de brevets, mais la latitude de cette diminution a été abandonnée à l'ini- tiative du Conseil fédéral allemand. Et il serait à souh iiter que le dit Conseil fédéral usât largement de ce plein pouvoir, au grand contentement des industriels et des inven- teurs, qui payent actuellement, en moyenne, bon an mal an, un million et demi pour ainsi dire d'impôt sur les inventions, nullement explicable.

Loi garantissant la propriété exclusive des modèles spéciaux. En même temps que la loi dont nous venons de parler, une autre loi est entrée en vigueur depuis le 1er octobre, et celle-ci a pour but de protéger les divers modèles des instruments de travail et d'objets usuels, en tant que ces modèles, par leur forme, leur arrangement et leur perfection- nement, appartiendront à la classe de mo- dèles spéciaux et formeront, par suite, 2a

•propriété exclusive de leurs inventeurs Pour en garantir la propriété exclusive, les inven-

teurs respectifs n'auront qu'à en faire une simple demande et les dits modèles seront taxés de nouveaux, dès que, au moment de leur enregistrement, leur description n'aura pas été livrée à la publicité, ou bien qu'ils n'auront pas encore été publiquement mis en vente à l'intérieur du pays.

Une somme de 15 mark devra être versée pour chaque demande d'admissibiliié en question, et celle-ci, étant reconnue con- forme, sera, aussitôt après, inscrite au con- trôle du bureau des brevets. La durée de validité de cette inscription sera de trois ans, et pourra être renouvelée pour trois années suivantes, moyennant un nouveau versement de 60 mark. Quiconque se sera approprié, à tort, un tel modèle et l'aura mis en circula- tion, sera puni d'une amende jusqu'à δ,000 mark ou d'une année de prison.

Les étrangers qui n'ont en Allemagne ni résidence fixe, ni le permis de séjour régu- lier, ne peuvent se mettre sous la sauvegarde de la dite loi qu'à condition qu'une loi pareille soit déjà en vigueur dans leurs pays respec- tifs et que celle-ci soit, en même temps, léga- lement mentionnée dans le Moniteur des lois de l'empire germanique.

Dans ce cas, l'inventeur étranger doit nomm r, au moment de faire sa demande de brevet, un représentant domicilié en Alle- magne, dont I-; nom et l'adresse seront con- signés au contrôle des modèles spéciaux. Ce représentant aura ensuite tout droit d'agir, sans autre formalité, au nom et dans l'intérêt de l'inventeur étranger. — Les deux lois dont il s'agit annulent les anciennes, surannées — bien qu'elles n'eussent été promulguées en Allemagne que le 25 mai 1877 — et répon- dent en grande partie aux nécessités des temps présents.

BREVETS D'INVENTION

LISTE DES BREVETS ENREGISTRÉS

h o r l t g e r ï e e t b i j o u t e r i e

Enregistrements

Cl. 53, n« 3729. 13 juin 18Ul, 8 h. a. — Nou- velle boite à musique à cylindres inter- changeables. — Recordon, Justin, ouvrier musicien, Sainte-Croix (Suisse). Manda- taire : Addor, Georges, Sainte-Croix.

Cl. 64, n°3672. 21 août 1891,' 63/4 h. p. - Montre sans cuvette, perfectionnée. — Perret, David, ingénieur, Neuchà'el (Suis- se). Mandataire : Imer-Schneider, E., Ge- nève.

Cl. 64, n° 3720. 3 juin 1891, 6V, h. p. — Mécanisme perfectionné de remontoir et mise à l'heure. — Quartier•-Baillard, Henri.

fabricant d'horlogerie, aux Brenets (Suisse).

Mandataire : Imer-Schneider, E., Genève.

Kl. 65, Nr. 3676. 21. Mai 1891, 3V2 Uhr p. — Universal-Nachluhr. — Gïibebj, Eduard, Uhrrnacher, Luzern (Schweiz). Vertreter : Hanslin et Cie, Bern.

Kl. 65, Nr. 3692. 22. Mai 1891, 6 Uhr p. — AnordnungelektrischerUhrenzumiïemein- samen Betriebemit Anlapien furelektrische Beleuchtung cder Kraftùhertragunp;. — Von Hefner-Alteneck. Friedrich, Berlin (Deutschland). Vertreter : Imer-Schneider, E., Genf.

Kl. 65, Nr. 3697. 15. Juni 1891, 11 Uhr a. — Automatische Maschine zum Drehen und Fraisenvon Autzugstiften undFederwellen fur Uhrenfabrikation. — Marti, Joh., Me- chaniker, Lyss (Schweiz). Vertreter : Fur- rer, Gottfried, Biel.

Radiation

Kl. 64, Nr. 1132. Neues 1 9 " ' Ankerwerk mit gebooenen Brùcken. t

LISTE DES DESSINS ET MODÈLES

Enregistrements.

N° 270. 15 septembre 1891, 6V2 h. p. — Ca- cheté. — 1 modèle. — Horlogerie (montre de poche). — Voirol frères. Bienne (Suisse).

Nr. 275. 26. September 1891, 7Vi Uhr a. — Offen. — 1 Modell. — Ein Ankerwerk. — Gasser-Meyer, H., Biel (Schweiz). Ver- treter : Furrer, Gottfried, Biel.

NOUVELLES DIVERSES

J o u r n é e d e f O h e u r e s . — Les fabri- cants d'horlogerie chez lesquels la journée de travail de onze heures est encore appli- quée deviennent de plus en plus rares et se- ront bientôt l'exception. Nous apprenons que la maison H. Thalmann et Cie, de Bienne, a réduit dans ses ateliers la journée normale à dix heures, et cela sans aucune diminution du salaire des ouvriers qui sont presque tous engagés à l'année. La maison a posé comme condition qu'aucun travail d'horlogerie ne soit fait à domicile, pendant les veillées, et a exprimé le désir que cette heure supplémen- taire de loisirs fût consacrée au repos et à la famille.

l i é e c e r t i f i c a t s d'<,rigine c o n c e r - n a n t l e s e x p é d i t i o n s d e m a r c h a n d i s e s p e u r I a R o u m a n i e . — Le gouvernement roumain vient de constater que de nombreu- ses irrégularités commises dans les expédi- tions des marchandises de l'Allemagne en Roumanie proviennent surtout du fait que les expéditeurs omettent de rayer certains mots qui figurent sur les formulaires imprimés des certificats d'origine indispensables. Ces mots, dans certains cas, n'ont aucun rapport avec telle ou telle marchandise expédiée, et les douanes roumaines profitentsouvent de cette circonstance pour refuser l'entrée de cette marchandise en Roumanie, faute d'un certi- ficat d'origine régulier. Il est donc dans l'in- térêt des expéditeurs étrangers de se confor- mer strictement aux dispositions formelles, prescrites au sujet des certificats d'origine par le régime douanier roumain.

F o r m a l i t é s à r e m p l i r e n A l l e m a - g n e a u m o m e n t d u d é p ô t eles m o - d è l e s n o u v e a u x . — Pour sauvegarder des imitations frauduleuses, les modèles spéciaux exclusifs et marques de fabrique, d'après la loi nouvelle mise en vigueur depuis le 1CI oc- tobre dernier, il faut remplir les formalités suivantes : Chaque demande déposéi,- ne peut se rapporter qu'à un seul modèle ou à une seule marque de fabrique que l'on veut bre- veter. La dite demande doit être adressée au Rureau Imp. des Rrevets à Berlin, sur une feuille de papier du format de 33 21 centimè- tres. Dans cette demande on doit déclarer, comme suit: la marque du modèle déposé;

sa forme spéciale ; à quel usage manuel ou usuel on le destine et l'explication de son fonctionnement nouveau ou perfectionné ; enfin, y joindre le dessin ou la maquette du modèle dont il s'agit. Ces dessins ne doivent pas dépasser les 33/21 centimètres déjà si- gnalés ; quant aux maquettes, elles doivent être faites d'une matière solide et ne pas dé- passer 50 centimètres en hauteur et en lar- geur. Toutes les annexes à la demande du brevet doivent porter la marque du modèle, le nom et l'adresse de l'intéressé, ainsi que la date à laquelle le dépôt en a été effectué.

Les mômes inscriptions doivent figurer aussi an bas de la demande proprement dite, à laquelle il faut joindre, en même temps, la quittance du versement de 15 mark effectué à la Caisse du Bureau Imp. des Brevets pour le coût d'enregistrement.

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LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE 401

S i e n n e . — Exposition. — C'est jeudi der- nier q u e s'est ouvert dans l'Aula de l'école secondaire des filles, au Quartier-Neuf, la première exposition des beaux-arts et des arts industriels organisée par la Société pour l'encouragement des arts de Bienne et envi- rons. Cette exposition a pris des dimensions auxquelles la jeune Société n e s'était certes pas attendue au début. Le catalogue qui vient de paraître ne renferme pas moins de 152 n u - méros. Parmi les exposants figurent plusieurs artistes suisses de premier o r d r e . On y r e - m a r q u e aussi quelques Jurassiens et de nom- breux Biennois.

Belle tactique des partisans du nouveau tarif douanier

L'Ostschweiz, qui est l'un des plus ardents champions de ce merveilleux tarif douanier destiné à nous enrichir tous en augmentant toutes nos dépenses, ne dédaigne pas les petits moyens. Elle s'applique à démontrer que les nouveaux droits sur les denrées de première nécessité n'auront pas pour effet de renchérir la vie et, comme exemple, elle choisit les œufs.

Cette denrée paiera 4 francs par cent kilos, soit 4 centimes par kilo. Or, dit VOslschweiz, un gros œuf aura ainsi à payer 1|5 de cen- time, un petit œuf 1/10. Nous avons été c u - rieux de vérifier cette assertion et nous avons pesé, au hasard, une douzaine d'œufs, tant gros que petits ; le poids dépassait 700gram- m e s ; l'œuf pèse donc en moyenne 58 g r a m - mes et le droit d'entrée représenterait d'un quart à un sixième de centime par pièce. Il taut donc croire que, dans le canton de Saint- GaII, les poules font des œufs particulièrement

petits, puisque leur poids varierait de 25 à 50 g r a m m e s .

Ce qu'il y a d'ailleurs de plus s u r p r e n a n t chez les partisans du tarif, c'est le double j e u auquel ils se livrenc. Aux u n s ils disent :

« Vous vendrez vos produits plus cher » ; aux autres : « Vous ne paierez pas davantage. » C'est le cas de d e m a r d e r : Qui trompe-t-on ? La vérité est q u e quelques favorisés bénéfi- cieront largement du nouveau tarif et que la g r a n d e majorité du peuple, agriculteurs et ouvriers, s'ils se laissent prendre au piège, n'y trouveront q u e déceptions amères.

(Journal de Genève.)

P r o c é d é s i n d u s t r i e l s

Vernis à Vor pour cuivreries Prenez :

Alcool à 95 degrés. . . 1 litre Gomme laque en poudre. 85 gr.

Mettez le tout dans une bouteille pleine aux trois quarts au plus, et bien bouchée, et exposez au soleil ou dans l'étuve ; agitez fré- quemment jusqu'à l'entière dissolution de la gomme. Colorer au degré convenable avec rocou, gomme-gutte ou jaune chrytoïdine.

On garde ce vernis en bouteille. Pour appliquer ce vernis sur pièces d'ornements en cuivre ou laiton, on fait chauffer légère- ment ces pièces et on les trempe dans le vernis; on en applique plusieurs couches s'il le faut. Ces objets vernis restent longtemps beaux et se nettoient parfaitement bien.

Kiiete tien m a r c h a n d s h o r l o g e r t i ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur -de- Lis : Liste dressée jeudi 8 octobre 1891, à 5 heures du soir : MM.

Pouldjan, Constantinople. — Gelis, Duna- burg. — Kaiser, Vienne.

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Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.

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S'adresser sous initiale H, W. 168

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No. 118. 1539

La Fabrique d'ébauches

B u e c h e H o i l l a t e t C" à R e - c o n v i l l i e r , demande un 1541

employé

pour soigner la rentrée du travail.

La fabrique d'Ebauches de Sonceboz

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Références

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