AMANA- Français 4 ème

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Français 4^ème – Edition 2021| AMANA® Page 1

THEME A : REGARDER LE MONDE,INVENTER DES MONDES

Questionnement : La fiction pour interroger le réel.

Chapitre 1 : La parure de Maupassant.

Problématique :

Comment Maupassant interroge-t-il le réel et la société du XIXe siècle dans La Parure ?

Cycle 4 Objectifs du chapitre :

Je découvre le réalisme et le naturalisme.

Je m’interroge sur la capacité de la fiction à représenter la société.

J’étudie un roman et son adaptation cinématographique.

Niveau : 4^ème Évaluation des compétences attendues en fin de cycle Auto-évaluation

Année 202.-202. Je lis des œuvres littéraires et découvre des œuvres majeures de la littérature.

Je sais dégager l’idée essentielle d’un texte lu ou entendu.

J’interprète des textes littéraires en situant l’œuvre dans un contexte historique.

Je fais correspondre l’oral et l’écrit.

J’écris à la main de manière fluide et efficace.

J’ai produit des écrits variés.

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Entrer dans le chapitre

1. Qu’est-ce qu’une parure ? Cherchez les différents sens de ce mot dans un dictionnaire.

Quelle sorte de bijou désigne-t-il ?

2. Lors de quelles occasions un tel bijou se porte-t-il ? à quelle classe sociale renvoie-t-il ?

3. Quelles sont les caractéristiques des contes que vous connaissez ? Lis la définition de la nouvelle. Penses- tu qu’il y aura des ressemblances avec les contes ?

Début de

chapitre Introduction

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4. Qui sont selon vous les personnages ? A quel milieu appartiennent-ils ?

5.A quelle histoire vous attendez-vous ?

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objectif(s) :Je lis, comprends et interprète des documents divers. J’utilise des outils numériques.

Regarde le documentaire suivant https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=9Dbuv1bS7wA et rdv sur le site http://www.maupassantiana.fr/

ETAPE 1 : par groupe ou seul réunis toutes les

informations utiles à la préparation de ta présentation orale.

ETAPE 2 :le support : tu utiliseras soit un support vidéo, une affiche, une pancarte ou une carte mentale.

ETAPE 3 :Tu indiqueras :

- sa vie avec les dates et évènements essentiels

- les dates, titres et genres littéraires de quelques-unes de ses œuvres

- la date et les conditions de parution de La Parure - tout autre élément qui te semblera important.

Activités 1 Découvrir Guy de Maupassant

Je réalise une présentation

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1- Que représente cette affiche ?

2- Donnez trois titres de livres écrits par G.

de Maupassant.

3- Donne les dates biographiques de deux auteurs qui apparaissent sur les livres du bas (le personnage est assis sur ces deux livres) ?

4- Qu’est-ce que cette image peut-elle signifier ?

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Objectif(s) : Je comprends le portrait du personnage dans une nouvelle?

Extrait 1 Une vie monotone

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1. Que sait-on de Mme Loisel ? À quel milieu social appartient-elle? Appuyez-vous sur des éléments du texte pour répondre.

2. « Elle songeait » est répété plusieurs fois : à quoi Mme Loisel rêve-t-elle ?

3. Dans un tableau à deux colonnes, relevez d’un côté les termes appartenant au champ lexical de la souffrance, de l’autre ceux du luxe. Quel contraste y a-t-il entre ses

conditions de vie et ce à quoi elle rêve ?

L’insatisfaction de Mme Loisel

4. Quel point de vue le narrateur emprunte-t-il pour faire le portrait de Mme Loisel ? Quelle est la conséquence de ce choix sur la narration ?

5. Que peut-on deviner du caractère de M. Loisel dans ce début de nouvelle ? En quoi est-il différent de celui de sa femme ?

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6. a. Pensez-vous que Mme Loisel ait de véritables raisons d’être insatisfaite ? Quel trait de caractère son attitude révèle-t-elle ?

b. Relevez, dans le troisième paragraphe, un commentaire du narrateur qui condamne son attitude.

Imaginer les pensées d’un personnage

7. Écris à la première personne les pensées intérieures de M. Loisel peu avant qu’il ne remette l’invitation à sa femme.

Je découvre

La Parure, une nouvelle réaliste du XIXe siècle

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Objectif(s) : J’étudie le rôle des dialogues dans une nouvelles.

Extrait 2 Le désir de paraître

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Des dialogues révélateurs

1. Que nous apprennent les dialogues entre M. et Mme Loisel sur leurs caractères ?

2. Quels sentiments successifs ces discussions font-elles apparaître chez Mme Loisel ? Relevez quelques passages significatifs.

La parure

3. À quel milieu social appartient Mme Forestier ? Quels liens l’unissent à Mme Loisel ?

4. Quel bijou Mme Loisel finit-elle par emprunter? Quel est l’effet produit par l’énumération (l. 76-77) ?

5. Sait-on précisément ce que dit Mme Loisel à son amie ? Par quel type de discours l’apprend-on? Pourquoi ce choix ?

6. Que laisse entendre la dernière phrase de cet extrait ?

Imaginer un dialogue

7. Rédigez un dialogue dans lequel Mme Loisel explique à son amie les raisons pour lesquelles elle souhaite lui emprunter un bijou.

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Objectif(s) : Utiliser ses capacités de raisonnement, ses connaissances sur la langue, savoir faire appel à des outils appropriés pour lire.

Exercice 1. Pour chaque extrait, de quel point de vue s’agit-il ?

1. L’homme était parti de Marchiennes vers deux heures. […] Une seule idée occupait sa tête vide d’ouvrier sans travail et sans gîte, l’espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. (E. Zola)

2. Le 15 septembre 1840, vers six heures du matin, La Ville-de-Montereau, près de partir, fumait à gros tourbillons devant le quai Saint-Bernard. Des gens arrivaient hors d’haleine ; des barriques, des câbles, des corbeilles de linge gênaient la circulation. (G. Flaubert)

3. Un jeune homme, beau comme était le jour de ce jour-là, mis avec goût, aisé dans ses manières, […], le fils naturel de Lord Dudley et de la célèbre marquise de Vordac, se promenait dans la grande allée des Tuileries. (H. de Balzac)

Lexique Entre bonheur et désespoir

NARRATEURS ET POINT DE VUE

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Exercice 2 Tous les extraits ci-dessous contiennent un point de vue externe. Vous devez simplement le justifier en relevant et expliquant les passages descriptifs.

Extrait 1 Cette supérieure s'appelle Mme ***. Je ne saurais me refuser à l'envie de vous la peindre avant que d'aller plus loin. C'est une petite femme toute ronde, cependant prompte et vive dans ses mouvements : sa tête n'est jamais assise sur ses épaules ; il y a toujours quelque chose qui cloche dans son vêtement ; sa figure est plutôt bien que mal ; ses yeux, dont l'un, c'est le droit, est plus haut et plus grand que l'autre, sont pleins de feu et distraits : quand elle marche, elle jette ses bras en avant et en arrière. Veut-elle parler ? elle ouvre la bouche, avant que d'avoir arrangé ses idées ; aussi bégaye-t-elle un peu. (Denis Diderot, La Religieuse)

Extrait 2 Il y avait là trois ou quatre négociants retirés qui tremblaient pour leurs rentes, et qui appelaient de tous leurs vœux un gouvernement sage et fort. Un ancien marchand d’amandes, membre du conseil municipal, M. Isidore Granoux, était comme le chef de ce groupe. Sa

bouche en bec de lièvre, fendue à cinq ou six centimètres du nez, ses yeux ronds, son air à la fois satisfait et ahuri, le faisaient ressembler à une oie grasse qui digère dans la salutaire crainte du cuisinier. (Émile Zola, La Fortune des Rougon)

Extrait 3 Le Tranche-montagne, lui, était maigre, hâve, noir et sec comme un pendu d’été. Sa peau semblait un parchemin collé sur des os ; un grand nez recourbé en bec d’oiseau de proie, et dont l’arête mince luisait comme de la corne, élevait sa cloison entre les deux côtés de sa figure aiguisée en navette, et encore allongée par une barbiche pointue. Ces deux profils collés l’un contre l’autre avaient beaucoup de peine à former une face, et les yeux pour s’y loger se retroussaient à la chinoise vers les tempes. (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse)

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Extrait 1 Quelques heures se passèrent. Un silence profond régnait autour de nous, un silence de tombeau. Rien n’arrivait à travers ces murailles dont la plus mince mesurait cinq milles d’épaisseur. Cependant, au milieu de mon assoupissement, je crus entendre un bruit ; l’obscurité se faisait dans le tunnel. Je regardai plus attentivement, et il me sembla voir

l’Islandais qui disparaissait, la lampe à la main. Pourquoi ce départ ? Hans nous abandonnait-il ? Mon oncle dormait. Je voulus crier. Ma voix ne put trouver passage entre mes lèvres

desséchées. L’obscurité était devenue profonde, et les derniers bruits venaient de s’éteindre.

(Jules Verne, Voyage au centre de la terre)

Extrait 2 II est nuit. Je m'en aperçois tout d'un coup. Combien y a-t-il de temps que je suis dans ce livre ? Quelle heure est-il ? Je ne sais pas, mais voyons si je puis lire encore ! Je frotte mes yeux, je tends mon regard, les lettres s'effacent, les lignes se mêlent, je saisis encore le coin d'un mot, puis plus rien. J'ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine creuse ; je suis resté penché sur les chapitres sans lever la tête, sans entendre rien, dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson, pris d'une émotion immense, remué jusqu'au fond de la cervelle et jusqu'au fond du cœur […] (Jules Vallès, L’Enfant)

Exercice 4 Un texte contenant un point de vue interne peut être réécrit à la première personne. Réécrivez les extraits ci-dessous à la première personne, et dites si c’est un point de vue interne qui est utilisé ou pas. Justifiez votre réponse.

Extrait 1 Alors, il pensa à sa maison, puis à sa mère, et, pris d'une grande tristesse, il

recommença à pleurer. Des frissons lui passaient dans les membres ; il se mit à genoux et récita sa prière comme avant de s'endormir. Mais il ne put l'achever, car des sanglots lui revinrent si pressés, si tumultueux, qu'ils l'envahirent tout entier. Il ne pensait plus ; il ne voyait plus rien autour de lui et il n'était occupé qu'à pleurer. (Guy de Maupassant, « Le papa de Simon »)

Extrait 2 Aussi, beaucoup moins flegmatique que Mr. Fogg, il était beaucoup plus inquiet. Il comptait et recomptait les jours écoulés, maudissait les haltes du train, l’accusait de lenteur et blâmait in petto Mr. Fogg de n’avoir pas promis une prime au mécanicien. Il ne savait pas, le brave garçon, que ce qui était possible sur un paquebot ne l’était plus sur un chemin de fer, dont la vitesse est réglementée. (Jules Verne, Le Tour du monde en quatre-vingts jours)

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narration.

Extrait 1 Lucien leva les yeux et vit une grande maison, moins mesquine que celles devant lesquelles le régiment avait passé jusque-là ; au milieu d’un grand mur blanc, il y avait une persienne peinte en vert perroquet. « Quel choix de couleurs voyantes ont ces marauds de provinciaux ! » Lucien se complaisait dans cette idée peu polie lorsqu’il vit la persienne vert perroquet s’entrouvrir un peu ; c’était une jeune femme blonde qui avait des cheveux magnifiques et l’air dédaigneux : elle venait voir défiler le régiment. Toutes les idées tristes de Lucien s’envolèrent à l’aspect de cette jolie figure ; son âme en fut ranimée. (Stendhal, Lucien Leuwen)

Extrait 2 Il occupait une chaise tournante, devant une grande table couverte de livres, de cartes, de diagrammes. Au moment où j’entrais, il pivota sur son siège pour me faire face. Son aspect me coupa le souffle. J’étais préparé à quelque chose d’étrange, mais non point à une personnalité aussi formidable. Il vous impressionnait par sa taille, par sa prestance, par l’énormité de sa tête, la plus grande que j’eusse jamais vue sur un corps humain : son chapeau, si je m’étais avisé de l’essayer, me fût descendu aux épaules ! Il avait une de ces figures qui pour moi s’associent à l’idée d’un taureau assyrien : toute rouge, avec une barbe d’un noir presque bleu qui lui roulait en ondes sur la poitrine.

(Conan Doyle, Le Monde perdu)

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Extrait 1Phileas Fogg avait quitté sa maison de Saville-row à onze heures et demie, et, après avoir placé cinq cent soixante-quinze fois son pied droit devant son pied gauche et cinq cent soixante-seize fois son pied gauche devant son pied droit, il arriva au Reform- Club, vaste édifice, élevé dans Pall-Mall, qui n’a pas coûté moins de trois millions à bâtir.

(Jules Verne, Le Tour du monde en quatre-vingts jours)

Extrait 2Vers le milieu du mois d’octobre 1829, monsieur Simon Babylas Latournelle, un notaire, montait du Havre à Ingouville, bras dessus bras dessous avec son fils, et

accompagné de sa femme, près de laquelle allait, comme un page, le premier clerc de l’Etude, un petit bossu nommé Jean Butscha. Quand ces quatre personnages, dont deux au moins faisaient ce chemin tous les soirs, arrivèrent au coude de la route qui tourne sur elle-même comme celles que les Italiens appellent des corniches, le notaire examina si personne ne pouvait l’écouter du haut d’une terrasse, en arrière ou en avant d’eux, et il prit le médium de sa voix par excès de précaution. (Honoré de Balzac, Modeste Mignon)

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Objectif(s) : J’analyse un retournement de situation.

Extrait 3 De la gloire à la désillusion

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Une scène de bal

1. Quel est le point de vue choisi pour raconter cette scène ? Pourquoi ce choix ?

2. Quel est l’état d’esprit de Mme Loisel lors du bal ? Relevez tous les adjectifs et les noms qui le soulignent.

3. Comment la soirée se déroule-t-elle pour Mme Loisel ? Observez notamment la gradation (énumération) dans le premier paragraphe.

Le retour à la réalité

4. Quels sont les deux grands moments qui s’opposent dans ce passage ? Donnez-leur un titre. Quel est celui qui est le plus développé ?

5. LANGUE Relevez les mots caractérisant les sentiments des Loisel lors de leur retour. À quel champ lexical appartiennent-ils ?

6. Quelles sont les différentes étapes relatant la perte du collier ? Relevez le groupe nominal qui évoque le mieux la gravité de la situation.

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Objectif(s) : J’étudie la progression dramatique du récit.

Extrait 4 La fin du rêve

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1. Que font les Loisel pour restituer la parure ? Quelles décisions prennent-ils pour rembourser leurs dettes ?

2. En quoi la vie des Loisel change-t-elle radicalement ?

3. étudiez la réaction de Mme Loisel face à l’épreuve. Vous surprend-elle ou vous semble-t-elle conforme à l’image qu’elle donnait d’elle au début de la nouvelle ?

La peinture du réel

4. Quel est l’effet produit par les nombreuses phrases énumératives (l. 25-35, 52-63) ?

5. LANGUE Le narrateur rentre-t-il dans le détail de la description des tâches de Mme Loisel ? Relevez les verbes d’action.

6. Relevez tous les indices temporels qui marquent l’habitude.

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Mener un débat

ACTIVITE DE GROUPE : 7. Mme Loisel vous semble-t-elle mériter ce qui lui arrive?

Confrontez vos opinions et justifiez la vôtre en vous appuyant sur des éléments de la nouvelle.

En vous appuyant sur la nouvelle :

Un groupe défendra l’avis du OUI « Mme Loisel mérite ce qui lui arrive. »

Un groupe défendra l’avis du NON « Mme Loisel ne mérite pas ce qui lui arrive. »

ARGUMENTS POUR ARGUMENTS CONTRE

A l’écrit préparer un court paragraphe d’une vingtaine de lignes pour défendre votre opinion. Vous devrez le lire devant vos camarades.

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objectif(s) :J’explore deux champs lexicaux contraires.

Lexique Entre bonheur et désespoir

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Objectif : J’étudie la fin dramatique d’une nouvelle à chute.

Extrait 5 Une révélation cruelle

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1. À quelle classe sociale semblent maintenant appartenir les Loisel ? Quels changements physiques le montrent ?

2. LANGUE Vers quelle période de sa vie se tournent les pensées de Mathilde ? Par quel type de discours et par quel type de phrases exprime-t-elle la cruauté du destin ?

Une chute cruelle

3. Quel contraste y a-t-il entre Mme Forestier et Mme Loisel ?

4. Selon vous, pourquoi le dialogue est-il si long entre les deux femmes ? Comment leur émotion est-elle exprimée dans ce dialogue? Observez notamment la ponctuation.

5. Selon vous, quel sentiment une telle fin provoque-t-elle chez le lecteur ?

6. Rédigez une fin moins cruelle à la nouvelle en imaginant par exemple que Mme Forestier choisit de ne pas révéler la vérité.^{Conseil :}Variez les types de discours (direct, indirect).

ATELIER ECRITURE

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Français 4^ème – Edition 2021| AMANA® Page 26 Objectif : Savoir faire appel à des outils appropriés pour lire et pour écrire : comment transposer des paroles dans un récit ?

Les paroles rapportées

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1. Au discours direct, on peut avoir (plusieurs réponses possibles) des exclamations et des interjections.

des guillemets et des tirets.

des marques de 1re et 2e personnes dans les paroles rapportées.

2. Pour rapporter des paroles au discours direct, il est important de bien maitriser la concordance des temps.

Vrai.

Faux.

3. Dans un texte de théâtre, les paroles sont rapportées au discours indirect.

Vrai.

Faux.

4. Le discours indirect permet de ne pas interrompre le récit.

Vrai.

Faux.

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réponses.

1. Je t’ai dit que la fenêtre était ouverte.

2. Elisabeth indiqua : « Marche pendant trois-cents mètres, puis tourne à droite. » 3. « As-tu demandé à la voisine si elle avait du sucre à nous prêter ? », demanda Julie.

4. Je lui ai répondu que je n’étais pas d’accord.

5. « Sylvie ne lui a pas laissé le choix », dit-elle.

Ex.3 Retrouvez l’intrus qui s’est glissé dans chacune de ces listes de verbes de parole et justifiez votre réponse. Vous pouvez vous aider d’un dictionnaire.

1. Tempêter, hurler, crier, rugir, aboyer, éructer, exulter.

2. Bredouiller, bégayer, bafouiller, balbutier, zinzinuler, zézayer, zozoter.

3. Marmonner, marmotter, maugréer, grommeler, ronchonner, ronronner, bougonner.

4. S’écrier, s’exclamer, s’étonner, s’excuser, s’étouffer, s’étrangler.

5. S’insurger, s’indigner, se révolter, se récrier, proposer, protester..

Ex.4 Réécrivez ces phrases au discours indirect.

1. Lucia s’écria : « Ce sont les meilleures vacances de ma vie ! » 2. Sylvain se demanda : « Que vais-je faire ? »

3. Jo déclara : « Je déménagerai la semaine prochaine. »

4. « Demain je viens t’apporter le pull que je t’ai tricoté », annonça Mamie.

5. Virginie cria à Sébastien : « Tu peux être fier de toi ! »

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Objectif : J’apprends autrement et je construis mon bilan.

ACTIVITÉ 1

Appuyez-vous sur des souvenir d’un conte célèbre comme Cendrillon et complétez le tableau suivant.

2- Selon vous le récit La Parure est-il un conte merveilleux ou une nouvelle qui montre la réalité sociale ?

Construire le bilan.

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ACTIVITÉ 2

Faites les deux ateliers proposés pour construire votre bilan.

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@L’envol des lettres,Belin,2016

Je retiens

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Au choix, lis un des livres proposés en même temps que tu travailles ce groupement de textes.

Ton professeur pourra te demander une fiche de lecture ou te soumettre un questionnaire.

§ MAUPASSANT Guy de , Aux champs.

§ MAUPASSANT Guy de , La folle.

§ MAUPASSANT Guy de , La bécasse.

Lecture suivie Proposition de lecture suivie

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THEME A : REGARDER LE MONDE,INVENTER DES MONDES

Questionnement : La fiction pour interroger le réel.

Chapitre 2 : Le peuple dans les nouvelles réalistes

Problématique :

Comment les romanciers du XIXe siècle représentent-ils le peuple ?

Cycle 4 Objectifs du chapitre :

Je découvre le réalisme et le naturalisme.

Je m’interroge sur la capacité de la fiction à représenter la société.

J’étudie des textes et documents variés.

Niveau : 4^ème Évaluation des compétences attendues en fin de cycle Auto-évaluation

Année 202.-202. Je lis des œuvres littéraires et découvre des œuvres majeures de la littérature.

Je sais dégager l’idée essentielle d’un texte lu ou entendu.

J’interprète des textes littéraires en situant l’œuvre dans un contexte historique.

Je décris des œuvres d’art en employant un langage précis et adapté.

J’associe des œuvres d’art à une époque et une civilisation à partir d’élément observés.

Je fais correspondre l’oral et l’écrit.

J’écris à la main de manière fluide et efficace.

Je produis des écrits variés.

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objectif(s) :Je lis, comprends et interprète des documents divers.

IMAGE 1

IMAGE 2

Début de chapitre Introduction

Lecture et analyse d’image : point méthode

ACTIVITE 1 : En groupe, analysez une des images proposées en vous appuyant

sur la méthode.

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Une image fixe (immobile) s’apparente au dessin, à la photographie ou à la peinture. Elle se lit d’une manière différente que la lecture d’un texte, en s’attachant à repérer plusieurs

paramètres.

Étape 1. J’identifie l’œuvre

^:

A- Je repère les inf ormations essentie lles :

nom de l’artiste, titre de l’œuvre, date de création nature et dimensions.

B- Je repère la tech nique ou matériel u tilisé :

nom de l’artiste, titre de l’œuvre, date de création nature et dimensions.

Le dessin : est réalisé sur des supports variés et avec différents outils comme le crayon. Il peut s’attacher à reproduire la réalité ou représenter des formes abstraites.

La photographie : est l’art de saisir l’instant, mettre en valeur un détail, un moment insolite ou fixer une image.

L’image virtuelle : est l’image de synthèse produite sur ordinateur qui tente de reproduire la réalité en trois dimensions (3D : hauteur, largeur et profondeur).

La peinture : est l’art de reproduire le réel (peinture figurative) ou l’art de suggérer une réalité autre par différents moyens (différents outils comme l’éponge ou le couteau,

différentes peintures ou couleurs…).

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Étape 2 : Je décris l’œuvre

:

A- Que représente cette œuvre ?

une scène, un paysage, un personnage, épisode littéraire ou historique, publicité…

B- Je fais une description géné rale

sans entrer dans les détails.

C- Je peux faire quelques rech erches à partir d’internet ou d ’une encyclopédie

(si travail à la maison)

.

Étape 3 : J’observe la construction de l’image

A-Je repère le cadr age choisi

Plan d’ensemble (plan large qui permet de montrer tout un paysage ou tout le décor d’une action)

Plan moyen (plan qui montre un personnage de la tête aux pieds)

Plan américain (plan qui montre un personnage de la tête au milieu des cuisses) Gros plan (plan qui montre un personnage de la tête à la taille/ poitrine)

B- J’observe les dif férents plans

Le premier plan (ce qui semble le plus proche)

Le second plan (ce qui est situé entre le 1^er plan et l’arrière-plan) L’arrière-plan (ce qui semble le plus éloigné)

C- Je commente les proportions

Ce que l’artiste a voulu mettre en valeur au détriment d’éléments plus petits donc moins mis en valeur.

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Étape 4 : Couleurs ombres et lumière s

A- J’observe les c ouleurs

Les couleurs chaudes (rouge, orange, ocre, jaune…) Les couleurs chaudes (bleu, vers, gris…)

Plan américain (plan qui montre un personnage de la tête au milieu des cuisses) Gros plan (plan qui montre un personnage de la tête à la taille/ poitrine)

B- J’observe les ef fets de contrastes ou d’harmonie

L’artiste est-il reste dans les mêmes tonalités de couleurs ou a-t-il utilisé des couleurs totalement différentes ?

C- J’essaie de déga ger une valeur sym bolique

Certaines couleurs peuvent avoir une valeur symbolique.

le blanc= la pureté. le noir= la mort le gris= la tristesse le rouge = l’amour ou la violence. l’or= le pouvoir/ la puissance

ATTENTION les valeurs symboliques peuvent varier car elles dépendent de l’œuvre et de son contexte.

D- J’observe les jeu x d’ombre et lumiè re

L’image est-elle lumineuse ou sombre ? lumière vive (atmosphère dynamique), lumière faible (atmosphère intimiste/ romantique) …

L’image présente-t-elle un clair-obscur (tableau sombre avec une petite source de lumière) ?

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Appuyez-vous sur chaque étape de la méthode d’analyse de l’image. Remplissez le tableau. Puis faites un résumé pour décrire et analyser l’image choisie. Puis lisez-la en classe.

Étape 5 : J’interprète l’imag e

A- Je comprends le sens de l’image

Quel est le thème traité ? Pour l’artiste a-t-il choisi de le traiter de cette façon ?

B- Je comprends la fonction de l’image

Fonction descriptive et narrative : Elle raconte une histoire ou présente quelque chose (portrait, paysage, évènement historique)

Fonction argumentative : Elle dénonce ou fait réfléchir (publicité, dessin de presse…)

Fonction esthétique : Elle suscite une émotion (comme les vitraux ou la photographie…).

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Point repères

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Compétence(s) :Je décris des œuvres d’art en employant un langage précis et adapté. J’associe des œuvres d’art à une époque et une civilisation à partir d’élément observés.

Analyse d’images : mise en perspective

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1- Observez les tableaux. Quels aspects de la vie du peuple montrent-ils ?

2- Classez- les dans l’ordre chronologique. En vous appuyant sur l’encadré « Je retiens », classez les tableaux.

3- Comment ces tableaux donnent-ils à voir la réalité ?

Je retiens

Le réalisme : une révolution dans la peinture

- Le réalisme est un mouvement artistique apparu en France dans la seconde moitié du XIXe siècle.

- Il réagit contre le romantisme trop sentimental et reflète les grands

bouleversements historiques : la révolution industrielle et l’installation définitive de la République.

- Il vise à peindre la vie telle qu’elle est réellement, le quotidien, l’époque.

- Les peintres sont : Jean-François Millet et Gustave Courbet, le chef de file du mouvement réaliste en France (Un Enterrement à Ornans en 1850).

- Les grands thèmes sont le travail, la vie de couple, les classes sociales, les conditions de travail …

- Le goût de l’époque pour les sciences influence peu à peu la vision d’auteurs comme Balzac et Zola qui s’imposent dans leur travail une exigence

scientifique dans l’observation du réel. Un important travail documentaire prépare l’écriture.

A l’oral

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Je retiens

L’impressionnisme : de la lumière avant toute chose

- Comme le réalisme, l’impressionnisme montre des réalités quotidiennes, mais elles sont plus légères, plus claires, plus lumineuses.

- Les impressionnistes s’intéressent à la perception des choses : jeux de lumière, les reflets sur l’eau, mouvements… La nature est donc un domaine privilégié.

- De ce fait, ils ont été accusés de ne pas savoir peindre, de négliger les contours, de diluer la vision. On leur donne alors le nom d’impressionnistes, nom inventé par un critique d’art lors de l’exposition du tableau de Monet Impression, soleil levant en 1873.

- Ses principaux représentants sont Renoir, Manet, Monet et Cézanne.

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Exercice 1 : Pour chaque tableau indique s’il appartient au mouvement réaliste ou au mouvement impressionniste.

Exercice2 : Associe chaque texte de Maupassant à un tableau.

A ton tour rédige un court paragraphe à la manière de Maupassant pour décrire le tableau suivant.

ATELIER ECRITURE

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Objectif(s) : J’élabore une interprétation de textes littéraires. Je comprends la notion d’incipit et de points de vue.

On avait projeté depuis cinq mois d’aller déjeuner aux environs de Paris, le jour de la fête de Mme Dufour, qui s’appelait Pétronille. Aussi, comme on avait attendu cette partie impatiemment, s’était-on levé de fort bonne heure ce matin-là.

M. Dufour, ayant emprunté la voiture du laitier, conduisait lui-même. La carriole, à, deux roues, était fort propre ; elle avait un toit supporté par quatre montants de fer où s’attachaient des rideaux qu’on avait relevés pour voir le

paysage. Celui de derrière, seul, flottait au vent, comme un drapeau. La femme, à côté de son époux, s’épanouissait dans une robe de soie cerise extraordinaire.

Ensuite, sur deux chaises, se tenaient une vieille grand-mère et une jeune fille. On apercevait encore la chevelure jaune d’un garçon qui, faute de siège, s’était étendu tout au fond, et dont la tête seule apparaissait.

Après avoir suivi l’avenue des Champs-Élysées et franchi les fortifications à la porte Maillot, on s’était mis à regarder la contrée.

En arrivant au pont de Neuilly, M. Dufour avait dit : « Voici la campagne enfin ! » et sa femme, à ce signal, s’était attendrie sur la nature. Au rond-point de Courbevoie, une admiration les avait saisis devant l’éloignement

des horizons. À droite, là-bas, c’était Argenteuil, dont le clocher se dressait ;

au-dessus apparaissaient les buttes de Sannois et le Moulin d’Orgemont. À gauche, l’aqueduc de Marly se dessinait sur le ciel clair du matin, et l’on apercevait aussi, de loin, la terrasse de Saint-Germain ; tandis qu’en face, au bout d’une chaîne de collines, des terres remuées indiquaient le nouveau fort de Cormeilles. Tout au fond, dans un reculement formidable, par-dessus des plaines et des villages, on entrevoyait une sombre verdure de forêts.

Le soleil commençait à brûler les visages ; la poussière emplissait les yeux continuellement, et, des deux côtés de la route, se développait une campagne interminablement nue, sale et puante. On eût dit qu’une lèpre l’avait ravagée, qui rongeait jusqu’aux maisons, car des squelettes de bâtiments défoncés et

abandonnés, ou bien des petites caravanes inachevées, faute de paiement aux entrepreneurs, tendaient leurs quatre murs sans toit.

Une partie de campagne, G.de Maupassant

Extrait 1 Une partie de campagne

1

5

10

15

20

25

(49)

1-

Qui raconte l’histoire ? Est-ce un personnage de l’histoire ?

2-

a) Quels sont les personnages présents dans le texte ? Donne précisément leurs noms, quand c’est possible. b) Où vivent-ils ? Où vont-ils ?

3-

Selon toi, à quelle classe sociale appartiennent les personnages ?

4-

a) Pourquoi les personnages vont-ils à la campagne ? b) Comment y vont-ils ? c) Quel moment précis les personnages ont-ils choisi pour cette sortie ?

c) Justifie ta précédente réponse en soulignant en bleu les toponymes, c’est-à-dire les noms des lieux.

5-

a) Surligne la seule phrase prononcée par un personnage. Qui parle ? b) Quel sentiment du personnage cette phrase trahit-elle ?

A la découverte d’une famille

(50)

Je retiens

L’incipit dans le récit

Issu du mot latin incipio signifiant « je commence », l’incipit est un moment important d’un récit : il s’agit des premières pages qui permettent au lecteur de découvrir le livre.

L’incipit apporte un certain nombre d’informations :

- le lieu de l’action : Ici, elle se déroule à la campagne.

- le moment de l’action : Ici, l’action se déroule au printemps, le

jour de la fête de Mme Dufour (Sainte-Pétronille : 31 mai)

-

les personnages principaux : Ici, il s’agit du couple Dufour, de

leur fille, de la grand-mère et d’un garçon aux cheveux jaunes.

L’incipit permet de planter le décor : il doit inciter le lecteur à

poursuivre sa lecture.

(51)

1- Quelle est la réaction de Mme Dufour en voyant la campagne ?

2- a) Quelle image de la nature est donnée par cette description ? Dans le paragraphe, souligne en rouge les mots qui justifient ta réponse. b) Relève les deux verbes renvoyant au sens de la vue dans ce paragraphe. c) Qui est désigné par le pronom sujet « on » ? d) Le paysage est-il décrit du point de vue interne (c’est-à-dire à travers le regard d’un ou de plusieurs personnages) ou du point de vue externe (c’est-à-dire du point de vue d’un narrateur extérieur) ?

3- a) Quelle image de la nature est donnée par cette description ? Dans le paragraphe, souligne en vert les mots qui justifient ta réponse. b) Selon toi, qui voit ? Le paysage et les personnages sont-ils décrits du point de vue interne ou du point de vue externe ? c) Pourquoi la description de la nature est-elle si différente entre le cinquième et le sixième paragraphe ?

La mise en place du cadre

(52)

Je retiens

Le point de vue de la description

1. Quand la description est faite à travers le regard d’un personnage de l’histoire, on dit que le point de vue est interne. Les informations nous renseignent uniquement sur ce que voit et ressent le personnage.

Attention : on trouve le point de vue interne aussi bien dans les récits à la première personne que dans les récits à la troisième personne.

2. Quand la description est faite à travers le regard d’un témoin, extérieur à l’histoire, on dit que le point de vue est externe. Les informations se limitent à ce que l’on voit de l’extérieur.

3. Quand la description est faite par un narrateur extérieur à l’histoire, mais qui sait tout, on dit que le point de vue est omniscient. Les

informations concernent aussi bien les personnages (leur identité, leurs

sentiments…) que le cadre du récit (histoire, vue d’ensemble…).

(53)

Objectif(s) : J’élabore une interprétation de textes littéraires. J’établis des liens entre des productions littéraires.

Extraits 2 Figures de servantes

Extrait A

(54)

Extrait B

(55)

1. Qu’est-ce qui caractérise le portrait physique de Nanon ? Et celui de Félicité complétez le tableau.

physique caractère travail

Nanon Félicité

Que constatez-vous ?

2. Développez le portrait physique de Nanon en citant des groupes nominaux ainsi que des métaphores et comparaisons.

3. Quel trait de caractère de Nanon ce portrait montre-il ? Justifiez votre réponse.

4. Dans le passage en bleu (extrait 1) : a- qu’est ce qui caractérise la construction et le rythme de la phrase ? b- Quel est l’effet produit ?

Le portrait des servantes

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5. Selon vous M. Grandet traite-t-il bien sa servante ? comment Nanon perçoit-elle la façon dont elle est traitée ? Répondez en vous appuyant sur des indices du texte.

6. « Félicité » est synonyme de grand bonheur : ce prénom est-il adapté au personnage ?

Atelier d’écriture

Décrivez la femme du tableau de P. Cézanne en vous aidant des deux extraits que vous avez lus.

(57)

Objectif(s) : Je lis et je comprends des textes littéraires et j’élabore une interprétation de textes littéraires.

Extraits 3 Hommes du peuple au travail

Extrait A

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Compréhension générale

1. Résumez en quelques phrases avec vos propres mots le texte en expliquant ce qui arrive à Javel cadet.

2. Quelle est votre première réaction à la lecture ? partagez vos points de vue. ( à l’oral)

(59)

Le cadre

3- L4 à 13 : a- Décrivez l’état de la mer relevant des mots du texte. b- Qu’est-ce qui caractérise la construction et le rythme des phrases ? Quel est l’effet produit ?

La pénibilité du travail

4- Quelle vision des conditions de travail des marins ce passage livre-t-il ?

5- l.40 : a- « mouiller l’ancre » : en vous aidant du texte, expliquez cette expression.

b- Relevez dans les l.40 à 43 d’autres mots et expressions exprimant des gestes professionnels. c- Quel effet l’emploi de ce vocabulaire crée-t-il pour le lecteur ?

6- Selon vous, quelle(s) image(s)du monde des marins pêcheurs ce récit donne-t-il ?

Décrire la mer dans l’état de votre choix (calme, tempête, …) en un paragraphe. Vous utiliserez des énumérations et vous varierez les temps et modes des verbes

Atelier d’écriture

(60)

Trace écrite

Javel cadet travaille sur le chalutier de son frère, Javel aîné. Un jour de tempête, alors qu’il remontait le chalut, son bras est pris dans un câble. Au lieu de couper le câble pour délivrer son frère, au risque de perdre le chalut, Javel aîné manœuvre le bateau jusqu’à ce qu’il puisse couper le câble sans perdre le chalut, mais quand on peut enfin le libérer le bras de Javel cadet est broyé.

Dans ce texte réaliste, Maupassant nous décrit les difficiles et dangereuses conditions de travail des marins. L’auteur emploie un vocabulaire technique («

« virer au cabestan », « détendre les amarres ») pour créer un effet de réel.

L’écriture réaliste vise à rendre la scène vraisemblable.

Maupassant nous décrit une scène cruelle : l’avarice de Javel aîné le pousse à sacrifier son frère, leur fille, de la grand-mère et d’un garçon aux cheveux jaunes.

(61)

Extrait B

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-Introduction-

Le jeune Étienne Lantier s'est fait renvoyer de son travail pour avoir donné une gifle à son employeur. Chômeur, il part dans le Nord de la France à la recherche d’un nouvel emploi. Il se fait embaucher aux mines de Montsou et connaît des conditions de travail effroyables.

Lorsque la Compagnie des Mines, arguant de la crise économique, décrète une baisse de salaire, Lantier pousse les mineurs à la grève. Il parvient à vaincre leur résignation et à leur faire partager son rêve d'une société plus juste et plus

égalitaire.

- La recherche documentaire-

Pour décrire de la façon la plus réaliste possible le monde de la mine, Émile Zola se documente dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, du 23 février au 2 mars 1884, alors que commence la grande grève des mineurs d'Anzin. Pendant huit jours, il parcourt les corons d'Anzin et de Bruay3. Il descend dans la fosse Renard de la Compagnie des mines d'Anzin à Denain.

Il interroge les mineurs, porions et ingénieurs sur leur vie quotidienne et rencontre en particulier Émile Basly, meneur de la grève. Rentré à Paris, il

continue de suivre les évènements par la presse et compile cette documentation dans Mes notes sur Anzin.

Découvrir un roman : Germinal

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Trace écrite

Émile Zola 1842-1902

Romancier français auteur des Rougon-Macquart, ensemble de vingt romans qui racontent la vie des membres d’une famille populaire sous le Second Empire.

Son œuvre naturaliste (du mouvement littéraire : le naturalisme) s’inspire des méthodes scientifiques pour représenter la société et plus particulièrement, la classe ouvrière.

Pour écrire Germinal, Émile Zola s'est beaucoup documenté sur le travail dans les mines et s'est également rendu dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, du 23 février au 2 mars 1884, alors que commence la grande grève des mineurs d'Anzin.

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1- l.1 à 12 : Qu’apprend le lecteur sur le personnage de Catherine ? Quel regard Etienne porte-t-il sur Catherine ?

2- Quel rôle Catherine joue-t-elle auprès d’Etienne ? Expliquez en citant le texte. Est-ce surprenant au XIXe siècle ?

3- Quelle étape du travail des mineurs est évoquée dans ce texte ? expliquez en vous aidant de la gravure.

(65)

4- « elle semblait trotter à quatre pattes, ainsi qu’une de ces bêtes naines qui travaillent dans les cirques » (l.25-27) : quel est le procédé d’écriture employé ? Quelle vision du personnage donne-t-il ?

5- L.21-33 : Qu’est-ce caractérise le travail des mineurs dans ce passage ? Établissez un tableau où vous inscrirez les mouvements de Catherine. Quand cela est possible, associez ces mouvements à un trait physique ou à un trait de caractère.

mouvements caractéristiques

Compétence : Analyser des documents composites. S’exprimer de façon maitrisée en s’adressant à son auditoire.

Faites des recherches puis réalisez une affiche sur le métier de mineurs au XIXe siècle.

Vous préciserez les causes du développement des mines, leur localisation en France, les conditions de travail des mineurs. Exposez votre affiche à la classe en visuel et à l’oral.

Tu peux t’aider des ressources suivantes mais aussi d’autres de ton choix.

- vidéo YouTube https://www.youtube.com/watch?v=1e0B99ZyEeI

- Centre historique minier du Nord- Pas-de-Calais : www.chm-lewarde.com/fr/index.html

Recherche guidée : travail de groupe

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Objectif(s) : Repérer et utiliser les différents types de discours.

Compétence(s) : Construire des notions permettant l’analyse et la production de textes.

Personnages évoqués dans le paragraphe 1

Que font les personnages ?

Dans quel état sont les personnages ?

Temps utilisé dans l’évocation des personnages

J’observe

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2. a) Quelles sont les informations données dans le paragraphe 2 ? Trouvez-lui un titre. b) À quel temps principal les verbes sont-ils conjugués ? c) Ce paragraphe fait-il progresser l’histoire des bourgeois ? À quoi sert-il ?

3. a) Que se passe-t-il dans le paragraphe 3 ? L’action progresse-t-elle ? b) À quel temps principal les verbes sont-ils conjugués ? c) Imaginez que le texte ne comporte qu’un seul paragraphe : selon vous, serait-il aussi clair ?

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Exercice 1 : Repérez le passage narratif et le passage descriptif (aidez-vous des verbes).

Un Persan reçoit la visite d’un ami alchimiste.

Hier matin, comme j’étais au lit, j’entendis frapper rudement à ma porte, qui fut soudain ouverte ou enfoncée par un homme avec qui j’avais lié quelque société¹, et qui me parut tout hors de lui-même.

Son habillement était beaucoup plus que modeste ; sa perruque de travers n’avait pas même été peignée ; il n’avait pas eu le temps de faire recoudre son pourpoint² noir ; et il avait renoncé, pour ce jour-là, aux sages précautions avec lesquelles il avait coutume de déguiser le délabrement de son équipage³.

1. quelque société : une certaine amitié. 2. pourpoint : partie haute du vêtement masculin. 3. équipage (vieilli) : tenue.

Exercice 2 : a) Repérez dans ce paragraphe le passage de la narration à la description. b) Justifiez votre réponse en relevant les temps verbaux utilisés.

La narratrice s’est fait surprendre, une nuit, alors qu’elle essayait de s’enfuir de la maison familiale.

Après cet événement, ma mère voulut à tout prix se débarrasser de ma présence et, à cette fin, résolut de m’envoyer en Petite-Russie chez ma grand-mère, la vieille Alexandrovitcheva.

J’allais déjà sur ma quatorzième année, j’étais grande de taille, fine et élancée, mais mon esprit guerrier se dessinait dans les traits de mon visage et, bien que j’eusse la peau blanche, les joues rouge vif, les yeux brillants et les sourcils noirs, mon miroir et ma mère me répétaient chaque jour que je n’étais point jolie du tout.

Je m’entraine

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Exercice 3 : a) Ces extraits sont-ils narratifs ou descriptifs ? b) Lequel vous semble refléter l’opinion du narrateur ? Justifiez votre réponse.

TEXTE 1

Dans un château, une fête bat son plein, rythmée par le carillon d’une horloge...

C’était aussi dans cette salle que s’élevait, contre le mur de l’ouest, une gigantesque horloge d’ébène¹. Son pendule se balançait avec un tic-tac sourd, lourd, monotone ; et quand l’aiguille des minutes avait fait le circuit du cadran et que l’heure allait sonner, il s’élevait des poumons d’airain² de la machine un son clair, éclatant, profond et excessivement musical, mais d’une note si particulière et d’une énergie telle, que d’heure en heure, les musiciens de l’orchestre étaient contraints d’interrompre un instant leurs accords pour écouter la musique de l’heure [...].

1. ébène : bois noir. 2. airain : bronze.

TEXTE 2

L’horloge de la cathédrale de Strasbourg est une curiosité. Son coffre est de bois sculpté. Son mécanisme, datant de 1842, attire les badauds : tous les jours, à midi trente, elle propose un ballet d’automates. Les spectateurs peuvent alors voir défiler, tour à tour, devant la Mort, un enfant, un adolescent, un adulte et un vieillard, personnifiant les différents âges de la vie.

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Exercice 6 : a) L’extrait suivant est-il narratif ou descriptif ? Justifiez votre réponse en relevant des éléments caractéristiques. b) Observez l’organisation du texte en repérant ses étapes.

Il était un de ces gens dont le peuple dit : « Voilà un fameux gaillard ! » Il avait les épaules larges, le buste bien développé, les muscles apparents, des mains épaisses, carrées et

fortement marquées aux phalanges par des bouquets de poils touffus et d’un roux ardent. Sa figure, rayée par des rides prématurées, offrait des signes de dureté que démentaient ses manières souples et liantes. Sa voix de basse-taille, en harmonie avec sa grosse gaieté, ne déplaisait point. Il était obligeant et rieur. Si quelque serrure allait mal, il l’avait bientôt démontée, rafistolée, huilée, limée, remontée, en disant : Ça me connaît. Il connaissait tout d’ailleurs, les vaisseaux, la mer, la France, l’étranger, les affaires, les hommes, les événements, les lois, les hôtels et les prisons. Si quelqu’un se plaignait par trop, il lui offrait aussitôt ses services.

Exercice 7 : À partir de cette image, écrivez : a) un court texte narratif : vous êtes l’un des personnages et vous racontez cette rencontre le soir dans votre journal intime ; b) un court texte descriptif : vous évoquerez au choix un élément de l’image (le paysage, un autre personnage, les chevaux

(72)

Extrait 4

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La situation initiale

1. Présentez le protagoniste (personnage principal) : - son état civil (nom, prénom, âge, profession…) - sa caractéristique principale

- Relevez, dans un tableau à deux colonnes, les caractéristiques physiques positives et négatives du personnage.

2. Présentez le lieu où se déroule l’histoire.

Où est décrite l’habitation de la femme ? Quelle remarque pouvez-vous faire sur la construction des phrases ?

3. Présentez l’action du personnage. Que fait-elle ? Développez votre réponse.

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4. Où se situe l’élément déclencheur ? De quoi s’agit-il ? A quel extrait du texte fait-il écho ? Expliquez.

La fin

5. Expliquez la fin de la nouvelle et son titre.

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Objectif(s) : Je travaille la langue pour préparer et améliorer mes écrits ?

Lexique Le vocabulaire du travail et du portrait

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ETAPE 1 : Préparation à l’écriture.

1- Lisez cet extrait et repérer l’organisation du portrait.

2- Identifiez à quoi correspond le passage ne bleu et le passage en vert.

ETAPE 2 : Préparation du brouillon (je m’aide de l’extrait de Zola).

Choisissez un métier que vous ne connaissez pas et renseignez-vous. Choisissez aussi un personnage pour incarner ce métier. Remplissez le tableau pour vous aider.

Métier choisi Renseignements généraux

Gestes et actions liés au métier /

verbes

Éléments du portrait physique

du personnage

Atelier d’écriture

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ETAPE 3 : L’écriture au brouillon (je m’aide de l’extrait de Zola).

Rédigez votre portrait au brouillon en veillant à donner une impression générale.

ETAPE 4 : Améliorer son brouillon.

Vérifier les points suivants :

ETAPE 5 : Rédiger au propre.

Recopiez votre texte au propre ou par traitement de texte.

Relisez-vous plusieurs fois pour vérifier : la ponctuation et les accords des verbes et dans le groupe nominal.

Mon texte est-il bien construit ? oui non

J’ai fait un rapide portrait physique. q q

J’ai introduit la narration des gestes et actions liées au métier choisi. q q

J’ai créé une impression générale. q q

Mon texte est-il bien construit ? oui non

J’ai fait un rapide portrait physique. q q

J’ai introduit la narration des gestes et actions liées au métier choisi. q q

J’ai créé une impression générale. q q

Les détails de mon portrait. oui non

J’ai employé des mots du champs lexical du travail et des métiers. q q J’ai employé des expansions du nom (adjectifs, Complément du nom, proposition

subordonnée relative) en pensant à les accorder q q