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CARACTERISATION MORPHOLOGIQUE ET ZOOTECHNIQUE DES ZEBUS DANS LA ZONE SEPTENTRIONALE DU BENIN

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

---

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI ---

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI ---

Département de Production et Santé Animales

---

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Thème

9ème promotion Année académique 2015-2016

Présenté et soutenu par :

Kaléos Y.O.BANKOLE

Superviseur :

Professeur Issaka YOUSSAO ABDOU KARIM Professeur Titulaire de Zootechnie

Enseignant-Chercheur à l’EPAC

CARACTERISATION MORPHOLOGIQUE ET ZOOTECHNIQUE DES ZEBUS DANS LA ZONE

SEPTENTRIONALE DU BENIN

(2)

Dédicace

Je dédie ce document à:

DIEU « Tout-Puissant » qui, nuit et jour guide mes pas. Nous lui rendons grâce pour son amour infini et sa protection qu’il nous a apporté dans la réalisation de ce travail. Que son Nom soit glorifié. Amen !

 Mon très cher papa Isidore BANKOLE en hommage à tous les sacrifices tant moral, matériel, et financier qu'il a consenti pour m'assurer une éducation. Que DIEU, le Tout Puissant, te préserve et t’accorde santé et longévité. Amen ! Trouve ici le témoignage de ma profonde gratitude et de ma grande reconnaissance.

 Ma maman Pascaline NANSOUNON et mes belles-mères pour tout l'amour qu’elles m’ont apporté et pour leurs soutiens dans ma vie. Que le seigneur vous comble de bonheur. Amen !

(3)

Hommages

À notre cher Maître, Professeur Issaka YOUSSAO ABDOU KARIM, Professeur Titulaire en Zootechnie, Enseignant-Chercheur au Département de Production et Santé Animales de l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi, pour avoir accepté de superviser avec plaisir et dévouement ce travail. Vos conseils avisés, votre appui scientifique et votre constante disponibilité malgré vos multiples occupations tout au long de notre formation reste pour nous un souvenir instructif. Recevez ici nos hommages et l’expression de notre profonde gratitude.

À tous les Enseignants de l’EPAC en général et en particulier ceux du Département de Production et Santé Animales qui ont contribué à notre formation. Nous vous rendons un hommage mérité.

Aux membres du jury : vous avez accepté, malgré vos multiples occupations, de juger ce travail. Nous en sommes très honoré et vous assure de notre sincère gratitude.

(4)

Remerciements

Au terme de notre stage, nous tenons à témoigner notre reconnaissance à:

 Docteur Cyrille BOKO, Chef du Département de Production et Santé Animales, pour tous les conseils et soutiens depuis notre arrivée au Département de Production et Santé Animales ;

 Professeur Issaka YOUSSAO ABDOU KARIM pour tous les conseils et soutiens depuis notre arrivée au Département de Production et Santé Animales ;

 Docteur Chakirath F. A. SALIFOU pour son apport à la réalisation de ce travail ;

 Monsieur Serge AHOUNOU pour son apport à la réalisation de ce travail ;

 Monsieur Ignace DOTCHE pour sa disponibilité et sa contribution scientifique et technique à la réalisation de ce document ;

 Monsieur Kévin S. KASSA pour sa contribution scientifique et technique à la réalisation de ce document ;

 Messieurs Raoul AGOSSA, Benoît GOVOEYI pour leurs contributions à la réalisation de ce travail;

 Monsieur Apolinaire GOUSSANOU, pour sa contribution scientifique et technique à la réalisation de ce document ;

 Monsieur Isidore BANKOLE pour sa rigueur, sa disponibilité, ses conseils et apports tout au long de notre formation. Toutes mes reconnaissances pour votre soutien quotidien ;

(5)

 Tout le personnel du SCDA de Parakou et surtout au Chef Secteur, Monsieur Léopold OBINE, pour nous avoir suffisamment accompagnés au cours de nos travaux ;

Naïmath ABDOULAYE, pour son aide et sa participation à la réalisation de ce travail;

Tout le personnel de l’abattoir du marché dépôt de Parakou en particulier au chef du Service Inspection, qui n’a ménagé aucun effort pour partager ses connaissances avec moi. Profonde gratitude ;

À toute la neuvième promotion de Licence Professionnelle en Production et Santé Animales (PSA) en générale et en particulier Amatus HOUETO, Maxime KPEDJO, Fatouma BENON, Loïc MIDJO, Emmanuel HOGBONOUTO, Christelle DJIVO, Olivia KOUAZOUNDE. Nous avons connu les joies et les peines d’un combattant durant ces trois années passées ensembles. Tous ces moments passés ensemble vont me manquer ;

À mes frères, sœurs pour votre encouragement. Les études restent pour toujours la clé de la réussite. Puisse ce travail vous encourage à faire plus. Je vous aime ;

 À mon oncle, Dénis NANSOUNON pour son aide et soutien tant moral que participatif, durant les périodes difficiles de notre stage ;

 Tous les éleveurs particulièrement Mamadou OUMAROU et Belco KOULILA pour tout l’aide qu’ils m’ont apporté à convaincre leurs proches;

 Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce document.

(6)

Table des matières

Dédicaces ... 3

Hommages ... 4

Remerciements ... 5

Table des matières ... 7

Liste des figures ... 10

Liste des tableaux ... 11

Liste des sigles ... 12

Résumé ... 14

Abstract ... 15

Introduction ... 16

Première partie: Généralités ... 18

1. Généralités ... 19

1.1. Contexte et justification du stage ... 19

1.2. Période de stage ... 21

1.3. Présentation des Secteurs Communaux pour le Développement Agricole (SCDA) ... 21

1.3.1. Historique et description des SCDA ... 21

1.3.2. Mission et rôle des SCDA ... 22

1.3.3. Secteurs d’activités du SCDA ... 22

1.4. Organigramme du SCDA de Parakou ... 25

1.5. Forces et faiblesses du SCDA de Parakou ... 26

1.5.1. Forces ... 26

1.5.2. Faiblesses ... 26

(7)

Deuxième partie: Activités menées et difficultés rencontrées ... 27

2.1. Activités menées ... 28

2.1.1. Activités menées à l’abattoir de dépôt ... 28

2.1.2. Traitements des pathologies animales dans les élevages de la commune de Parakou et dans le cabinet ‘’VETO PLUS’’ ... 31

2.1.4. Vaccinations des animaux ... 33

2.2. Difficultés rencontrées ... 33

2.3. Problèmes identifiés ... 33

Troisième partie : Caractérisation morphologique et zootechnique des zébus dans la zone septentrionale du Bénin ... 35

3.1. Généralités sur les Zébus ... 36

3.1.1. Zébus rencontrés en Afrique de l’Ouest... 36

3.1.2. Performances de production laitière des Zébus ... 36

3.1.3. Systèmes de production ... 37

3.1.4. Méthodes de la caractérisation génétiques des animaux ... 40

3.2. Matériel et méthodes ... 43

3.2.1. Milieu d’étude ... 43

3.2.3. Matériel ... 44

3.2.2. Mode d’élevage ... 45

3.2.4. Collecte des données ... 45

3.2.5. Analyse statistique ... 47

3.3. Résultats ... 47

3.3.1. Yakanan ... 48

3.3.2. Goudali ... 52

(8)

Moyenne ... 53

3.3.3. M’Bororo ... 54

4. Discussion ... 54

Conclusion ... 57

Références bibliographiques ... 58

Annexe : Fiche de collecte des données sur les caractères phénotypiques des bovins ... 63

(9)

Liste des figures

Figure 1: Organigramme du SCDA de Parakou ... 25 Figure 2 : Lésions de pathologies rencontrées ... 29 Figure 3 : Ver de cayor retrouvé dans l’oreille d’un chiot au cours d’un pansement dans la clinique du cabinet ‘’VETO PLUS’’ ... 32 Figure 4 : Jeune taureau Yakanan ... 49 Figure 5 : Taureau Goudali ... 53

(10)

Liste des tableaux

Tableau I: Récapitulatif des pathologies et des saisies ... 30

Tableau II : Récapitulatif des pathologies diagnostiquées et traitées ... 32

Tableau III : Mesures morphologiques des Yakanan ... 50

Tableau IV : Caractères phénotypiques du zébu Yakanan ... 50

Tableau V : Mesures morphologiques des Goudali ... 53

(11)

Liste des sigles

ACCPA : Agent Communal de Contrôle des Produits d’origine Animale ACCPH : Agent Communal de Contrôle des Produits d’origine Halieutique ACCQCPV : Agent Communal de Contrôle de la Qualité et du Conditionnement des Produits Végétaux

ACIPPV : Agent Communal d’Inspection Phytosanitaire des Produits Végétaux APCPA : Agent de Poste de Contrôle des Produits d’origine Animale

APCPH : Agent de Poste de Contrôle des Produits d’origine Halieutique

APCQCPV : Agent de Poste de Contrôle de la Qualité et du Conditionnement des Produits Végétaux

CARDER : Centre Agricole Régional pour le Développement Rural CeRPA : Centre Régional pour la Promotion Agricole

CGEA : Conseiller en Gestion des Exploitations Agricoles CPA : Conseiller en Production Animale

CPH : Conseiller en Production Halieutique CPV : Conseiller en Production Végétale EPAC: École Polytechnique d’Abomey-Calavi

MAEP : Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche RDR : Responsable du Développement Rural

SC : Secrétaire Communal

SCDA : Secteur Communal pour le Développement Agricole

(12)

TSAGRN : Technicien Spécialisé en Aménagement et Gestion des Ressources Naturelles

TSANA : Technicien Spécialisé en Alimentation et Nutrition Appliquée TSOPL : Technicien Spécialisé en Organisation et Planification Locale TSPA : Technicien Spécialisé en Production Animale

TSPH : Technicien Spécialisé en Production Halieutique TSPV : Technicien Spécialisé en Production Végétale

TSSSE : Technicien Spécialisé en Statistique et Suivi-Évaluation RGPH : Recensement Général de la population et de l’Habitation EPAC : École Polytechnique d’Abomey-Calavi

UAC : Université d’Abomey-Calavi

(13)

Résumé

Au cours de notre stage, qui s’est déroulé du 20 juillet au 30 septembre 2016 au Secteur Communal pour le Développement Agricole de Parakou, nous avons effectué plusieurs activités parmi lesquelles nous pouvons citer : l’inspection des animaux à l’abattoir de Parakou, la vaccination des animaux contre la rage et l’exécution d’un protocole de recherche sur la caractérisation morphologique et zootechnique des zébus dans la zone septentrionale du Bénin. Les caractères phénotypiques des zébus Yakanan, Goudali et Mbororo ont été décrits et mesurés puis la production de lait de la vache Yakanan a été évaluée. Il ressort de cette étude que la robe des animaux diffère d’une race à l’autre. La taille de la bosse est aussi variable selon les races. La présence de cornes a été signalée chez toutes les races mais la race Goudali présente des cornes plus petites. La race Yakanan présente 130,30 cm; 167 cm ; 52,03 cm ; 26,76 cm et 36,56 cm respectivement pour la hauteur au garrot, le périmètre thoracique, l’arrondi de culotte, la largeur de culotte et le dessus de l’épaule. La hauteur au garrot, le périmètre thoracique, l’arrondi de culotte, la largeur de culotte et le dessus de l’épaule ont été respectivement de 141,67 cm, 171 cm, 49,33 cm, 27,67 cm et 45,33 cm pour la race Goudali. Ces animaux sont utilisés par les éleveurs pour la production du lait et de la viande. La quantité de lait trait par jours a été de 1,09 litre pour le Yakanan. Dans la zone d’étude, les Goudali sont utilisés seulement dans l’engraissement malgré leur aptitude à la production du lait.

Mots clés : Lait, zébus, mensuration, caractères phénotypique, Bénin

(14)

Abstract

During our internship, which took place from 20 July to 30 September 2016 at the Communal Sector for Agricultural Development in Parakou, we carried out several activities among which we can cite: inspection of animals at the Parakou slaughterhouse, Vaccination of animals against rabies and the execution of a research protocol on zebu morphological and zootechnical characterization in the northern area of Benin. The phenotypic characteristics of Yakanan, Goudali and M'bororo zebu were described and measured, and Yakanan cow milk production was evaluated. It emerges from this study that the dress of animals differs from one race to another. The size of the bump is also variable according to the breeds. The presence of horns has been reported in all breeds but the Goudali race presents the smallest horns. The Yakanan race presents 130.30 cm;

167 cm; 52.03 cm; 26.76 cm; And 36.56 cm respectively for the height at the withers, the thoracic perimeter, the roundness of the pants, the width of the pants and the top of the shoulder. The height at the withers, the thoracic perimeter, the roundness of the pants, the width of the pants and the top of the shoulder were respectively 141.67 cm; 171 cm; 49.33 cm; 27.67 cm and 45.33 cm for the Goudali race. These animals are used by breeders for the production of milk and meat. The amount of milk treated per day was 1.09 liters for the Yakanan. In the study area, the Goudali are used only in fattening in spite of their aptitude for milk production.

Key words: Milk, Zebu, measurement, phenotypic characteristics, Benin

(15)

Introduction

Au Bénin, la production locale est de 64968 tonnes de viande et de 107310 tonnes de lait en 2013 (Countrystat, 2015) Cette production est très faible pour satisfaire le besoin de la population estimée à 10 008749 habitants en 2013 (RGPH4, 2015). Cette faible production locale est la conséquence de la faible performance de nos animaux dominés par les bovins avec un effectif de 2166000 têtes en 2013 (Countrystat, 2015). Face à cette situation, il est indispensable d’innover pour améliorer la production locale. Des stratégies d’amélioration telles que l’amélioration de la santé animale (Assogba et al., 2011 ; Gorna et al. ; 2014 ; Adehan et al. ; 2016 a,b,c), l’amélioration de l’alimentation par la gestion des parcours (Djenontin et al. 2004), l’apport des compléments alimentaires (Alkoiret et Bagri, 2013) et l’amélioration génétique ont été déjà testées. De ces stratégies, l’amélioration génétique des animaux fait partie des plus importantes. Malheureusement, la majorité des travaux réalisés dans ce domaine au Bénin ont porté sur les races taurines (sélection de la race Borgou) et l’importation des races exotiques pour l’amélioration des races locales (principalement le Borgou) dans le système semi-amélioré (Ferme d’Etat). L’importation des races exotiques pour l’amélioration des performances des races locales ne donne pas pour la plupart du temps les résultats escomptés, conséquence d’une mauvaise adaptation de ces animaux sous les tropiques.

L’élevage est pratiqué surtout dans le système traditionnel (Youssao et al., 2013 ; Soule et al., 2014). Dans ce système, on rencontre diverses races dont les Zébus utilisées dans des croissements anarchiques d’amélioration des performances des taurins par les éleveurs. Les Zébus représentent un atout important pour l’amélioration de la race locale compte tenu de leurs performances mais avant de mettre en place un programme d’amélioration génétique de ces animaux, il est nécessaire de les caractériser. Cette caractérisation permettrait une meilleure connaissance de ces animaux, de leurs

(16)

utilisations actuelles et, éventuellement, futures pour l’alimentation. Les activités d’une telle caractérisation favoriseraient la conception de prévisions objectives et fiables sur les performances des animaux en fonction des systèmes de productions. Dans le but d’apporter notre contribution à la recherche dans ce domaine, nous avons choisi de faire notre stage de fin de formation pour l’obtention du grade de licence professionnelle au Secteur Communal pour le Développement Agricole de Parakou (SCDA-Parakou) afin de développer des compétences sur les techniques d’élevage des bovins et d’initier la caractérisation morphologique et zootechnique des zébus dans la zone septentrionale du Bénin. L’objectif général du stage est de contribuer à l’amélioration des productions animales au Bénin. De façon spécifique, il s’agit de :

 développer des compétences sur les techniques d’élevage des bovins pour être plus compétitif à la fin de ma formation ;

 déterminer les caractéristiques phénotypiques de la population locale de Zébus du Bénin pour une meilleure valorisation ;

 évaluer les performances zootechniques des différents Zébus.

Le présent travail est subdivisé en trois parties :

 la première regroupe les généralités et la présentation du cadre de stage ;

 la deuxième prend en compte les activités menées et les difficultés rencontrées ;

 la troisième porte la caractérisation morphologique et zootechnique des zébus dans la zone septentrionale du Bénin.

(17)

Première partie: Généralités

(18)

1. Généralités

1.1. Contexte et justification du stage

L'état Béninois dispose de plusieurs établissements publics de formations techniques et professionnelles chargés de former des cadres supérieurs pour le développement de sa nation. Parmi ces établissements figure l'Ecole Polytechnique d'Abomey-Calavi (EPAC) de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC), créée par le décret N°2002-551 du 16 décembre 2002, modifié par le décret N°2005-078 du 25 février 2005 portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l'EPAC. C'est un établissement public d'enseignement supérieur, de formations technique et professionnelle, à caractère de grande école dotée d'une autonomie financière et d'un règlement pédagogique. Les domaines de compétences de l'EPAC couvrent deux secteurs: le secteur industriel et le secteur biologique.

Le Secteur Biologique se compose de 05 départements dont:

 le Département de Production et Santé Animales (PSA);

 le Département de Génie de Biologie Humaine (GBH);

 le Département de Génie d'Imagerie Médicale et de Radio-biologie (GIMR);

 le Département de Génie de l'Environnement (GEn) ;

 le Département de Génie de la Technologie Alimentaire (GTA).

Le Secteur Industriel se compose également de 6 départements dont:

 le Département de Génie Civil (GC);

 le Département de Génie Électrique (GE);

(19)

 le Département de Génie de Maintenance Biomédicale et Hospitalière (MBH);

 le Département de Génie Informatique et Télécommunication (GIT);

 le Département de Génie Mécanique et Énergétique (GME) ;

 le Département de Génie des procédés chimiques.

Dans le cadre de la professionnalisation de l'enseignement supérieur, la formation en Licence Professionnelle a été instaurée dans le secteur biologique depuis l'année académique 2005-2006. Cette formation se renforce aujourd'hui avec les réformes sur le système LMD (Licence- Master-Doctorat) dans le REESAO (Réseau pour l'Excellence de l'Enseignement Supérieur en Afrique de l'Ouest) et avec l’appui du Centre de Pédagogie Universitaire et d’Assurance Qualité du l’Université d’Abomey-Calavi. .

La formation en licence professionnelle à l'EPAC dure 3 ans répartis en 6 semestres dont 5 sont destinés aux cours théoriques et aux travaux pratiques et un aux stages de fin de formation en entreprise. Au cours de la formation, des stages d'un mois sont organisés pendant les vacances universitaires dans le cadre de la professionnalisation de la formation.

Dans le cadre de la préparation du rapport de fin de cycle pour l'obtention du diplôme de Licence Professionnelle en Production et Santé Animales, l'École Polytechnique d'Abomey-Calavi (EPAC) a prévu un stage pratique de 3 mois à l'issue duquel l'étudiant rédige et soutient un rapport. C'est dans ce cadre que nous avons effectué notre stage pratique de fin de formation dans le Secteur Communal pour le Développement Agricole de Parakou.

(20)

1.2. Période de stage

Notre stage de fin de formation pour l'obtention du diplôme de Licence Professionnelle en Production et Santé Animales (PSA) a été réalisé du 20 juin au 30 septembre 2016 dans le Secteur Communal pour le Développement Agricole de Parakou.

1.3. Présentation des Secteurs Communaux pour le Développement Agricole (SCDA)

1.3.1. Historique et description des SCDA

Après la mise en œuvre de la décentralisation et au regard des choix stratégiques de développement opérés par le Ministère du Développement Rural depuis la Conférence des Forces Vives de la Nation de février 1990, des changements ont été nécessaires dans le monde rural (CARDER) (Kotomalè, 2004). C’est pourquoi, en conformité avec les axes prioritaires identifiés dans le plan stratégique opérationnel, la réforme des Centres d’Action Régionale pour le Développement Rural (CARDER) a été entreprise en 1975. Cette réforme a abouti à la mise en place par décret n° 2004-301 du 20 mai 2004, de nouvelles structures régionales, que sont les Centres Régionaux pour la Promotion Agricole (CeRPA). Dans le cadre de la politique du développement du gouvernement, de nouvelles réformes ont été entreprises dans le secteur agricole. Celles-ci ont permis la mise en place du décret N°2013-137 du 20 mars 2013 portant transformation des Centres Régionaux pour la Promotion Agricole (CeRPA) en Centres Agricoles Régionaux pour le Développement Rural (CARDER). Ces nouveaux CARDER sont désormais représentés au niveau communal par les Secteurs Communaux pour le Développement Agricole (SCDA).Le principal objectif de ces Secteurs Communaux pour le Développement Agricole (SCDA) est le renforcement des capacités d’organisation de ces CARDER au niveau communal. Ces centres jouent le rôle

(21)

de conseiller technique pour les producteurs au niveau de la Commune. Il est également prévu une implication des structures et organisations de la société civile dans la promotion des activités de développement agricole et rurale, et une meilleure coordination des interventions dans le sous-secteur agricole.

1.3.2. Mission et rôle des SCDA

Le SCDA est l’unité opérationnelle décentralisée du Centre Agricole Régional pour le Développement Rural (CARDER) et sa zone d’intervention est la commune. Le SCDA est l’organe chargé, sous l’autorité du Directeur Général du CARDER, de la mise en œuvre des actions de la promotion agricole et de l’appui au développement local au niveau de la Commune. Il a pour rôle entre autres de contribuer à l’inspection, au contrôle, à la réglementation et au suivi du secteur agricole d’une part et de veiller à la gestion rationnelle des ressources naturelles renouvelables, notamment, la flore, la faune, les eaux ainsi que les sols d’autre part.

1.3.3. Secteurs d’activités du SCDA

Le SCDA a pour activités de vulgariser les acquis de la recherche et d’assurer le développement du secteur agricole au sein de la commune. Il appuie les organisations paysannes, réalise le contrôle phytosanitaire et l’aménagement des équipements ruraux. À ce titre, il est chargé de :

 veiller à la mise en œuvre de la politique agricole pour l’amélioration de l’environnement économique et social des exploitations et des entreprises agricoles ;

 réaliser le contrôle phytosanitaire et l’aménagement des équipements ruraux ;

(22)

 appuyer les conseils communaux et municipaux dans l’élaboration et la mise en œuvre du plan communal de développement dans les secteurs relevant du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MAEP) ;

 accompagner les communautés et les entreprises agricoles privées à formuler et à mettre en œuvre des solutions techniques aux problèmes relevant de l’exploitation agricole et des besoins en aménagement, en infrastructures rurales et en équipements agricoles ;

 contribuer au suivi et à la coordination des interventions des acteurs publics et privés du secteur agricole ;

 contribuer à l’inspection, au contrôle, à la réglementation et au suivi du secteur agricole ;

 appuyer la mise en place du suivi et du contrôle des normes techniques des infrastructures rurales et des équipements agricoles ;

 veiller à la gestion rationnelle des ressources naturelles renouvelables notamment de la flore, de la faune, des eaux ainsi que des sols ;

 contribuer à la mise en œuvre de concert avec tous les acteurs publics et privés et les collectivités décentralisées, des mesures propres à garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle ;

 appuyer les organisations professionnelles agricoles, les entreprises privées agricoles et les collectivités locales ;

 aider les producteurs agricoles à se prendre progressivement en charge collectivement ou individuellement dans les domaines spécifiques de leurs activités ;

(23)

 recevoir et assurer toute délégation de pouvoir du Directeur Générale du CARDER dans son ressort territorial de compétence.

(24)

RDR

SC

TSPV TSPH ACIPPV ACCQCPV ACCPA

HAA AAA A

TSAGRN TSANA TSSSE TSOPL P

ACCPH

CGEA CPV CPA CPH APCPA APCQCPV APCPH

TSPA

1.4. Organigramme du SCDA de Parakou

ACCPA : Agent Communal de Contrôle des Produits d’origine Animale ; ACCPH : Agent Communal de Contrôle des Produits d’origine Halieutique ; ACCQCPV : Agent Communal de Contrôle de la Qualité et du Conditionnement des Produits Végétaux ; ACIPPV : Agent Communal d’Inspection Phytosanitaire des Produits Végétaux ; APCPA : Agent de Poste de Contrôle des Produits d’origine Animale ; APCPH : Agent de Poste de Contrôle des Produits d’origine Halieutique ; APCQCPV : Agent de Poste de Contrôle de la Qualité et du Conditionnement des Produits Végétaux ; SCDA : Secteur Communal pour la Développement Agricole ; CGEA : Conseiller en Gestion des Exploitations Agricoles ; CPA : Conseiller en Production Animale ; CPH : Conseiller en Production Halieutique ; CPV : Conseiller en Production Végétale ;RDR : Responsable du Développement Rural ; SC : Secrétaire Communal ; TSAGRN : Technicien Spécialisé en Aménagement et Gestion des Ressources Naturelles ; TSANA : Technicien Spécialisé en Alimentation et Nutrition Appliquée ; TSOPL : Technicien Spécialisé en Organisation et Planification Locale ; TSPA : Technicien Spécialisé en Production Animale ; TSPH : Technicien Spécialisé en Production Halieutique ; TSPV : Technicien Spécialisé en Production Végétale ; TSSSE : Technicien Spécialisé en Statistique et Suivi-Evaluation.

Figure 1: Organigramme du SCDA de Parakou

(25)

1.5. Forces et faiblesses du SCDA de Parakou 1.5.1. Forces

Les forces du SCDA de Parakou sont multiples :

 Il dispose de plusieurs agents intervenant dans le domaine de la production animale et végétale ;

 Il organise des séances de recyclage périodique des agents afin de leur garantir une meilleure prestation ;

 Il assure la prospection des activités agricoles dans la Commune grâce aux services fournis par ses agents aux paysans.

1.5.2. Faiblesses

Les faiblesses du SCDA de Parakou sont liées à :

 l’exiguïté des locaux dans lesquels ils sont installés ;

 la vétusté du bâtiment qui l’abrite et le manque de personnels qualifiés ;

 l’insuffisance des moyens matériels et financiers pour leur développement ;

 le non délocalisation des lieux d’éviscération créant ainsi une pollution atmosphérique et environnementale ;

 la technique d’abattage très peu appropriée ;

 la contestation des saisies par certains bouchers surtout ceux des gros ruminants ;

 la mauvaise saignée des animaux après abattage ;

 le manque d’hygiène dans l’enceinte des abattoirs et aires d’abattage ;

 les difficultés de gestion des saisies (destruction).

(26)

Deuxième partie: Activités menées et

difficultés rencontrées

(27)

2.1. Activités menées

Au cours de notre stage, nous avons mené diverses activités. Ainsi, dans le but de renforcer nos connaissances, nous avons participé à l'inspection des viandes des animaux abattus à l’abattoir du marché dépôt de Parakou. Nous avons aussi participé aux traitements des pathologies animales dans les élevages de la commune de Parakou ainsi que dans le cabinet ‘’VETO PLUS’’.

2.1.1. Activités menées à l’abattoir de dépôt

Pendant notre stage au SCDA Parakou, nous avons suivi avec passion et intérêt, toutes les opérations liées à l'abattage des animaux. Ainsi, nous avons participé à l'inspection de salubrité des viandes de bovins et de petits- ruminants, principaux animaux abattus dans cet abattoir.

L'inspection post mortem est un contrôle d'hygiène et de salubrité des denrées alimentaires d'origine animale. Cette opération est très importante avant la mise sur le marché des denrées alimentaires d'origine animale car elle permet de détecter et de déclarer les maladies réputées légalement contagieuses et leur provenance afin de prendre des mesures sanitaires appropriées. L'inspection post mortem est réalisée sur tous les animaux abattus à l’abattoir de dépôt de Parakou et elle s’effectue après habillage.

Au cours de notre stage, des carcasses et les 5e quartiers de bovins et de petits- ruminants ont été inspectées. Chez les bovins, les pathologies et les lésions dominantes rencontrées étaient : la tuberculose, la distomatose, les emphysèmes pulmonaires, les congestions et les abcès. L’hépatisation, l’Oesophagostomose et les abcès étaient les pathologies et lésions dominantes observées chez les petits-ruminants.

(28)

Au cours de notre séjour à l’abattoir, des saisies ont été opérées pour les motifs suivants : abcès, distomatose, emphysème pulmonaire, tuberculose, inflammation d’un rein de bovin, fièvre aphteuse, congestion d’intestin (figure 2, tableau I).

Abcès: (A : poumon, B : foie ; C : reins)

D : Distomatose (Douves des canaux biliaires)

E : Emphysème pulmonaire F : Tuberculose (Nodule tuberculose sur un poumon

de bovin)

G : Inflammation d’un rein de bovin

H : Fièvre aphteuse (aphtes sous la langue d’un bovin)

I : Intestin congestionné

Figure 2 : Lésions de pathologies rencontrées A

B

C

F E

D

H I

G

(29)

Tableau I: Récapitulatif des pathologies et des saisies Espèces

animales

Nombre d'animaux

abattus

Motifs de saisis Organes saisis (saisies partielles)

Foie Mamelles Poumons Rate Intestins Reins Cœur Viscères(Tous) Langue Peau

Bovins 876

Tuberculose 02 - 158 - - - 79 -

Emphysème pulmonaire - - 21 - - - - - - - -

Congestion - - 95 - 66 - - - - -

Abcès 13 01 32 01 - 08 - - - -

Hépatisation - - 13 - - - - - - -

Distomatose 73 - - - - - - - - -

Pasteurellose 10 - - 01 - - - - - -

Néphrite - - - - - 28 - - - -

Entérite - - - - 08 - - - - -

Oesophagostomose - - - - 92 - - - - -

Calcul - - - - - 40 - - - -

Putréfaction 02 - - - - - 17 03 - -

Dégénérescence 04 - - - - - - - - -

Echinococcose 10 - - - - 06 - - - -

Fièvre aphteuse - - - - - - - - 01 -

Dermatophilose - 01

Petits ruminants

511

Oesophagostomose - - - - 03 - - - - -

Hépatisation - - 12 - - - - - - -

Putréfaction 04 - 44 - 41 - - - - -

Congestion - - 08 - 10 - - - - -

Abcès 02 - 18 - - - - - - -

Strongylose - - 04 - - - - - - -

Pneumonie - - 04 - - - - - - -

Splénite - - - 06 - - - - - -

Dégénérescence 01 - - - - - - - - -

(30)

2.1.2. Traitements des pathologies animales dans les élevages de la commune de Parakou et dans le cabinet ‘’VETO PLUS’’

Pendant notre stage nous avons participé aux traitements de certaines pathologies sur les bovins, ovins et caprins dans les élevages de la commune de Parakou. Les diagnostics n’étant pas aisés avec les signes cliniques observés.

Nous avons profité de l’expérience des ainés du terrain pour l’identification des pathologies rencontrées, à défaut d’analyses de laboratoires.

Chez les bovins, les pathologies rencontrées et traitées étaient : la dermatose nodulaire contagieuse bovine et la dermatophilose (tableau II). En plus du traitement de ces pathologies chez les bovins, nous avons procédé au déparasitage d’une quarantaine de bovins contre les ectoparasites et les endoparasites et d’une centaine contre les parasites sanguins (trypanosomes). Le déparasitage interne a été fait au moyen d’Albendasole et de Lévamisole. Quant au déparasitage externe, les produits utilisés étaient l’Ivermectine, Cypermetrine et l’Amitraz®. Le Diminazène et l’Isométamidium sont utilisés pour la lutte contre les parasites sanguins (tableau II).

L’Ecthyma contagieux, la gale, les piétins et la Peste des Petits-Ruminants ont été les pathologies diagnostiqués et traités chez les ovins (tableau II).

Nous avons aussi participé à quelques opérations chirurgicales. En matière de chirurgie, nous avons effectué avec succès :

 des interventions chirurgicales dans les cas de dystocie ;

 le pansement des plaies chez les canins, ovins et caprins (figure 3);

 l’excisions des abcès chez des ovins/caprins.

(31)

Figure 3 : Ver de cayor retrouvé dans l’oreille d’un chiot au cours d’un pansement dans la clinique du cabinet ‘’VETO PLUS’’

Tableau II: Récapitulatif des pathologies diagnostiquées et traitées

Espèce Pathologie Nombre de cas

Traitement Observation

Bovins

la Trypanosomose 100

*Diminazène

Diacéturate+B6, B12

*Isométamidium

Les animaux sont guéris mais 3 ont chutés

La dermatose

nodulaire contagieuse bovine

50

*Oxytétracycline 10%

*Dexaphénilarthrite

Il y a régression des symptômes mais les nodules cutanés ne sont pas totalement partis

La dermatophilose 30

*Oxytétracycline 20%

*Ivermectine

Il a guérison avec régression de la dermite mais pas totalement

Ovins/C aprins

l’Ecthyma contagieux 04

*Oxytétracycline ou Pénicilline

*Dexaphénilarthrite

*Véto spray

Il y a eu guérison

La gale 05 *Oxytétracycline

*Ivermectine

Il y a eu guérison

Les piétins 03

*Oxytétracycline, Pénicilline ou Dihydrostreptomycine

*Véto spray

Il y a eu guérison

la Peste des Petits-

Ruminants 20

*Oxytétracycline

*Sulfadimérazine

*Antidiar

Il y a eu guérison

Volaille La coccidiose 50 *Anticoccidiens

(Anticox, Amprolium) Il y a eu guérison

(32)

2.1.4. Vaccinations des animaux

Au cours de notre stage nous avons assisté à la vaccination des chiens contre la rage. Le vaccin utilisé est le Rabisin et procure une immunité d’un an. Au total, 07 animaux ont été vaccinés.

2.2. Difficultés rencontrées

Au cours de notre stage, des difficultés ont été rencontrées aussi bien à l’abattoir que sur le terrain.

Les difficultés rencontrées à l’abattoir de dépôt étaient :

 le refus de certains bouchers à laisser les stagiaires inspecter leurs carcasses ;

 l'absence de prise en charge lors des cas de blessures pendant les inspections ; Les difficultés rencontrées dans les élevages sont :

 la réticence de certains éleveurs à faire vacciner leurs animaux ;

 la diversité et la non maîtrise des races zébus dans les élevages;

 l’utilisation des zébus dans les croisements de manière incontrôlée par les éleveurs ;

 le refus de certains éleveurs à laisser manipuler leurs animaux dans les campements peulh ;

 le manque de pistes pour se rendre dans les campements peulh ; 2.3. Problèmes identifiés

Parmi ces problèmes, la caractérisation des races zébus élevés par les éleveurs a retenu particulièrement notre attention. Face aux difficultés décrites, la caractérisation des zébus est d’importance capitale parce que la maîtrise de ces races permettra de les utiliser de manières convenables pour l’amélioration des performances des taurins reconnus pour leurs rusticités face aux maladies. Un

(33)

programme d’amélioration mal conçu fondé sur une caractérisation insuffisante des races conduit le plus souvent à un échec et selon le plan mondial de gestion des ressources zoogénétiques reconnait qu’une bonne compréhension des caractéristiques des races est nécessaire pour guider la prise de décision en matière de programmes de développement et de sélection des animaux d’élevage (FAO, 2013).

(34)

Troisième partie : Caractérisation

morphologique et zootechnique des zébus

dans la zone septentrionale du Bénin

(35)

3.1. Généralités sur les Zébus

3.1.1. Zébus rencontrés en Afrique de l’Ouest

Le bétail d’Afrique de l’ouest se caractérise par une grande diversité, puisqu’il comprend des taurins (Bos taurus), des zébus (Bos indicus), ainsi que de nombreux types intermédiaires résultant de brassages plus ou moins anciens et importants, liés aux migrations humaines et au pastoralisme. Les zébus occupent les régions les plus sèches, comme le Sahel, alors que les taurins se trouvent dans les zones plus humides, infestées par les glossines, ou « mouches tsé-tsé», vectrices principales des trypanosomes. La zone d'extension des zébus coïncide avec la bande sahélienne comprise entre les isohyètes 200 et 600 mm (Missohou et Adakal, 2004). Les zébus ont une bosse au niveau du garrot notamment en position thoracique. Ils sont constitués des zébus sahéliens à cornes courtes ou moyennes (le zébu Maure ; Touareg; Azawak ; Goudali) ; les zébus peulhs à cornes plus ou moins longues ou géantes (le Gobra, le Peulh Soudanais, les zébus d’Afrique de l’Est à cornes courtes, les zébus du nord du Soudan, le zébu malgache) (Kouamo et al., 2009).

3.1.2. Performances de production laitière des Zébus

Comme toutes les races tropicales locales, elles ont une productivité faible, mais elles sont adaptées à leur milieu et leur effectif élevé permet d’obtenir une certaine quantité de lait au niveau d’un pays. Leur potentialité ne s’exprime bien que dans des conditions améliorées d’élevage : alimentation équilibrée, protection sanitaire, pratiques de conduite adaptées (Cirad, 2002). Les zébus, les taurins et leurs croisés produisent entre 2 et 5 litres de lait par jour (Cirad, 2002).

Leur lait est souvent riche en matières grasses. Certaines races sont réputées plus laitières que d’autres. Ainsi, l’aptitude laitière de la race Azawak est réputée la plus développée des zébus de l’Afrique occidentale. La production laitière de cette race est de 800 à 1000 kg (775 à 969 l) par lactation soit 6 à 8 litres par

(36)

jour pendant une durée de 7 à 8 mois (Cirad, 2002). A la station de Toukounous, au Niger, en conditions proches du mode traditionnel sa production laitière théorique en 270 jours a été 445,5 ± 9,7 l en 1ère lactation, 477,5 ± 10,9 l en 2ème lactation, 564,8 ± 14,3 l en 3ème lactation, 624,2 ± 17,7 l en 4ème lactation et 539,9 ± 20,9 l en 5ème lactation (Achard et Chanono, 1997). La production de White fulani en station varie de 536,5 kg à 992,6 kg en moyenne en 175 à 200 jours (Tawah et Rege, 1996). Quant à la race M’bororo, le lait d’une quantité très petite (300 à 400 l en 180 à 200 jours) est peu exploité (Cirad, 2002). Ce même auteur rapporte que la race Gudali produit en moyenne 600 à 1200 kg de lait par lactation pour une durée de lactation 7 à 10 mois. En élevage extensif au Cameroun, Meyer (2002) enregistrent une production de 619 kg (n=122) et de 1249 kg (n=23). Mais les travaux de Marichatou et al. (2005) revelent une production moindre de 281 à 902 litres sur une durée de 5 à 9 mois.

3.1.3. Systèmes de production

Un système de production animale est constitué d’un ensemble d’exploitations qui présentent des similarités au niveau de leurs ressources de base, leurs structures, leurs fonctions de production et leurs contraintes et qui, en plus, comptent l’élevage parmi leurs principales activités économiques. Ainsi, les mêmes stratégies de développement et les mêmes types d’intervention peuvent leur être appliqués (Dicko et al., 2006). Les systèmes de production animale sont très variés au Bénin. Cette diversité tient principalement à la variété des zones agro-écologiques, des comportements ethniques et sociaux (CCN, 2001).

Ainsi, nous avons le type extensif traditionnel caractérisé par le système transhumant et le système sédentaire en milieu paysan (Dehoux et Hounsou-Ve, 1993)

(37)

L’élevage extensif transhumant

La transhumance est un système de production caractérisé par des mouvements saisonniers de caractère cyclique, d’amplitude variable. Ces mouvements s’effectuent entre des zones écologiques complémentaires, sous la garde de quelques personnes, la plus grande partie du groupe restant sédentaire. Il est fondé sur une stratégie de gestion opportuniste des ressources pastorales, écologiquement viable (Moncet, 2007). Au Bénin, cet élevage concerne essentiellement les bovins avec accessoirement des ovins et des caprins. Dans ce système d’élevage localisé dans le Nord et le Centre Nord du Bénin, la taille moyenne du troupeau bovin est d’environ 50 à 80 têtes. La plupart des troupeaux bovins de race Borgou (issus de croisements plus ou moins stabilisés entre zébus et taurins locaux) et du bétail issu de leur croisement avec des Zébus et des Taurins locaux Somba sont la propriété des ethnies Peulh et Gando dont la principale source de revenus est l’élevage (CCN, 2001 ; Alkoiret et al., 2009 ; Balogoun, 2010). Cet élevage évolue actuellement vers un système mixte agriculture-élevage sous l’effet de l’introduction de la culture de coton et de certaines cultures vivrières. Ainsi dans ces régions les bovins servent à la culture attelée.

Deux formes de transhumance sont observées : la transhumance nationale et la transhumance transfrontalière ou internationale. La Transhumance nationale se pratique sous deux variantes : la petite et la grande transhumance.

La petite concerne des troupeaux d'une taille variant de 40 à 100 têtes. Les éleveurs pratiquant ce système vivent en général dans des zones où durant certaines périodes de l'année, l'eau et le fourrage se font rares. L'éleveur dispose d'un point d'ancrage fixe mais une fois la saison sèche venue, il procède à une partition du troupeau. Une partie restant au campement principal, l'autre se déplaçant vers des zones plus riches. Les déplacements effectués peuvent

(38)

atteindre 10 à 30 km, parfois plus de 50 km. Une fois la période de soudure passée, le troupeau est réuni au campement d'origine (Hestin, 2012).

La grande transhumance s’effectue sur de grandes distances, généralement de janvier à avril. Elle est essentiellement pratiquée par les éleveurs de zébus et très rarement par ceux possédant des métis zébu x Borgou. Ce déplacement, motivé par la recherche de meilleurs pâturages et d’abeuvrement durant la saison sèche, se fait sur des distances allant de 200 à 300 km. Pour ce type de déplacement pouvant durer 5 à 6 mois (selon la durée de la période de soudure), les troupeaux, sont de grande taille : 100 à 300 têtes. Au cours de l’année 2011, les services de l’élevage ont noté le mouvement de 162 174 bovins locaux notamment dans les zones d’accueil comme le Zou et le Borgou où les zones de pâture restent abondantes tout au long de l'année (DE, 2011).

La transhumance transfrontalière se pratique grâce à la déclaration du Comité Economique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) permettant la libre circulation des troupeaux et de leurs éleveurs au sein des pays membres (Hestin, 2012).

L’avantage de la transhumance sur le plan environnemental est le déstockage saisonnier des pâturages. Sur le plan zoo-technique, elle permet d’augmenter la productivité des troupeaux (augmentation de la production de lait et du taux de fécondité) et de maintenir le capital-bétail (Moncet, 2007). Au plan économique, la transhumance entraîne de faibles coûts de production et au plan social, elle favorise l’établissement de relations sociales entre communautés (Moncet, 2007). Les contraintes majeures à ce système de production sont le manque d’eau pour l’abreuvement du bétail et la mauvaise qualité de l’alimentation animale pendant la saison sèche. Les éleveurs ont régulièrement recours aux vétérinaires pour la vaccination et le traitement de leurs animaux (CCN, 2001).

(39)

L’élevage extensif sédentaire

Il est pratiqué par des agriculteurs et des non-ruraux qui confient leurs animaux à des tiers (notamment des Peulh lorsqu'il s'agit des bovins) et par des éleveurs en cours de sédentarisation. Il est pratiqué essentiellement dans le Centre, le Sud Bénin et l’Ouest Atacora. Ce système concerne plus ou moins 20 % de l’effectif bovin national. Dans l’espèce bovine, les taurins (Lagunaire, Somba et Borgou) sont représentés à l’état pur ou en croisement avec des Zébus. Aujourd’hui, la tendance est au croisement avec la race Borgou ou le Zébu pour améliorer la productivité pondérale, la production de viande et la production du lait. C’est très souvent un élevage mixte groupant des effectifs de petite taille de bovins (3 à 10 bovins). L’élevage des animaux très souvent en confiage au sein de ce système est en général faible consommateur d’intrants et faible en production.

L’élevage sous cocoteraies ou sous palmeraies est une variante du système dans lequel le propriétaire de la cocoteraie ou de la palmeraie négocie un contrat de fumure avec les bouviers ou les propriétaires des animaux. La culture attelée est également pratiquée dans ce système et est d’introduction récente (CCN, 2001).

3.1.4. Méthodes de la caractérisation génétiques des animaux

En génétique, deux principales méthodes sont utilisées pour la caractérisation des races animales. Il s’agit de la caractérisation phénotypique et de la caractérisation génétique moléculaire. La caractérisation phénotypique et génétique moléculaire des ressources zoogénétiques est essentiellement utilisée pour mesurer et décrire la diversité génétique de ces ressources afin de les comprendre et les utiliser de façon durable (FAO, 2013).

Caractérisation phénotypique

Le terme «caractérisation phénotypique des ressources zoogénétiques» désigne généralement l’identification de races distinctes et la description de leurs caractéristiques externes et productives dans un milieu de production donné

(40)

(FAO, 2013). La caractérisation phénotypique a pour but d’évaluer les différences entre races et de déceler, si possible, la part d’origine génétique de ces différences (FAO, 2012). Les caractères considérés sont d’abord les caractères visibles et généralement qualitatifs, comme la couleur de la robe, et de nombreux caractères morphologiques. Il s’agit souvent de caractères dont le déterminisme génétique est assez simple et qui sont peu influencés par le milieu (Ollivier et Foulley, 2012).

En termes statistiques, la caractérisation phénotypique peut adopter l’une des deux approches suivantes, selon le type d’informations de base disponibles:

L’approche exploratoire : mise en œuvre dans les cas où aucune donnée de base fiable sur l’existence des races dans la zone d’étude n’est disponible; dans de telles circonstances, la caractérisation phénotypique vise à enquêter sur l’existence de races distinctes dans la zone d’étude.

L’approche confirmatoire : mise en œuvre dans les situations où certaines informations de base sur l’identité et la distribution de la race sont disponibles; dans de telles circonstances, l’objectif de la caractérisation phénotypique est de valider l’identité de la race et de fournir des descriptions systématiques de cette race (FAO, 2013).

Si les données secondaires disponibles sont insuffisantes pour établir des plans pour la caractérisation phénotypique, des données préliminaires devront être collectées sur le terrain sur l’identité, la répartition géographique et l’importance relative des populations constitutives des ressources zoogénétiques (races reconnues au niveau local et national, populations non-décrites, etc.) dans la zone d’étude, afin de déterminer si une approche exploratoire ou confirmatoire est nécessaire (FAO, 2013).

(41)

Caractérisation génétique moléculaire

La caractérisation génétique moléculaire étudie le polyphormisme des molécules protéiques sélectionnées et des marqueurs d’ADN pour mesurer la variation génétique au niveau de la population. Le niveau de polyphormisme observé dans les protéines étant faible et, par conséquent, l’applicabilité aux études sur la diversité étant limitée, les polyphormismes au niveau de l’ADN sont les marqueurs de choix pour la caractérisation génétique moléculaire (FAO, 2007).

Face à la difficulté d’estimer la part génétique des différences phénotypiques entre races, les marqueurs génétiques offrent l’avantage d’une estimation objective de la diversité des génomes, totalement indépendante des conditions de milieu. Le développement de la cartographie génétique et des marqueurs moléculaires tels que microsatellites et AFLP a permis de localiser avec précision des marqueurs sur les chromosomes, et en nombre suffisant pour réaliser une couverture adéquate des génomes et assurer ainsi la représentativité des marqueurs choisis (Ollivier et Foulley, 2013). La pertinence des marqueurs moléculaires dans l’évaluation de la diversité a été mise en cause du fait de la neutralité supposée de certains types d’entre eux (microsatellites par exemple), leur diversité pouvant ne pas refléter celle des gènes d’intérêt zootechnique (Ollivier et Foulley, 2013). Mais nous savons par ailleurs que des gènes neutres peuvent être affectés par la sélection qui s’exerce sur des gènes voisins, ce qu’on appelle l’effet d’entraînement (Maynard-Smith et Haig, 1974).

Le processus de caractérisation génétique moléculaire comprend l’échantillonnage sur le terrain du matériel biologique (souvent échantillons de sang ou de racines de poils), l’extraction au laboratoire de l’ADN des échantillons, le dosage en laboratoire (par exemple le génotypage ou le séquençage), l’analyse des données, la préparation des rapports et la maintenance d’une base de données d’informations génétiques moléculaires. La caractérisation génétique moléculaire s’entreprend principalement pour explorer

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la diversité génétique au sein et entre les populations animales, et déterminer les relations génétiques parmi ces populations. Chez les populations pour lesquelles les informations sur la généalogie et la structure de la population sont limitées ou absentes, les marqueurs moléculaires peuvent également s’utiliser pour estimer la taille effective de la population (Ne). En l’absence de données complètes sur la caractérisation raciale et de documentation sur l’origine des animaux reproducteurs, les informations des marqueurs moléculaires peuvent fournir les estimations les plus facilement accessibles sur la diversité génétique au sein ou entre un ensemble donné de populations (Ollivier et Foulley, 2013).

3.2. Matériel et méthodes 3.2.1. Milieu d’étude

La collecte des données dans le cadre de cette étude a été réalisée dans les communes de Parakou et de Tchaourou.

La commune de Parakou est située au Nord du Bénin entre 9° 21’ de latitude Nord et 2°36’ de longitude Est à une altitude moyenne de 350 km. Elle couvre une superficie de 441 km2 avec une population estimée à 255478 habitants (RGPH4, 2015). Le climat est de type soudanien caractérisé par deux saisons dans l’année : une saison sèche qui dure cinq mois de mi-octobre à mi-avril et une saison humide de mi-avril à mi-octobre. La saison sèche est marquée entre novembre et décembre par la présence de l’harmattan. Les précipitations sont de l’ordre de 1200 mm par an et se concentrent plus entre juillet et novembre. La végétation est dominée par la savane arborée. Elle se caractérise par la présence du néré (Parkiabiglobosa), du faux acajou (Blighiasapinda), de bois d’ébène (Diospyrosmespilifounis), de karité (Butyrosperumparadoxum), etc. Les bas- fonds sont colonisés par des prairies marécageuses de savanes et des buissons de bambous (Bambusaarundinacca). Les jachères sont envahies par des graminées et des arbustes assez diversifiés.

(43)

La commune de Tchaourou est située entre 8°45’ et 9°20’ de latitude Nord et 2°10’ et 3°40 de longitude Est. Elle couvre une superficie de 7.256 km2 et sa population est de 223138 habitants en 2013 (RGPH4, 2015). Elle bénéficie d’un climat sud-soudanien. Il s’agit d’un climat uni modal caractérisé par une saison sèche et une saison humide. La pluviométrie varie entre 1100 et 1200 mm/an et compte entre six et sept mois humides au cours de l’année. Le relief de la commune de Tchaourou est constitué de plaines et de plateaux surmontés par endroit de monticules/collines culminant parfois à plus de 300 m d’altitude (cas de massifs de Wari-Maro). La structure du sol est de type ferrugineux tropicaux faiblement concrétionnés. Le réseau hydrographique est essentiellement dominé par les affluents des fleuves Ouémé et Okpara. Ces affluents arrosent la plupart des arrondissements et favorisent le développement des activités de pêche. La végétation est constituée de savane avec des galeries forestières.

3.2.3. Matériel

Le matériel animal utilisé est constitué de zébus élevés dans les élevages des communes de Parakou et de Tchaourou. Les données sur les caractères phénotypiques ont été prises sur 112 animaux dont 42 pour les mesures morphologiques (39 Yakanan et 3 Goudali). Les données zootechniques ont été prises sur 180 vaches Yakanan.

Le matériel technique est constitué de 3 fiches, d’un mètre ruban, d’une éprouvette et d’une canne toise. Trois fiches ont été utilisées dont une pour la collecte des données sur la quantité de lait produite (annexe 2) et deux pour les caractères phénotypiques (annexe 1 et 2). L’éprouvette graduée (2 l et 20 ml de précision) a été utilisée pour mesurer la quantité de lait produit. Le mètre ruban et la canne toise ont été utilisés pour les mesures morphologiques.

(44)

3.2.4. Mode d’élevage

Le système d’élevage est de type traditionnel. Certains éleveurs disposent de parcs de nuit construits en bois. Pour limiter les dégâts aux cultures, les animaux sont souvent attachés aux piquets dans les parcs de nuit. De plus, certains troupeaux sont en perpétuel déplacement à cause des cultures. L’alimentation est assurée par le pâturage naturel, les résidus de récoltes et le sel de cuisine. Les animaux partent au pâturage entre 9 h et 9 h 30 mn et reviennent dans les parcs entre 17h30 mn et 18h30 mn. Les espèces de fourrages consommés sont très diversifiées mais les plus appétées sont : Panicum maximum, Andropogon gayanus, Brachariasp. Hyparrheniasp.,Pennisetumsp., Cajanuscajan (Youssao et al., 2013).

L’abreuvement des animaux est assuré par les plans d’eaux libres permanents ou temporaires (rivières, marigot et mares, etc.). Le suivi sanitaire est assuré par les agents d’élevage installés dans la ville de Parakou et les villages environnants et à la demande de l’éleveur. Certains éleveurs traitent leurs animaux eux même en cas de maladies par les produits vétérinaires ou par les savoirs endogènes. Les animaux sont vaccinés annuellement deux fois contre la pasteurellose et une fois contre la Péri Pneumonie Contagieuse bovine (PPCB) par les agents du Centre Agricole pour le Développement Rural (CARDER). Les animaux sont aussi déparasités lors de ces vaccinations. La reproduction dans les élevages traditionnels est également basée sur la monte libre et les naissances sont enregistrées tout au long de l’année.

3.2.5. Collecte des données

La méthodologie adoptée à consister d’abord en une enquête afin de repérer les différentes races de Zébus et de recenser les différents éléments permettant de les différencier. Ensuite, les mesures corporelles ont été prises sur ces animaux.

Les différentes mesures prises étaient: l’arrondi de culotte ; la largeur de culotte ; l’épaisseur du dessus ; le dessus de l’épaule ; la grosseur du canon ; la longueur du dessus ; le dessus de l’épaule ; la longueur du bassin ; la largeur du

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dos ; la largeur à la hanche ; la hauteur au garrot ; le périmètre thoracique ; la longueur scapulo-ischiale ; la largeur au trochanter ; longueur des oreilles et longueur des cornes. Ces différentes mesures ont été prises suivant les techniques suivantes :

 l’arrondi de culotte : prise entre la pointe des fesses et la pointe du jarret ;

 la largeur de culotte : distance entre les 2 sillons de chacune des cuisses, à mi-hauteur de la culotte ;

 le dessus de l’épaule : distance entre les deux omoplates

 la grosseur du canon : le diamètre à mi- longueur des canons antérieurs ;

 la longueur du dessus : distance séparant les pattes avant et arrière ;

 le dessus de l’épaule : distance entre les deux omoplates ;

 la longueur du bassin : distance entre les deux verticales qui passent respectivement par la pointe de la hanche et par la pointe des fesses ;

 la largeur du dos : distance entre les deux lignes latérales à mie-longueur de la colonne vertébrale ;

 la largeur aux hanches : distance entre les deux pointes de la hanche ;

 la hauteur au garrot : elle a été mesurée par une canne toise, tenue

verticalement à côté d’un membre antérieur de l’animal et sur son garrot juste en arrière de la bosse ;

 le périmètre thoracique : il a été pris en arrière des épaules et juste derrière la pointe du coude sur l’animal en expiration ;

 la longueur scapulo-ischiale : distance entre la pointe du coude et la pointe de l’ischium ;

 la largeur au trochanter : distance qui sépare les deux pointes du trochanter.

 la longueur de l’oreille : longueur (en centimètres) de l’oreille externe depuis sa base sur la nuque jusqu’à la pointe.

 la longueur de la corne: longueur de la corne (en centimètres) sur son côté extérieur, depuis sa racine sur la nuque jusqu’à la pointe.

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