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Département de français

N

o

de série :

N

o

d’ordre :

Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de master Spécialité : Sciences du langage

Thème

Présenté par : Sous la direction de : • BOUTERRA Samiha Mme. KERBOUB Ouidad • BOUMETREK Fatima

Membre de jury : Président :

Rapporteur : Mme. KERBOUB Ouidad Examinateur:

Juin 2017

Analyse morphosyntaxique des

expressions figées dans le journal le

Quotidien d’Oran

(2)
(3)

Département de français

N

o

de série :

N

o

d’ordre :

Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de master Spécialité : Sciences du langage

Thème

Présenté par : Sous la direction de : • BOUTERRA Samiha Mme. KERBOUB Ouidad • BOUMETREK Fatima

Membre de jury : Président :

Rapporteur : Mme. KERBOUB Ouidad Examinateur:

Juin 2017

Analyse morphosyntaxique des

expressions figées dans le journal le

Quotidien d’Oran

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Nous remercions notre professeur encadreur Mme KERBOUB Ouidad Pour Son soutien et pour le temps Qu’elle nous a consacré.

Nous remercions les membres du jury Nous remercions tous nos enseignants depuis le

Cycle primaire jusqu’à l’université.

Nous remercions le chef du département et tous les membres du Département de français.

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A tous ceux qui par un mot, ou geste, m'ont donné la force de continuer A tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce mémoire.

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A mes frères… A mes sœurs … … Qu’ils trouvent dans ces mots l’expression de ma profonde gratitude

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L’étude des expressions figées s’intéresse d’une propriété des langues naturelles dont l’importance a été méconnue pendant longtemps .il s’agit du phénomène du figement qui n’a pas été totalement ignoré mais son ampleur échappait à la plupart des auteurs. Parmi les premiers qui ont évoqué ce phénomène on cite O. Jespersen qui suppose l’existence de deux principes opposés dans la langue: liberté combinatoire et le figement .Cette conception qui était une innovation dans le domaine des sciences du langage a été suivi par plusieurs études, cependant ces travaux ne sont pas entrées dans les écoles et n’ont pas franchi la barrière des programmes scolaires .Ainsi, il y avait une perception collective simpliste du mot composé comme cette forme qui a trait d’union. Le phénomène du figement a été occulté par l’absence de dénominations conventionnelles et de définitions rigoureuses de sorte qu’on est en présence de strates définitionnelles très souvent incompatibles.

A ce propos, cette recherche en sciences du langage, se propose d’étudier les expressions figées dans la presse écrite algérienne francophone : le quotidien d’Oran. Le choix de ce journal algérien francophone s’explique par leur importance sur la scène médiatique.

Nous nous sommes intéressées à l’utilisation des expressions figées dans la presse écrite francophone algérienne afin de répondre au questionnement suivant :

Comment fonctionnent les expressions figées dans le Quotidien d’Oran ?

Pour répondre à cette problématique nous allons proposer quelques hypothèses qui sont d’une certaine pertinence:

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- Les expressions figées seraient, d’un point de vue sémantique, des unités lexicales

Voire lexico-sémantiques à fixité absolue et surtout étroitement liées au jeu de synonymie.

- Sur le plan morphosyntaxique, la quasi-totalité des expressions figées répondrait à une structure linguistique bien particulière, particularité qui permet la distinction d’une expression figée d’avec une expression libre.

Par ce présent mémoire, une recherche est effectuée sur l'interprétation des expressions figées, du français vers Langue des Signes Française (désormais LSF). Selon Rey et Chantereau1, les expressions figées sont « des formes figées du discours, formes convenues, toutes faites, héritées par la tradition ou fraîchement crées, qui comportent une originalité de sens (parfois de forme) par rapport aux règles normales de la langue ».

Nous allons nous garantir l’authenticité des hypothèses par le biais d’un travail analytique qui passera en revue les expressions figées rassemblées dans la rubrique « tranche de vie » du « quotidien d’Oran » au cour des années 2014- 2015-2016.

L’objet de cette recherche est mené dans le chemin d’analyse par rapport à une période donné, les nouvelles unités lexicales parues dans l’une des chroniques de ce journal, selon des étapes bien déterminées pour que nous puissions constaté de quelle manière les journalistes algériens utilisent la langue française le plus souvent.

La présente recherche se compose de deux parties : la première partie est d’ordre théorique, le deuxième est d’ordre pratique.

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Dans le premier chapitre de notre recherche nous définissons les concepts clés autour du figement et mentionnons le rapport entre l’expression figée et l’expression idiomatique. Ainsi qu’aux locutions collocation .afin de pouvoir analyser une expression figée comme locution, expression libre doués de sens précis.

Dans le deuxième chapitre, nous traiterons le phénomène de figement et ses critères linguistiques .ainsi que les caractéristique majeurs qui caractérisent les expressions figées .par ailleurs nous traiterons le dé figement comme phénomène contraire au figement.

Le dernier chapitre représente une étude analytique sur notre échantillon, nous donnons une brève présentation du corpus et nous expliquons également notre choix de la rubrique. Nous effectuons ensuite une analyse détaillée d’un échantillon des expressions repérés, nous les analysons en faisant appel aux différents procédés mentionnés dans les premiers chapitres.

Le travail s’achève par une conclusion dans laquelle nous faisons un résumé des résultats obtenus pendant la recherche toute en essayant également de voir si notre recherche a apporté les réponses aux questions que nous nous sommes posés sur ce thème.

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De la notion du

figement

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Dans ce présent chapitre, nous essayons de mettre au jour plusieurs définitions qui ont relation au phénomène du figement. Il sera aussi question de distinguer le terme de figement que celui de l’idiomatisme.

I. Les locutions

Pour le dictionnaire de linguistique des sciences du langage (1994), l’entrée en questions est suivie de cette définitions : « la locution est un groupe de mots (nominal, verbal, adjectival) dont la syntaxe particulière donne à ces groupes le caractère d’expression figée et qui correspond à des mots uniques».

Ainsi, faire grâce est une locution verbale(ou verbe composé) correspondant à gracier, […] ; mise en jeu est une locution nominal(ou nom composé).

Selon Alain Rey (1977 :28), « la locution est une unité fonctionnelle plus longue que le mot graphique et appartenant au code de la langue (devant être prise)en tant que forme stable et soumise aux règles syntaxiques….l’expression est cette même réalité considérée comme une manière d’exprimer quelque chose elle implique une

rhétorique et une stylistique étymologiquement ,le mot locution signifié manière de dire ;la tradition grammaticale attribue

l’appellation de locution a des séquences inférieures au niveau de la phrase. En effet, les phrases entièrement figées sont généralement appelées expressions idiomatiques ».

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II. Les collocations

Avant d’entamer une analyse syntaxique et formelle de ces expressions figées, nous tenterons d’abord de préciser ce qu’on entend au juste pour la forme lexical collocation et d’en présenter quelques typologies dont la locution ,la collocation , et la phraséologie etc.

En linguistique, une collocation une cooccurrence privilégiée, un rapprochement de terme qui, sans être fixe, n’est pas fortuit, comme : voix suave, tirer profit, calme olympien, entrainer des conséquences .on parle aussi d’expression ou de locution figée .la collocation intéresse les linguistes car elle manifeste une relation potentielle entre les mots d’une langue, indépendante du locuteur.

(http fr.wikipedia.org wiki collocation)

E. lipichitiz (1981), par exemple dira L. Langlois (1996),

Utilise tour à tour phraséologies et phraséologismes pour parler de groupements qui ne sont pas créés au fur et à mesure des besoins, mais qui sont reproduits intégralement par l’usager, car ils sont formés d’avance.

La désignation ‘collocation ’est d’origine anglaise .Lucie Langlois, (bitexte, biconcordance et collocation, 1996) rappelle que le terme collocation a été proposé par j.R Firth (1951) et que, comme sur beaucoup de termes concepts méthodologiques en linguistique et en lexicographie, les spécialistes divergent autant sur sa définition que sur sa définition que sur ce qu’il est censé désigner.

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III. Idiome

Dans la plupart des définitions de l’idiome, c’est le sens déviant qui est le critère le plus important, mais certaines définitions prennent aussi en considération des restrictions syntaxiques. Ainsi, Fontenelle (1994:43) fait remarquer, que dans un idiome, plusieurs opérations syntaxiques sont impossibles à effectuer, telles que la passivation, la pronominalisation et l’insertion. Selon lui, il n’est pas non plus possible de faire subir aux idiomes l’opération syntaxique de clivation. Selon Benson, un idiome est relativement figé (« relatively frozen »). Certains changements, d’ordre tant lexical que grammatical, sont pourtant possibles (Benson 1985:66).

Un autre souci est de séparer l’idiome de la collocation. Une différence proposée est que, dans une collocation, le sens est inférable à partir du sens des mots : « the collocations […] are not ‘idioms’ : their meanings are more or les sinferrable from the meanings of their parts, even though the epositions in the collocations are not prédicable » (Benson 1985:62). Nous allons voir que le consensus est loin de régner en ce qui concerne la définition de la collocation.

IV. L’expression figée

Expression figée vient du mot figée qui désigne que l’expression est fixée dans une formule inchangeable, ça veut dire qu’elle ne varie pas selon le contexte, comme l’a confirmé Lars Lindbergh :

[…] Quant au mot « figée », il peut étonner au premier abord, mais il est préférable, me semble-t-il- il, à « fossile ou à « pétrifiée »,

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parce que ceux-ci font penser à quelque chose de mort, tandis que les locutions en question restent vivantes, bien que d’une autre manière qu’à l’origine. De plus, « figée » peint mieux que « fixe » le changement qu’ont subi ces locutions.

AMOSSY, R., et HERSCHBERG PIERROT (2005 : 89).

Le mot figée vient du phénomène linguistique qui se nomme le figement .

Selon le Dictionnaire de Linguistique des sciences du langage, l’expression figée est définie comme:

[…] des suites de mots qui n’obéissent pas aux règles générales de construction de syntagmes ou de phrases qui n’admettent pas de variations, ou moins dans des limites restreintes aux articles, aux temps des verbes, aux temps des verbes, aux insertions d’adjectifs (prendre le taureau par les cornes, être à la botte de quelqu’un, donner un chèque en blanc à quelqu’un.

(Dubois : 202)

L’expression figée est un groupe hétérogène de mots (plus de deux mots) qui sont des lexèmes reproduits. Selon Gaston Gross, l’expression figée est : « […] une phrase qui n’a pas de lecture compositionnelle,

mais il arrive qu’une phrase donnée puisse avoir deux lectures possibles: l’une transparente et l’autre opaque ». GROSS, G (1996 :4)

La première lecture : dite transparence consiste de dégager le se ns de l’expression par une image mentale.

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La seconde lecture : opaque consiste à dégager le sens connoté de l’expression.

Voyons l’exemple ci-après :

Pierre met les points sur les i avec sa copine :

-Sens compositionnel: Pierre écrit la lettre i .

-Sens opaque : Pierre met les choses au point.

La structure des expressions figées est floue parce qu’elles sont limitées par des phrases libres ; celles-ci sont formées spontanément à l’oral, et on peut faire l’opération de commutation par l’axe paradigmatique. Ainsi Georges Misri définit la notion d’expression figée comme suit:

Tout groupe de monèmes qui présente un blocage total ou quasi-total des axes paradigmatiques et syntagmatiques, c’est-à- dire une impossibilité ou une réduction importante des possibilités de commutation et / ou d’expansion partielle.

(LE ROI,V. M : 11)

Par exemple: Ahmed mange une pomme.

Il mange une pomme.

Ahmed mange une grosse pomme.

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Dans ce cas, on peut développer la phrase libre par des adjectifs, des groupes nominaux.

Afin d’enrichir le sens de la phrase. Mais dans le cas des phrases figées, elles restent limitées par ses unités lexicales auxquelles on ne peut ajouter un nouveau mot.

V. L’expression idiomatique

L’expression idiomatique vient du mot idiome qui signifie une langue propre à une communauté donnée. Selon Bernard Cerquiglini : «Expression idiomatique ça veut dire propre à un idiome, propre à une

langue, par exemple en français on dit casser sa pipe pour mourir, il y a qu’en français qu’on dit « casser sa pipe pour mourir» Ce qui veut dire

qu’elle n’a pas de sens que dans la langue à laquelle elle appartient, son sens dépend de la langue dans laquelle elle est créée.

Le mot idiome vient du latin (idioma). Dubois (1994 :.239). Propose dans le Dictionnaire de Linguistique des sciences du langage la définition : « On appelle idiome le parler1spécifique d’une communauté donnée, étudié dans ce qu’il a de particulier par rapport au dialecte ou à la langue auxquels il se rattache. »

L’expression idiomatique est définie par le Dictionnaire de Linguistique et des sciences du langage comme :

Toute forme grammaticale dont le sens ne peut être déduit de sa structure en morphèmes et qui n’entre pas dans la constitution d’une forme plus large : Comment vas-tu ? How do You do ? Sont des expressions idiomatiques.

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L’expression idiomatique est une expression particulière à une langue qui n’a pas d’équivalent littéral dans une autre langue. En d’autres termes, cette notion renvoie à un idiome qui précise la source ou bien l’origine de l’expression. Comme l’exemple cité par Bernard Cerquiglini : en français, on dit casser sa pipe . En anglais, on peut dire to kick to bucket , ça veut dire renverser le seau . Cerquiglini Bernard : (2015 :29)

On prend un autre exemple: en français (France) avoir la main verte , en français (Québec) avoir le pouce vert , en anglais (Amérique) to have a green thumb , en anglais (Grande Bretagne ) to have green fingers .

Dans cet exemple, le sens des expressions précédentes est être doué pour le jardinage. Malgré qu’elles aient le même sens, elles ont des structures différentes (utilisant des mots différents) comme : en France : la main ; en Québec: le pouce ; en Amérique: thumb (le pouce) et en Grande Bretagne: fingers (les doigts).DJERRAYA Imane (2015 :30)

VI. Expression libre

Nous définissons l’expression libre comme étant toute expression n’imposant pas des restreintes de construction phrastique. Elle s’appose donc à « expression figée ».

Exemples :

- Il bat son adversaire et Il bat ses adversaires

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- Il bat de la besogne et Il bat des besognes

Nous remarquons à travers ces deux exemples que l’expression libre est libre de par son aptitude à subir certaines modifications tant sur le plan morphosyntaxique (la négation dans notre cas) que sur le plan sémantique.

VI I. Unités phraséologiques

Ce terme ne reprend pas fidèlement le concept de “figement“ car les unités phraséologiques sont des locutions où la cohésion des termes est absolue. Elles se définissent comme suit :

Une unité phraséologique représente un groupe de mots où les mots qui composent le groupe perdent toute signification et l’ensemble seul en a une […] Cette signification doit être nouvelle

et non équivalente à la somme des significations des éléments.

BALLY Charles (1951 :8)

Ceci explique le caractère immuable de toute unité phraséologique, d’où l’intérêt prépondérant de la notion de cohésion lexicale et sémantique. Nous signalons ici que la notion de phrase acquiert ou devrait avoir, elle aussi, une cohésion dans la combinaison des unités qui la composent. Elle régit la suite de ces unités en leur faisant respecter des contraintes syntaxiques, lexicales, sémantiques ou encore prosodiques et stylistiques. Une fois les unités phraséologiques segmentées, elles perdent inéluctablement leur sémantisme de groupe. LAHLALI Samir (2012 :8)

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Il parait clairement que le figement est un processus qui s’inscrit beaucoup plus que les autres mécanismes de la langue dans l’idiomaticité et dans ce qu’il y a de plus spécifique, le figement est considéré comme un aboutissement ultime de l’idiomaticité.

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Chapitre II

Critères Linguistiques Du

Figement

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Dans ce chapitre, on va citer plusieurs définitions du phénomène du Figement le dernier est important dans nos actes de langage, on va essayer de mettre au jour les définitions de ce phénomène il sera aussi question d’expliquer le terme défigement ainsi que les critères et les caractéristiques des expressions figées.

I. Le figement

I.1. La notion du figement

Plusieurs auteurs. Dans son livre Les expressions figées du français, Gaston Gross (1996b : 3) met en évidence l’obscurité qui règne dans le domaine du figement, due essentiellement au fait « que les travaux effectués dans ce domaine n’ont pas franchi la barrière des programmes scolaires. Le phénomène de figement est resté donc marginal ».

David Gaatone (1997 : 168) remarque que « ce qui avait longtemps été considéré comme un phénomène marginal, comme une série d’exceptions, se révèle être en fait caractéristique des langues humaines naturelles ».

A ces difficultés s’ajoute, dans le cas du figement, la terminologie particulière propre à certains linguistes43 et qui est le reflet de points de vue théoriques différents. Les différentes définitions proposées ne sont pas superposables. « On ne cesse de changer d’optique, de sorte qu’on perd de vue le fonctionnement réel des éléments au profit de préoccupations terminologiques » (G. Gross 1996b : 5).

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D’après G. Gross (1996: 7) la définition de la notion de figement implique à la fois deux paramètres différents : - « d’une part, le fonctionnement syntaxique interne d’une suite donnée, qui peut être libre ou faire l’objet de différents niveaux de restrictions ; - et, d’autre part, la signification de la suite, qui est ou non le produit de celle de ses éléments constitutifs ». Partant de ce constat, G. Gross (1990a, 1996b) propose une série de critères syntaxiques et sémantiques permettant de distinguer les formes figées des formes libres. Rappelons ici le principe général de cette distinction : « Une séquence de mots simples est figée (ou composée) si l’une au moins de ses propriétés syntaxiques, distributionnelles ou sémantiques ne peut pas être déduite des propriétés de ses constituants ». Nous nous rendons donc compte que le figement sémantique et le figement syntaxique sont deux aspects d’un même phénomène. Dans ce chapitre, nous exposerons tout d’abord les propriétés générales qui caractérisent le phénomène de figement indépendamment des aspects particuliers qu’il peut revêtir dans les différentes parties du discours. Nous appliquerons en même temps ces propriétés générales (ou critères généraux) aux adverbes grecs.

Ensuite, nous exposerons les critères formels sur lesquels nous nous sommes appuyée afin d’identifier les adverbes figés dans les textes et les intégrer dans notre dictionnaire électronique et dans nos tables de lexique-grammaire. Finalement, nous donnerons un aperçu global45 des structures adverbiales, retenues dans la présente étude, par rapport à leur degré de figement.

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I.2. Définitions

Les définitions proposées pour le nom « figement » ou l’adjectif « figé » sont très variées. L’adjectif « figé » est défini de la manière suivante dans divers dictionnaires et ouvrages:

Lexis : « Figé : se dit d’un mot, d’une construction qui cessent de subir dans la langue une évolution. »

Petit Robert : « Expression, locution figée : dont on ne peut changer les termes et qu’on analyse généralement mal ».

Ces définitions sont pour le moins laconiques et se contentent de souligner l’existence du phénomène tout en supposant que celui-ci est irrégulier. La remarque faite sur les expressions figées donnée par Alain Rey et Sophie Chantreau dans leur « Dictionnaire d’expressions et locutions » (1997) fournit davantage de précision :

Dictionnaire d’expressions et locutions (1997): « Un lexique ne se définit pas seulement par des mots simples et complexes, mais aussi par des suites de mots convenues, fixées, dont le sens n’est guère prévisible […]. Ces séquences, on les appelle en général des locutions ou des expressions. »

Les dictionnaires de linguistique se veulent plus précises et détaillées.

Le Dictionnaire de linguistique (1973) donne donc une définition un peu moins vague et s’appuie sur des exemples :

Dictionnaire de Linguistique (Larousse) (1973): « Figement : Le figement est un processus linguistique qui, d’un syntagme dont les

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éléments sont libres, fait un syntagme dont les éléments ne peuvent être dissociés. Ainsi, les mots composés (compte rendu, pomme de terre, etc…) sont des syntagmes figés. » Nous verrons plus avant que la composition et le figement sont des phénomènes distincts et que tous les mots composés ne sont pas nécessairement figés.

Dictionnaire de Linguistique et des Sciences du Langage (1994): «Figement : Le figement est le processus par lequel un groupe de mots dont les éléments sont libres devient Le traitement automatique et lexicographique des locutions verbales figées en français Page 12 une expression dont les éléments sont indissociables. Le figement se caractérise par la perte du sens propre des éléments constituant le groupe de mots, qui apparaît alors comme une nouvelle unité lexicale, autonome et à sens complet, indépendamment de ses composants. »

Ces différentes définitions tendent à montrer que le figement est un phénomène hors norme et irrégulier.

J.C. Anscombre (1990) définit le figement comme étant un processus au terme duquel le locuteur n’est plus capable de déterminer le sens d’une séquence à partir de celui de ses constituants.

Georges Misri (1987), quant à lui, désigne sous le terme de « figement » « tout groupe de monèmes qui présente un blocage total ou quasi total des axes paradigmatiques et syntagmatiques, c’est-à-dire une impossibilité ou une réduction importante des possibilités de commutation et / ou d’expansion partielle. »

Dans la section suivante, nous allons voir que les auteurs ont proposé différents termes pour décrire le figement. Ces divers termes

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permettent aux auteurs d’exprimer des nuances dans leur théorie du figement. (MARIE VERONIQUE:11)

I.3 Origine du figement

Un autre paramètre d’étude concerne l’origine du figement. Le figement peut avoir :

• Une origine externe et faire référence à des événements historiques, mythologiques, religieux. Par exemple trou SainctPatris désignait «l’entrée du purgatoire », mais après aussi « le sexe de la femme ». • Une origine littéraire : par exemple la locution figée avoir les XV joies, dans le sens de « souffrir » pourrait faire référence à une prière très populaire au Moyen Age, Les Quinze joies de Notre Dame, ou elle pourrait faire penser à la satire des Quinze joies de mariage qui relatait tous les malheurs des hommes mariés.

• Une origine linguistique interne : il reste, dans toutes les langues, des « blocs erratiques » (cf. Guiraud, P : 4 : Les locutions françaises), des éléments ou constructions qui remontent à un état de langue antérieur. Ces éléments ont gardé leur syntaxe d’origine et apparaissent de ce fait comme extérieurs au système actuel, par exemple la construction syntaxique flottante vaille que vaille, ou l’absence de l’article, toute habituelle syntaxiquement en ancien français : tenir soubz las, « tenir en laisse ». Pierre Guiraud dans son étude sur La locution française souligne l’archaïsme des locutions : « l’archaïsme est la marque de presque toutes les locutions ; il est soit dans les choses, la locution référant à des objets, des institutions, des coutumes aujourd’hui disparus ; soit dans la langue,

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la locution ayant conservé une construction ancienne ; ou un sens désuet». (Guiraud, P : 7).

II. Les critères du figement

Pour pouvoir dire qu'une séquence est figée, celle-ci doit respecter un certain nombre de critères. Gaston Gross (1996) propose six propriétés générales qui caractérisent le phénomène du figement et qui permettent de distinguer si une séquence est figée ou non. Pour donner des exemples à ces propriétés théoriques, j'utilise une expression que l'on retrouve dans mon corpus : « les murs ont des oreilles ».

1. La polylexicalité

Une expression figée correspond à une séquence de plusieurs mots, dont chacun doit avoir par ailleurs une existence autonome. Soit l'expression ci-dessous :

Les murs ont des oreilles. Les termes « murs » et « oreilles » ont

bien une existence autonome, attestée par leur présence dans les dictionnaires.

2. L’opacité sémantique

Dans une expression traditionnelle, le sens de la séquence est le produit de celui de ses éléments composants : c'est le concept de compositionnalité. Ainsi le sens d'une phrase est facteur de celui de ses arguments. Prenons un exemple de phrase dont le sens est compositionnel:

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La phrase entière a un sens grâce à la combinaison des sens dits classiques de « enfant » « lire » et « livre ». Une expression figée ne relève pas de ce genre de lecture. Elle se heurte à une opacité sémantique. Pour reprendre notre exemple, « les murs ont des oreilles » signifie « on peut nous entendre ». Selon la démarche compositionnelle, le sens devrait être le produit du sens de « murs », « avoir » et « oreilles ». Ce n'est pas le cas car le sens d'une expression figée ne peut se déduire de celui de ses composants.

3. Le blocage des propriétés transformationnelles

Une expression figée ne peut être transformée syntaxiquement. On ne peut pas dire :

* Ce sont les oreilles qu'a eut le mur. (Extraction)

* Le mur les a. (prominalisation)

* Les oreilles que le mur a eu. (Relativation)

L'opacité sémantique et les restrictions syntaxiques sont étroitement liées. Le phénomène du figement « transcende ce qu'on appelle généralement les différents niveaux de l'analyse linguistique et une description qui ne serait que syntaxique ou sémantique ne retiendrait qu'une partie des faits »Gross (1996 : 13)

4. La non-actualisation des éléments

Les éléments d'une expression figée ne sont pas susceptibles d'être actualisés. Par exemple, on ne peut pas dire :

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5. Le blocage des paradigmes synonymiques

Dans une expression figée, il est impossible de remplacer un élément par un de ses synonymes.

* Les cloisons ont des oreilles

* Les murs possèdent des oreilles.

6. L'impossibilité d'insertion

Il est impossible d'insérer des éléments supplémentaires dans une expression figée. A la différence des suites libres, où on peut insérer des éléments tels qu'un adjectif, une relative, une incise ou un adverbe d'intensité, à des endroits précis. Il est impossible de dire :

* Les murs ont des oreilles sales.

* Les murs, qui ont été construits l'année dernière, ont des oreilles.

Le figement évolue sur un continuum qui va du figement zéro au figement total. Il peut prendre de nombreuses formes. Néanmoins, il est possible de distinguer plusieurs règles et points communs que partagent les formes figées, au niveau syntaxique et sémantique, comme nous avons pu le voir ici. LÉDÉE (2011 :10)

III. Caractéristiques majeures des expressions figées

D’après toutes les définitions citées avant, nous pouvons mettre en accent les caractéristiques majeures des expressions figées :

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Au vu de toutes ces définitions avancées précédemment, nous pouvons mettre en exergue nombre de caractéristiques majeures des expressions figées :

III.1. L’opacité sémantique

L’opacité sémantique constitue, sans conteste, l’aspect le plus spectaculaire voir le plus frappant des expressions figées. Elles ne sont interprétables, comme nous l’avons déjà vu, qu’en vertu d’un travail réflexif plus ou moins laborieux et faisant appel à d’autre sources comme dictionnaires et autres ouvrages de spécialité en la matière.

III .2. L’absence d’alternance paradigmatique

A l’opacité sémantique s’ajoute une autre caractéristique restrictive qui consiste en l’impossibilité ou réduction de possibilités d’alternance paradigmatique. Autrement dit, les syntagmes (mots) des expressions figées diffèrent foncièrement de ceux des expressions libres en ce que ces derniers sont facilement maniables et acceptent de substituer à certaines ou à la totalité des unités les constituant d’autres unités lexicales. M. LAHLALI SAMIR (2012: 26)

IV. Figement et Composition

Le figement est un phénomène linguistique complexe longtemps considérer comme Irrégulier et qui a donc un caractère marginale dans la langue, il peut concerner des unités de divers ordres :

•unité lexicale (noms composés).

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•Unité phrasique (proverbes).

•Unité textuelle (genre de discours). Le figement apparait comme phénomène susceptible d’intéresser l’ensemble de ramification de la science du langage. En conséquence, le figement apparaît comme un phénomène susceptible d’intéresser l’ensemble des ramifications des sciences du langage : il concerne bien entendu la lexicologie, la syntaxe et la sémantique, mais aussi la terminologie, la traductologie, la didactique, la rhétorique, la stylistique… Pour chacune de ces spécialités, le figement apparaît comme un champ de réflexion particulièrement fécond. La composition des mots consiste à créer de nouveaux lexèmes à partir de deux composants autonomes. Exemple : porte – avion, portemanteau, croque – monsieur, pot-de-vin, prêt à porter. Comme l'indique sa nomination, la composition est la simple opération de construction des mots. Traditionnellement elle consiste par l'adjonction de deux notions à la formation d'une unité lexicale soit par l'association de deux lexèmes, soit par l'adjonction d'un préfixe à une base lexicale. Ceci dit, la tendance actuelle exclut les formes (préfixe + base), en exigeant que les composants doivent pouvoir se manifester dans un énoncé à l'état libre. L'exclusion de la forme affixale à donner une nouvelle définition à la composition celle de "La juxtaposition de deux éléments qui peuvent servir de base à des dérivés" YOUCEFI S (2009:42)

V. Le figement et les stéréotypes

Le stéréotype pourrait, également être considéré comme une forme du figement qui correspond beaucoup plus à la strate sémantique. En effet il a été abordé par le philosophe américain Hilary Putnam comme

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l’objet d’une théorie sémantique dans son article Is semantics possible? en 1970 qui porte sur la signification des noms d’espèces naturelles. Selon Putnam, le stéréotype est une idée conventionnelle, associée à un mot dans une culture ou communauté donnée. Ainsi pour le tigre on associe les rayures, pour le citron, l’acidité et un type de peau épaisse, pour l’eau sans couleur, transparence, sans goût qui étanche la soif, etc». De ce fait le stéréotype est une expression employée pour associer à un mot un sens général lié à une culture ou une communauté donnée.

C’est une représentation simplifiée associé à un mot obligatoire pour assurer un bon usage de la communication (…). Le stéréotype assure une description du sens en usage, fondée sur la reconnaissance de la norme sociale et culturelle.

Cette idée s’oppose à la théorie des conditions nécessaire et suffisantes « le sens d’un mot, étant compris comme ce qui détermine sa référence, est constitué des conditions que doit remplir un référent pour être adéquatement dénommé par ce mot ».MARTIN-BERTHET Françoise (1993 :117).

En effet, des citron dont la peau n’est jaune sont toujours des citrons (la couleur jaune est un trait distinctif nécessaire mais non suffisant de la définition des citrons). Le rapport entre le stéréotype et les locutions ou les l’expression figées c’est que le stéréotype, comme étant un figement au niveau des idées attachées à des unités lexicales se manifeste dans le langage sous forme des expressions figées ou en cours de figement.

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Dans une étude comparé entre de l’espagnol et du français Ariane Desportes et Françoise Martin-Berthet (1995) souligne la nécessité de prendre en compte les unités phraséologiques de chaque langue pour décrire les stéréotypes » Nous concluons que locution, cliché et stéréotype font partie d’un continuum des expressions figées, avec les adverbes aide –toi, le ciel t’aidera et les slogans le poids des mots, le choc des photos. TAIBAOUI Mohammed (2009 :24)

VI. Le Défigement

Pour mieux comprendre le phénomène de défigement, rappelons-nous le fonctionnement des phrases libres : « Les constructions libres sont caractérisées par l’existence de paradigmes permettant des substitutions définies par les contraintes d’arguments et par des modifications et des restructurations qui dépendent de la nature sémantique et syntaxique de la relation existant entre le prédicat et ses arguments. On peut ainsi calculer le nombre de variations potentielles pour une construction donnée. Toute transgression à ces possibilités est considérée comme une faute, comme par exemple une construction avec un verbe instransitif. Le seul jeu possible consiste à introduire dans un domaine d’arguments, caractéristique d’un prédicat donné, un substantif qui ne fait pas partie de la classe sémantique en question. La littérature use de cette possibilité de façon constante dans le cadre de la métaphore». (Gross, G : 20)

En comparaison avec les constructions libres, caractérisées par la possibilité de surprendre le lecteur par une métaphore, les séquences contraintes n’offrent pas cette alternative. Or, nous avons déjà mentionné ci-dessus qu’il est tout à fait possible que le premier sens d’une

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expression entre en jeu en même temps que son sens opaque. Jacqueline Authier-Revuz dans son Méta-énonciation et (dé)figement distingue trois types de réactions méta-énonciatives après une énonciation d'une locution figée :

1) L'énonciateur requiert explicitement l'un des deux sens ; 2) l’énonciateur ressent son dire comme troublé par le deuxième sens, soit le premier, soit l’opaque ; 3) l’énonciateur accueille tous les deux sens.

Le figement peut donc être mis en évidence grâce à l’effet provoqué par le jeu du défigement, qui consiste à supprimer la contrainte qui caractérise les suites figées. Le défigement consiste à ouvrir des paradigmes là où, par définition, il n’y en a pas. Cet effet attire donc l’attention du lecteur et l’effet de surprise attendu met en évidence le phénomène du figement.

Le mot ou une expression loin de la réalité ne fait souvent qu’y tomber. Le mouvement étymologique naturel est alors renversé, ce ne sont plus l’homme et la vie qui créent le langage, mais la langue qui crée des personnages et des événements imaginaires. La littérature abonde en créations de ce type, en premier lieu la littérature populaire ; les fables ne sont le plus souvent que la concrétisation d’un proverbe ou d’une métaphore abstraite.

L’effet littéraire du défigement est utilisé couramment dans les farces ; le caractère équivoque des expressions et les glissements entre sens propre et figuré représentent la source du comique. C’est au lecteur de décider, si l'auteur voulait jouer sur les deux sens : le propre et le figuré ou s'il voulait évoquer seulement le sens figuré. Par exemple,

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l’expression figurée prendre d’un sac double moutures, qui signifie «tirer double profit d’une chose », pourrait être prise dans certain contexte au sens propre, par exemple s’il s’agissait d’un meunier qui volait ses clients. Le défigement et son degré dépend éminemment du contexte et de la culture et des compétences du récepteur. JANASLEZAVOKA (2006 :12)

« La plupart des locutions sont ainsi exposées à des contaminations de sens, à des croisement de formes, à de fausses interprétations qui en actualisent des valeurs illusoires ; il est dans leur nature d’être toujours prêtes à basculer dans la fausse étymologie ou le calembour ; souvent même dans le calembour voulu, car la bizarrerie, voir le non-sens, sont une source de succès et de survie pour de nombreuses locutions». (Guiraud, P :4)

Dans ce chapitre, nous avons vu que les expressions figées étaient une des multiples formes que peut revêtir le figement lexical. Le figement est une notion difficile à définir d’une unique façon, mais son omniprésence dans la langue est incontestable.

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(38)

Analyse morphosyntaxique

-sémantiques des expressions

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Les expressions figées dans la presse écrite algérienne francophone ont constitué notre travail de recherche. Dans cette partie qui est consacré à l’analyse morpho. Syntaxique d’un corpus donne qui comporte des expressions figées utilisées dans la chronique tranche de vie du journal le quotidien d’Oran.

I. Présentation du corpus

Il nous semble nécessaire de parler un petit peu sur le journal « le quotidien d’Oran» ainsi que la chronique tranche de vie qui constitue notre corpus :

I.1. Présentation du Quotidien d’Oran

Journal d’expression française, Le Quotidien d’Oran est paru pour la première fois le 14 Janvier 1994. Ce numéro était en fait le résultat d’une volonté unanime de faire face aux conflits multiples, de comprendre et d’assimiler la réalité des choses. Cette volonté est celle d’un peuple animé par le désir de manifester sa maturité politique au milieu d’un dispositif d’information plurielle.

La création de ce journal est due également à la volonté de travailler dans une neutralité totale c'est-à-dire dans un climat qui ne soit pas soumis aux cercles du pouvoir ni à ceux d’affaires ou d’opposition.

D’ailleurs les actionnaires au Quotidien d’Oran sont au nombre de 87 et ne peuvent disposer que de dix actions au maximum. Bien que le capital soit réparti à l’intérieur d’une société, du point de vue juridique, par action. Cela laisse entendre qu’aucun pouvoir n’est exercé sur le journal pour réduire sa liberté d’expression.

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A vrai dire L’aspiration sociétale et l’appétence de la société algérienne pour une information plurielle est un mouvement signalant une césure signifiante avec le statu quo ante, lequel se caractérisait par l’unicité du parti et la domination qu’il exerçait sur la vie publique. Et le Quotidien d’Oran est né dans cette perspective pour ne pas justement être inféodé à l’aval du pouvoir.

S’inscrivant dans une rupture manifeste avec les anciens choix éditoriaux le Quotidien d’Oran s’est vu rapidement promouvoir et progresser car la liberté qu’il s’est octroyée lui permettra non seulement de couper court avec la langue de bois mais de se manifester d’autant plus dans un ton neuf et impertinent.

C’est à alors qu’il est positionné comme premier journal d’expression française avec un tirage s’estime actuellement à 425000 exemplaires. Le fait qui prouve le considérable lectorat qu’il s’est vite rallié., BENABDALLAH Imane.(2007 :75)

I.2. Présentation de la chronique tranche de vie

Elle se présente sous forme d’un article encadré et un titre en gras pour attirer l’attention du lecteur avec une marque typographique spécifique Italique et une caricature. Cette rubrique est écrite dans un style ludique par le journaliste qui offre aux lecteurs des textes dont la signification est plus souvent plurielle et ambiguë. A travers cette rubrique, le journaliste El Guellil traite des sujets qui correspondent à la vie de la société algérienne, et il a publié un ouvrage intitulé « Tranche de vie ». Les chroniques « tranche de vie », sont réunies et éditées chez les éditions Dar El Gharb.

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Elles se caractérisent par :

• La variété des sujets traités, surtout les sujets de société, d’actualité. Ex : la crise économique

• Des titres accrocheurs qui sont généralement courts mais informatifs. Ex : « pas cher ».

• Un métissage lexical qui relève de divers niveaux de langues. • L’intégration fréquente d’expressions figées sous forme de titres de rubriques.

I.3. Le chroniqueur EL GUELLIL

La chronique Tranche de vie est constamment animée par un seul rédacteur dont la signature journalistique est EL GUELLIL, son vrai nom est BABA HAMED Fodil. Après avoir fait des études cinématographiques, Fodil assistait aux montages de deux films algériens. Dans les années 1990, avec la création de la presse privée, il fondait avec un groupe de journalistes le quotidien régional Le Quotidien D’Oran.

Nous pensons que, par le choix du nom « EL GUELLIL » qui signifie le pauvre, le misérable, le chroniqueur vise à souligner sa proximité avec les lecteurs.

- BABA HAMED est chroniqueur dans Le Quotidien D’Oran et son directeur technique en même temps.

- Les Chroniques Tranche De Vie sont réunies et éditées chez les éditions Dar El Gharb.

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• La chronique est rédigée dans une langue non spécialisée et porte sur des sujets diversifiés.

• La langue orale, familière figure parfois dans l’écriture.

• L’organisation des phrases est simple : le chroniqueur EL GUELLIL a

Tendance à éviter les emplois lexicaux susceptibles de gêner la compréhension du texte et de brouiller ainsi la communication. Il choisit souvent des expressions de niveau familier, simples et faciles à comprendre par le grand public.

II. Les raisons du choix du corpus

II.1. Le journal : Le Quotidien d’Oran

Etant donné que nous sommes étudiantes de français, spécialité sciences du langage nous nous sommes intéressées à tous les documents qui ont un rapport avec la linguistique et la culture, et parmi ces documents, nous avons retenu pour notre corpus le journal indiqué ci- dessus pour plusieurs raisons :

D’abord, considéré comme un organe de presse algérienne d’expression française, ainsi de par son importance dans notre société le quotidien cible un public francophone et a le plus grand nombre de lecteurs dans la presse écrite algérienne d’expression française. « Il a un tirage avoisinant les cent cinquante mille exemplaires par jour (150 000)» et il peut fournir des informations importantes sur les différents usages linguistiques des locuteurs algériens, il « Est bien plus indépendant et neutre que d’autres journaux algériens, à grands tirages,

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qui se présentent comme quotidiens indépendants et affichent la mention journal indépendant sous le titre. En effet, et contrairement aux autres quotidiens algériens à grands tirages, le Quotidien d’Oran aborde l’actualité d’une manière neutre, sans chercher à orienter les opinions de ses lecteurs ».

Ce journal est connu par la qualité de sa production journalistique qui a bénéficié du recrutement de journalistes très expérimentés, et du concours de nombreux universitaires de l’université d’Oran et de l’étranger. C’est ainsi que tous les journalistes du quotidien se caractérisent par des compétences et surtout dans la rédaction des articles et une très bonne maitrise de la langue française.

II.2. La chronique : « tranche de vie»

Le choix de la chronique tranche de vie a été motivé par les constats suivants :

• En premier lieu, nous sommes lectrices fidèles de ce quotidien

• La manière d’écriture du journaliste EL GUELLIL nous donne envie de lire la chronique.

• La simplicité dans la langue utilisée, ainsi que dans le message transmis par le chroniqueur.

• L’existence du phénomène des nous a le plus des expressions figées poussé à choisir cette rubrique.

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• Les thèmes traités dans les articles de cette rubrique sont très variés et présentés d’une manière claire parce que El Guellil emploi des expressions figées pour simplifier ses articles aux lecteurs de cette rubrique.

III. Analyse du corpus

Cette caractéristique qui ont les phrases (libres et figées) à se superposer et à représenter l’une le miroir qui reflète l’autre du point de vue syntaxique, font que les séries phraséologiques ne diffèrent guère des syntagmes libres, et par conséquent, sont abordables de façon identique.

Nous essayons de délimiter ci-après les différents types de phrases possibles, ainsi que le nombre des locutions figées.

Quotidien d’Oran :

Loc1 Le monde a besoin d’un coup de sang.

Loc2 Le monde continue de tourner.

Loc3 Nul n’est éternel.

Loc4 Mais la haut ou là-bas.

Loc5 Dans les bras de fer.

Loc6 Sur le long de la route.

Loc7 Courir après le temps.

Loc8 Le bien et le mal.

Loc9 Le pied de la grue.

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Nous sommes ici à mémé de remarquer que le monde, la nature et la structure syntaxique des arguments des séquences figées sont diversifié. Nous allons prendre des exemples des expressions figées pour avoir leurs types, ensuite essayer d’expliquer leurs sens.

Les expressions figées dans la presse algérienne francophone le « quotidien d’Oran »

Tableau n° :01

Les expressions figées dans le « Quotidien d’Oran »

Les expressions figées type de l’expression figée Le monde va bouger locution nominale (métaphore) S’installer ou l’amour fou le camp locution verbale

Mauvais temps locution nominale Nouvel an berbère locution nominale perdre le gout des affaires locution verbale Nouveau née locution nominale Ciné manga locution nominale

Location-vente locution nominale

Rez-de-chaussée locution nominale

Comment lire dans les yeux de l’avenir locution adjectivale (question) Du jamais vu depuis fort longtemps locution nominale (proverbe) Main d’œuvre locution nominale

Sage-femme locution nominale (nom composée)

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Nous fournissons pour chacune des expressions une description syntaxique et un exemple quant à la syntaxe. l’hypothèse Grossienne selon laquelle les expressions figées présentent en règle générale la même combinatoire que la phrase libre en français, les verbes prennent un, deux ou trois arguments, d’une part, et d’autre part, toutes les structures possibles pour la phrase libre sont représentées au niveau des expressions figées. Ce double parallélisme est illustré par les exemples suivant :

a. Paul a vendu sa voiture à son frère (libre) N0 V N1 Pré N2 b. Paul a vendu son âme au diable (figée) N0 V Pré N2 c. Le monde a besoin d’un coup de sang (figée) N0 V Pré N1

Il va de soi que lorsqu’il y a plusieurs arguments, n’importe quelle position syntaxique peut accueillir l’élément figée : ainsi le N0 peut être figé, le N1 peut être figé et le N2 libre le N1 libre et le N 2 figé, les deux peuvent être figés etc.….

III.1. Analyse morphosyntaxique

III.1.1.La structure globale des phrases

Selon Maurice GROSS, à chaque structure de phrase standard correspond une séquence figée qui illustre à merveille la chiralité linguistique.

Cette particularité qui ont les phrases (libres et figées) à se superposer et à représenter l’une le miroir qui reflète l’autre du point de vue syntaxique, font que les séries phraséologiques ne diffèrent guère des syntagmes libres, et par conséquent sont abordables de façon identique.

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Nous répertorions ci-après les différents types de phrases possibles, sans pour autant prétendre que cette classification est exhaustive, notons aussi que N0 N1 N2 font référence à des groupes nominaux inclus dans la chaine phrastique qu’ils soient simples ou complexes.

Le monde a besoin d’un coup de sang N0 V Pré N1

Sur le long de la route N0 Pré N1

Le monde continue de tourner N0 V N1

Mais la haut ou là-bas N0 Pré N1

Nul n’est éternel N0 V N1

Dans les bras de fer N0 Pré N1 N2

Courir après le temps N0 Pré N1

L e bien et le mal N0 Pré N1

Du jamais vu depuis fort longtemps N0 V Pré N1

Le pied de la grue N0 Pré N1

Nous sommes ici à même de remarquer que le nombre, la nature et la structure syntaxique des arguments (sujet ou compléments) des séquences figées sont similaires aux éléments constitutifs des phrases dites libres.

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III.1.2. La structure morphosyntaxique

La structure morphosyntaxique des expressions figées est similaire et parfois identique à celle des expressions libres.il se trouve parfois que, non obstant les lois instituées par la grammaire, certaines constructions figées dérogent à l’usage habituel établi par la règle, ceci étant, nous essayerons de raffiner notre analyse pour but de mettre la lumière sur les différents types de figement ainsi que les variations d’ordre syntaxique qu’ils génèrent :

1. Les compléments de noms

Tout d’abord les groupes nominaux foisonnent dans les expressions figées et en constituent la majeure partie, leur agencement au sein de la chaine phrastique est souvent déterminer par la forme (N de N), mais ils peuvent parfois, se présenter sous la forme (N Pré N) :

Dans les bras de fer

Sur le long de la route

Le pied de la grue

2. Les compléments circonstanciels

Les compléments circonstanciels jouent un rôle facultatif dans les expressions libres. Leurs emploi n’est pas obligatoire du point de vue syntaxique, par contre, ces compléments doivent être pris en considération car faisant partie intégrante de l’expression figée :

- Du jamais vu depuis fort longtemps « voir un phénomène bizarre »

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3 . Les noms

S’agissant des « Noms », M .GROSS fait remarquer que ceux considérés comme figés sont, en fait, « des noms composés, qui seraient mieux orthographiés avec des traits d’union » (p.153)

Sage-femme

Rez-de-chaussée

Nouveau-née

4. Les verbes

Quant aux verbes, M .GROSS commence par signaler cette anomalie qui a consisté à classer ceux composés « de la même manière que les verbes simples » alors que les phrases qui les contiennent « ne sont pas analysables selon des règles qui s’appliquent aux phrases superficiellement identiques » (p.154).

Il cite entre autre exemples :

-Ida a envoyé (promener son fils =son fils promener)

-Ida a envoyé (son fils se reposer=se reposer son fils)

Qui conduisent à des phrases simples des types :

- son fils se promène

- son fils se repose

- le monde a besoin d’un coup de sang

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- le monde va bouger

5. La fonctionnalité de mots formant les expressions figées

L’auteur constate que « dans leur majorité les expressions figées sont constituées de mots existants par ailleurs » à l’exception de « apurer et marre*, (qui) n’ont pas d’autres emplois » (p.174).

III.2. Analyse sémantique du corpus

III.2.1. Du sens des locutions : (compositionnel ou /opaque)

De la polylexicalité, Gaston Gross (1996) en fait même l’un des critères Fondamentaux du figement. « Le terme de polylexicalité […] fait […] partie des nouveaux concepts méthodologiques dont les linguistes se servent pour étudier les séquences figées » rappelle Mejri. S (1997 :). (Polysémie et polylexicalité, Université de Tunis).

Les séquences figées, de quelque ordre qu’elles soient, tirent leurs significations moins des éléments lexicaux qui les composent (ou sens compositionnel) que de la somme de ces composants contraints lexicalement à fonctionner comme une locution / mot. Le sens est ici dit opaque : c’est le fait de ce lexème pluriel (ou plurilexème).

De fait, toute séquence polylexicale est irréductible à l’un de ses constituants et son sens n’est celui ni de l’un ni de l’autre de ses composants, et encore moins de l’ensemble. D’où l'hypothèse émise par S. Mejri sur la relation entre le figement syntaxique et la figure sémantique. En effet, souligne-t-il, une structure libre exprime un sens direct tandis qu’une structure figée exprime un sens figuré.

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La structure figée réalise ainsi une synthèse sémantique (ou un ensemble des opérations par lesquelles on passe du sens compositionnel au sens non compositionnel).

Dans le traitement des expressions figées (du corpus dégagé), au plan des relations sémantiques nous privilégierons la relation de synonymie.

Nous avons procédé à l’association des expressions avec leurs sens :

Tableau n° :02

Le sens des expressions figées

L’expression figée explication et sens

Le monde va bouger prévenir quelque chose extraordinaire dans l’avenir

S’installer ou l’amour fou le camp se disposer dans le mauvais endroit

Mauvais temps temps pluvieux

Nouvel an berbère premier jours de l’année berbère Perdre le gout des affaires ne plus avoir l’envie de travailler Nouveau née un bébé depuis sa naissance

jusqu’à l’âge de 28 jours Ciné-manga cinéma des mangas

Location-vente la location-vente est un contrat conclu entre un propriétaire et un locataire

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Comment lire dans les yeux de l’avenir

prévenir l’avenir

Du jamais vu depuis fort longtemps voir un phénomène bizarre

Main d’œuvre le travail Le pied de la grue support de la grue

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Pour conclure, nous nous devons rappeler, encore une fois, que le figement a été, est et sera toujours disponible dans notre vie quotidienne et nos journaux francophones Algérien car leurs utilisation développes l’imagination des journalistes.

Les expressions figées constituent un pan assez important de notre langage car largement employées tant à l’écrit qu’à l’oral. Nous nous sommes basé dans notre étude sur une analyse morphosyntaxique et sémantique des expressions figées repérés.

Nous voudrions souligner que les concepts d’expressions figées et de figement étaient en occurrence terminologique avec de nombreux d’autres termes, de fait, ces deux vocables se confondent souvent à d’autres concepts tels que phraséologie, idiomatique, locution... .

On outre, Nous avons essayé, à travers cette étude de répondre à la question posé au début, nous avons chercher également à Confirmer les hypothèses que la quasi-totalité des expressions figées sur le plan morphosyntaxique répondraient à une structure linguistique bien particulière, qui permet de distinguer d’une expression figée d’avec une expression libre, ainsi que sur le plan sémantique, les expression figées sont des unités lexicales doués de sens et ne sont pas forcément lié au sens de leurs mots .

La démarche que nous avons adoptée pour but de rendre compte des propriétés morphosyntaxiques et sémantique des expressions figées nous a permis de mettre la lumière sur deux aspects primordiaux. D’une part, les structures syntaxiques des expressions figées ne diffèrent pas de manière radicale de celles des expressions libres. Ceci dit, les différentes

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opérations auxquelles sont soumises les expressions figées sont les mêmes qui régissent les expressions libres. Il en va de même pour les relations sémantiques peuvent retenir entre elles ces expressions. Celas ’explique par le fait que ces séquences qui sont aujourd’hui figées étaient autrefois libre.

Notre analyse a montré que le figement, en tant que fait linguistique et phénomène discursif caractérisant toutes les langues naturelles est loin d’être cerné par une étude de dizaine de pages.

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Ouvrages :

• BALLY, C. (1962), Traité de Stylistique française. Genève : Librairie de l'Université Georg & Cie.

• GAATONE, D. (1997), La locution : analyse interne et analyse globale, in Martins-Baltar M. (éd.), pp. 165-177.

• GROSS, G. (1996), Les expressions figées en français. Noms composés et autres locutions. Paris : Ophrys.

• GROSS, M. (1982), Une classification des phrases « figées » du français, Revue Québecoise de Linguistique, 11.2, pp. 151-185.

• HUDSON, J. (1998), Perspectives on fixedness : applied and theoretical. Lund Studies in English, 94. Lund, Lund Université Press.

• KLEIN, J.R. à paraître. Le figement, un concept aussi essentiel que fluent. Réflexions à travers la synchronie et la diatopie, in Actes du Colloque EUROPHRAS, Bâle, août 2004, sous presse.

• LAMIROY, B. (2003), Les notions linguistiques de figement et de contrainte, Linguisticae Investigationes, 26, 1, pp. 1-14.

• Langlois, l.., bitexte, bi concordance et collocation .Thèse de Lucie Langlois pour l’obtention de la maitrise en traduction (université d’Ottawa), sous la direction de roda p.roberts, décembre 1996.

• LINDBERG, L., Cité par SVENSSON, M. H., Les critères de figement, L’identification des expressions figées en français contemporain, Umeå, Print& Media, 2004.

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Mémoires :

• DJERRAYA IMANE: de la sémiologie dans la compréhension l’expression orale des expressions françaises imagées, cas des étudiants de 1ere année français, de l’université de kasdi merbah Ourgla, 2014_2015.

• JANASLEZAVOKA. : Les locutions figées et les expressions figurées

dans les farces médiévales françaises, université de

Masarykovauniverzita, Akademickýrok 2005/2006, République tchèque

• LAHLALI SAMIR. : Pour une approche syntactico-sémantique des expressions figées dans le « Quotidien d’Oran » cas de la rubrique « Tranche de vie » de l’année 2010, Mémoire de Magistère, Université L'hadj Lakhdar - Batna ,2012 .

• LÉDÉE C, L’interprétation des expressions figées du français vers la Langue des Signes Française. Le cas des expressions figées françaises relatives au corps humain. Mémoire de Master 2 Sciences du langage. Spécialité Interprétariat Langue des Signes Française / français.

• MARIE VERONIQUE : Le traitement automatique et lexicographique des locutions verbales figées en français, Mémoire de recherche, Université Paris3Sorbonne nouvelle ILPGA.

• TAIBAOUI MOHAMED, Enjeux linguistiques des expressions figées dans les textes journalistiques : Pour une approche automatique (TAL).mémoire de magister, Université Kasdi Merbah-Ouargla2009, p24.

• YOUCEFI S. : Les chroniques dans la presse algérienne d’expression, Analyse de la créativité lexicale. Cas de « Raina Raikom » et « Tranche de Vie », mémoire de Magister, Université KasdiMerbah, i, 2009.

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Dictionnaires :

• Dictionnaire de la littérature, Paris, Champion, 1997.

• Dictionnaire Le Petit Larousse illustré, Paris, Larousse, 2014.

• DUBOIS, Jean, Dictionnaire de Linguistique et des sciences du langage, Paris, Larousse, 1994.

• DUBOIS, J., Dictionnaire de Linguistique et des sciences du langage, Paris, Larousse, 2002.

• LAFLEUR, Bruno, Dictionnaire des locutions idiomatiques françaises, Ottawa, Duculot, 1979.

• REY, Alain, et CHANTEREAU, Sophie, Dictionnaire d’Expressions et Locutions, Dictionnaires Le Robert, Paris, 1989.

Références électroniques:

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(page consultée le: 20-10-2010).

• BENABDALLAH, Imèn. Etudes des procédés énonciatifs et

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• Entretien avec Cerquiglini Bernard,

• http://www.tv5monde.com/TV5Site/publication/galerie-327-16-

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• LE ROI, Véronique Marie, Traitement automatique et lexicographique des locutions verbales figées en français, mémoire soutenu à l’université Paris III Sorbonne nouvelle ILPGA., p.11.

• http// : www.cavi.univparis3.fr/Ilpga/ilpga/tal/sitespp/maitrise-2004/slMVLeroi-2004. PDF, (page consultée le 03-03-2015).

(61)
(62)

• Le Quotidien d’Oran du mois de janvier (2015)

• Le Quotidien d’Oran du mois de février (2015)

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