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Ê0
VWv>VW%
\ propos du vocabulaire de radio
Les mots et les choses
Certains noms propres sont traditionnellement é corch és
tWheatstone devient Wheastone, à la mani è re de « bifteck » ,
qui nous vient aussi de la langue de Shakespeare .
Kirchhoff devient Kirchof : c ’est plus simple !
Par contre , certain professeur de radio s ’obstinait , il n ’ y t pas
trè s longtemps , à dire Tellingen , au lieu de TcIIcgen !
Uohmm è tre est trop souvent orthographi é « ohm è tre » par une contraction paresseuse .
Pour é viter les crampes dans la main , on d ésigne bien des choses par la lettre C : condensateur , capacité . .. On parle de la
« m é thode du C s éparé » sans qu ’ on puisse savoir s ’ il s ’agit d
’un circuit ou d ’ un condensateur .
Le cé l è bre acousticien Fletcher devient souvent Fechner, quand ce n’
estpas Vegener .
Ce ne sont l à que quelques exemples , cueillis en passant , lors de la lecture d’ un programme .
Les mauvais exemples
sontd ’ ailleurs fr é quents , fort ré pandus dans le temps et dans l ’espace . Le microfarad est souvent é crit
Mfd au lieu de PF .
Quand au milliamp è re, les Américains l’é crivent sans ver -
gogne Ma au lieu de mA , au mé pris de toute logique et de
toute rè gle .
Si ce que l ’ on con ç oit bien s ’é nonce clairement — disait
Boileau — il doit encore mieux s ’ exprimer par é crit pour fixer les id ées . Car il
estbien é vident que , seules , les id é es nettes
sontde nature à satisfaire les esprits précis
et, par ce fait mê me , à faire avancer la science
etla techniquef
USTAVE DROZ a publi é jadis une
amusantenouvelle , dans laquelle un pharmacien reprenait son client et mettait au point avec lui le - vocabulaire du m é tier . Il lui enseignait, notamment , qu ’ un pharmacien n ’ est pas un
« potard » , que les produits qu ’ il vend
sontdes rem è des et non des « drogues », que son assistant doit ê
treappel é son
« élè ve »
etnon son « gar ç on » ...
11 serait bien instructif d’en faire autant en matière de Radio . 11 faudrait commencer par apprendre le « bien - parler »
de la technique aux jeunes qui, dans les ateliers
etles usines,
sont
exposé s à
tousles é
cartsde langage et à
toutesles im -
proprié
té s .
La lecture d ’ un programme d ’é tudes de radiotechnique , fut - il
du certificat d ’ aptitude professionnelle , est , à cet é gard , assez suggestive .
Parlons - nous de tubes à rayons cathodiques , devenus les ciné scopes
etcatboscopes , nous dirons la d é viation plut ô
tque la « dcflexion » . Ce dernier
ternieest d ’ importation . Non pas qu ’ il ne puisse ê
trenaturalis é et obtenir droit de cité dans
notre
langage technique, mais le vocabulaire é lectrotechnique fran ç ais, consulté, n
’en a pas vu l
’utilit é , puisque déviation fait aussi bien l ’ affaire . Encore une « d éviation » de langage supprimé e .
Les dé cibels continuent à faire couler des torrents d ’ encre .
Certains n’ en veulent pas entendre parler, mais ils sont pour -
tant si commodes . Seulement , il y en a qui les écrivent Db
,ce qui voudrait dire , à
toutle moins , d é cabels ; d
'autresrédigent db . Nous pensons que l ’ orthographe dB est la seule correcte .
Bien s û r, B
estaussi le symbole de bougie ; mais en g é n é ra !
,on se
sertpeu de
cetteunit é en radio , mê me en
té l é vision
,o ù l
'é cran nous fait pourtant appara î
treparfois trente - six chan -
delles l
Trop de gens parlent encore de Vintensit é pour d é signer un courant . Sans doute s
'agit-il d
’une « intensit é de
courant» , \
mais on parle plut ô
tde l ’ amplitude
,s
’il y a lieu . De mê me , l ’ intensité de champ est devenue le champ tout
court.
S ’ agit - il de fr é quences ? On emploie volontiers
,comme uni - j
t
é s , les p é riodes par seconde fp : s
)s
’il s ’ agit de ph é nomè nes à f
basse fr é quence
(acoustique
, té l é phonie
) etles kilocycles par seconde
,m égacycles par seconde si l ’ on traite de hautes fr é -
quences . Officiellement
etinternationalement , c ’
estle hertz , le kilohertZy le
mé gahertz qu
’on doit utiliser
etqui est adopté , en fait , dans les
actesofficiels ,
,du moins en Europe .
t
Il y a des
motsaffreux , auxquels il faut tordre le cou .
(II
est>
des morts qu
’il faut qu
'on tue, a dit le po è
te. »
La self n ’ existe plus . Ou plus
exactement,on é crit inductance ) pour ê tre correct . . . mais l
'on parle de self dans la conversation >
courante ! De plus , le self mè tre a la vie dure .
Il y a aussi le Q - mè trc , qui manque vraiment d ’é l é gance , J
aussi bien grammaticalement que phonétiquement . Les é l è ves
•et les professeurs devraient bien apprendre qu ’ il existe un
terme ;bien meilleur, Yacuim è tre , pour d é signer le mê me appareil de
)mesure . 5
G
JEAN- GABRIEL POINCIGNON .
SOMMAIRE
*
L
’é metteur de Radio - Luxembourg R . A
*RAFFIN . ,
Nouveaux
amplificateursvid é o -
fr é quence F . JUSTER .
* L
’alignementvisuel des récep -
teurs de tél évision H . FIGHIERA .
5 Perfectionnements aux h ét é rody -
nes d
'amateurs G . MORAND .
Chronique de l
’amateur JEAN DES ONDES ,
>
Le Tom - Tit 1931 E . JOUANNEAU .
A propos de l ’ adaptateur é met -
teur RX 10549
N ’ 897 4 LE HAUT - PARLEUR 4 Page 387
Au Laboratoire central
*des Industries é
lectriques J1 a é t é décidé, par las Pouvoir^
publics, d’agréer le Laboratoire central des Industries radioélectri- ques (division Radioélectricité) pour l’exécution des essais d'homo
-
loga-
tion au titre du Comité, de Coordi
-
nation des Té l écommunications de ]Union
C.C.T.U.)
.
RADIOBOIS
Une nnion bien sympathique
Notre directeur, M. Jean-
Gabriel Poinfignon, maire de Soisy-sur-Sel-
"
Mlle Monique Barrat et de Medi"
üZJtr . Ti ï nX triage .
JeandeSON PORTATIF PILES - SECTEUR
Steffann.
La jeune mariée est la tille de notre ami M. Michel Barrat, chef (Spécifications
^
de Publicitépublicité,deetla Sociéle jeune mariété Auxiliaireest le fils de M. Roger Steffann, .’e dis-
tingué directeur de la Socié
t
é Pari-
sienne d’imprimerie.
Toutes nos félicitations et no
*
meilleurs vœux de bonheur
. La Promotion
MauricePonte
1à l
’Ecole centrale de T . S . F .
et
d
'El -
f^
tronique.
Lue nouvelle promotion a é té baptisée le vendredi 1er juin à l’Ecole Centrale de 'l/.S.F. et d’Elec
-
tronique, dans l’annexe de la rue do Grenelle
.
La marraine était la charmante
française
Le
prixdes
ré
cepteursallemands
Notre confrère, allemand Radio
-
Mentor noii.f communique aimable
-
ment lesrenseignements ci
-
dessous:
Pans le numéro894,du Haut
-
Par-
artiste Catherine Mai, bien connue des auditeurs
.
Le parrain é tait l’éminent savant, M.
Maurice Ponte,directeur général de la Compagnie allemands à modulation de fréquen
-
Générale de T.S.F., auteur de nom- ce. Cette information mentionne que breux Ira vaux d'électronique, un des la plupart de ces récepteurs revien
-
pionniers du magnétron et, en parti
-
lient à un minimum de 400 marks,culier, réalisateur du premier radar, install é, avant 1938, sur le « Nor- mandie » .
La réception de la t
él
évision à
grandedistance
Nous publions dans le présent nu
-
méro, page 397, une. communication de F9KB dont l’intérê t n’échappera pas à nos lecteurs
.
Qui pourrait nous donner des précisions sur l’émission inconnue à modulation négative signa.’ée par notre corres-
pondant? leur,page 294,nous remarquons une
informationconcernant les récepteurs ENSEMBLE comprenant : boîtier mo
-
derne enbakélite avec$njalivcur, châs
-
sis, cadrer»,C.V
.
bretelle, antenne.
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sateurnitures
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,radiorésistances,. et toutes four-
3.900O n’est pas tout à fait exact : 540 en réalité, le chiffre de 400 marks s'applique seulement aux récepteurs Après la présentation faite par combinés à modulation de fréquence etd’amplitude,qui permettentde re
-
cevoiraumoinsquatre gammesd’on
-
des : grandes ondes, petites ondes, ondes courtes et ondes très courtes.
Il n’existe que peu de récepteurs utilisables seulement pour la récep
-
tion desOTC en modulation de fré
-
..
2.600M. E. Poirot, directeur général, le 890 parrain prit la parole. Son allocu
-
tion, faite en termes très simples, nila droit au cœur des élèves, qui lui firent une ovation frénétique. La conclusion fut tirée par M. L. Chré- tien, directeur des études.
Droits d
’auteurs
Le SNIR a pris contact avec la Société des Auteurs et Composi-
teurs, en vue de résoudre divers li
-
tiges résultant de malentendus réci
-
proques, Une collaboration confian
-
te est nécessaire en ce domaine
.
LaEBENISTERIES et MEUBLES T É L É VISION
La cérémonie se termina autour quence. D’autre part , certaines gran
-
des marques fabriquent exclusive
-
prochainement l’objet d’accords fer-
ment despostes pour modulation en tiles
.
amplitude. Par exemple, Saba fa
-
brique un deux lampes du type dé. tectrice à réaction, qui coûte 30 marks,et un superà quatre lam
-
pes, vendu 90marks.
question des droits d’auteurs fera d’une coupe dechampagne
.
Parmi les nombreuses personna - lités présentes, nous citeronsau ha
-
sard : le colonel Aujames, secré taire général de la Fédération Nationale des
Modèles spéciaux sur demande Pi èces détachées : Quelques prix : Cadran 5TAR livré avec C.V. et glace.
CC4
. .
..
L280. .
1.650DB4
.. . .
2100 XI 350990Concours d
'agenttechnique radio
Un concours d’agent technique doit pourvoir à 80 places vacantes à la Radiodiffusion française. Un autreploi deconcourssecr pourvoira à l’em-
étaire
-
vérificateur à la Radio et Télévision françaises : 30 places.
(Décret du 5/5/51.
)1.250 CD7, CD43,
143
,J
50BLOCS
-
BOBINAGESACR Bloc 14 3 C
+
M.
F. ..
ACR Bloc 35 4 C
+
M.F. . .
1.260 5upersonic Pretty—
Pretty BE—
Champion—
Compétition...
M
.
F.
, le jeu 455 kc/s Industries radioé lectriques ; H 3M
.
Marcel Boll, le philosophe bien connu; M. Beurtheret, Ingénieur en chef à la Compagnie Thomson- Hous- ton ;1.030 980 le capitaine Dauphin, directeur Enseignement technique
radio
750des études de la Section Radio k l’Ecole
980 La IS* sous-commission nationale 910
Supérieure d’Electricité ; M
.
Ferry, directeur de la S.F.
I.M.; M. Braillard, ingénieur à la C.S.F.
Ln bal,avec denombreuses attrac
-
tions, eut lieu dans la nuit du sa
-
medi, dans 1rs salons de l'hô lcl Lu- té tia.
1.450 (Radioélectricité) de la Commission
nationale professionnelle consulta
-
tive de la Métallurgie, vient de mettre au point trois projets de programme concernant le Certificat
d’aptitude professionnelle de mon
-
radioélectriques qui seraient dispo-
tcur-càbleur en radioélectricité, ce
-
lui de radioéleetricien (formation dr contrAle) et le Brevet de radio*
électricien (agent technique)
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920 100 millis .. 1.220 Cataloguespécialcontre15 fr.
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Stagiaires
Les entreprises de constructions sées à engager des stagiaires pen
-
dant Je? mois de vacances, sont priées de prendre contact avec l’E
-
cole polytechnique fémiuinc, qui impose des stages à ses élèves du 30 juin au 3 novembre 1951
.
i i i i i i i i i i i i M i i i i i i i i i i i i i i i i i i i m i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i n i i i i
R A D I O B O I S
175, rue du Temple
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PARIS (3').
C.C.P
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Paris1875-
41-
Tel.
ARC.10-
74Métro :Temple et République.
a
Spé cifications unifi é es C . C .T. U .
1
-
nrmi !rs nouveii» spécification,
Nouvejlesnormes fran ç aises
C.L.T. L. récemment homologuées, il
fautciter : C
.
C.
T.
U. n ” 102 (Bobinesde radio Nouveaux
appareils portatifs Grâce aux progrès de la techni-
que subminiature, les Etats
-
Unis^construisent maintenant des émet
-
teurs
-
récppteurs portatifs du genre<»; walkic-talkie » dont le poids est moitié et la fréquence porteuse dou
-
ble de ceux des postes précédents
.
Ces appareilslitaires
.
serventà des fins mi-
Directeur - Fondateur
:J . - G . POINCIGNON Administrateur :
Georges VENTILLARD
Les règles d’établissement des éléments entrant dans la constitu
-
tion des appareils de radiophonie viennent d'étre homologuées comme normes françaises par l’arrêté du 11 mai 1951
.
Rappelons que ce sont les textes :NFC98
-
1.-
Transformateurs.98 -2
. -
Haut- parleurs.
98
-
3.-
Résistances fixes.
98
-
4. -
Condensateurs électro-
lytiques
.
98
-
5. -
Potentiomètres variablesnon bobinés.
98
-
6. -
quenceTransformateursinterm à fré-
édiaire
.
98
-
7. -
Supports de tubes élec-
troniques. 98
-
8.-
Commutateurs.
9 8
-
9.-
Condensateurs au pa-
pipr.
9S
-
10.-
blesCondensateurs.
v a r i a-
98
-
11.-
Condensateurs a j u s t a-
bles au mica
.
98-12
. -
Bobinages à haute fré-
quence.
M
-
13. -
Condensateurs fixesau
mica.thermiques) et C.C
.
T.
U.
n0 323(Con-
densateurs électrolytiques de modèle réduit)
.
Récemment, le C.C.T.U
.
a édité les spécifications unifiéessuivantes :n° 55 : Câbles coaxiaux souples et semi
-
souples 11F à di électriqueplein;
n**333 : Potentiomètres non bobiné
»
sans interrupteur;n" 271 : Tubes de réception pour usage professionnel .
En outre,le S.N.I.R.a achevél’étu
-
de des spécifications suivantes : Pr 5 : Etanchéité aux très basses pressions ; Pr 9 : Etanchéitéà l’im
-
mersion ; Pr 10 : Condensation ; Pr 10 : Stnckage en climat tropical; Fr 111 : Tensions continues inférieu
-
res à 500 V; Pr 112 : Tensions al
-
ternatives inférieure » à 500 V ; Pr 310 : Epreuves et essais des cristaux piézoélectriques; Pr 341 : Cristaux piézoélectriques
.
Direction - R é daction :
PARIS
» »
25 . rue Louis -le- Grand
OPE 89
-
62Provisoirement-
CCP Pans424 -
19tous les deux|eudis
La Radio
au
Salon de l
'A é
ronautique Du 15 juin au 1er juillet s’ouvre le Salon de l’Aéronautique, auquel la Féd
é ration S.N.I.R. est largement représentée, disposant,Palais, de deux stands collectifs de 920 m
-
(nef et galerie C, au rez -de-
chaussée)
.
Dans le stand de la naf de 700ms
, on verra notamment les production dp AME, CDC, CFTH, CSF, LCT, LMT, Radio-
Air, Radio-
LL, SADIR, SFR, SIPL, qui expo
-
seront une. grande varié té de mat é
-
riel de bord et d’infrastructure. Le Syndicat des Tubes électroniques (SITEL) sera représenté par GDI,, Fotos, Ncotron, Philips, Radiotech
-
nique, Tungsram et V ïsseaux; le Syndicat des Pi èces détachées (SI*
PARE) par ACRM, Elvéco et Aréna
-
(galerie C). On verra aussi les ap
-
pareils de mesure de Bidon-Leroux, Chauvin- Arnoux, Férî soï, Gucrpjl
-
lon, Rlbct et Desjardins
.
au Grand ABONNEMENTS
Franco et Colonies Uvi «n : 26numéro»
Etranger : 750 Fr
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.
CUL 17-
28»C
.
C.
P. Paris 3793-
60Tension de distribution à Paris
La tension du réseau a été ré
cem .
N é
crologieOn annonce le décès de M. lecom
-
ment portéede 115 à118 V,et il est questiondemonterà120 V fin 1951.
Des précautions sont
à
prendre pour mandant Dejcan, chef de la divi-
adapter les radiorécepteurs
à
cette sion Radioélectricité et Electronique nouvelle valeur de tension.
de l’Ecole supérieure d’Electricité. Page 388 4 LE HAUT - PARLEUR 4 N
°897
*
.
/ /
Mais
ouvrons une
desportes insonores
dé-
fendues par des signaux
lumineux
;et aus -
s i t
ô t,
deschansons, des morceaux
d 'orchestre ou des voix
d e speakersr
ésonnent sur
lesmurs . Refermons
laporte
,le silence revient.
lit quelle
activit
é derrière ces
g r a n d srnurs cr è
me, éclair é s
devastes haies , et qui s
’ou -
vrent en deux ailes harmonieuses
!Les bureaux
dela direction , toute
l’ admi -
nistration
et
les bureaux desr
éalisateursse trouvent
dans l’aile droite oùcré pitent , toute
lajournée,
desmachines à écrire .
Dans
l’aile
gauche s’ordonnent
les studios, au nombre de
six (deux studios
demusique
'
et quatre
studios de p a r o l e),
ainsique
les cabinestophones.
techniqueset
la salle desmagn
é-
Ajoutons
encore
la salle dedocumentation
*la discoth
èque , la
salle d e st
é l étypes, otf passent, tout au
long du jour, lesnouvelles
d u monde entierliers,
lamagn
étoth ,
lesèque et la bibliothèque salles
d’écoute, les ate -
musicale . Tout cela
d a n s de grandsbâ timents clairs terres
,de roses entourés de pelouses . . . et , l'
ét é , de par -
Aux programmes r é alisé s à la station m ê me , viennent
s’a j o u t e rles é missions enre -
gistré
es ou transmises en direct depuis Paris ,
Londres et Bruxelles .
Nous
p e n s o n ssuperflu de r a p p e l e r l
’immense popularit é , maintenant indiscu -
t é e
,dont jouit Radio -
L u x e m b o u r g a u p rè s des auditeurs . Le g r a n d poste doit cette popularit é à la science éclair é e
,à la ligne de conduite, au p r o g r a m m e d
'action , à une continuit é dans les efforts de MM . Ren é - Louis Feulvey
(directeur
gé n é ral
), Emile
Reuter
(pr é sident du conseil d
’administration
), J a c q u e s Lacour -
G a y o t (membre de
l
’Institut , vice - pr é sident d é l é
gué de Radio -
L u x e m b o u r g), Mathias Felten
( i n gé nieur en chef
, c h a r gé d e l
’exploitation
), Ferdinand Scholtes
( i n gé nieur , chef du poste é metteur
)et André Dubois La Chartre
(directeur des p r o g r a m m e s
).
En passant , nous adressons un grand merci à ce dernier , qui a bien voulu nous
r e n s e i g n e ret nous communiquer tous les él é ments n é cessaires à la r é daction de ce reportage .
D ès
le ‘2octobre 19
,12 , un c
âble spécial reliait les studios à
Junglister.
Aprè s les premiers essais experimentaux,en juillet 1932 ,
lesessais
définitifs sur
la longueur d’onde actuelle , avec une puissance de
200k
\V,furent faits le 14
janvier1934 .
Plus tard , la Compagnie
acheta unvaste terrain, au centre de la
ville,au milieu
duparc municipal
,et elle commen ç a
d’v cons -
truire
scs installations d
éfinitives .
A
ce moment
dé jà,
Radio- Luxembourg
avait conquis
sa popularit
éaupr è s
d u publie.
Ses
heures
d’é mission
enanglais
o ken fran-
çais lui
assuraient un double secteur
d’écoute .
Cette popularité ,
quine
s’est
jamais d émen -
t i e,
a r
ésist
éaux secousses
de l a g u e r r e1939 - 1945 .
En effet , avant m
ême
queles b
â t i m e n t sde
la villaLouvigny
fussentachev
é s, la
guerre éclata.
Radio-
Luxembourgse tut .
Exploit
épar
lesAllemands sous leur oc -
cupation
, Radio - Luxembourg,
malgré certai-
nes destructions, fonctionna à nouveau
le17 septembre 1944 au b é n éfice
desarm
ées
al-
li
ées , sous le contr
ôleam
éricain .
Le 11 novembre 1945 , à
minuit, lastation fut
définitivement remise, par un représen -
tant du g é né ral Eisenhower . à
laCompagnie
luxembourgeoise
de Radiodiffusion .
De
grandesdifficulté s attendaient
la di- rection
duposte : une partie importante du mat
ériel technique manquait
; ladiscoth èque avait
ét é partiellement
dé
truite. Il fallut donc
repartir
avec des moyens de fortune ; Au
d
é but de 1946 . les é missions é taient encore limitées à
40heures par semaine .
Cinq mois plus tard,
ellesd
é passaientcent heures . Filles
en atteignent aujourd
’hui cent vingt .
ADIO - LUXEMBOU R
Gpeut se
flatter den ’ avoir jamais
dé vi éde
la lign? d econduite qu
’ils
’é taitassign
ée
dèsses
débuts .
Constamment soucieux d’informer
objectivement, de
distraireet
d’
instruire,cet
émetteur
n’a jamais oublié
qu’
ilvoulait ê
trele poste
de lafamille , de
l’amiti
é, de la bonne entente entre les nations . Aussi
,ces points
soigneusementrespectés viennent d ’ ê tre couronné s
(en septembre 1950
)par
vingt ( (n s (le
sucres!Radio - Luxembourg appartient
à la Com-
pagnie luxembourgeoise
deRadiodiffusion, à
qui legouvernement
luxembourgeoisa conc
éd é le monopolede la radiodiffusion
du sonet
des images.
Sous
le ré
gime dela
«concession
» auquell
'Europe doit ses chemins de
fer,ses
m i n p s, soné lectricit é
,des capitaux privé
ss’
associentpour une exploitation dont
l’Etat
l e u rcon -
cè
del’exclusivit é , et qu
’il se réserve de con - tr
ô ler.
Telle
est la formule
d’exploitationdu poste de Radio -
Luxembourg.
Le poste é met sous sa seule responsabilité .
Mais l’Etat luxembourgeois
lecontr
ôle, par un commissaire
d ugouvernement
,par une Commission
techniqueet par une Commis -
sion des programmes .
Les capitaux de Radio - Luxembourg sont
tous
privé s, fran ç ais en majorit é , belges et luxembuu
rgeois.
Radio - Luxembourg ne perçoit aucune taxe
deses
auditeurs,
n ereç
oitaucune subven - tion
:il ne
vit quedes recettes
de sapubli - cit é commerciale, autorisé e
parson cahier des
charges-
Cette formule assure la possibilit é
d’une gestion saine et
d’une am é lioration constante des programmes .
En effet, une radio commerciale vit de la satisfaction de ses auditeurs . Une audience
croissante assure aux annonceurs un rende -
ment de
plusen
plusconsid é rable . Ce ren -
dement
permet
d efaire de meilleurs pro -
grammes , et ainsi de
suite.
Sans doute ,
le grandproblème de la radio
privée est
-il
d’assurer
l'é
quilibreentre la n é cessit
éde faire d
'importantes recettes
,et Je devoir d'informer et
d’é duquer lesaudi -
teurs .
C’est à quoi Radio -
Luxembourgs’ at -
tache , conscient de la nublcsse de sa mission .
R
Le centre émetteur
de JunglisterAprès avoir visit é les studios
de lavilla Louvigny . nous nous en allons vers le
pla-
teau
deJunglister , sur
laroute de Luxem -
bourg
à Echternach . Dix - huit
kilomè tres de
c
âble souterrain
relient lesstudios au centre
émetteur
(modulation pr é amplifi é e , t é
lé pho -
ne
,etc . . .
). Bien
vite, nous apercevons l
'é norme toile
d’araignée
queconstituent
lesantennes et
les cinqpyl
ônes -
Rien
que ces pyl
ônes
de 180m
ètres soient
fortimpressionnants
,nous en
reparleionstout à l'heure . . . Poursuivons notre route , tournons vers
la gauchedans
'un petit che -
min
. Nous dé couvrons
l’ ensemble
del' é met -
teur et nous ne sommes
plusoccupé s que
dugrondement sourd
quis
’en échappe, gron -
dement des
moteurs et des gé
n ératrices qui
développent
l’é
nergie électrique nécessaire à l
'alimentation du poste .
Nous voici maintenant devant
unimmensi b â timent central
, flanqué
de deuxailes im -
portantes
, letout au sommet du plateau
d t Junglister,à 334 m ètres
d’altitude
,dans une d Duch
?sr
éé. gions les plus pittoresques du Grand -
La villa Louvigny
C’
est au centre
île la ville de
Luxembourg, d a n s leparc national, que
sedressent
les bâ timents
deRadio - Luxembourg , sur rem-
placement de
la villa Louvigny .
Cette portion
deterrain appartenait autre -
fois à un sieur Louvigny
, qui yconstruisit
l i n
ch â teau
fort,
démantelé par la
suite.
Sur les
ruines de ce fort
, d’autres
fortifi-
cations
,à leur tour d é truites , ont laiss
écertains
vestigesdont les murs
épais et
sin-
guli è
rement
insonoresabritent maintenant quelques bourg . - uns des studios
deRadio - Luxem -
Si les
ombres des anciens habitants
d e laredoute erraient
lanuit dans
lesrestes
d eleur demeure , elles y rencontreraient
les plusmodernes installations de
latechnique radiophonique .
Mais ce contraste
n’ est
p a sl e seul de la Villa Louvigny . Dans cette ruche de la radio , dont la voix est entendue de millions
d'au -
diteurs , rè gne , en effet , le silence le
plusimpressionnant . Au visiteur qui parcourt
leshalls et les couloirs du poste, il semble que ce soit
toujoursdimanche . Pas de bruit . ..
Dans
l'aile gauche du b
â timentsont les deux moteurs Diesel
M.
A. N
ehneun
d é veloppant Tint ch : en
boutd ’ arbre, nous
d e u xalternateurs A . E . G . 380
/220 V -
voyons
50 c / Dans s , d'une une autre
puissancesalle se unitaire de 665 trouvent les con
kVA- -
vertisseurs
pour le
chauffageet la polari -
sation
des tubes d’é mission . Le sol tremble nos pieds et
le grondementest presque sous
intenable !
Dans
lebâ timent central
,nous visitons l’é metteur à ondes
l o n g u e s200 kW
(X)— ; c 1 293
’est
lm ’ un ; Historique du
posteAu mois de d écembre 1929 , le gouverne -
ment
duGrand - Duch é
de Luxembourgremit à une socié t é
privée
laconcession
*de l
'ex -
ploitation
radiophonique sur son territoire .
La nouvelle
«Compagnie luxembourgeoise de Radiodiffusion
», dont le poste d
’é mis -
sion devait ê tre connu sous le nom de Radio -
Luxembourg , choisit le plateau de Junglis -
ter , situé à 16 kilomè tres des
studiosde Luxembourg ,
pour yconstruire son é metteur , dont tobre
la premi1931 . è re pierre
f u tposée le
l*roc -
Puissance antenne
des é metteurs
lesplus puissants
duglobe
, (/et é metteur ,
qui aetc construit par la
«S
. F . R ., emploie le systè me
demodulation d i t
<
par d é phasage
»: ce proc
éd é
, duà l’
in-
gé nieur
fran çais Chircix
,permet
d’obtenir un rendement global trè
sé levé et est
doncparticuli
èrement
indiqu épour
l’ exploitation
d’un poste
d’une telle puissance . Au sous -
sol sont installés les bassins
decanalisation ,
les
pompes et
lesé changeurs
d echaleur de l
’eau de refroidissement des
lampesd
’é mis -
sion . Cette eau
vient de bassinsqui s ’ é tagent
S N
#897
\+ LE HAUT - PARLEUR Page 38 S
devant r é metteur et font, en é t é, penser à Tri anon .
Au rez - de - chaussé
esont mont
és les grou -
pes convertisseurs
(alimentation
filamentset polarisation
), les redresseurs à vapeur
demercure pour
lestensions anodiques et, enfin , un tableau
decontacteurs pour la mise en marche automatique de
l’
émetteur .
Au
premierétage, nous avons r
émetteur
O.
O. proprement dit et son
pupitre decom -
mande .
On voit combien est vaste et
complexe ledomaine contr
ôl
épar \1 M . Fclten, Seholtes et Schmit .
L
'é metteur G .
O. peut se
décomposer comme suit :
1° Les é tages à faible puissance et de mo -
dulation tcette derniè re
a r r i v a n tpr
éampli -
fié
e par c â ble , depuis
lesstudios
de lavilla Lou vigny
).
2
°Les é tages d
’amplification à grande puissance .
La première
partiecomporte :
a
)un ma î tre oscillateur
pilotestabilis é par quartz
;h)
un é tage sé parateur
;c
)un
amplificateur symé
trique;
d)
un autre amplificateur push - pull , muni d e
deux triodes de1 kW
;e)
un ensemble
d’amplification B . F . atta -
quant le
modulateur, puis les é tages II . F .
modul és .
D
'autre part , les é tages
d’amplification à grande
puissancecomprennent
:a
)l ’ avant - dernier
étage H . F . , muni de six triodes
d e25
k Wà refroidissement par eau , dont quatre seulement sont en service et deux en r é serve
;b)
le dernier é tage II . F . , muni de huit triodes de 140 kW à refroidissement par eau , dont six en service
(push - pull paral -
l
èle
).
Chaque triode d e ce dernier ctage né ces -
site, pour le chauffage de son filament, 300 A sous 30
V; la
tension anodiqueest
de10
000 V. Le
dé bit de l ’ eau de
refroidissements’
éta -
blit
à00 litres par minute et par
lampe. Le
p u p i t r ede
commandeporte , sur sa
facesup
érieure, les
a p p a r e i l s nécessaires à la mise en service de
l’émetteur, au contr
ôle dessources
d’alimentation et au contr
ôle
dela
qualitétechnique de
l’ cmission .
Enfin , d a n s
l’aile droite du bâ timent
,est install
é l’é metteur
P.O.
(\j ours
dans cette m
ême
ailese trouve
l’é met -
teur
O. C .
(longueurs
d’onde:
dejour = 19 ,54
n i
,
denuit = 49,
26m
); sa puissance
actuelleest de
0kW ;
ellesera port
ée à50
k Wa u cours
decette ann
é e.
C’est ce dernier
émet -
teur qui porte dans tous
lespays
d u globe la voixde Radio - Luxembourg .
La prise de terre du centre a
ét
é constitu ée primitivement par un réseau de fils et
d ebandes
decuivre
d’une
longueurtotale
d e20 km, enterr
és à 45 cm
deprofondeur ; nous verrons
plus loinles am
éliorations r
é-
cemment apport ées .
Voyons maintenant
,en
détail, l ’ antenne
G . O . ; elle est
essentiellementconstitu
éepar
quatre pyl ônes m étalliques baubann
és d e180 m ètres de hauteur
, placés aux quatre
angles d’un carr
é de 260 m ètres
dec
ôt é .
Chaque
pyl ône est é
toffé
p ar deuxnappes de huit fils verticaux , partant chacune
d e sIravcrsiers lat
éraux,
quirelient
d e u xpar deux les pyl ô nes . Ces
filssont maintenus à
tensionconstante par des contrepoids
,et
reli és à la base
dupyl
ô necorrespondant .
L ’ alimentation des quatre antennes
é l é-
mentaires
(quatre
demi- diagonales
d ucarr
é)se fait par
lesommet des pylô nes, et
labase
d eceux - ci est reli
ée directement
?. l aterre .
A l
’inté rieur du prisme vertical constitué par les quatre fils de montée
(feeders
), on a disposé un cinqui è me fil connect
é, à son
extré mité supérieure, au point
d ejonction
d equatre fils amarr és au milieu
d e squatre traversiers
latéraux . Cet ensemble constitue une antenne
auxiliaireà capacité terminale , antenne complè tement isolé
e électriquement de
l’ antenne principale .
En
excitantconvenablement les diff
érentes antennes
, lestechniciens de Radio - Luxem -
bourg ont obtenu un effet directif du champ rayonn é
;le
gainr
éalisé dans
lesdirections privil
égi
ées est de l
’ordre de
40% , compar
éau champ rayonn
épar l ’ ancienne antenne triangulaire
(utilis
éejusqu
'à
fin 1948).
On se souvient de la sécheif
.'sse exception -
nelle de l’é
t
é1949
;les techniciens consta -
tè rent alors une
d i m i n u tionnotable du champ rayonn é duc à la
m a u v a i s econduc -
tibilit é
dusol . Des dispositions
furentprises aussit
ôt pour am
éliorer la prise de terre et é tablir au
plus viteles
conditionsnormales d ’ é mission .
Autour dechacun
desquatre py -
l
ônes , une nappe circulaire
de soixantecâ bles
d ebronze, partant
de.la base
d u pylône , et
d’ une longueur unitaire de
100 m ètres, fut install
ée . Les mesures de champ confirmè rent aussit
ôt
l’a m é lioralion durayonnement .
Quant à
l’antenne P .
O.,
elleest
constituéepar un cinquiè me pyl
ône m
étalliquehau -
hann
é,
d’une hauteur de
110 m ètres
,dont labase est isol
ée du
sol. Cctle antenne est ali -
ment
ée par
un feeder d’ une
longueur île 508 m è tres .
Nous ne pouvons pas
t e r m i n e rnotre
«
papier
»sans adresser nos f
é licitations àcette
grande famille d’auditeurs group
éssous le nom
d’
« Association desAmis
deRadio -
Luxembourg
Magazine.
», ainsi
q u*à
leur journal Radio-
Et que
l’on soit technicien , ou simplement curieux,
lavisite
d e s s t u diosde
lavilla 208 m
). Tou -
Louvigny et
d ucentre
émetteur de Junglister , pr
ésente un tr
ès
grandinté rê t .
ROGLH - A . RAFFIN .
•
l l l i l i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i l i i i i i i i i M i i l l l l l i l l i i i i i i i i i i i i i i M i i i i i i i i n i i i i i i i i i i i i i i i i i M i imn im imi ln umI I Im1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1i ii ii iI I Iu nmM i i n«i i i i n i imm immI I I Ii i i i i i n u i i m i i H im mi immmmmH i lmn uI I I imI I I i iM in um ia n^ jm T o u t e
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