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Texte intégral

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La douleur

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ONT PARTICIPÉ À CET OUVRAGE

Jacques André Catherine Azoulay

Maurice Corcos Paul Denis Michèle Emmanuelli

Vincent Estellon Bernard Golse Sylvain Missonnier

Françoise Neau Alexandrine Schniewind

Benoît Verdon

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Sous la direction de

Catherine Chabert

La douleur

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Aux termes du Code de la propriété intellectuelle, toute reproduction ou représentation, intégrale ou partielle de la présente publication, faite par quelque procédé que ce soit (reprographie, microfilmage, scannérisation, numérisation…) sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

L’autorisation d’effectuer des reproductions par reprographie doit être obte- nue auprès du Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC), 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris, tél. 01 44 07 47 70, fax 01 46 34 67 19.

Cet ouvrage est issu des actes de la journée scientifique du Laboratoire de psychologie clinique

et psychopathologie, LPCP, organisée par Catherine Chabert

Conception de la couverture : Anne Hébert

Version PDF © Éditions érès 2015 CF - ISBN PDF : 978-2-7492-4913-1 Première édition © Éditions érès 2015 33, avenue Marcel-Dassault, 31500 Toulouse, France

www.editions-eres.com

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Table des matières

Introduction

Catherine Chabert. . . 9 La douleur du transfert :

une force d’attraction ?

Catherine Chabert. . . 13 Restriction de la douleur,

douleur de la restriction

Paul Denis. . . 31

L’ENFANT DES LIMBES

Entre douleur et fureur,

une passion de la haine en périnatalité

Sylvain Missonnier. . . 47 L’enfant et la douleur autistique.

Entre pulsion et objet

Bernard Golse. . . 65

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La douleur

CE TEMPS QUI NE PASSE PAS

La douleur qui se tait n’en est que plus funeste

Jacques André. . . 79 Les temporalités douloureuses

et le vécu de l’ennui

Alexandrine Schniewind. . . 95

ENTRE LE RÊVE ET LA DOULEUR

Trajectoires de la douleur

Michèle Emmanuelli. . . 117 La douleur d’exister

Vincent Estellon. . . 133

UNE IDEE INCURABLE

Psychose, douleur et création : des liaisons singulières

Catherine Azoulay. . . 155 Eros doloris

Maurice Corcos. . . 173

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Table des matières

LE MORT ET LE VIF ENTRELACÉS

Touchées au mort, touchées au vif : enjeux du transfert

Françoise Neau. . . 201 La maladie d’Alzheimer, entre présence

et absence à soi-même

Benoît Verdon. . . 225

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À J.-B. Pontalis

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Introduction

Catherine Chabert

Dans la traversée de la vie, de ses tout-débuts jusqu’à son extrême fin, dans ses liaisons possibles avec le plaisir ou dans sa radicalité mélancolique, la douleur reste la compagne fidèle du corps et de la psyché,

« un pur éprouvé, impensable et indicible ».

La douleur relève de l’effraction, par rupture des barrières, par excès d’excitation, une implosion violente qui déborde les limites du moi-corps. Si le privilège est accordé à l’expérience de satisfac- tion dans la construction du psychisme, du moi et de ses objets, dans la création des fantasmes et des représentations, la douleur fait toujours retour, comme expérience humaine inéluctable et sans doute indispensable parce que toujours liée à la perte d’objet : « Là où il y a douleur, c’est l’objet absent perdu qui est présent ; l’objet présent actuel qui est absent. Du coup, la douleur de séparation apparaît comme secondaire à une douleur nue, absolue », écrit J.-B. Pontalis.

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Il existe chez Freud une théorie originale de la douleur, très explicitement présente aux commen- cements – quelle qu’en soit la cause, la douleur est toujours réelle et violente –, et bien plus tard – le passage de la douleur corporelle à la douleur psychique transforme l’investissement narcissique en investissement objectal. Elle se découvre aussi bien dans l’introduction du narcissisme qu’à propos du traumatisme, du masochisme et de la pulsion de mort.

Cependant, ce qui nous importe, au-delà de la théorie, ce sont la place et la fonction de la douleur arrimée à la passion et au transfert : la réaction thérapeutique négative en constitue le paradigme puisqu’elle témoigne du refus d’un changement paradoxalement éprouvé comme un insupportable renoncement.

Les formes et les forces de la douleur, la pluralité de ses expressions et de ses actions permettent- elles d’approcher son essence et sa spécificité ?

***

En hommage à J.-B. Pontalis1, nous avons donné aux parties de cet ouvrage les titres de ses livres ou articles marquants. Cette idée s’est révélée féconde pour articuler les contributions des auteurs : L’enfant des limbes (Sylvain Missonnier,

1. J.-B. Pontalis est décédé le 15 janvier 2013. Il devait participer au colloque de Carnet PSYà l’origine de ce livre.

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Introduction 11

Bernard Golse), Ce temps qui ne passe pas(Jacques André, Alexandrine Schniewind), Entre le rêve et la douleur (Michèle Emmanuelli, Vincent Estellon), Une idée incurable (Catherine Azoulay, Maurice Corcos), Le mort et le vif entrelacés (Françoise Neau, Benoît Verdon). Ces partitions à deux voix ouvrent des perspectives nouvelles dans différents champs de la psychanalyse et de la psychopathologie, en respectant la dynamique métapsycho-logique et son association indispensable avec la clinique.

La douleur est, en quelque sorte, l’expérience consti- tutive, fondatrice de la psyché humaine. Son déploie- ment dans la dynamique des traitements analytiques est à la fois admis, craint et attendu, puisqu’il noue les mouvements compliqués du transfert dans les aléas de l’idéalisation et de la déception, de l’amour et de la haine, toujours sur la crête, entre conquête et vertige du vide, toujours bousculé par l’équilibre instable du moi et de l’objet, toujours saisi dans l’entre-deux de la sexualité et de la mort.

La douleur ne se confond ni avec la détresse ni avec la souffrance, elle en désigne l’au-delà, dans une radicalité qui défait les liaisons trop convenues entre les affects et les représentations : comme éprouvé pur, elle peut exclure la part de l’autre, et en particulier sa fonction consolatrice ; elle peut aussi, et ce sont là son essence et son destin dans l’analyse comme dans la littérature, constituer un formidable point d’appel pour les mots et donc pour celui qui les dit ou les écrit.

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Catherine Chabert, professeur de psychologie clinique et de psycho- pathologie à l’université Paris-Descartes, Sorbonne Paris Cité

LPCP(EA4056), psychanalyste, membre de l’APF (Association psychanalytique de France)..

La douleur du transfert : une force d’attraction ?

Catherine Chabert

Une fois n’est pas coutume : je n’irai pas direc- tement aujourd’hui vers les textes de Freud…

Il me revient plutôt, me semble-t-il, d’introduire cet ouvrage en m’attachant au point de vue de J.-B. Pontalis, et plus précisément sur ce qu’il nomme, à la suite de Freud, la « douleur psychique ». L’identité du mot « douleur », lors- qu’il désigne des éprouvés physiques et psychiques, maintient la tentation d’une analogie dans les essais de construction de ce que peut

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La douleur

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être la douleur dans une perspective analytique et plus encore métapsychologique. Le commun recentrement narcissique qu’impliquent la douleur corporelle et la douleur psychique reste une donnée de base qui permet une première tentative de différenciation ordonnée par la référence au narcissisme ou à l’objectalité. Une distinction s’im- pose notamment entre angoisse et douleur : l’an- goisse, lorsqu’elle s’attache aux effets de la perte, pourrait être différenciée de la douleur dans la mesure où elle est davantage rattachée à l’objet, alors que la douleur, en première approche, concernerait essentiellement le moi, et d’abord le moi-corps : c’est le même modèle, strictement le même, qui sert à Freud pour rendre compte de la douleur physique et de la douleur psychique.

« Comme si, avec la douleur, le corps se muait en psyché et la psyché en corps. Pour ce moi-corps, ou pour “ce corps psychique”, la relation conte- nant-contenu est prévalente, qu’il s’agisse de douleur physique ou psychique » (Pontalis, 1977, p. 26).

Cliniquement, la douleur psychique passe par des éprouvés corporels, elle témoigne d’un appel centripète qui attire de puissantes quantités d’énergie, et se détourne, semble-t-il, des sollici- tations par les objets. Qu’en est-il, cependant, du statut de ces objets lorsqu’ils sont emportés par une intériorisation parfois proche de l’incorpora- tion – si l’on accepte d’utiliser ce terme analogi- quement, pour parler d’un corps psychique ?

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La mélancolie en offre une des traductions, voire une illustration paradigmatique : il est sûr que les attaques qui s’acharnent contre le moi visent tout autant l’objet qui se confond avec lui du fait du rebroussement narcissique spécifique de la mélan- colie. Et pourtant, cette stratégie inconsciente reste pendant longtemps ininterprétable : en dégager la part agressive et haineuse contre l’objet relève d’une interprétation sauvage si elle est trop précoce ; elle viendrait dénoncer un crime inima- ginable pour cette logique farouchement autar- cique, portée par l’érection d’un moi massivement disqualifié, conçu dans les formes les plus violentes que le narcissisme négatif est susceptible d’in- venter. Que dire encore lorsque le moi s’éprouve comme une pourriture misérable, au plus près de l’ordure ou du déchet ?

Se référer à la haine contre l’objet soutient une démarche tout aussi vaine car, au-delà de l’attaque, c’est aussi une sorte de protection de l’objet qui se découvre : bien que nous ne soyons pas encore confrontés ni au masochisme ni au sacrifice, il apparaît souvent que l’acharnement contre le moi constitue, dans certaines conditions, et aussi para- doxal que cela puisse paraître, une tentative de protection de l’objet, une manière de se dresser comme un corps défendant l’autre, au prix d’une identification du moi au plus misérable, au plus coupable, au crime et à l’immonde : comme si cette assomption totale – et totalitaire – lavait en quelque sorte l’objet de toute suspicion, de toute

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imperfection, en le maintenant dans une pureté idéale. Nous pourrions trouver les traces de cette sauvegarde d’allure maniaque à travers laquelle se déploie et se déchaîne une idéalisation qui confond, elle aussi, et le moi et l’objet.

Dans son texte consacré à la douleur psychique, J.-B. Pontalis rappelle que la douleur mélanco- lique ne s’éprouve pas nécessairement d’emblée comme douleur psychique. Simon, le patient qui l’occupe, apparaît d’abord très loin d’une quel- conque sensation de souffrance ou de douleur. En dépit d’une histoire d’enfance tragique, qui pour- rait appeler d’emblée toutes les constructions réfé- rées au traumatisme et à la perte d’amour, Simon n’établit aucun lien entre la disparition de tous ses souvenirs d’enfance et la disparition brutale de ses parents : peut-être parce que le plus impos- sible pour lui, à ce moment-là, est d’établir ou de prendre contact avec ses éprouvés et plus parti- culièrement avec ses affects, alors que pour l’ana- lyste, ces liaisons sont déjà présentes, en attente d’application. Situation banale au demeurant si l’on pense à tous les débuts d’analyse où les connexions se mettent très vite en place, trop vite parfois dans la tête de l’analyste, avec l’amorce d’une construction susceptible de donner du sens à une expérience qui pourtant s’annonce, au départ, essentiellement opaque, fermée, imparta- geable. Il nous faut bien le reconnaître, face à la radicalité impénétrable qu’implique la douleur, l’effroi qui est le nôtre cherche à tout prix à l’ap-

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privoiser : et l’apprivoiser consiste justement à établir des liens avec un système de représentations nourri de fragments de l’histoire du patient, de matériaux théoriques et métapsychologiques, et sans doute aussi, de notre propre réalité psychique, autant d’éléments constitutifs du contre-transfert dont on peut considérer, en pareilles circonstances, à quel point il serait plus juste de le nommer

« transfert de l’analyste » ! Cette entreprise permet de créer une forme de commerce rendant suppor- table l’affrontement à un monde étranger – celui du patient, étranger pour nous et pour lui-même – et donc hostile par définition.

C’est par la voie du transfert et seulement par cette voie, à mon avis, que les configurations apparem- ment aporétiques fomentées par la douleur sont susceptibles d’être délogées de leurs racines.

Je reviens à Simon et à ce qu’en dit son analyste :

« Paradoxalement, c’est parce que la douleur psychique était chez Simon singulièrement manquante – et même les formes les plus habi- tuelles de l’angoisse – qu’il m’a fait percevoir ce que pouvait signifier l’expérience de la douleur et le refus organisé d’aller à sa rencontre » (ibid., p. 263).

Simon n’a pas de souvenirs d’enfance « puisque, dit-il, j’ai été si tôt orphelin ». Autrement dit, commente J.-B. Pontalis, les parents ont entraîné dans la mort un enfant vivant, illustration magis- trale de l’identification mélancolique s’il en est.

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La douleur

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D’emblée, l’analyste est sensible à une sorte de dissociation entre la prévalence des processus de pensée, et l’expression quasiment nulle d’affects.

Les indices de transfert, très volatils, montraient que Simon attendait de son analyste qu’il fonc- tionne comme un répondeur automatique, un interprète savant de ses rêves. Mais en deçà, il attendait que l’analyste prenne soin de l’enfant en lui, le tout petit enfant, intact et intouché, précieu- sement caché derrière une folle productivité de rêves et d’associations dont la dimension repré- sentative était la seule apparente.

C’est par la douleur physique – des maux de dents – que Simon fit connaissance avec la douleur : il hésitait, donnerait-il son argent au dentiste ou à l’analyste ? C’est celui-ci qu’il choisit, et la douleur surgit, discrètement d’abord, par une séance de larmes, suivie d’une patiente redécou- verte de la mère, découverte aussi pour l’analyste qui n’en savait jusqu’ici que la mort tragique, et c’est « exactement dans le même mouvement » que Simon prit aussi corps et vie pour lui.

« Sa machine verbale et intellectuelle trop agile commença à grincer (les mots lui manquèrent), il put renoncer à certaines gratifications narcissiques puériles, la séduction homosexuelle si manifeste dans le transfert laissa la place à une expérience partagée de la douleur, où une psyché, qui ne serait pas coupée de ses racines et trouverait sa chair, pouvait naître » (ibid., p. 266).

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Les développements de J.-B. Pontalis à propos de cette cure, de ces retrouvailles avec l’objet perdu m’intéressent hautement pour la suite de mon propos. Il insiste d’abord sur la présence insidieuse de la douleur chez Simon, non reconnue et identi- fiée comme telle, mais sensible a contrario : défense maniaque, hyperproductivité de rêves, recherche fébrile de techniques de manipulations de signes…

En eux-mêmes, ces renversements constituent le noyau des mouvements de transfert. Mais, et J.-B. Pontalis y insiste, au-delà des retrouvailles avec cette mère aimée et haïe, au-delà du lien qui put désormais s’établir avec elle dans une configuration qui permit au deuil de se déployer, pour le meilleur du processus qu’il promeut, c’est-à-dire par son marquage objectal, au-delà, cette disparition avait privé Simon, brutalement, d’un objet à aimer mais tout autant, d’un objet à émouvoir et à faire souffrir:

« Il se trouvait alors réduit à fonctionner en circuit fermé » (ibid., p. 266), un circuit narcissique, auto- érotique, autohaineux, dont les tendances obses- sionnelles compulsives étaient le produit.

*

Bien qu’en apparence très éloigné de Simon, Gabriel m’est progressivement apparu comme un potentiel petit frère de cette figure presque héroïque de la psychanalyse que représente Simon- Georges Perec.

Le motif de sa demande a d’emblée été original – et je dis original parce que la formulation en a été immédiate et directe alors qu’il faut souvent de très

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longs temps d’analyse pour qu’elle puisse être reconnue dans sa nudité, sans fard : Gabriel, à plus de 40 ans, souffre de ne pas être capable d’aimer, de n’avoir jamais pu aimer. Bel homme, charmant et discrètement séducteur, il reste toujours objet d’amour, voire de passion, sans pour autant n’avoir jamais pu éprouver lui-même qu’un espoir d’aimer éphémère, immédiatement suivi de déception puis de lassitude. À vrai dire, Gabriel s’ennuie, il s’ennuie sans fin, il s’ennuie de ne pas aimer, il s’ennuie de ne rien aimer. Il travaille de manière ponctuelle et efficace mais n’a aucun désir pour ce qu’il fait, aucune estime pour ses compétences. J’aurais pu le comparer à un héros romantique traînant son mal de vivre dans un siècle anachronique s’il n’y avait pas eu en lui une fureur de vivre taraudante, une énergie intense qu’il s’efforçait de dépenser compul- sivement dans un activisme autoérotique éreintant dont il ne découvrit la valeur de défense anti-objec- tale que plus tard, quand je lui fis remarquer que ses séances masturbatoires n’étaient jamais aussi pressantes et forcenées qu’avant ses séances d’ana- lyse – comme s’il lui fallait dépenser toute son énergie, jusqu’à s’imaginer en être vidé, pour arriver à me rencontrer.

Il est animé par une haine féroce contre sa famille : son père, brillant, léger, infidèle, cruel ; sa mère, déprimée et autoritaire, dépendante de son époux volage qu’elle idolâtre et méprise tout à la fois ; ses frères auxquels il ne pardonne pas de l’avoir tyrannisé pendant son enfance.

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