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Le Premier ministre, M. Mohamed Ould Bilal, a

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QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCEMAURITANIENNE D’INFORMATION

N°7996 DU VENDREDI 19 SAMEDI 20 DIMANCHE 21 MARS 2021 PRIX : 20 MRU Lire page 4 Lire page 3

Démarrage des travaux de construction

d’une route reliant Moudjéria

à des localités de la commune

Décoration du Représentant

résident du FMI en Mauritanie

L

e Premier ministre, M. Mohamed Ould Bilal, a reçu, jeudi matin à Nouakchott, le Bureau de l’Union des anciens ministres mauritaniens, conduit par M. Ba Bocar Soulé, son président. La dis- cussion a porté sur l’adoption du principe de son Excel- lence le Président de la République qui repose sur la mise à profit de toutes les expériences nationales et la participation de tous, chacun à partir de sa position, à la dynamique du développement. Il a été notamment ques- tion de l’exploitation optimale de toutes les expériences

pour éviter les erreurs et une meilleure connaissance de toutes les étapes que chaque département a traversées ainsi que les décisions prises dans tous les domaines afin d’en tirer parti. Les entretiens ont également abordé l’éventualité de faire de l’Union une force de proposi- tion à même de contribuer à combler le manque de res- sources humaines, qui est l’un des plus grands obstacles au développement et à la capacité d’atteindre les objec- tifs fixés.

La ministre de l’Environnement et du Développement du- rable, Mme Mariem Bekaye, a signé jeudi à Nouakchott, avec la représentante du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en Mauritanie, Mme Kinday Ndella SAMBA un ac- cord sur l’exécution du projet de renforcement de la rési- lience des populations dans le sud et l’Est mauritaniens face à l’insécurité alimentaire.

Les interventions du projet comportent les moyens dispo- nibles liés aux infrastructures de l’Agence nationale de la Grande Muraille Verte dans les wilayas de l'Assaba et du Hodh Echarghi, et ce dans le cadre du plan stratégique du pays auprès du PAM pour la période 2019-2022, sur la base d’un crédit financier s’inscrivant dans le cadre de l’exécu- tion du programme de transformation de la dette extérieure mauritanienne vis-à-vis du Royaume d’Espagne en projets d’investissements publics.

L

e ministre de la Défense Nationale, M. Hanena Ould Sidi, s'est informé, jeudi, au cours d'une visite à Zoue- rate, sur le déroulement des manœuvres Zemmour 2 actuellement en cours au Tiris Zemmour.

Accompagné du wali du Tiris Zemmour, M.

Isselmou Ould Sidi, du chef d'Etat-major gé- néral des Armées, le général de division Mohamed Bamba Meguet et d'officiers su- périeurs, le ministre de la Défense nationale

a visité le champ des opérations conjointes et la direction de l'exercice militaire.

Sur place, la délégation a entendu des expli- cations détaillées sur le déroulement de l'exercice et la nature des opérations en cours dans le cadre de ces manœuvres qui visent à renforcer les capacités défensives et offensives de l'armée nationale.

Il est prévu que le ministre assiste aux étapes finales des manœuvres qui prendront fin vendredi.

L

e ministre secrétaire général du gouvernement, M. Diallo Amadou Samba, a présidé jeudi, la réunion ordinaire des secrétaires généraux des dif- férents ministères. La rencontre périodique a été axée sur les mesures pratiques à adop- ter afin d’améliorer la coordination entre les différents départements.

Au cours de cette réunion, le rôle central que jouent les secrétaires généraux, notam-

ment en termes de suivi de la mise en œuvre des plans d’actions, a été mis en exergue.

Les secrétaires généraux ont été chargés d’assurer l’exécution et le suivi des ins- tructions gouvernementales, en toute trans- parence. Ils ont été invités à prendre en compte toutes les requêtes de citoyens et de les traiter de la meilleure manière possible.

Nouvelle approche pour mettre à profit l'expérience des anciens ministres

Accord entre la Mauritanie et le PAM pour la résilience face

à l’insécurité alimentaire

Le ministre de la Défense nationale s'informe

sur le déroulement de la manœuvre de Zemour2

Lire page 4 Lire page 3

Lire page 4

Vers une meilleure coordination des départements ministériels

HORIZONS

Nouvelle approche pour mettre à profit l'expérience des anciens ministres

Accord entre la Mauritanie et le PAM pour la résilience face

à l’insécurité alimentaire

Le ministre de la Défense nationale s'informe

sur le déroulement de la manœuvre de Zemour2

Vers une meilleure coordination des

départements ministériels

(2)

A DRESSES U TILES

Police Secours 17

Sapeurs Pompiers 118

Brigade Maritime 4525 39 90

Brigade Mixte 4525 25 18

SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08

SNDE 4529 84 88

Météo 4525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 4525 23 10

Commissariat TZ - 2 4524 29 52

Commissariat Ksar 1 4525 21 66

Commissariat Ksar 2 4525 27 38

Commissariat El Mina 1 4525 12 97

Commissariat El Mina 2 4524 25 24

Commissariat Sebkha 1 4525 38 21

Commissariat Sebkha 2 4524 29 82

Commissariat Riadh 1 4524 29 35

Commissariat Riadh 2 4524 29 50

Commissariat Arafat 1 4525 10 13

Commissariat Toujounine 1 4525 29 30

Commissariat Dar Naïm 1 4524 29 56

Commissariat Dar Naïm 2 4524 29 53

Commissariat Teyarett 1 4525 24 71

Commissariat Teyarett 2 4524 29 51

Commissariat Spécial Aéroport 4525 21 83

Commissariat Voie publique 4525 29 65

Direction Régionale de la Sûreté 4525 21 59

Police Judiciaire 4525 54 49

HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 4525 21 35

Hôpital Cheikh Zayed 4529 84 98

Polyclinique 4525 12 12

PMI Pilote 4525 22 16

PMI Ksar 4525 20 19

PMI Teyarett 4525 35 94

CLINIQUES

Clinique Moulaty 4525 13 41

Clinique Najar 4525 49 42

Clinique Kissi 45 29 27 27

Clinique Dr. Moumine 4525 10 02

Clinique Makam Ibrahim 4525 57 60

Clinique Ben Sina 4525 08 88

Clinique Tisram 4525 87 66

Clinique 2000 4529 33 33

Clinique El Qods 4525 82 61

Clinique Adama Diani 4525 59 34

Clinique Bien-être 4525 13 35

Clinique Chiva 4525 80 80

BANQUES

BAMIS 4525 14 24

BADH 4525 59 53

BMCI 4525 24 69

BNM 4525 26 02

BCI 4529 28 76

ORA BANK 4529 19 00

CHINGUETTI BANK 4525 21 73

GBM 4525 12 62

SOCIETE GENERALE MAURITANIE 4529 70 00

ATTIJARIBANK MAURITANIE 45 29 63 74

HÔTELS

Novetel Tfeïla 4525 74 00

Mercure 4529 50 50

Halima 4525 79 20

Monotel Dar El Barka 4525 35 26

Park 4525 14 44

El Houda 4525 91 90

Oasis 4525 20 11

Amane 4525 21 78

Chinguetti 4525 35 37

Sabah 4525 15 52

Koumbi Saleh 4529 50 12

Casablanca 4525 59 65

El Khater 4529 11 12

AL KHAIMA - APPART-HOTELS 4524 22 22

EMIRA 45 24 47 00 - 2500 17 17 BP 3176 - FAX : 45240633 -

Emal hotelemira@hotmail.fr - COURRIER EXPRESS

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SERVICE

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCEMAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DEPUBLICATION, DIRECTEURGÉNÉRAL DE L’AMI :

DIRECTEUR DE LARÉDACTION :

Mohamed Fall Oumeir Beye

Maarouf Ould Oudaa

RÉDACTEUR ENCHEF: khalilou Diagana

SECRETAIRE DE REDACTION : Abderrahmane Ould Cheikh SECRETAIRE DE REDACTION :

Abderrahmane Ould Cheikh

CHEFDIVISIONMAQUETTE: Elhadrami Ould Ahmedou

H O R I Z O N S H O R I Z O N S

TIRAGE: IMPRIMERIE NATIONALE

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45 25 27 77

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(3)

ACTUALITE

Le Premier ministre M. Mohamed Ould Bilal a reçu jeudi matin à Nouakchott, le Bureau de l’Union des anciens ministres mauritaniens, conduit par M. Ba Bocar Soulé, son président.

La discussion a porté sur l’adoption du principe de Son Excellence le Président de la République qui re- pose sur la mise à profit de toutes les expériences nationales et la partici- pation de tous, à la bataille du déve-

loppement. Il a été notamment ques- tion de l’exploitation optimale de toutes les expériences pour éviter les erreurs et une meilleure connais- sance de toutes les étapes que chaque département a traversées ainsi que les décisions prises dans tous les domaines afin d’en tirer parti.

Les entretiens ont également porté sur l’éventualité de faire de l’Union une force de proposition à même de

contribuer à combler le manque de ressources hu- maines, qui est l’un des plus grands obstacles au développe- ment.

Il s’agit, par ailleurs de faire en sorte que, tout ce qui symbolise l’État soit respecté, y compris ceux qui ont occupé des postes de haut niveau. Ceux-là, doi- vent jouir de considération parce qu’ils ont, à un moment donné, symbolisé la Maurita- nie.

Les membres du bureau ont re- mercié le Président de la Répu- blique et le gouvernement pour cette importante initiative tant sur le plan moral que que pour la symbo- lique.

La réunion s’est déroulée en pré- sence de :

- Aicha Vall Mint Vergès, directrice de cabinet du Premier ministre - Hindou Mint Ainina, Conseillère du Premier ministre en chargee des affaires politiques.

L’approche et les objectifs du projet régional de Ren- forcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE) ont fait l’objet d’un atelier de sensibilisation, ouvert, jeudi à Nouadhibou, à l’initiative du ministère du Développement rural et avec le soutien de la Banque mondiale. Il profite aux repré- sentants du ministère de la Santé, de l’Environnement et du Développement durable, des autorités administra- tives, des élus locaux et des organisations de la société civile opérant dans le domaine.

La méthodologie du projet vise à intégrer les dimensions de la Santé, de l’Environnement et du Développement rural dans une seule approche dénommée une seule santé (one Heath). Ouvrant la rencontre, le wali de Dakhlet- Nouadhibou, M.Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall, a souligné la pertinence de la réponse préconisée le projet RIDISSE face aux épidémies dans le cadre de l’initia- tive « une seule santé » ; initiative qui s’inscrit dans le droit fil des orientations du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, accor- dant une attention particulière à la santé publique.

Il a ajouté que l’innovation introduite par ce projet consiste à prendre en compte la santé dans ses trois di- mensions, humaine, environnementale et animale, afin d’identifier la source de la maladie, d’assurer son suivi et de prendre des mesures exceptionnelles en temps de

crises.

La rencontre, d’une journée, à donné lieu à un exposé sur les objectifs généraux du projet REDISSE, surtout en matière de protection socio-environnementale.

L’ouverture de la rencontre s’est déroulée en présence du hakem de Nouadhibou et la vice-président de sa ré- gion.

La présidente du Conseil régional de Nouakchott, Mme Fatimetou Mint Abdel Maleck, a discuté avec l’am- bassadeur d’Oman accrédité en Mauritanie SEM. Cheikh Saif Ibn Hilal Ibn Ali al-Maamari des moyens d’accroître la coopération

entre les deux villes Nouakchott et Mascate. C’était au cours d’une au- dience que la présidente de la Ré- gion de la capitale a accordée au diplomate omanais.

Au cours de l’entrevue, les deux par- ties ont passé en revue la coopéra-

tion future entre Nouakchott et Mas- cate, en matière d’infrastructures et de services publics, et l’aspiration des deux responsables à accroitre davantage la coopération dans les di- vers domaines de développement ainsi qu'en matière de culture pour servir les intérêts mutuels des deux pays. Pour sa part, l’ambassadeur s’est dit prêt à soutenir les efforts de Nouakchott, dans le domaine de la formation, de l’éducation, de l’urba- nisation et de promouvoir la diver- sité des domaines d’échange et de partenariat entre Nouakchott et Mas- cate, dans l’intérêt des deux peuples frères.

La réunion s’est déroulée en pré- sence d’un certain nombre de colla- borateurs de la présidente de la région de Nouakchott.

Le ministre de l'Education nationale, de la Formation technique et de la Réforme, M. Mohamed Melainine Ould Eyih, a reçu, ce jeudi à Nouak- chott, l'ambassadeur Chef de délégation de l'Union Européenne en Mau- ritanie, SE M. Giacomo Durazzo.

Les entretiens ont porté sur les relations entre la Mauritanie et l'Union Européenne et sur les voies et moyens de les renforcer.

L'audience s'est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de l'Education nationale, de la Formation technique et de la Réforme.

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Sid’Ahmed Ould Mohamed, a reçu en audience, jeudi à Nouakchott, l’ambassadeur de la Grande-Bretagne en Mauritanie, SEM. Simon Boyden.

La rencontre, qui a porté sur les échanges d’expériences dans le domaine de l’hydraulique et de l’utilisation des énergies renouvelables, s’est dé- roulée en présence du conseiller du ministre chargé de l’hydraulique ru- rale, M. Saedebih Ould Menane.

Au nom de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mo- hamed Ould Cheikh El Ghazouani, le Gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie(BCM), M. Cheikh El Kebir Ould Moulaye Taher, a dé- coré, jeudi à Nouakchott, de la médaille de chevalier dans l’ordre du mérite national, M. Joseph Karangwa, Représentant-Résident du Fonds monétaire international (FMI) à l’occasion de sa fin de mission dans notre pays.

La cérémonie de décoration s’est déroulée en présence du Gouverneur adjoint de la BCM, Boumediene Ould Taya, et de plusieurs responsables de cette banque.

Nouvelle approche pour mettre à profit l'expérience des anciens ministres

Nouadhibou :

Sensibilisation sur l’approche du projet régional de Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest

Vers l’accroissement de la coopération culturelle et de développement entre Nouakchott et Mascate

Le Ministre de l'éducation nationale reçoit le chef de la mission de l'UE

Le ministre de l’Hydraulique reçoit l’ambassadeur de Grande-Bretagne

Décoration du Représentant

résident du FMI dans notre pays

(4)

ACTUALITE

La ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mme Mariem Bekaye, a signé jeudi à Nouakchott avec la représentante du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en Mauritanie, Mme Can- daye Samba, un accord sur l’exécu- tion du projet de renforcement de la résilience des populations dans le Sud et l’Est de la Mauritanie face à l’insécurité alimentaire.

Les interventions du projet compor- tent les moyens disponibles liés aux infrastructures de l’Agence Natio- nale de la Grande Muraille Verte dans les wilayas de l'Assaba et du Hodh Echarghi, dans le cadre du plan stratégique de la Mauritanie au- près du PAM pour la période 2019- 2022, sur la base d’un crédit financier pour l’exécution du pro- gramme de transformation de la

dette extérieure mauritanienne vis- à-vis du Royaume d’Espagne en projets d’investissements publics.

La cérémonie de signature de l’ac- cord s’est déroulée en présence du conseiller technique chargé des af- faires juridiques, M. Ahmed Ould Zein et du directeur de l’Agence Na- tionale de la Grande Muraille Verte, M. El Houssein Ould Legraa.

Le ministre secrétaire général du gouvernement, M. Diallo Amadou Samba, a présidé jeudi, la réunion ordinaire des secrétaires généraux des différents ministères. La rencon- tre périodique a été axée sur les me- sures pratiques à adopter afin

d’améliorer la coordination entre les différents départements. Ceci, sou- ligne-t-on, doit permettre de booster les performances de l’administra- tion.

Au cours de cette réunion, le rôle central que jouent les secrétaires gé-

néraux, notamment en termes de suivi de la mise en œuvre des plans d’actions, a été mis en exergue.

De plus, il a été question de la nécessité, de soumettre réguliè- rement des rapports qui permet- tront d’identifier d’éventuels obstacles, afin que les mesures idoines soient prises. En outre, le suivi-évaluation, estime-t-on, est le meilleur moyen d’évalua- tion des programmes à travers les indicateurs de performances établis en amont.

Par ailleurs, les secrétaires gé- néraux ont été chargés d’assurer l’exécution et le suivi des instruc- tions gouvernementales, en toute transparence. Ils ont été invités à prendre en compte toutes les re- quêtes de citoyens et de les traiter de la meilleure manière possible.

Le wali du Tagant, M. Moctar Ould Hend a donné, mercredi, le coup d’envoi des travaux de construction d’une route reliant Moudjéria (chef-lieu de la mou- ghataa) aux localités de Selbou,

Eghewjevt, El Adla et Benine re- levant de la commune de Moudjé- ria. Le wali a présidé par la suite un rassemblement populaire au cours duquel il a transmis aux po- pulations les salutations du Prési-

dent de la République, soulignant que sa visite s’inscrit dans le cadre du rapprochement entre l’ad- ministration et les popula- tions pour s’informer de près sur leur situation. De son côté, le maire de Moudjéria, M. Mousta- paha Ould Abeïdarah- mane a salué les réalisations entreprises au profit des populations de sa commune, avant d’aborder, par la suite, les problèmes d’enclavement et l’ensablement qui menace la ville. Les populations se sont ré- jouies de la visite qui démontre l’interaction qui marque, désor- mais, les rapports entre l’adminis- tration et les citoyens.

Le wali du Gorgol, M. Ahmedna Ould Sideba s’est rendu jeudi dans plusieurs zones de collecte d'or- dures et du réseau d’assainisse- ment de Kaédi.

La visite a commencé par les dé- charges dans la banlieue Est de la ville et l’ancienne décharge près de la gare routière au quartier Touldé, puis puis aux canaux d’évacuation des eaux de pluie près du marché central et à l’entrée de la ville du côté Sud du quartier Moderne.

Au cours de ces visites, le wali a écouté des explications détaillées sur le détournement temporaire des canaux d’assainissement et sur le système d'enlèvement quotidien de tonnes d’ordures vers de nou- velles décharges éloignées.

Il a suivi un exposé sur le système d’assainissement; les techniques utilisées en saison des pluies et les engins de désensablement et d’en- lèvement des résidus d’ordures pour faciliter le drainage de l'eau des anciennes mares envahies par les premières décharges dont cer- taines sont désormais au centre de la ville.

Le wali indiqué dans une déclara- tion à l’AMI que par ces visites, il a voulu se rendre compte de l’état des décharges et des canaux.

Il a ajouté que le maintien d’un en-

vironnement sain et propre est l’un des objectifs les plus importants des politiques sectorielles qui im- pacteront positivement la santé du citoyen et l’apparence générale de la ville.

Pour sa part, le maire de Kaédi, Tahara Baradji, a souligné que la propreté de la ville, la reconstruc- tion des vieux marais et le ciblage d’anciennes décharges d’ordures sont l’une des tâches les plus im- portantes des équipes municipales de nettoyage, qui font partie du programme prioritaire élargi, qui soutient 33 municipalités dans dif- férentes wilayas.

Il a ajouté que les citoyens doivent coopérer avec la municipalité pour lutter contre la propagation in- quiétante des ordures, précisant que la commune dispose de véhi- cules destinés à leur enlèvement quotidien. Toutefois, a-t-il fait re- marquer, les citoyens doivent ob- server des comportements civiques et s’abstenir de tout acte qui déforme le visage de la ville et hypothèque l’aspiration légitime des habitants de la cité à vivre dans un cadre, harmonieux, propre, sain et décent.

Au cours de cette visite, le wali du Gorgol était accompagné du hakem de Kaédi, M. Mohamed Fall Ould Sidi Mahmoud.

Le ministère de la Santé a annoncé, jeudi soir lors de son point de presse quotidien, que 18 cas de guérison et 21 cas d'infection au coronavirus ont été enregistrés au cours des 24 heures précédentes.

Les nouveaux cas de contamination se répartissent ainsi :

Amourj : 1 Bassikounou : 1 Kankossa : 1 Kiffa : 1 Nouadhibou : 4

Moudjéria : 1 Tevragh Zeina : 7 Dar Naïm : 2 Arafat : 2 Riyadh : 1

Le ministère a indiqué dans un com- muniqué sur la situation épidémio- logique que ses services ont abouti à ce résultat après la réalisation de 963 tests dont 18 de suivi.

Les nouveaux résultats portent le cumul à 17542 cas de contamination dont 16839 guérisons et 445 décès.

Accord entre la Mauritanie et le PAM pour la résilience face à l’insécurité alimentaire

Vers une meilleure coordination des départements ministériels

Démarrage des travaux de construction d’une route reliant Moudjéria à des localités de la commune

Le wali du Gorgol inspecte les zones de collecte des ordures et

les réseaux d’assainissement

Coronavirus :

18 guérison et 21 nouveaux cas

de contamination

(5)

ACTUALITE

L

e ministre des Affaires étrangères, de la Coopéra- tion et des mauritaniens de l'Extérieur, M. Ismaël Ould Cheikh Ahmed a reçu séparément en au- dience, jeudi, SE M. Nourdine Khandoudi, ambassadeur de la Ré- publique Algérienne Démocratique et Populaire, SE M. Seif Ben Hilal Ben Alioun El Maamery, ambassa- deur du Sultanat d'Oman, SE M.

Jésus Niacio Santos Aguado, am- bassadeur du Royaume d'Espagne, SE M. Leonardo Carvalho Mon- teiro, ambassadeur du Brésil et SE Mme Inger Tangbom, chargée d'af- faires de l'ambassade des États Unis d'Amérique.

Ces rencontres ont porté sur les questions d'intérêt commun et sur les moyens de renforcer les rela- tions entre la Mauritanie et ces dif- férents pays.

Les audiences se sont déroulées en présence de M. Mohamed El Han- chi El Kettab, ambassadeur, direc- teur général de la coopération bilatérale, de M. Oumar Mohamed Babou, ambassadeur, directeur du Monde arabe, de M. Ahmed Ould Mahmouden, ambassadeur, direc- teur des Affaires européennes et de M. Mohamed Lemine Chemra, am- bassadeur, directeur des Affaires américaines ainsi que d'un certain nombre de collaborateurs.

Les ambassadeurs de la Russie et du Royaume-Uni font leurs adieux au ministre des Affaires étrangères

Au terme de leur mission en Mau- ritanie, SE M. Vladimir Chamov, ambassadeur de Russie et SE M.

Simon Boyden, ambassadeur du Royaume-Uni ont fait leurs adieux, jeudi, au ministre des Affaires étrangères, M. Ismaël Ould Cheikh Ahmed, lors d’une rencontre à Nouakchott.

Au cours de l’entrevue, le ministre s’est félicité de la qualité des rela- tions étroites entre la Mauritanie et

les deux pays amis, et remercié les ambassadeurs pour leurs efforts en faveur du renforcement de ces liens.

Quant aux diplomates russe et bri- tannique, ils ont exprimé leur gra- titude pour l’attitude favorable et l’attention dont ils ont fait l’objet

durant leur séjour en Mauritanie, en lui exprimant leurs souhaits pour davantage de progrès et de prospé- rité.

La rencontre s’est déroulée en pré- sence du directeur général de la coopération bilatérale et dudirec- teur de l’Europe à la même direc- tion.

Le ministre des Affaires étran- gères, de la Coopération et des Mauritaniens de l'extérieur, M.

Ismail Ould Cheikh Ahmed, a reçu en audience, jeudi à Nouakchott, SEM Giakimo Do- razo, ambassadeur, Chef de la Délégation de l'Union Euro- péenne.

L'audience a porté sur les fruc- tueuses relations de coopération existant entre les deux parties et les questions régionales d'inté- rêt commun.

La rencontre s'est déroulée en présence de M. Mohamed le- mine Ould Moulaye Ely, am- bassadeur, directeur général de

la coopération multilatérale et de Mme Fatou Hamoud, direc-

trice de l'Union Européenne.

Le ministre des Affaires étrangères reçoit l’ambassadeur chef de la Délégation

de l'Union Européenne

Le ministre des Affaires étrangères reçoit des

ambassadeurs de pays frères et amis

(6)

NATION

L’emploi des jeunes oc- cupe une place centrale dans la politique ac- tuelle des autorités mauritaniennes. La so- ciété civile, également, participe activement à la lutte contre le chô- mage des jeunes. C’est ainsi que, depuis une quinzaine d’années, l’ONG Initiative pour le développement (ID), se bat pour ouvrir le monde du travail aux catégories sociales dé- favorisées. Avec l’appui de la FLM, l’ONG ID exécutera une stratégie portant plaidoyer pour l’employabilité des jeunes.

ID mènera ce plaidoyer en colla- boration avec d’autres organisa- tions dont « NAHDA (PH), Associations Mauritanienne pour le Regroupement des Femmes Handicapées (AMRFH), Union des Coopératives Féminines de Dar El Beida (UNICOFEM), Ba- rakah.

Le but de ce plaidoyer est « Accès a l’emploi décent de Tous les jeunes demandeurs, y compris ceux en situation de handicap gar- çons et filles en fonction de leur ni- veau de qualification. » Il est également question « d’Augmen- ter le nombre de bénéficiaires des programmes nationaux d’emplois au niveau des communes visées par le plaidoyer. »

Impact quantifiable prévu : « Fi- nancer 200 projets jeunes (50 pro- jets par commune) d’ici 2023.

2000 jeunes sortant des centres de formation professionnelle ont

accès à des opportunités d’emplois (emplois, et auto emplois). Finan- cement de 8 projets associatifs sont finances. 1200 jeunes bénéficiaires des formations professionnelles différents domaines. » Le plai- doyer ira dans le sens « de L’orientation générale du gouver- nement qui réserve une grande place à l’emploi des jeunesà tra- vers la stratégie nationale de l’em- ploi 2015-2030.»

Données statistiques

La stratégie s’appuiera sur des données statistiques. « La popula- tion mauritanienne se caractérise par sa jeunesse avec plus de la moitié âgée de moins de 20 ans.

La population potentiellement ac- tive, composée des personnes âgées de 14 à 64 ans, représente 45,9% et 54,5% de la population masculine et féminine (respective- ment) ; cependant, elle reste forte- ment concentrée à Nouakchott avec 28,5% de la population totale et près de 2/3 de la main d’œuvre urbaine. Par ailleurs, la population en âge de travailler représente 52,7% de la population globale.

Cette population est majoritaire- ment jeune avec plus de 61,4%

âgés de moins de 35 ans. Cette po- pulation en âge de travailler est composée majoritairement de femmes (57,5%) ;

L’on note également que la pro- portion de la population en emploi représente 37% de la population en âge de travailler en 2017.

Quel que soit le sexe, les per- sonnes en emploi sont majoritaire- ment âgées entre 25 et 49 ans qui représentent 63,3% des personnes en âge de travailler ; la population en chômage est majoritairement jeune : 34,6% de chômeurs sont âgés de moins de 24 ans. Selon la répartition spatiale, 73,2% des chômeurs résident en milieu ur- bain ; la population hors de la main d’œuvre représente 58,5% de la population en âge de travailler. Ce- pendant, plus deux tiers (70,6%) de cette population sont compo- sées de femmes.

Quant aux jeunes de 14-35 ans, ils représentent environ 61,4% de la population active. Une proportion relativement importante (44,2%) de ces jeunes ne sont ni dans le système éducatif ni dans l’emploi ni en situation de formation pro- fessionnelle (NEET) et constituent la cible favorite des recruteurs de l’extrémisme violent et de la radi- calisation.

Selon le même document, le chô- mage touche plus les femmes que les hommes, avec des taux respec- tifs de 13,3% et de 10,9% mais il demeure une problématique de la jeunesse où plus d’un jeune de moins de 25 ans sur cinq est au chômage, inégalement réparti. En effet, le taux de chômage est de 14,9% en milieu urbain contre 7,6% en rural.

Cette tendance s’explique par l’Inadéquation entre l’offre formée et qualifiée et la demande dans les centres urbains : Il ressort, en effet, des différentes enquêtes sur l’em- ploi, que le taux de chômage s’ac- centue avec le niveau d’éducation surtout en milieu urbain : pour les

personnes ayant suivi une forma- tion générale, le chômage touche 20,2% des femmes/filles et 15,4%

des hommes;

La grande catégorie des jeunes qui subissent le chômage sont les NEET (Not in Education, Employ- ment or Training), généralement âgés entre 14 et 35 ans, n’étant ni dans le système éducatif, ni dans l’emploi ni en situation de forma- tion constituent le défi réel de l’emploi. En effet, ils représentent environ 61,4% de la population ac- tive.

Depuis quelques années, les états sahéliens, particulièrement L’Etat mauritanien, prennent de plus en plus conscience de l’existence de cette frange de la population d’au- tant qu’avec le développement des mouvements de l’extrémisme vio- lent et de la radicalisation vont re- cruter dans ce vivier dormant et oisif les éléments à enrôler pour les faire basculer dans l’intolérance.

L’Etat mauritanien a même initié des actions concrètes allant dans le sens de contrer l’extrémisme vio- lent par une meilleure insertion des jeunes dans le tissu pro- ductif, en prônant (i) le développement de filières professionnelles accessi- bles aux jeunes hors du système scolaire ; (ii) la promotion de l’auto-em- ploi en mettant en place des financements à court et moyen termes ; (iii) l’accompagnement des jeunes, notamment les femmes dans l’entrepre- nariat. »

Les enjeux sont donc clairs et se résument ainsi : «faire preuve de plus d’équité et d’inclusion dans les politiques par la prise en charge d’une frange de la population doublement impactée par

les crises : jeunes sans qualifica- tion ni formations laissés à la merci des réseaux de bandits et d’idéologies extrémistes. C’est à ce prix que l’extrémisme violent sera vaincu à la racine par des ac- tions essentiellement citoyennes. » Les cibles de ce plaidoyer, seront : le patronat, le gouvernement, les institutions et ONG internatio- nales, les projets et programmes nationaux…

L’ONG ID, à travers son centre vocationnel des jeunes, travaille activement à la formation des ca- tégories vulnérables, notamment les handicapés. Il leur offre des formations mécaniques, menuise- rie, cordonnerie, coiffure, cou- ture… De 2016 à 2018, le centre a délivré 281 diplômes dont 107 pour des filles. « Le développe- ment personnel, la sensibilisation des personnes sur leurs droits et devoirs, l’initiation à la création d’entreprise, constituent les axes stratégiques du centre pour une meilleures insertion despersonnes formées. »

Emploi décent

« Nous travaillons pour réduire la transmission générationnelle de la pauvreté » déclare Bassila Kissima Tandia, responsable de l’ONG ID.

c’est pourquoi, il est mis en avant

« le soutien des jeunes issus de milieux économiquement faibles pour qu’ils profitent des nom- breuses opportunités d’emplois dans l’agriculture, notamment le maraichage urbain, l’économie verte, le bâtiment… ID entend aussi, par l’emploi, « élargir la sur- face de la classe moyenne pour ré- duire la pauvreté et contribuer à la paix sociale. » Nous travaillons, dit Monsieur Tandia, « pour plus d’ef- fectivité des droits humains par le canalde l’emploi décent. »

Khalilou Diagana

L’ONG ID :

Ouvrir le marché du travail aux jeunes vulnérables

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NATION

Sous un soleil ardent, pantalon mouillé, ruisselant de sueur, Samba Cheikh s’ap- prête à donner le plus d’éclat possible à un tas de boubous, chemises, voiles…tous aussi sales les uns que les autres. Samba exerce le métier de blanchisseur tradition- nel depuis plus de 20 ans à Nouakchott.

Venu de Kankossa en Assaba, c'est le seul boulot que Samba a pu trouver pour subvenir aux besoins des siens. « J’ai en charge mon épouse et mes six enfants qui sont restés au village », indique-t- il. S'acharnant sur le linge, l'homme âgé de 42 ans nous raconte les pé- nibilités liées à son métier. «C’est un domaine qui demande plus de témérité que de véritable courage » dit-il, avant d'ajouter : « les conditions sont difficiles. C'est un métier qui exige de gros efforts physiques, les postures difficiles à tenir comme les mouvements ré- pétés des épaules et les positions accroupies qui, au fil du temps, conduisent à la mala- die».

Le quotidien de cet homme est fait de ces fa- tigues répétées. Après de longues années, Samba a loué les services de deux ouvriers pour l'aider particulièrement dans les tâches les plus dures.

Toutefois, Samba affirme qu'en dépit de ces pénibilités, le métier qu'il exerce a connu, à un certain temps une certaine prospérité , sur- tout qu'il s'agit d'un domaine qui ne demande pas de grands investissements.

Avec sa blanchisserie située dans une zone à large affluence, il a pu réaliser des bénéfices considérables. Ainsi, la qualité des presta- tions qu’il offre à ses clients, le respect des délais et les prix abordables lui ont permis

d'attirer plusieurs clients.

Mais Samba ne cache pas son inquiétude à cause de l’arrivée de nouveaux concurrents...

La concurrence des pressing modernes...

La blanchisserie connait une concurrence sans merci. En effet, les pressing modernes pous- sent un peu partout, notamment dans les quar- tiers chics de la capitale. Cette poussée a été alimentée par une forte demande Les clients recourent, désormais, de plus en plus, aux ser- vices des pressing modernes. Il s'agit d'un bu- siness rentable qui attire, aussi, de plus en plus d'investisseurs.

Contrairement aux blanchisseries tradition- nelles, les pressing modernes sont des entre- prises qui nécessitent un investissement relativement important et exigent du profes- sionnalisme.

Les clients, quant à eux, sont divisés entre les pressing modernes et les blanchisseries tradi- tionnelles. Mohamed Cheikh, un jeune de 27 ans, trouve que les blanchisseries classiques sont mal organisées. Il déclare : « leurs lacunes sont nombreuses : les habits sont perdus, ta- chés ou brulés le plus souvent, les dates d’échéance jamais respectées, le lieu où sont rangés ou repassés les habits est sale… » Il ajoute : « les pressings modernes nous offrent des prestations de qualité : un matériel mo- derne composé de machines à laver, de ma- chines à repasser et des services d’emballage des vêtements. Mais le plus important c’est le respect des délais, car le linge est générale- ment livré au bout de 48 heures ».

Quant à Yahya, il affirme qu’il a rompu depuis longtemps avec les blanchisseries tradition- nelles «qui n’accordent pas grande impor-

tance à la propreté du matériel, ni du lieu où les vêtements sont lavés».

Pour sa part, Sidi Ali, gérant d’un pressing moderne, affirme que la demande est assez en matière de blanchisserie et les promoteurs in- vestissent de plus en plus dans les pressing ».

Leur business a marché, selon lui, grâce à la qualité des services qu’ils offrent aux clients.Par rapport aux conditions de travail, Sidi Ali précise que les pressing modernes s’appuient principalement sur les machines, ce qui facilite la tâche. Autre avantage, l’inves- tissement dans ce domaine a donné naissance à des petites et moyennes entreprises qui em- ploient généralement des dizaines de jeunes.

Risques liés au métier de blanchisseur…

A l’heure où la situation sanitaire mondiale nous oblige à réfléchir sur notre de vie et notre comportement, les pressing sont une source probable de contamination. Les conditions gé- nérales de travail dans ces entreprises ne res- pectent pas les règles d’hygiènes. En effet, le mélange des vêtements pendant le lavage est à l’origine de nombreuses maladies de peau.

Les dermatologues, attestent que la plupart des maladies peuvent se transmettre avec l’échange ou le mélange des vêtements pen- dant leur traitement.; la sueur des personnes in infectées peut provoquer des maladies virales et bactériennes.

Toutes ces lacunes auxquelles le métier de blanchisseur est confronté doivent être sur- veillées et combattues pour lutter contre d’éventuelles maladies transmissibles.

Salem Mori

Le métier de blanchisseur :

Entre tradition et modernité…

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ENVIRONNEMENT

L

es procédés se développent pour ré- duire l’exploitation des ressources naturelles et la production de dé- chets, les rejets d’effluents (éco-concep- tion), ou améliorer leur traitement (éco-industries), mais une partie de la solu- tion réside également dans la recherche de synergies organisationnelles entre les ac- teurs économiques, à l’image des expé- riences d’écologie industrielle. Fondée sur une approche systémique, l’écologie indus- trielle s’inspire du fonctionnement des éco- systèmes naturels pour recréer, à l’échelle du système industriel, une organisation ca- ractérisée par une gestion optimale des res- sources et un fort taux de recyclage de la matière et de l’énergie.

Par rapport aux nombreuses approches de la gestion de l’environnement, l'écologie in- dustrielle présente trois spécificités : Le recours à un cadre conceptuel faisant ré- férence à l'écologie scientifique

Une stratégie opérationnelle, économique- ment réaliste et socialement responsable Une approche coopérative : l'écologie in- dustrielle nécessite la coopération de nom- breux agents économiques qui d'habitude s'ignorent ou sont en compétition.

Le système industriel et la biosphère sont habituellement considérés comme séparés:

d'un côté, les usines, les villes; de l'autre, la nature, «l'environnement». L'écologie in- dustrielle explore l'hypothèse inverse: le système industriel peut être considéré comme une forme particulière d'écosys- tème. Après tout, les processus de fabrica- tion et de consommation des biens et des services consistent en des flux de matière, d'énergie et d'information, tout comme dans les écosystèmes naturels.

A l'image du fonctionnement des chaînes alimentaires dans le milieu naturel, les dé- chets et co-produits d'une activité peuvent devenir une ressource pour une autre acti- vité. Les entreprises peuvent réutiliser entre elles, ou avec les collectivités, voire les par- ticuliers, leurs résidus de production (va- peur, co-produit, gaz d'échappement, effluents, déchets...) et optimiser ainsi leurs process. Les déchets et co-produits sont amenés à changer d'image et de statut puisqu'ils représenteront à terme une part importante des matières premières utilisées par les process industriels. De ce fait, ils constitueront une manne commerciale si- gnificative, compte tenu de surcroît de la progression des prix des matières premières à long terme. La mutualisation des besoins entre les acteurs économiques est également un moyen d'envisager la rationalisation des circuits économiques, et in fine la réduction de la consommation des ressources, des dé- chets et des pollutions.

Une stratégie opérationnelle

Les entreprises ont aujourd’hui clairement intérêt à optimiser la gestion de leurs flux de production. Pour les acteurs publics, une idée-force est de tendre vers des circuits économiques courts, en cherchant à réaliser un bouclage des flux de matières et d’éner- gie à l’échelle d’un territoire, d’une filière, d’une zone urbaine, d’une zone d’activi- tés… Autant de sous-systèmes industriels dont l’analyse des flux entrants et sortants va permettre de mettre en évidence les synergies potentielles mais également de ré- véler des opportunités de développement.

Une approche coopérative

Concrètement, la mise en œuvre de syner- gies éco-industrielles peut concerner : La valorisation / l’échange de flux indus- triels (eaux industrielles, déchets et copro- duits, etc.)

La mutualisation de services aux entreprises (gestion collective des déchets, collecte et réutilisation des eaux pluviales, transport, etc.)

Le partage d’équipements (chaudière, pro- duction de vapeur, unité de traitement des effluents, etc.) ou de ressources (emplois en temps partagés, etc.)

La création de nouvelles activités (activités d’interface nécessaires à la valorisation des sous-produits,développement de produits ou services à partir d’une nouvelle res- source identifiée, etc.)

Les zones d’activités, un terrain d’appli- cation privilégié

Les démarches d’écologie industrielle trou- vent en particulier leur pertinence à l’échelle des parcs d’activités, au sein des- quels la proximité des acteurs économiques favorise la réalisation de telles synergies.

De plus, les acteurs publics, gestionnaires de ces espaces, cherchent à les rendre plus attractifs. L’écologie industrielle se présente de ce point de vue comme une véritable stratégie de développement territorial dura- ble.

Néanmoins, malgré de nombreuses réalisa- tions dans le monde, à l’image de certains parcs éco-industriels en Asie, en Océanie, en Amérique du Nord ou en Europe, l’éco- logie industrielle demeure un domaine « émergent ». En France, les pouvoirs publics tardent à engager de véritables politiques volontaristes.

Les stratégies d’éco-restructuration Compte-tenu du caractère limité des res- sources naturelles, la société doit selon les principes de l’écologie industrielle tendre vers un fonctionnement quasi-cyclique, ca- ractérisé par des besoins et des rejets limi- tés, à l’image des écosystèmes matures.

Pour tendre vers ce modèle, il est nécessaire de réorganiser le système productif, notam- ment à travers quatre grandes stratégies d’actions, développées par Suren Erkman dans son ouvrage de référence Vers une écologie industrielle (1998) :

Valoriser systématiquement les déchets A l'image des chaînes alimentaires dans les écosystèmes naturels, il faut créer des ré-

seaux d'utilisation des ressources et des dé- chets dans les écosystèmes industriels, de sorte que tout résidu devienne une ressource pour une autre entreprise ou un autre agent économique (par exemple par le biais de parcs éco-industriels).

Minimiser les pertes par dissipation Aujourd'hui, dans les pays industrialisés, l'utilisation et la consommation des produits sont des processus qui polluent souvent plus que la fabrication. Les engrais, les pesti- cides, les pneus, les vernis, les peintures, les solvants, etc., sont autant de produits tota- lement ou partiellement dissipés dans l'en- vironnement lors de leur usage normal. Il s'agit de concevoir de nouveaux produits et de nouveaux services minimisant ou ren- dant inoffensive cette dissipation.

Dématérialiser l'économie

Il s'agit de minimiser les flux totaux de ma- tière (et d'énergie) tout en assurant des ser- vices au moins équivalents. Le progrès technique permet d'obtenir plus de services avec une quantité moindre de matière, no- tamment en fabricant des objets plus légers.

Plus généralement, l'une des meilleures ma- nières de dématérialiser l'économie consiste à optimiser l'utilisation, autrement dit à ven- dre l'usage au lieu de l'objet (il s'agit de l'économie de fonctionnalité), par exemple, un fabricant de photocopieurs qui vend le service «photocopies» au lieu de la ma- chine, a ainsi tout intérêt à ce que son pho- tocopieur, dont il reste propriétaire, nécessite le moins de matière possible, ait une durée de vie fonctionnelle la plus longue possible, soit aisément recyclable, etc.

Décarboniser l'énergie

Depuis les débuts de la Révolution indus- trielle, le carbone sous forme d'hydrocar- bures d'origine fossile (charbon, pétrole, gaz) représente l'élément principal, la subs- tance vitale irriguant toutes les économies qui se développent sur le mode occidental.

Or ce carbone fossile se trouve à la source de nombreux problèmes: intensification de l'effet de serre, smog, marées noires, pluies acides. Il faut donc rendre la consommation d'hydrocarbures moins dommageable (par exemple en récupérant le gaz carbonique issu de la combustion) et favoriser la transi- tion vers une diète énergétique moins riche en carbone fossile (énergies renouvelables, économies d'énergie).

L’écologie industrielle est une véritable

composante opérationnelle du développe- ment durable. Elle vise à rompre avec l’ap- proche linéaire classique des activités économiques qui n’intègre ni la finitude des ressources, ni l’incapacité de la planète à absorber la totalité des déchets produits.

Traduit de l’anglais « industrial ecology », il faut interpréter « industrielle » comme étant un qualificatif représentant l’ensem- ble des activités économiques d’un territoire (industrie, agriculture, commerce, trans- port…). Ainsi, l’écologie industrielle prône une approche systémique des activités, ins- pirée des écosystèmes naturels. Elle intègre à la fois la finitude des ressources et le be- soin de diminuer les impacts des activités sur l’environnement. L’écologie industrielle permet également de stimuler le tissu éco- nomique du territoire. Il s’agit d’une part, d’optimiser la gestion des flux de matière et d’énergie à travers la mise en œuvre de synergie et de mutualisations de ces flux, et d’autre part, de mettre en place des filières de recyclage, valorisation, réemploi, etc. de produits.

Fonctionnement circulaire des systèmes éco-industriels

Le principal enjeu de l’écologie industrielle est donc l’augmentation de l’efficacité des ressources afin d’aboutir à une situation « gagnant – gagnant » entre l’économie et l’environnement. En effet, la mise en œuvre d’une telle discipline génère plus de ri- chesses tout en réduisant l’impact des acti- vités économiques sur la biosphère. Quatre grands principes permettent de répondre à cet enjeu :

Valoriser systématiquement les déchets : en leur ré-attribuant une valeur écono- mique, il devient plus intéressant de les va- loriser, à l’image des écosystèmes naturels à l’intérieur desquels les déchets des uns de- viennent les ressources des autres.

Minimiser les pertes par dissipation des produits tout au long de leurs cycles de vie (pesticides, solvants, etc.).

Dématérialiser l'économie par la minimisa- tion des flux totaux de matière tout en assu- rant des services au moins équivalents (économie de fonctionnalité, etc.).

Décarboniser l'énergie qui, depuis un siè- cle et demi, est principalement obtenue à partir d'hydrocarbures d'origine fossile (charbon, pétrole, gaz), responsables de nombreux problèmes tels que l’augmenta- tion de l'effet de serre, les marées noires, etc L'écologie industrielle peut se mettre en œuvre aussi bien entre plusieurs acteurs économiques qu'au sein d'une même entre- prise. C'est le cas d'AT France, producteur troyen d'andouillette. L'entreprise de la fa- mille LEMELLE utilisait, avant la réalisa- tion du projet TEVE (Traitement des Eaux et Valorisation Énergétique), uniquement de l'énergie fossile et devait payer pour trai- ter ou éliminer ses effluents et ses co-pro- duits (eaux grasses, déchets d'équarrissage, etc

Situation initiale de l'entreprise

Aujourd'hui, le traitement de ses eaux grasses génère un déchet source d'énergie qui, ajouté aux co-produits, se substituent partiellement à l'énergie fossile. Par ailleurs, l'excédent de vapeur produit a permis d'im- planter une activité de blanchisserie pour nettoyer les vêtements de travail des em- ployés.

Ecologie :

Comment réduire la production de déchets

(9)

MAGAZINE

Avant de vous confier quels sont les remèdes naturels qui me permettent, en- core aujourd’hui, de mieux dormir, je voudrais vous parler de nutrition. « Que l’aliment soit ton seul remède » disait Hippocrate. Cet adage vaut aussi pour le sommeil : manger trop lourd ou trop gras le soir, et surtout consommer de l’alcool, ne va pas vous aider à bien dormir. Je pense que vous le savez déjà.

C’est pour cette rai- son que, dans la plu- part des conseils alimentaires géné- raux que j’ai parta- gés avec vous dans de précédentes let- tres, je vous recom-

mande de

consommer les pro- téines animales, avec des légumes verts et colorés, plutôt le matin ou le midi, et le soir, des sucres lents sous forme de cé- réales et de légumi- neuses mélangées, qui vous apportent l’ensemble des acides aminés nécessaires à votre construction métabolique et mus- culaire (qui se fait en partie la nuit, rappe- lez-vous).

Il faut cependant émettre une petite réserve : certaines personnes (dont je fais partie) ont tendance à avoir une résistance à l’insuline, et donc un taux d’insuline trop élevé lorsqu’ils consomment des céréales à indice glycémique élevé le soir.

D’autres ne digèrent pas bien les lé- gumineuses et les fibres. Pour ces personnes, il est bon de prendre un repas du soir le plus tôt possible, et de restreindre les quantités de sucres lents, même ceux ayant un indice glycémique bas comme les légumi- neuses. Si l’inflammation est déjà installée dans l’organisme, je conseille de privilégier les céréales sans gluten, c’est-à-dire le riz, le sarrasin, le petit épeautre, ainsi que

le quinoa (qui n’est pas une céréale).

Nous avons vu que le reflux gastro- intestinal (RGO) était une grande cause de mauvaise qualité du som- meil. Pour l’éviter, il n’y a pas « 36 solutions » : il vous faut manger tôt, marcher le plus possible dans la journée, éviter de boire en man- geant, ne pas consommer d’alcool le soir, et s’abstenir au maximum de protéines animales grasses (cer- taines viandes, la charcuterie et le fromage). L’idéal étant que vous ayez quasiment fini de digérer avant de vous mettre au lit.

Le traitement naturel de base du RGO afin d’éviter de prendre en continu des médicaments de type IPP[2] (qui ont de nombreux effets secondaires) est très simple : prenez, matin et soir, un citron pressé dans un verre d’eau tiède, avec une cuil- lère à café de bicarbonate de soude alimentaire et une autre de vinaigre de pomme.

Quelles sont les plantes pour mieux dormir ?

J’ai habité longtemps près d’un vieux tilleul, et lorsque venait la pé- riode de floraison, je n’avais plus aucun problème pour dormir ! En revanche, cela faisait aussi effet dans la journée : comme je travail- lais également à proximité de ce til- leul, je somnolais et avais du mal à me concentrer !

Sans pour autant planter un tilleul en face de votre chambre, n’hésitez pas à consommer régulièrement, avant de vous coucher, des bourgeons de plante (comme le « Tillia Tomen- tosa bourgeons », bourgeon de til- leul), qui sont beaucoup plus efficaces que les teintures-mères ou les tisanes puisqu’ils utilisent la par- tie la plus vivante et « jeune » des plantes.

Pour renforcer l’action du tilleul, je recommande souvent le Gemmo- phytol Sommeil Anti-stress des la- boratoires COPMED, qui associe des bourgeons de tilleul, d’aubé- pine, de romarin et de figuier. Pre- nez-en 10 gouttes matin et midi, et 20 gouttes le soir.

Pour ceux qui préfèrent les capsules, je recommande le Gemm’Vital sé- rénité de VIT’ALL, qui associe dans une capsule des bourgeons de til- leul, figuier, amandier et érable. Pre- nez une capsule matin et midi et 2 capsules le soir.

En pharmacie, on trouve également des complexes de plantes, associées ou non à de la mélatonine, comme

la passiflore, la verveine, le hou- blon, l’avoine, ou même des plantes plutôt hypnotiques comme le pavot de Californie ou le coquelicot. À vous de tester et d’observer si cela vous fait de l’effet. Si vous vous in- téressez à la complémentation ali- mentaire, vous avez certainement commandé et lu mon livre[3] consa- cré aux compléments alimentaires et à leurs principales cibles, avec le- quel vous est offert un petit précis intitulé Ces plantes indispensables pour votre santé . Vous y trouverez des détails supplémentaires sur les plantes pour le sommeil.

Trois huiles essentielles à votre secours

Savez-vous que quelques brins de lavande vraie (Lavandula angustifo- lia) peuvent modifier votre sommeil et vous changer la vie ? Mais il s’agit d’une variété bien spécifique de lavande, rare et noble, qui ne pousse qu’à plus de 1000 mètres, sur les hauts plateaux de Provence.

En pleine Première Guerre mon- diale, le brillant chimiste René- Maurice Gattefossé a fait distribuer de l’huile essentielle de lavande dans les tranchées, afin de permet- tre à nos « Poilus » de mieux dor- mir. Le chirurgien militaire Jean Valnet a fait de même dans les jun- gles indochinoises.

En effet, l’huile essentielle de la- vande réduirait directement votre taux de glutamate, cette substance qui accélère la vigilance de votre système nerveux. C’est comme un excitant qui dit à votre cerveau « Pense, pense, pense ! »:

C’est lui qui vous dit de vous ré- veiller au milieu de la nuit ; C’est lui aussi qui vous bombarde de pensées vous empêchant de vous endormir...

Le basilic tropical (Ocimum basili- cum), qui n’a rien à voir avec le ba- silic de cuisine (c’est un cousin), est un connu pour apaiser le stress : elle booste votre taux de GABA (de l'an- glais gamma-aminobutyric acid ), qui est le principal neurotransmet- teur inhibiteur du système nerveux central. Le GABA, c’est en quelque sorte l’opposé du glutamate : il dit « stop » à votre stress, à vos pensées folles, à vos inquiétudes, comme une pédale de frein qui arrête une voiture lancée. Les scientifiques le surnomment d’ailleurs « le bouton STOP du cerveau ».

Récemment, des chercheurs de deux

universités américaines presti- gieuses ont expliqué que le stress qui vous empêche de dormir serait dû à un déficit en neurotransmetteur GABA. L’université de Harvard a montré que les personnes stressées et les insomniaques possèderaient 30 % de GABA en moins que les autres. Et l’université de Floride a prouvé que ce déficit en GABA était quasiment inévitable avec l’âge.

À ces deux huiles essentielles, s’en ajoute une troisième : le petit grain bigarade. L'huile essentielle de petit grain bigarade possède des molé- cules antispasmodiques qui permet- tent de calmer les nerfs et de retrouver son calme dans les situa- tions de stress. Que cela soit du trac, de l’angoisse pré-examen, une peur de l'abandon, cette huile essentielle s’avère efficace. Elle possède égale- ment des vertus « positivantes », idéales pour vous aider à relativiser, retrouver votre énergie et joie de vivre.

Ces trois huiles essentielles, vous pourriez les prendre sous diverses formes, mais ce n’est pas toujours l’idéal. Pour obtenir toutes leurs propriétés, vous devez les prendre sous une forme très spéciale, la seule capable d’extraire les pré- cieuses molécules qu’elles contien- nent : la microencapsulation. Cette technique les rend 75 fois plus puis- santes que des extraits simples ! Sous cette forme, les huiles essen- tielles ont un atout que peu d’autres solutions naturelles possèdent. Elles sont parmi les seules substances na- turelles capables de traverser la bar- rière hémato-encéphalique, en mesure de pénétrer le sang et d’at- teindre votre cerveau. Leurs compo- sés (cétones, phénols, terpènes, etc.) se répandent ainsi doucement dans votre corps.

Je vous recommande un produit qui propose une synergie de ces trois huiles essentielles en microencapsu- lation : le « Complexe Stress-Som- meil » d’Alternatif Nutrition. Il contient des huiles essentielles 100

% pures, distillées en Auvergne à partir de plantes bio. Découvrez-le ici.

D’autres huiles essentielles à votre secours !

Si vous souhaitez bénéficier rapide- ment des bienfaits des huiles essen- tielles sur votre sommeil sans recourir à des formes microencap- sulées, rassurez-vous : c’est possi- ble. Il existe plusieurs autres huiles

essentielles qui vont vous détendre et favoriser votre endormissement ou éviter vos réveils nocturnes, sim- ples d’utilisation.

L’huile essentielle d’orange stimule le système immunitaire, calme et apaise. Seule ou mélangée à d’au- tres huiles, prenez-la en inhalation, ou versez-en quelques gouttes dans votre bain (tiède !) avant le coucher.

L’huile essentielle de marjolaine à coquilles est réputée pour ses vertus calmantes, et soulage stress et anxiété. D'une senteur champêtre, elle se diffuse parfaitement pour pu- rifier l'air ambiant et créer une at- mosphère de calme propice au sommeil. Elle stimule également le système parasympathique, je la conseille souvent en cas de symp- tômes d’hyperthyroïdie.

L’huile essentielle de mélisse est très relaxante et antistress, elle calme l’émotivité et apaise la mé- lancolie, mais surtout, elle améliore la digestion et la vidange gastrique ; elle est donc particulièrement indi- quée en cas de RGO (associée à l’huile essentielle de basilic).

L’huile essentielle de verveine calme le stress et améliore les états dépressifs (en cas de réveils en fin de nuit). Elle apaise certaines dou- leurs articulaires, diminue la tension artérielle et peut contribuer à préve- nir l’asthme.

L’huile essentielle de camomille noble est conseillée pour améliorer le confort digestif et faciliter l'en- dormissement. Calmante puissante du système nerveux, elle est réputée pour aider à dénouer les tensions, ou encore à lutter contre le stress, les insomnies ou les cauchemars.

Vous pouvez prendre ces huiles es- sentielles seules, ou en association pour une action synergique : prépa- rez-vous un mélange avec 5 millili- tres de chaque dans un flacon propre. Vous pourrez prendre 1 goutte de ce mélange directement sur la langue (ce sont des huiles es- sentielles douces) en deux prises, la première vers 18-19 heures, la se- conde 1 heure avant le coucher.

La nutrition favorisant le sommeil, les plantes et huiles essentielles que je viens de vous présenter doivent souvent être complétées par une prise attentive de certains complé- ments alimentaires. Le premier d’entre eux reste le magnésium. En- core faut-il savoir lequel prendre et comment le prendre, et ce n’est pas si facile, croyez-en mon expérience.

En dehors du magnésium et de la mélatonine, qui a bien d’autres inté- rêts que d’aider le sommeil, il y en a quelques autres qui vous garantiront un succès (presque) total sur votre sommeil, et le premier d’entre eux, vous le connaissez déjà : c’est le GABA.

Nous verrons tout cela en détail dans la prochaine lettre consacrée à votre doux et profond sommeil.

Sidi Moustapha Ould BELLALI bellalisidi@yahoo.fr Source : Docteur Dominique Rueff

Hygiène de vie

Précieux sommeil Partie 4

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