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Sur la biréfringence électrique des liquides homogènes. - Etudes des retards absolus

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242441

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242441

Submitted on 1 Jan 1910

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Sur la biréfringence électrique des liquides homogènes. - Etudes des retards absolus

J. Cabannes

To cite this version:

J. Cabannes. Sur la biréfringence électrique des liquides homogènes. - Etudes des retards absolus.

Radium (Paris), 1910, 7 (12), pp.364-366. �10.1051/radium:01910007012036401�. �jpa-00242441�

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négligeable comme pour mes mesures d’aujourd’hui.

Il est donc vraisemblable que le nombre de Town- send 0,028 est un peu faible et l’accord entre les divers expérimentateurs n’apparaît pas comme mau- vais. J’incline donc à croire qu’en ce qui me concerne j’obtiendrais une valeur plus faible avec une meilleure

dessiccation, et j’ai l’intention de recommencer dès que je me serai procuré un échantillon de polonium

nouveau, le mien se trouvant au terme de son

existence.

J’ai trouvé, d’autre part, les résultats suivants avec

les autres gaz.

Il y a désaccord entre 31. Townsend et moi pour le coefficient de diffusion de l’ion+ dans l’oxygène,

mais son gaz ne contenait que 9!4 % environ de cet élément, le mien était beaucoup plus pur.

En faisant varier la pression dans le cas de l’air, j’ai trouvé :

Ce qui donne pour les mesures dans l’air :

Townsend expérimentanl dans un autre inter-

valle de pressions allant de 772 rn/m à 200 m/m avait

trouvé pour K+ X H des valeurs oscillant entre 24,5

et 23,1 et pour K_ X H entre 55 et 29,8.

Aux erreurs d’expériences près, mes mesures sont

d’accord avec les siennes et justifieot ceci, que le coel’ficient de diffusion varie en raison inverse de la

pression. D’autre part, l’identité des ions produits

par les rayons oc, et par les autres sources de ra- diation, rayons de Ilôntgen, rayons B et y, rayon ultra-violets, se trouve démontrée une fois de plus.

Avec l’azote j’ai opéré des recherches entre 760 m/m

et !502 m/m avec les résultats suivants :

11 est possible de se rendre compte de la grosseur des ions en admettant que le véhicule de la charge

est considérahle par rapport à la molécule, et faisant usage de la formule d’interdifl’usion de deux gaz, ce

qui a été fait par Townsend.

M. Langcvin 1 a donné une formule pour la diffusion, dont l’application montre que les nombres calculés par Townsend sont trop forts. Je mc réserve de

publier prochainement les valeurs que j’ai trouvées,

dans une note où j’exposerai les différentes idées qui

ont été émises par divers physiciens sur les ions et

leur nature.

C’est, en terminant, un agréable devoir pour moi de remercier mon inaiii.e et ami M. Langevin pour les conseils et les encouragements qu’il n’a cessé de

me donner au cours de ce travail.

[Manuscrit reçu le 25 Novembre 1910].

Sur la biréfringence électrique des liquides

homogènes.

--

Etudes des retards absolus

Par J. CABANNES

[Faculté des Sciences de Marseille.

2014

Laboratoire de Physique.]

Un diélectriduc isofrolye, placé dans un chanip électrique, devient biréfringent. Soit ni l’indice ordi-

naire (indice de la vibration de Fresnel perpendicu-

laire aux lignes de force) et n2 l’indice extraordinaire.

Soit n l’indice primitif du liquide isotrope. Je me

suis proposé la détermination en valeur absolue des indices n1 et n2, ou plutôt des différences n2013n1 et n - ii,. Il est très intéressant

-

au point de i ue théo-

rique

-

de savoir si l’indice ni est égal a l’indice

primitif n. Cette question est encore controversée. J’ai montre que, pour le cumène, combinaison a noyau

hcnzëmque, 11 est inférieur à ii.

On fait interférer 2 étroits faisceaux de lumière à peu près parallèle et homogène, polarisés rectiligne-

ment, et traversant la même épaisseur du liquide à

étudier. On peut créer sur le trajet de l’un des fais-

ceaux un champ électrique parallèle au plan d’onde,

1. Annalcs de Physique el Chimie, 2 (1905) 245.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01910007012036401

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et l’on étudie les déplacements des franges d’interfé-

rence en fonction du ch:mp :

1° Lorsque la vilration lumineuse est perpendicu-

laire aux lignes de force ;

2° Lorsque la vibration lumineuse est parallèle aux lignes de force.

Je me suis servi comme licrr et ±kerlein2 des

glaces épaisses de Jan1in.

Pour obtenir un effet sensible, il est nécessaire

d’avoir des champs intenses. L’emploi des champs

alternatifs à une cinquantaine de périodes est com-

mode. A l’aide d’une commutatrice et d’un transfor- mafeur j’ai produit dans le condensateur de Kerr un

champ maxirnum de 12.900 volts par CU)1 imètre.

J’ai réalisé deux dispositifs différents permettant d’observer facilement les déplacements des franges :

1° Par visée directe à travers un stroboscope.

2° Par enregistrement photographi me.

I.

---

Stroboscopie

Le courant alternatif à 45 volts fourni par la com-

mutatrice actionne un moteur synchrone. Sur l’arbre du moteur est calé un disque de carton percé de fen-

tes qui ne laisse passer le faisceau lumineux à travers

la cuve de Kerr que 2 foispar période, pour 2 valeurs

opposées + H et - H du champ. On observe toujours

ainsi la même biréfringence. Le réglage de l’écran par

rapport à l’arbre du moteur permet de o saisir » la biréfringence produite par le champ maximum.

Sur le conseil de M. Fabry, j’ai employé un moteur triphasé à champ tournant et à rotor bobiné. Les cir- cuits du rotor étant reliés au point fixe par l’inteamc-

diaire du rhéostat de démarrage, le moteur fonction-

nait en asynchrone. En introduisant sur l’un des circuits du rotor une force électromotrice de 2 volts

(fournissant une puissance d’excitation de 14 watts), je polarisais le rotor et le moteur devenait synchrome.

On pouvait ainsi faire 4 visées :

1° La vibration lumineuse étant perpendiculaire puis parallèle au champ;

2° Le moteur étant synchrone, puis asynchrone.

J’ai étudié le cumène (point de distillation :

152-154°). Le condensateur de Kerr (glaces recou-

vertes de papier d’étain et séparées par des cales de

verre) avait 20 cm de long et 0,445 cm, d’épaisseur.

Moteur synchrone.

-

Lorsqu’on charge le conden-

sateur, on ohserve que l’image des frai ges se déplace

de haut en bas, à cause de l’effet Joule. Donc, à une di-

minution de l’indice entre les armatures correspond un déplacement des franges de haut en bas. Cette remar-

que permettra de déterminer les signes de n - n1 et

n-n2.

1. KERR, Phil. lVfag., 37 (1894).

2. aeKERLLIN, I’hys. Zeitschr., 7 1906).

1 f(’ e.rpérience.

-

La vibration lumineuse est per-

pendiculaire aux lignes de force. Dès qu’on crée le champ, les franges descendent, puis se troublent, et

disparaissent au bout de -1 ou 3 secondes. Mais si l’on

supprime le champ avant le trouble et la disparition

des franges, on observe immédiatement un saut uni- que vers le haut.

2e expérience.

-

La vibralion est parallèle. Au

moment de la création du champ un saut des franges

vers le haut précède leur mouvement régulier de des-

cente.

Moteu1’ asynchrone.

-

Pour les 2 azimuths de

polarisation, au mouvement régulier de descente se

superpose un mouvements vibratoire : la descente des

franges est saccadée.

,

Conclusion.

-

Le champ électrique modifie les

deux vitesses du propagation ; celle de la vibration

perpendiculaires aux lignes de force est augmentée ;

celle de la vibration parallèle, diminuée.

Il.

-

Enregistrement photographique

On produit un système de franges horizontales,

localisé dans un plan réel, et on diaphragme le fais-

ceau avec une fente placée dans le plan des franges.

On projette l’image de ce diaphragme sur une plaque

sensible après réflexion du faisceau lumineux sur un

miroir tournant autour d’un axe vertical d’un nlou- vement régulier et lent1.

En l’absence du champ, les points d’intersection des franges et du diaphragme laissent sur le cliclié

des bandes rectilignes et horizontales (fig.1).

Si le champ modifie la vitesse de propagation de la

vibration étudiée, on obtient sur le cliché des bandes

Fig. 1

CH

haut et fig. 2

en

bas.

noires sinusoïdales, et le rapport entre l’amplitude de

l’ondulation et la distance de deux bandes mesure le 1. Le InOlnernent du miroir (5 tours par minute) est produit

par

un

moteur à courant continu et à excitation indépendante (force électromotrice de 2 volts

sur

l’iuuif;, avec réducteur

de vitesses à Nis tangente.

(4)

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retard en longueurs d’onde produit par le champ

maximum.

J*ai étudié en lumière indigo (arc électrique et

cuve d’eau céleste) la vibration ordinaire (fig. 2). Le chanip était de 45900 volts par cm, et le retard,

mesuré au comparateur sur le cliché, égal à ;

On en déduisait la différence d’indices :

en admettant comme longueur d’onde moyenne de la lumière utilisée:

1. == 0 ¡J., 45.

Les figures 1 et 2 reproduisent les clichés renforcés

et agrandis 4 fois.

Ce travail a été fait au laboratoire de la Faculté des sciences de Marseille1.

[Manuscrit reçu le 5 Novembre 1910.J

Sur les réactions chimiques des éléments radioactifs1

Par B. SZILARD

[Faculté des Sciences de Paris.

2014

Laboratoire de Mme Curie.]

1.

-

Les réactions chimiques à précipitation des

éléments radioactifs peuvent être divisées en deux catégories : 10 les réactions caractéristiques dites ioni- ques telles que celles de l’ion Ra avec l’ion S04: les réactions de celte nature connues dans le domaine des éléments radioactifs sont très peu nombreuses ; ’20 les

réactions dites de fixation, moins caractéristiques pour

un élément déterminé mais beaucoup plus sensibles,

comme la réaction du radium fixé par l’hydrate fer- rique. 1-’n grand nombre de ces réactions sont con- nues.

Dans cet essai, je ne m’occuperai que de cette

deuxième catégorie de réactions aussi bien connues

d’ailleurs dans le groupe des éléments ordinaires que dans celui des éléments radioactifs. Si elles sont bien

connues dans leurs effets, elles sont par contre très peu expliquées dans leurs causes et c’est cette expli-

cation que je désire développer ici, quoiqu’elle ne

soit pas encore bien précise à l’heure présente; mais

nos connaissances actuelles sur ce sujet ne semblent

pas nous autoriser encore à un développement malhé- matique.

2. Comme première explication des réactions de fixation des éléments radioactifs, on a supposé qu’cn précipitant un élément apparenté, avec l’élément radioactif qui se trouve dans le sein de la même solu- tion, la grande quantité de précipité formé par le

premier élément entraînera la faible quantité de pré- cipité formé par le même réactif de l’élément radio- actif. Cette explication suppose alors que ces réactions

ne sont que des réactions ioniques, dans le sens ordi-

naire du mot, fondées sur la faible solubilité du corps cherché. Le rôle de phase solide de l’élément ordi- naire se bornerait simplement à servir de support à

la faible quantité de précipité de l’élément radioactif.

1. Communication faite

au

Congrès de Radiologie et d’Ëtce-

tricité. Bruxelles, 1910.

Dans cette hypothèse il N a deux propositions par-

faitement inadmissibles.

L’une qui concerne la parenté de l’élément entraîné

avec le constituant de phase solide paraîtra tout de

suite fausse, si l’on examine quelques cas différents

de celui du radium avec le baryum.

Le polonium est entraîné par l’hydrate de fer, ’ l’hydrate de thorium, le sulfate de baryum, l’ly-

drate de zirconium.

L’uranium X est entraîné par le charbon, l’hydrate

de thorium, le sulfate de baryum, l’hydrate de zirco-

nium.

Nous voyons donc d’une part que des substances à

composition très différentes les unes des autres peu-

vent entraîner le même élément radiuactif ; d’autre part, nous constatons que les mêmes phases solides

peuvent servir à la fixation des éléments radioactifs donl les propriétés chimiques proprement dites

-

a priori

-

doivent différer beaucoup les unes des

autres. D’où nous pouvons conclure d’une façon sûre,

que dans les phénomènes de fixation, la parenté du

constituant du « fixateur » avec l’élément radioactif fixé, ne peut jouer aucun rôle principal.

L’autre proposition concernant la formation d’une

phase solide constituée par l’élément radioactif et le réactif, cst encore moins justifiée.

La concentration des solutions des éléments radio- actifs à vie courte, dans les conditions expérimentales

ordinaires dépasse rarement l’ordre de 10-11 nor- male2, mais j’ai constaté avec une solution

3

de

radiuin C que sa réaction d’entraînement avec l’hy-

drate de fer reste encore très accentuée lorsque l’or-

JI. Un mémoire détaille paraîtra prochainement dans les

Annales de la Faculté des Sciences de Marseille.

2. Telle est la concentration d’une solution d’uranium X

en

équilibre

avec son

uranium dans

une

solution normale de sel d’uranvle.

3. 0lftenuc par l’émanation du radium absorbée dans l’eau

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