Activité : intégration
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Activité 1 : cas d'une fonction en escalier positive
On considère la fonction 𝑓 définie sur l’intervalle [−2 ; 3] par :
𝑓(𝑥) =
⎩⎪
⎨
⎪⎧
1 si 𝑥 ∈ 3−2 ; −1 23 5
2 si 𝑥 ∈ 3−1 2; 23 1
2 si 𝑥 ∈ [2 ; 3]
Tracer la courbe représentative 𝐶6 de la fonction 𝑓 et calculer l’aire, en unité d’aire, de la portion du plan délimitée par la courbe 𝐶6, l’axe des abscisses et les droites d’équation 𝑥 = −2 et 𝑥 = 3.
Activité 2 : cas d'une fonction affine par intervalle et positive
On considère la fonction 𝑔 définie sur l’intervalle [−2 ; 3] et dont la courbe représentative 𝐶8 est donnée ci-dessous.
1. Calculer l’aire 𝐴 du domaine délimité par la courbe 𝐶8, l’axe des abscisses et les droites d’équation 𝑥 = −2 et 𝑥 = 3.
2. On crée une fonction en escalier qui majore 𝑔 et une fonction en escalier qui minore 𝑔.
On appelle 𝑆 la somme des aires des rectangles supérieurs et 𝑠 la somme des aires des rectangles inférieurs (exprimées en unité d’aire).
Vérifier que 𝑠 ≤ 𝐴 ≤ 𝑆 et que =>(𝑆 + 𝑠) = 𝐴
Activité 3 : cas d'une fonction monotone positive : méthode de Riemann
On considère la fonction ℎ définie sur l’intervalle [0 ; 1] par ℎ(𝑥) = 𝑥> et on donne ci-dessous sa courbe représentative 𝐶B.
1. On partage l’intervalle [0 ; 1] en quatre intervalles de même amplitude.
On crée une fonction en escalier qui majore ℎ et une fonction en escalier qui minore ℎ.
On appelle 𝑆 la somme des aires des rectangles supérieurs et 𝑠 la somme des aires des rectangles inférieurs (exprimées en unité d’aire).
Déterminer un encadrement de l’aire 𝐴 du domaine délimité par la courbe 𝐶B, l’axe des abscisses et les droites d’équation 𝑥 = 0 et 𝑥 = 1.
2. On partage l’intervalle [0 ; 1] en 𝑛 intervalles de même amplitude (où 𝑛 est nombre entier naturel supérieur ou égal à 2). On appelle 𝑆D la somme des aires des rectangles supérieurs et 𝑠D la somme des aires des rectangles inférieurs (en unité d’aire).
a. Vérifier que, pour tout nombre entier naturel 𝑛 supérieur ou égal à 2, on a :
𝑠D = 1
𝑛E ℎ F𝑘 𝑛H .
DJ=
KL=
b. De la même façon, exprimer 𝑆D, pour tout nombre entier naturel 𝑛 supérieur ou égal à 2.
c. On rappelle que, pour tout nombre entier naturel 𝑛 non nul, on a : E 𝑘> =𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
6
D
KL=
.
Pour tout nombre entier naturel 𝑛 supérieur ou égal à 2, calculer 𝑆D puis déterminer sa limite lorsque 𝑛 tend vers +∞.
d. Montrer que, pour tout nombre entier naturel 𝑛 supérieur ou égal à 2, 𝑠D = 𝑆D −D=. En déduire la limite de la suite (𝑠D) puis la valeur de 𝐴.
Bernhard Riemann 1826 – 1866